3 Le livre de Paul Thueux

Entendre Paul Thueux :

http://www.youtube.com/user/patriotesdePontoise

Historique de la naissance du livre de Paul Thueux :

Le cern95 en s’installant à Pontoise à commencé à travailler sur « le groupe Chabanne. »

Un livre est né : les pionniers de la Résistance à Pontoise de F Bourrée. Nous avons alors découvert le drame de P. Thueux, déjà connu par madame Annie Delpech. Et avons invité M. Thueux à une rencontre à Pontoise en présence d’un journaliste du « Parisien », Eric Bureau, qui écrivit un bel article. Deux rencontres avec un public eurent alors lieu en trois ans, l’une à la Société historique et l’autre à Utopia.

Deux autres articles du Parisien signés Aurélie Foulon parurent.

Peine perdue, les rumeurs sur Pontoise continuèrent : certains tenaient avec insistance à laisser Paul Thueux dans l’ombre.

Cela nous stimula et Annie Delpech écrivit « Il ne faut pas laisser Paul Thueux dans l’ombre » en s’appuyant sur les travaux que nous avions continués, Jean François Couriol et moi. Films et enregistrements sont nombreux.

La rumeur s’infléchissant, Paul Thueux n’étant plus considéré comme « traitre » mais comme ne faisant pas partie du groupe Chabanne. Nous fumes même menacés d’un procès !!!

Ce qui nous incita à continuer le travail et à travailler sur un autre livre !

Nous avons continué les enregistrements et les avons tapés à la machine aidés en cela par 6 adhérents du cern95. Un autre adhérent du cern95 François Carcassonne se chargea du difficile et long travail de réécriture de la parole de Paul Thueux – un excellent conteur- en respectant « ses mots »

Habitant à 150 kms de lui, j’ai assuré la liaison avec Monsieur Thueux,

Ce dernier livre a un tirage qui est deux fois plus important que les premiers livres de la collection du cern95. Pour combattre la rumeur, il fallait dépasser le niveau local et « donner » beaucoup de livres pour faire connaitre sa sortie.

Nous sommes très satisfaits que le Maire de Pontoise ait accédé à notre souhait de placer une plaque au pont de Pontoise avec les noms des membres du groupe. Le Ministère des Anciens Combattants lui ayant confirmé que Paul Thueux avait bien la qualité de Résistant et Déporté.

Nous n’en avions jamais douté, pièces nombreuses en main.

L’acharnement de certains à nier l’évidence – pour quelles raisons ?- nous a amené à publier les interrogatoires de 1941. Attention lecteurs à ne pas commettre les erreurs de nos « acharnés » !

Il ne faut jamais prendre un document à la lettre , il faut le confronter à d’autres documents pour ensuite le passer à la critique.

Jean Marc Berlière qui nous a rédigé un magistral avant propos le dit mieux que moi.

Jean Pierre Dubreuil, responsable pour le cern95 de l’« Aide à l’écriture du livre de Paul Thueux »

C.E.R.N. 95 : Association pour la Mémoire de la Résistance et de la Déportation.

Chronologie de l’affaire Chabanne :

Il s’est écrit souvent que :

Paul Thueux a été arrêté le samedi 13 décembre 1941 et ses camarades le lundi 15 décembre 1941 .

Ce constat est la source de rumeurs. et appelle des « Il a donc parlé » !!!

Le constat est incomplet.

Chabanne est filé depuis le 3 décembre 1941 !

et nous avons publié le rapport qui le montre en 2003. Sans le lire correctement !!!!

Il nous aura fallu 9 ans pour comprendre que Jean Claude Chabanne à été filé 12 jours avant son arrestation.

La brigade criminelle n’avait pas besoin des dires de Paul Thueux

– qui d’ailleurs n’a rien dit – car elle savait déjà tout.

à propos du livre de P Thueux.

Bibliographie

Les livres de Fabrice Bourrée et d'Annie Delpech .

