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Spiritualité


(Page en cours de rénovation et correction de texte)



Le sens de la vie est spirituel.

S'il ne l'est pas, la vie n'a pas de sens.

20 / 11 / 2011

La spiritualité de l'ego.

Qui pratique la spiritualité ?

Vous ou votre ego ?

Vous bien sûr !

Alors à présent, quelle différence faites-vous entre vous et votre ego ?

N'êtes-vous pas ce "Moi, je", qui pense et agit, qui a un corps et des facultés mentales, qui essaie de s'en libérer en parcourant une voie spirituelle, qui cherche l'anéantissement de ses souffrances, qui souhaite vivre dans un état de félicité, qui veut connaître la vérité, Dieu, le Soi, etc. ? Qui "désire" cela si ce n'est pas vous ? Est-ce qu'une recherche spirituelle ou autre n'est pas l'expression d'un désir ? D'un désir, d'un acte de la volonté et du pouvoir de l'imagination, pour ne pas dire de s'illusionner, qui caractérisent l'apparente existence de l'ego ? Qu'est-ce qui vous fait "croire" que vous n'êtes pas l'ego, mais que vous avez un ego ? Est-ce que la recherche spirituelle ou autres repose sur des croyances ou des expériences ? Avez-vous d'une certaine manière déjà perçu votre ego à l'intérieur de vous-même ? Ou alors savez-vous que vous avez un ego parce qu'une personne, très illuminée bien sûr, vous l'a dit ?

Si le concept et l'entité psychologique que représente "Moi, je" ne déterminent pas ce que l'on appelle l'ego, comment définissez-vous votre propre existence dans votre vie quotidienne ou spirituelle ? Ne comprenez-vous pas l'absurdité d'avoir un ego, d'un "Moi, je" qui aurait un autre "Moi, je" ? Revenez dans le monde réel et cessez de croire en de fausses vérités. Vous avez un corps et des facultés mentales, mais vous n'avez pas d'ego parce que l'ego est l'identité personnelle qui représente ce corps et ces facultés mentales dans toutes leurs activités. Et si vous ne représentez pas vous-même votre propre corps et toutes ses facultés et activités, qui êtes-vous alors ?

"Mon ou ton ego" est beaucoup plus qu'une expression à la mode, c'est une porte ouverte sur une fausse connaissance, une fausse spiritualité et de fausses vérités promulguées par de faux gourous qui ne savent pas de quoi ils parlent, mais qui savent très bien pourquoi ils en parlent.

"Mon ou ton ego" est le meilleur moyen de se fourvoyer dans des pensées qui vont vous faire croire que vous êtes autre chose qu'un être humain avec une vie mentale et une identité pour s'exprimer. Et il n'y a rien de plus courant dans les enseignements dits spirituels d'aujourd'hui.

Pourquoi ? Parce que c'est un bon commerce, rien de plus.

C'est seulement au profit de charlatans qui veulent vous enseigner comment vous débarrasser de votre ego sans réaliser qu'ils sont eux-mêmes cet ego repu d'orgueil, d'avidité et d'hypocrisie. Et ils veulent en plus vous faire croire qu'ils s'en sont libérés.

Leur enseignement se résume à vous faire courir après votre propre ombre pour essayer de l'écraser. En vous engageant dans une telle recherche, ils sont sûrs de conserver leur clientèle très longtemps. Et c'est vous qui en payez les frais.

Si vous cherchez la vérité, découvrez-la dans votre coeur et des enseignements traditionnels, mais surtout pas avec des imposteurs New Age, qui n'hésitent pas à se faire appeler gourou, sage, maître, enseignant et ainsi de suite.

