Le Père Roger Pannier est devenu valdoisien en 1968 quand il a reçu la mission , par Monseigneur Rousset, évêque de Pontoise, en même temps que le Père Michel Cantin, de créer dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise une communauté catholique de type nouveau. C’est dans cette même ville de Cergy qu’il a choisi de passer sa retraite ; il y est mort entouré de l’affection de ses premiers paroissiens.Sa jeunesseIl est né 94 ans plus tôt en 1914 à Château-Thierry, un an après sa soeur Germaine. Sa soeur Madeleine allait naître en 1920.En grandissant, Roger semble être la synthèse des qualités de ses deux parents. Son père, Gaston, fils de commerçants de Château-Thierry était gai et très convivial. Sa mère, Fernande, issue d’une famille alsacienne qui avait émigré dans la région de Cambrai après l’annexion de l’Alsace à l’Allemagne en 1870, était une femme droite, très religieuse et patriote, « impressionnante » se souvient son petit-fils, Etienne. Elle ne se laissait pas impressionner par les Allemands quand ils occupèrent la région à partir de 1914. Après la mort de son père, Gaston Pannier reprend son affaire de demi-gros au Moulin du Roy à Château-Thierry, puis vers 1930 il s’associe à un Champenois pour acheter une champignonnière et y créer une cave de champagne qui devient la maison des « Champagnes Pannier ». Madame Fernande Pannier aide son époux dans la comptabilité et devient un des piliers de l’entreprise qui prospère. Le père de Roger, devenu une personnalité est élu adjoint au maire de Château-Thierry ; il est aussi président de l’Orphéon municipal.