La Résistance emprisonnée : Emission du 19 Août 2004- France Culture :

En collaboration avec l ’AERI et Fabrice Bourrée

http://www.radiofrance.fr

Témoignage de P Thueux à 14’ : prisonnier à Fresnes.

J M Berlière et F Liaigre : « Le sang des communistes » pour les passages sur les méthodes des Brigades Spéciales. Fayard. 2004. page 253.

Derniers ouvrages parus de JM Berlière :

Liaisons dangereuses. Truands, miliciens, résistants. Été 1944 (avec F. Le Goarant), Perrin éditions, 2013.

Ainsi finissent les salauds. Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré (avec Franck Liaigre), Robert Laffont, 2012

Histoire des polices en France de l’Ancien régime à nos jours (avec René Lévy), NouveauMonde éditions, 2011

La Naissance de la police moderne, Perrin (collection de poche Tempus), 2011

Fichés ? Photographie et identification 1850-1960 (dir. avec P. Fournié), Perrin, 2011

Le Dvdrom de l’AERI : La résistance en Ile de France.

(Groupe Chabanne et témoignage Paul Thueux) 2004.

Robert Belot dans une magistrale biographie remet en lumière Fresnay. C’est à lire pour comprendre le groupe Chabanne :

Henri Frenay : de la Résistance à l’Europe Robert BELOT Paris, Edition du Seuil, 2003, 750 pages

Présentation par Jean-Marc Berlière du livre de Paul Thueux

( Bulletin «Lettre aux amis de la police et de la gendarmerie » à propos du groupe des pionniers de la Résistance à Pontoise)

Juillet 1940, de jeunes (très jeunes) gens de Pontoise et Saint-Ouen L’aumône, récupèrent et cachent les armes abandonnées par l’armée française en retraite.

Pour quel usage ? Ils l’ignorent, mais ils espèrent qu’un jour les Anglais viendront aider les Français à se défaire du joug et de l’occupation allemands.

Ces jeunes, catholiques, issus de la Jeunesse de l’Empire français, de mouvements scouts ou chrétiens, attendent en vain des adultes, de leurs aînés curieusement passifs dans cette protohistoire de la Résistance passée aux oubliettes, un encadrement, des conseils, une direction… De façon informelle, ils s’agrègent comme ils le peuvent à un mouvement — les « cadets de France — fondé début 1941 par un responsable du mouvement scout… La catastrophe survient en décembre 1941 quand ils tombent victimes d’une provocation montée par le Groupe 610 de la GFP. Après de longues filatures effectuées par une équipe de policiers de la Brigade spéciale criminelle de la PJ parisienne (le « 36 » quai des Orfèvres lui-même) ils sont arrêtés, jugés, début 1942, par un tribunal militaire allemand qui prononce des condamnations à mort et des peines de prison très diversifiées (mais qui s’avéreront souvent mortelles : les emprisonnés étant soit fusillés comme otages à la suite des attentats des FTP du printemps 42, soit déportés).

En 1945, un seul des jeunes du « groupe de Pontoise », Paul Thueux, revient des camps. Il a la douloureuse surprise de voir que tout le monde l’évite… Puis la rumeur se développe : des bruits, des ragots de trahison de la part des « FFS » (forces françaises de septembre) étrangement absents à l’époque des faits, mais très en vue en août-septembre 1944, après la bataille quand il n’y a plus que les médailles, les postes, les honneurs à récolter .