1 / 12 / 2011

Spiritualité, l'opium du peuple et toujours le meilleur

Tout le monde ne peut pas s'offrir du caviar, du champagne et une psychanalyse pour supporter l'égoïsme, l'avidité, l'hypocrisie, l'amour-propre et d'autres qualités bien connues de l'ego. Nous vivons avec ce que nous avons et dans le monde que nous découvrons avec notre cerveau, quel que soit le contexte social et culturel dans lequel nous nous situons. Et si la spiritualité nous intéresse vraiment, il faut comprendre que l'expérience mentale, celle que nous vivons vraiment dans notre esprit tous les jours sans même nous en rendre compte et que l'on peut aussi qualifier d'expérience spirituelle, est infiniment plus importante que les conditions matérielles de la situation qui détermine notre vie dans le présent. Nous ne choisissons pas notre vie, mais la manière d'appréhender la réalité de cette vie. C'est elle qui a de véritables conséquences sur nos états d'esprit, mais aussi sur le monde que nous percevons à chaque instant. Selon l'expérience mentale et spirituelle que nous vivons et la façon de lui donner une signification, la même vie peut devenir positive ou négative, ce qui lui donnera de la valeur ou la transformera en cauchemar. Nous ne pouvons pas échapper à la réalité telle qu'elle est. Et quelle est-elle si ce n'est une succession d'expériences que nous ne pouvons pas éviter d'apprécier en terme de bien et de mal ? Ce que l'on pense de ces expériences nous concerne en fait beaucoup plus que la réalité de la vie à laquelle il est impossible d'échapper. Voilà ce qu'offre la spiritualité, pas grand chose, mais le plus important, la possibilité de changer notre regard sur nous-mêmes et les autres dans la réalité d'un monde qui dépassera toujours l'entendement, mais devant lequel on peut néanmoins s'extasier.

Que sont les grandes questions métaphysiques de l'humanité et toutes les théories scientifiques des temps modernes ? Rien de plus que des divertissements intellectuels comparés au génie et la beauté de la création. Encore faut-il ouvrir les yeux et faire la paix à l'intérieur de soi pour s'en rendre compte. Nous vivons au milieu du paradis pour le transformer en enfer, et nous ne réalisons même pas que notre vraie nature est divine. Qu'est-ce que la conscience, cette faculté de connaître qui détermine le fait d'exister ? Depuis des milliers d'années, la connaissance sacrée explique que le Divin est l'être, la conscience et la félicité, "Sat Chit Ananda". Qu'y a-t-il de plus à comprendre, à réaliser et actualiser ici même dans le monde où nous vivons pour simplement devenir humain et enfin vivre en paix ? L'humanité actuelle ressemble trop à une meute de bêtes malades pour se considérer vraiment civilisée par rapport à des animaux que l'on imagine sans conscience, mais qui ne se sont jamais massacrés pour défendre des valeurs ridicules et inhumaines. Si la spiritualité n'est pas une nécessité dès à présent, il est fort possible qu'il sera bientôt trop tard pour le savoir.

Le rêve de la classe moyenne et de l'American way of life, qui n'est d'ailleurs pas plus américain qu'européen, est définitivement terminé. Nous sommes actuellement plus de 7 milliards sur la planète et cela ne fait qu'augmenter ! La terre ne produira jamais suffisamment de matière brute pour que tout le monde puisse jouir d'un confort digne de princes et princesses nés avec une petite cuillère d'argent dans la bouche . On peut dès à présent cesser de rêver sur ce que sera l'avenir.

Que restera-t-il alors, non pas après la fin du monde, qui devrait avoir lieu dans environ 340000 ans selon les hindous en qui je fais plus confiance que des soi-disant archéologues qui ne comprennent rien à des calendriers et un langage Maya oublié depuis longtemps ? Seulement de la tristesse ? Quel dommage ! Nous sommes humains et disposons encore de la connaissance la plus sacrée de tout l'univers. Nous avons à l'intérieur de nous-mêmes le plus précieux de tout : l'être et la conscience, un cerveau pour comprendre l'essentiel et un coeur pour aimer. Et nous avons la spiritualité pour nous rappeler qu'il existe encore et toujours quelque chose de suprême qui se situe ici et maintenant, pas dans l'avenir ni dans un autre monde.

Oui, mais quoi ? Dieu, le paradis, un mental cosmique, une conscience universelle, une autre dimension ? Personne ne peut vraiment expliquer ce que c'est et surtout pas des marchands de la spiritualité, qui ne font que vanter leurs produits et services, des espèces de kan-gourous capables de sauter très haut pour attraper le cash et dire précisément ce que l'on attend d'eux.

Si nous souhaitons spiritualiser notre vie, nous devons savoir que :

Le Divin et le sacré ne sont pas à vendre.

La spiritualité est déjà vendue par des charlatans.

La vraie connaissance sera toujours disponible gratuitement jusqu'à la fin des temps.

La vie est de toute façon une expérience spirituelle ; autant s'en rendre compte !

N'éprouvez-vous pas le désir d'explorer votre esprit et votre conscience ? Nous vivons avec 24h sur 24 depuis notre naissance, et qu'est-ce que nous en connaissons ? Rien, et la science qui est supposée tout expliquer préfère ignorer le sujet, qui n'est probablement pas rentable. Les psys, neurobiologistes, pharmacologistes ou neurochirurgiens ne savent pas ce qu'est la conscience ni comment fonctionne le mental. Ils ont suffisamment publié de livres pour le prouver et le reconnaître humblement.

Que reste-t-il alors pour découvrir à l'intérieur de vous-mêmes autre chose que des pensées, qui, la plupart du temps, importunent plus que rendent heureux ?

Vous et personne d'autre !

Vous êtes la seule entité consciente capable d'explorer et comprendre ce qui se passe dans le monde mental où vous vivez. C'est un domaine si vaste et sauvage que chacun y vivra sans le moindre doute sa propre expérience. Et c'est là où réside vraiment le génie de la création.

Depuis une éternité, la connaissance sacrée nous dit ;

"Connais-toi toi-même."

"Qui suis-je ?"

"La vérité se trouve à l'intérieur de soi."

"Le silence est d'or."

Pas difficile à comprendre ! Même pas besoin de substance psychédélique pour effectuer cette recherche spirituelle. Nous n'avons besoin de rien pour vivre une expérience extraordinaire, purement et simplement divine. Encore faut-il savoir ce que nous cherchons réellement dans la spiritualité ? Un spectacle à couper le souffle à l'intérieur de soi ou tout simplement la paix, la liberté, l'amour, la félicité et par dessus tout, la connaissance et la vérité ?

Il est de temps de reconsidérer la spiritualité et l'expérience que nous vivons jour après jour. Le sacré ne se situe pas ailleurs que dans la réalité de chaque instant. Il est inutile de croire en quoi que ce soit pour ouvrir les yeux et pénétrer cette réalité à l'intérieur de soi, à l'extérieur, partout. Horrible ou magnifique, nous ne sommes pas ici pour la juger. La réalité est toujours plus fascinante que de vivre dans un monde de pensées.

Le monde va changer. Il est impossible d'en douter. Et tout le monde le sait, mais nous sommes trop effrayés pour confronter le fait et chercher une autre façon de vivre. Alors que faire ? Toujours la même question, la seule qui vaut vraiment la peine de se poser. Changer le mental pour faire évoluer le monde ou changer le monde pour subir contre notre gré une transformation du mental que nous n'apprécierons pas forcément ?

La civilisation d'aujourd'hui est en pleine crise de conscience. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela laisse simplement entendre que l'on fait n'importe quoi sans la moindre conscience, sans se poser des questions sur la conséquence d'un acte, d'une création ou d'une découverte. Que pourrait donc être le remède à cette crise si ce n'est en devenant des êtres de plus en plus conscients, ce qui est le propos de toute la spiritualité ? Qu'est-ce que la vie spirituelle si ce n'est pas pour voir, connaître et comprendre, si ce n'est pour développer le pouvoir de la conscience, si ce n'est finalement pour incarner cette conscience ? L'être pensant ou l'être conscient, nous avons le choix. Et paradoxalement, l'un n'empêche pas l'autre. En d'autres termes, nous n'avons rien à perdre en réalisant le Soi, qui n'est qu'un autre mot pour déterminer la présence immuable de la conscience. L'anéantissement de l'ego n'est rien de plus que la disparition d'une illusion. L'ego lui-même en tant qu'identité personnelle est une nécessité.

Un baiser de l'éternité vaut mieux que la plus belle de toutes les pensées.

La spiritualité, c'est la vôtre et ce que vous en faites, celle que vous vivez sans même le savoir depuis votre naissance. Pourquoi ne pas en devenir alors pleinement conscient ?

La spiritualité, c'est l'expérience intérieure, la seule qui vaut vraiment la peine d'être pleinement vécue, et la seule que vous ne pourrez jamais vous empêcher de vivre. Avoir une conscience n'est pas un choix ; mieux vaut ne pas entrer en conflit avec elle, mais au contraire reconnaître sa présence. C'est en réintroduisant le sacré et un merveilleux mystère dans le monde que nous nous distinguerons vraiment du reste de la création. La connaissance d'aujourd'hui ne vaut rien ; elle a perdu ses racines qui se trouvent toujours dans la conscience. La culture actuelle vaut moins que rien; c'est de la poudre d'ego pour les yeux, rien de plus que l'exacerbation de désirs égocentriques. Comment en sommes-nous arrivés à tel niveau de décadence ? Il suffit de se poser sincèrement la question pour connaître la réponse.