Et puis un long silence : comment parler de ces jeunes plutôt conservateurs, chrétiens, issus des classes moyennes, qui ont résisté avant les adultes, avant les « propriétaires » de l’antifascisme et leur ont quelque part donné une leçon de patriotisme et d’engagement qu’ils ont payé du prix le plus fort ? Aucun parti ne leur édifiera un « monument », Aragon était indisponible, Guy Môquet occupait tout le terrain…

Aucun président ne citera leur sacrifice ou leurs dernières lettres…

Le CERN 95 a décidé de faire quelque chose pour sortir de ces pesanteurs, des calomnies et des silences complices. Il a aidé Paul Thueux, le survivant, exclu de toutes les commémorations, ostracisé, qui porte depuis près de 70 ans au cœur cette blessure ouverte, à rédiger ces mémoires qui retracent l’action de ces jeunes gens, puis leur calvaire (sa déportation, les prisons, les camps…).

Un témoignage fort qui pose par ailleurs le problème de l’usage et de la compréhension des rapports de police… L’Histoire peut aussi servir à redresser des torts et des erreurs…

Jean-Marc Berlière : Professeur émérite d’histoire contemporaine Université de Bourgogne CESDIP (CNRS/ministère de la Justice). Spécialiste de l’histoire des polices.

Jean-Claude Chabanne et le « groupe Chabanne »

Le CERN95 en s’installant à Pontoise a commencé à travailler sur les premiers résistants de Pontoise.

Un livre est né : Les Pionniers de la Résistance à Pontoise, de F. Bourrée. Nous avons alors découvert le drame de P. Thueux, et l’avons invité à deux rencontres à Pontoise. Peine perdue, les rumeurs sur Pontoise continuèrent : certains tenaient avec insistance « à laisser Paul Thueux dans l’ombre. » Cela nous stimula et Annie Delpech écrivit Il ne faut pas laisser Paul Thueux dans l’ombre.

La rumeur s’infléchit, Paul Thueux n’étant plus considéré comme « traître » mais comme ne faisant pas partie du groupe Chabanne. Ce qui nous incita à continuer et à travailler sur un autre livre, le livre de Paul Thueux. L’acharnement de certains à nier l’évidence nous a amenés à publier les interrogatoires de 1941.

Attention, lecteurs, à ne pas commettre les erreurs d'interprétation des documents que certains ont pu faire.

Notre témoin principal Paul Thueux – seul témoin de bien des faits – a une mémoire satisfaisante, il nous a beaucoup aidés à dresser le portrait de J-C Chabanne.

A son témoignage se superpose parfois sa réflexion d’historien de son histoire et ses avis personnels.

Sur Jean-Claude Chabanne l’avis de Paul Thueux a beaucoup varié en dix ans.

Le premier portrait qu’il en a donné est celui d’un jeune homme dynamique, entraîneur d’hommes qu’il admirait beaucoup. Il eût bien aimé en être l’ami. Il retient principalement l’organisateur de l’aide aux réfugiés.

Ensuite Paul Thueux a hésité entre deux portraits et balance entre l’amour de Chabanne et sa détestation, passant de la légende rose à la légende noire. J’ai des textes de lui concernant J-C Chabanne très sombres, très à charge, sans nuance, que j’ai refusé d’utiliser directement, ne les considérant pas comme des documents historiques. Avec la sortie du livre et la publication de l’interrogatoire de J-C Chabanne, il reste prisonnier de l’interprétation noire. Il est sorti de l’enfer de prisons nazies mais reste enfermé dans le bureau des inspecteurs des BS. La douleur le fait pencher d’un extrême à l’autre, surtout ces dernières années.

Nous reviendrons sur l’interrogatoire de J-C Chabanne.

Prenons en premier sa lettre d’adieu, publiée et republiée depuis 70 ans sans être accompagnée d’une analyse critique, lettre qui a beaucoup fait pour bâtir le mythe Chabanne. La lecture du « testament » douloureux de Jean-Claude Chabanne amène trop souvent le lecteur, tristesse et compassion mêlées, à faire un contre-sens.

Jean-Claude va mourir, il sait qu’il écrit sa dernière lettre à son père, sait ce qui les a séparés, depuis 2 ans :

- Ne pas avoir répondu aux exigences paternelles face aux études, ainsi qu’il eût dû.