2 / 12 / 2011

Pourquoi la spiritualité ?

Se sentir mieux dans un monde meilleur.

Intérieur, extérieur.

L'un ne va pas sans l'autre.

8 / 12 / 2011

Le comportement moutonnier s'estompe au profit d'une vie émotionnelle, intellectuelle et spirituelle.

Sans paix dans l'esprit et le coeur,

pas de bonheur.

Savons-nous ce que nous cherchons

et où le trouver ?

Une conscience pure.

5 / 1 / 2012

Pas de disciple, pas de Gourou.

Rien n’empêche non plus de suivre un enseignement.

Un monde sans spiritualité, c’est…

"admirez le spectacle !"

12 / 1 / 2012

Si Lao Tseu avait commencé le Tao Te King en écrivant que le vrai Tao est si simple à expliquer qu’il n’y a en fait pas grand chose à en dire, cela n’aurait intéressé personne. En écrivant qu’il est impossible d’en causer, il était sûr d’attirer l’attention de tout le monde. Ce que la légende ne dit pas non plus, c’est qu’il a passé sa vie à expliquer que le Tao est extrêmement simple à comprendre et il savait après tant d’années d’expérience que tout le monde s’en moque. C'est d'ailleurs pourquoi il décida sur ses vieux jours de partir à l'ouest et ne plus revenir. Il est donc préférable de dire qu'il est impossible d'expliquer ce qu'est le Tao et néanmoins écrire 81 chapitre à ce propos pour que ce soit bien clair.

Morality blues :

Le Tao comme le Dharma, la présence de la conscience et la vérité sont si simples et surtout évidents que ce sujet ne peut intéresser que très peu de monde. La voie des pouvoirs est beaucoup plus captivante. Et le pouvoir de s'illusionner l'est encore plus.

L’égocentrisme est le coeur du Mandala,

la spiritualité étant elle-même le Mandala.

La conscience, c’est ça et autre chose.

Le Mandala est aussi le mental, l’ego cosmique, la création, l’univers...,

tout sauf ce qui le contemple.

Dans le monde où nous vivons, le premier et dernier Gourou sera toujours la vie elle-même.

Bonne nouvelle !

Tout le monde a un Gourou et la vie est un véritable enseignement spirituel auquel il est impossible d'échapper.

Mieux vaut l'accepter que de le nier et en souffrir.

Mystère ou hypothèse

Il semblerait que nous sommes ici pour vivre des expériences et apprendre.

Mais quoi et pourquoi ?

Si vous pensez que c’est impossible de vivre sans mentir, choisissez la politique, le commerce, marriez-vous, faites ce que vous voudrez, mais oubliez la spiritualité.

Si vous ne le voyez pas partout,

vous ne le trouverez nulle part.

10 / 2 / 2012

Cela devrait vous faire plaisir, mais...

Le propos de la spiritualité n'est pas Dieu, le paradis, les pouvoirs psychiques, les mondes parallèles, etc.

C'est uniquement à propos de vous (le mental et l'ego).

23 / 2 / 2012

Ethos

Nous n’avons pas besoin de définir ce qui est bon ou mauvais, ce qui est vrai ou faux, parce que nous le savons intuitivement. Mais pour aller au-delà de cette dualité de valeurs opposées, nous devons commencer par cultiver les qualités d'une éthique naturelle. Et ça, c’est plus difficile que d'en causer assis autour d'une table en buvant un thé ! C'est ce que l'on peut appeler la vraie spiritualité. Qu'est-ce que vous imaginiez ? Un nouveau mensonge qui vous permettrait d'être et de faire n'importe quoi ? Cessez de rêver, la spiritualité commence toujours par une éthique. La soi-disant main gauche de Dieu et voie tantrique au-delà de toute moralité est un rêve que le rêveur regrettera quand il ou elle devra en payer le prix.

14 / 4 / 2012

Esclave du mental ou esclave?