- Avoir tenté de passer en Angleterre en juillet 1940 et en avoir été empêché par la férule paternelle.

- Avoir désobéi aux ordres du Père et du Maréchal et constitué un groupe anti-Allemands

- Ne pas avoir vu son père prendre la tête de cette Résistance naissante. N’est-ce pas ce qu’il cherche lorsque dans la rue Saint -Jean il frappe à la porte d’un ancien officier de l’armée défaite pour trouver un chef.

« Vive le Maréchal », écrit-il ? C’est « je t’aime Père » qu’il faut entendre ! Jean-Claude, dans une régression douloureuse, dit à son père en 1942 les mots que celui ci aurait aimé entendre en 1940.

D’autre part, en mourant le fils protège le Père. Un père qui dans un premier temps a été très proche de la collaboration. Comment lors de la dure période de l’épuration, faire des reproches au père d’un Héros mort pour la France, pour La Liberté ?

L’expression « Groupe Chabanne » doit être employée avec prudence, elle est tardive. Une dizaine d’expression sont aussi utilisées. « Groupe des terroristes de Pontoise » « Groupe de résistance de Pontoise » ; « L’affaire des patriotes de Pontoise » « L‘affaire de Pontoise » « L’affaire des étudiants de Pontoise » « Jeunes résistants de Pontoise » « De jeunes pionniers de la Résistance à Pontoise : le groupe Chabanne. » « Groupe des Cadets de France ». « Le groupe gaulliste de Pontoise » Elles ont la particularité de ne pas utiliser l’expression « groupe Chabanne »

Le terme « Groupe Chabanne » est trompeur car il laisse entendre que le groupe est organisé. C’est très loin d’en être le cas. Il est si difficile de cerner les limites d’un groupe en formation en des temps difficiles.

Ces noms divers montrent bien la difficulté à cerner ce groupe. L’interrogatoire de J-C Chabanne liste onze personnes faisant partie du groupe avec lui. La rumeur concernant J-C Chabanne va en faire ses choux gras !

Thueux, lui, est cité par Chabanne comme un simple « camarade ». L’omission vient elle de J-C Chabanne ou des Inspecteurs ? Les inspecteurs de la PJ reprennent-ils platement ce que les dénonciateurs ont affirmé, ou bien font-ils preuve de mansuétude ciblée envers P. Thueux ? Ce « simple camarade » sera repris par les semeurs de rumeurs. Le procès-verbal signé par J-C Chabanne, certainement pré-rédigé par les Inspecteurs, soumis à la volonté de professionnels de la ruse, est à utiliser avec prudence. J-C Chabanne est filé depuis le 2 décembre, plusieurs des camarades rencontrés pendant ces dix jours ont été repérés. Chabanne n’a certes pas « donné » tous les noms, mais il en certainement trop dit à Cosmao et Roybon formés à la manipulation, mi escarpes, mi gestapaches et dans quelques années pour l’un d’eux FFI !!!

Chabanne, mis en confiance, semble avoir donné beaucoup de renseignements, beaucoup trop… Vantardise du jeune chef qu’il souhaite être ? Eléments déjà en possession des inspecteurs qui les lui font répéter ? Son éducation a fait de lui un patriote mais pas un rebelle. Il a confiance dans la police et la justice de son pays. On lui promet certainement le retour chez lui très vite.

Avant de porter un jugement péremptoire sur sa naïveté, il faut connaître la manière de travailler des policiers de métier et en aucun cas ne parler de trahison comme cela a pu être fait ou pourrait de nouveau être fait !

En 2002, des personnes « autorisées » nous ont demandé « de ne pas démolir le mythe Chabanne ». Avaient-elles eu en main ces interrogatoires ? Avaient-elles eu vent du « secret » autour de ce groupe de jeunes ? Nous avons eu en main les interrogatoires de Chabanne, Thueux, Vogler en 2002 et n’étions pas sans nous interroger ! Fallait-il les publier ? Nous savions que ces interrogatoires avaient été montrés « sous le manteau ». Nous ne les avons publiés qu’en 2012 car la RUMEUR, l’incroyable rumeur de Pontoise ne cessait pas !