Epictète est né en l’an 55. Il a passé sa jeunesse comme esclave à Rome. Après avoir obtenu sa liberté, il commença à enseigner la philosophie, puis émigra en Grèce où il fonda une école philosophique. Aucun de ses écrits ne sont connus, mais son meilleur élève, Arrian, résuma fidèlement son enseignement dans deux ouvrages, "Les discours" et "Le manuel", disponibles gratuitement sur Internet et d’une valeur inestimable pour tout chercheur de vérité, en particulier « Le manuel » qui est un tout petit livre de méditation, très facile à lire et si profond qu’il est difficile de dire si Epictète était un philosophe, un sage ou un maître spirituel. Il n'y avait probablement pas de différence à cette époque. Un maître spirituel était forcément sage et philosophe, et non un imposteur qui se prenait pour Dieu comme le font beaucoup de kan-gourous aujourd'hui. (Pour comprendre entre autres comment un esclave pouvait obtenir sa liberté, le film "Agora" de Amenabar and Mateo Gil est très intéressant.)

Epictète soutenait que les fondations de la philosophie reposent sur la connaissance de soi, ce qui est précisément le propos de la philosophie Advaïta et Yoga de la connaissance, et que la liberté ou libération ne pouvait être obtenue qu’en étant sincère et honnête, ce qui devrait être une évidence dans tout chercheur de vérité et qui ne semble pas toujours l’être chez ceux qui pensent avoir une vie spirituelle. Ce n’est pas parce que la spiritualité est un ego-trip qu’il doit être stupide. Et que peut-on trouver de plus stupide dans la spiritualité ou ailleurs que l’hypocrisie et la malhonnêteté?

Voici quelques aphorismes du manuel d’Epictète :

"Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d’autres non. De nous, dépendent la pensée, l’impulsion, le désir, l’aversion, bref, tout ce en quoi c’est nous qui agissons ; ne dépendent pas de nous le corps, l’argent, la réputation, les charges publiques, tout ce en quoi ce n’est pas nous qui agissons."

"Mais si tu ne juges tien que ce qui l’est vraiment — et tout le reste étranger —, jamais personne ne saura te contraindre ni te barrer la route ; tu ne t’en prendras à personne, n’accuseras personne, ne feras jamais rien contre ton gré, personne ne pourra te faire de mal et tu n’auras pas d’ennemi puisqu’on ne t’obligera jamais à rien qui pour toi soit mauvais." (Il faut préciser pour mieux comprendre ces paroles qu’Epictète eut la jambe cassée délibérément par son maître lorsqu’il était jeune et qu’il demeura boiteux toute sa vie.)

"Ce qui tourmente les hommes, ce n’est pas la réalité mais les opinions qu’ils s’en font. Ainsi, la mort n’a rien de redoutable — Socrate lui-même était de cet avis : la chose à craindre, c’est l’opinion que la mort est redoutable. Donc, lorsque quelque chose nous contrarie, nous tourmente ou nous chagrine, n’en accusons personne d’autre que nous-mêmes : c’est-à-dire nos opinions. C’est la marque d’un petit esprit de s’en prendre à autrui lorsqu’il échoue dans ce qu’il a entrepris ; celui qui exerce sur soi un travail spirituel s’en prendra à soi-même ; celui qui achèvera ce travail ne s’en prendra ni à soi ni aux autres."

"Tout homme a pour maître celui qui peut lui apporter ou lui soustraire ce qu’il désire ou ce qu’il craint. Que ceux qui veulent être libres s’abstiennent donc de vouloir ce qui ne dépend pas d’eux seuls : sinon, inévitablement, ils seront esclaves."

"Souviens-toi que tu joues dans une pièce qu’a choisie le metteur en scène : courte, s’il l’a voulue courte, longue, s’il l’a voulue longue. S’il te fait jouer le rôle d’un mendiant, joue-le de ton mieux ; et fais de même, que tu joues un boiteux, un homme d’État ou un simple particulier. Le choix du rôle est l’affaire d’un autre."

"Quant à toi, ce n’est pas général, magistrat ou consul que tu veux être, mais libre ; or, pour y arriver, il n’y a qu’un chemin : le mépris de ce qui ne dépend pas de nous."

"Souviens-toi que ce qui te cause du tort, ce n’est pas qu’on t’insulte ou qu’on te frappe, mais l’opinion que tu as qu’on te fait du tort. Donc, si quelqu’un t’a mis en colère, sache que c’est ton propre jugement le responsable de ta colère. Essaye de ne pas céder à la violence de l’imagination : car, une fois que tu auras examiné la chose, tu seras plus facilement maître de toi."

"Ne te laisse pas décourager par des réflexions du genre : "Je vais vivre sans honneur, je ne serai qu’un zéro." Si vivre sans honneur est un mal, aucun mal ne peut t’arriver par la faute d’autrui ; rien de honteux non plus. Crois-tu qu’il dépende de tes efforts d’être tiré au sort comme magistrat, invité à un banquet ? Pas du tout. Alors, comment serait-ce un déshonneur de ne pas l’être ? Comment peux-tu dire que tu n’es qu’un zéro, puisque tu n’es tenu d’être quelque chose qu’au regard de ce qui dépend de nous (domaine où tu peux prétendre aux plus grands honneurs) ?"

"De même que la marque n’est pas là pour faire rater la cible, de même il n’y a pas de place pour le mal dans l’ordre universel."

"Si tu te lances dans une entreprise qui dépasse tes forces, non seulement tu te conduis comme un idiot, mais tu négliges d’accomplir ce qui était dans tes possibilités. »

« Attitude et caractère de l’homme ordinaire : il n’attend rien, en bien ou en mal, de soi-même, et tout des circonstances extérieures. Attitude et caractère du philosophe : il attend tout, en bien comme en mal, de soi-même."

"Signes distinctifs de l’homme en progrès : il ne blâme personne, ne loue personne, ne reproche rien à personne, n’accuse personne ; il ne dit jamais rien qui tende à faire croire qu’il sait quelque chose ou qu’il est quelqu’un. En cas d’échec ou d’obstacle, il ne s’en prend qu’à soi-même. S’il reçoit des éloges, il rit en secret de celui qui les fait ; si on le critique, il ne cherche pas à se défendre. Il marche comme les malades, attentif à ne pas brusquer le membre en voie de guérison tant qu’il n’est pas cicatrisé."

"Tout désir, il l’a écarté de lui ; quant à l’aversion, il est entraîné à n’en éprouver que pour ce qui, tout en dépendant de nous, est contraire à la nature. Ses inclinations, quel qu’en soit l’objet, sont modérées. S’il passe pour stupide ou ignorant, il n’en a cure. En un mot, le seul ennemi qu’il ait à redouter, c’est lui-même."

Et bien sûr à propos de la sincérité, l’honnêteté et l’hypocrisie:

"Le premier domaine de la philosophie et le plus indispensable, c’est la mise en pratique des principes, comme, par exemple, l’interdiction de mentir. Le second concerne les démonstrations: pourquoi il ne faut pas mentir, par exemple. Le troisième concerne l’établissement et l’articulation de ces démonstrations: ce qui explique, par exemple, qu’on est en présence d’une démonstration; ce que sont une démonstration, une déduction, le vrai, le faux. Par conséquent, le troisième domaine est indispensable pour accéder au second, comme le second pour accéder au premier."

"Mais le plus indispensable, le terme de toute recherche, c’est le premier. Seulement, nous faisons tout à l’envers: nous nous attardons au troisième, nous lui consacrons tous nos efforts en oubliant complètement le premier. Voilà pourquoi nous mentons sans cesse en étant prêts, cependant, à dégainer le raisonnement qui prouve qu’il ne faut pas mentir..."

Et pour en finir avec tous les discours philosophiques toujours plus ou moins théoriques et inutiles, Epicthète déclare :

"En toute occasion, rappelle-toi ces mots :

Emmène-moi, ô, Zeus ! et toi, ô, Destinée !

Où vous avez formé le vœu de me conduire.

Je vous suivrai sans peur. Mais si, par lâcheté,

Je résiste, je sais qu’il faut vous obéir."

"L’homme qui cède dignement à la Nécessité,

On le nomme sage car il connaît les secrets des dieux."

"Eh bien, Criton, si c’est là la volonté des Dieux, qu’il en soit ainsi.

Anytos et Mélétos peuvent me tuer, ils ne peuvent me nuire."

Epictète était un philosophe du passé et peut-être un sage du présent et de l’avenir aussi.

Comment parler des philosophes grecques et ne pas mentionner Diogène de Sinope, le plus sage de tous les sages selon Alexandre le Grand et sans aucun doute un personnage remarquable, qui remit en question tout le propos de la philosophie ? Fils de banquier, il passa sa vie dans la misère en mendiant et dédaignant toute forme de luxe. Il est bien connu pour avoir vécu dans un tonneau, ou plus exactement dans un récipient qui servait autrefois de baignoire, et détruit l’unique bol qu’il possédait après avoir vu un jeune paysan boire dans le creux de ses mains. Il avait pour habitude de se promener le jour avec une lanterne et quand les gens lui demandaient pourquoi, il répondait qu’il était seulement à la recherche d’une personne honnête. Un jour, un dignitaire l’amena dans son palace et lui demanda de bien vouloir ne pas cracher par terre, sur quoi, après avoir raclé sa gorge le mieux qu’il soit, il cracha dans la figure de cette personne sous prétexte qu’il n’avait pas trouvé d’endroit plus sale.