Le premier désigné : Paul Thueux. Forcément, arrêté en premier, il n’a pu que parler !

Chabanne est filé depuis 15 jours avant l’arrestation de Thueux mais pourquoi réfléchir sur ce fait ? La rumeur naît. Paul Thueux en 1982 a été apostrophé par un « Il n’est pas question qu’un traître parle ici ».

Le second : Chabanne. Un membre des Forces Françaises de Septembre (FFS), « bien intentionné », montre à quelques Pontoisiens une copie de l’interrogatoire de J-C Chabanne. (Témoignage en notre possession)

La rumeur enfle. Le troisième : Sicaud. (Il y a eu confusion avec l’un de ses lointains parents qui n’a pas fait le bon choix…) Ensuite Martineau. Puis d’autres…

Les deux Français à la solde des Allemands sont désignés officiellement dès 1945 par l’Inspecteur Lacroix et nommés par le journal L’Avenir de Seine-et-Oise !

Pontoise ne veut pas en entendre parler et continue sa chasse aux traîtres !

Notre étude du « groupe Chabanne » s’est doublée d’une étude du « cas Thueux » et a donné naissance au livre de Madame Delpech. Cette naissance a été accompagnée par une campagne de dénigrement de Paul Thueux. (par peu de personnes il faut dire). Nous avons donc continué notre travail et aidé Monsieur Thueux à publier ses mémoires. Ce travail fut collectif. Nous avons été mis dans l’obligation de publier les interrogatoires de Jean-Claude Chabanne et de Paul Thueux. Le professeur J-M. Berlière nous a aidés à vaincre nos dernières hésitations.

Nous affirmons que nous n’avons pas brisé le mythe Chabanne. Nous l’avons complexifié.

Quel chef a-t-il été ? Les interrogations restent nombreuses. Le jeune homme, très jeune homme au sortir de l’enfance, est ambitieux sans avoir encore toutes les qualités d’un chef. Il a le sens de l'organisation et le goût de se mettre en avant. Il n’a pas su anticiper les dangers et imposer le minimum de précautions. N’oublions pas que ces enfants refusaient de démissionner comme trop de leurs proches. Chabanne est partagé entre son gaullisme naissant et son pétainisme ancien. Il va faire confiance à la police de son pays pour son plus grand malheur.

Qui a fait partie du groupe ? L’Inspecteur Lacroix chargé de l’enquête en 1945 y répond en citant 17 noms. Quelles actions ? Elles furent bien modestes : ramassages d’armes abandonnées dans la débâcle, établissement d’un plan d’aérodrome et velléité de contact avec Londres.

Quelles erreurs ? Elles furent nombreuses, trop nombreuses : tout Pontoise bruissait de leurs imprudences et bavardages. Erreurs partagées par tous. Manque de précautions du jeune chef.

Cosmao et Roybon par leur dénonciation n’ont fait qu’accélérer le processus d’arrestation.

Ce sont les policiers de la Brigades spéciale criminelle et de la Feldgendarmerie qui, à travers des interrogatoires et des procès, des exécutions et des déportations, vont donner consistance au groupe des « Patriotes de Pontoise »,

le groupe des « étudiants de Pontoise ».

Nous craignons en mars 2013 une réorientation de la rumeur cette fois ci visant Jean-Claude Chabanne.

Jean-Pierre Dubreuil, coordonnateur de « l’aide à l’écriture du livre de Paul Thueux » qui travaille depuis 10 ans sur ces questions

Article du bulletin n° 77, édité en mars 2013, de la Société Historique de Pontoise.

Claude Legout est Vice Président de la Société Historique et Archéologique de Pontoise, du Val d’Oise et du Vexin