Diogène affirmait que tout ce que produisait la société était incompatible avec le bonheur et que la moralité impliquait le retour à la simplicité de la nature. Selon ses propres mots, "L’humain a compliqué la simplicité de tous les cadeaux des dieux". Aucune de ses œuvres n’a survécu bien qu’il ait écrit apparemment plus d’une dizaine de livres, de nombreuses lettres et sept tragédies. Ce que nous savons de Diogène se trouve dans des anecdotes concernant sa vie et les paroles qu’on lui attribue dans divers classiques. En voici quelques exemples :

_ Pourquoi, Diogène, des élèves te quittent pour aller chez d’autres maîtres, et qu’ils les quittent rarement pour venir à toi ?

_ Parce qu’avec un homme, on peut faire un eunuque, mais personne ne peut faire un homme avec un eunuque.

Un jour, Platon discourait sur sa théorie des idées et, montrant les tasses qui se trouvaient sur la table, il expliqua qu’il y avait beaucoup de tasses dans le monde, mais qu’il n’y avait qu’une seule idée concernant ce qu’est une tasse et que cette idée précédait tous les objets que l’on considère comme des tasses.

"_ Je peux voir la tasse sur la table", interrompit Diogène, "mais je ne peux pas voir l’idée de cette tasse."

"_ C’est parce que tu as les yeux pour voir la tasse, mais" dit Platon en tapotant sa tête avec son doigt, "tu n’as pas l’intellect pour comprendre l’idée de ce qu’est une tasse."

Diogène examina la tasse et regardant à l’intérieur demanda :

"_ Est-elle vide ?"

Platon acquiesça.

"_ Où se trouve l’idée de vide qui précède le vide de cette tasse ?" demanda Diogène.

Surpris , Platon réfléchit quelques instants, mais Diogène plus rapide lui dit en lui tapotant la tête avec son doigt :

"_ Je pense que c’est là que tu trouveras le vide."

Diogène, agenouillé dans un ruisseau, nettoyait des légumes. Venant à lui, Platon lui dit :

"_ Mon bon Diogène, si tu savais comment courtiser les rois, tu n’aurais pas à laver tes légumes."

"_ "Et" répondit Diogène, "si tu savais laver tes légumes, tu n’aurais pas besoin de courtiser des rois."

Quelques étrangers de passage à Athènes demandèrent à Diogène où il pourrait trouver le grand philosophe, c'est-à-dire Platon. Il les emmena dans le quartier le plus désert de toute la ville et, brassant le vide avec ses bras en guise d’introduction, annonça : "Permettez-moi de vous présenter le grand philosophe Platon."

Un soir, Diogène fut invité à dîner chez un riche notable de la ville. Un des invités fut tellement outragé par son comportement qu’il lui jeta un bol et le traita de chien. Diogène se leva pour rencontrer cette personne, puis il leva la jambe et lui urina dessus.

Souvent lorsqu’il mendiait, des gens crachaient parfois sur Diogène. Loin d’être ému, il les ignorait et s’essuyait le visage avec le bas de sa manche. Et quand on le ridiculisait pour son attitude passive, il répondait : "Puisque cela ne dérange pas les pêcheurs d’être trempés pour attraper une simple sardine dans leur filet, pourquoi ne devrais-je pas supporter quelques éclaboussures pour obtenir un dîner entier ?"

Debout dans la rue devant la porte d’une maison close, Diogène criait : "Une belle putain, c’est comme du miel empoisonné. Une belle putain, c’est comme du miel empoisonné. Une belle putain…" Les hommes qui entraient dans cette maison lui jetaient quelques pièces pour qu’il se taise. Et dès qu’il avait récolté suffisamment d’argent, il y allait aussi.

On demanda une fois à Diogène pourquoi il acceptait l’argent des autres. Il répondit que c’était pour montrer aux gens ce qu’il devait en faire.

Quand quelqu’un complimentait Diogène, il se giflait durement et se reprochait en pleurnichant : "Tu devrais avoir honte d’avoir fait quelque chose d’aussi pernicieux."

Alors que la ville était en état de siège, tout le monde s’affairait pour fortifier les remparts. Certains transportaient des pierres, d’autres réparaient les murs, et d’autres encore préparaient des défenses. Diogène, n’ayant rien à faire du fait que personne n’aurait imaginé qu’il soit possible de lui donner un travail, s’émut de voir un tel spectacle et se mit à rouler son tonneau un peu partout sur la place. Une de ses connaissances vint le voir et lui demanda ce qu’il faisait. Il répondit : "Je ne voudrais pas que l’on pense que je suis un paresseux dans toute cette pagaille. Je roule mon tonneau pour faire quelque chose comme tout le monde."

On lui demanda un jour quel serait son pire cauchemar. Il répondit : "Me réveiller dans un palace et découvrir que tout le monde vit dans des tonneaux."

Alexandre le Grand trouva Diogène dans un coin de la ville en train d’examiner un tas d’os humains et il lui expliqua : "Je cherche les os de ton père, mais je ne peux pas faire la différence avec ceux d’un esclave."

On demanda à Diogène : "Quelle différence y a-t-il entre la vie et la mort ?"

Il répondit qu’il n’y a pas de différence.

"Pourquoi restes-tu alors en vie ?"

Il répondit : "Parce qu’il n’y a pas de différence."

Selon une histoire probablement vraie, Diogène fut capturé par des pirates lors d’un voyage en mer et vendu en Crète à un corinthien nommé Xéniades. Avant d'être monnayé pour une somme ridicule, il annonça qu’il ne savait que gouverner les hommes et souhaitait être vendu à quelqu’un qui avait besoin d’un maître. Il fut sans aucun doute un esclave peu ordinaire et peut-être pas une très bonne affaire.

Chose curieuse, Epictète et Diogène recommandaient l’amour de la vertu, l’indifférence envers les richesses et les philosophies abstraites, et le retour à la simplicité de la nature. Mais ils ne quittèrent jamais la ville pour aller vivre dans la nature comme le fit par exemple le poète taoïste Han Shan dans les montagnes de Chine quelques siècles plus tard. Leur philosophie ne concernait qu’un aspect très intéressant de la vie, simplement comment vivre correctement sans prétention. Et c’est ce qu’ils firent sans aucun doute.

10 / 5 / 2012

Oublions le concept de solution finale.

Personne n’a réussi à résoudre les problèmes de l’humanité. Il n’y a pas eu d’exception à cette règle jusqu’à présent. La spiritualité ou la philosophie n’est pas la solution ; c’est une recherche personnelle qui aide l’humanité.

Le plus fondamental enseignement est très simple :

- Cesse de rêver.

- Ma vraie nature est absolument parfaite.

- Je suis le seul à pouvoir résoudre mes problèmes.

27 / 9 / 2012

Ne confondez pas libération spirituelle et lobotomie.

Réaliser le Soi, c’est-à-dire que l’on est le Soi et non un corps avec un cerveau doté de facultés mentales, n’empêche pas le corps de continuer à vivre avec le même cerveau et, ne l’oublions pas, avec un système nerveux, qui fait très bien la différence entre une sensation de plaisir et celle de souffrir. La réalisation du Soi, la libération spirituelle, Moksha, Mukti, Sahaja Samadhi, la cessation de la souffrance, l’état de non-mental, etc. déterminent la vraie nature du Soi et de l’être que nous incarnons vraiment. Et en l’occurrence, le verbe « incarner » explique très bien ce que nous sommes et faisons : revêtir d’un corps charnel ou représenter sous les traits d’une personne.

La vie a-t-elle un sens ?

Le but de la vie est de découvrir ce que nous sommes. Tout le reste n’est que détails, ce qui ne signifie pas sans importance. Bien au contraire, la vie n’est faite que de détails tous plus importants les uns que les autres.

Le seul véritable propos de s’intéresser à la spiritualité est d’avoir des expériences spirituelles, des illuminations et des éveils, qui révèlent la vraie nature de toute réalité en commençant par celle que nous incarnons. La vertu, le respect des autres et la bonté ne devraient à vrai dire concerner que la vie en société. Mais sans vertu, il n'y a pas de spiritualité.

Que cherchez-vous vraiment ?

La spiritualité, la métaphysique et la philosophie ont toujours été et resteront un hommage à l'inconnu. Que vous l'appeliez Dieu, Bouddha, Tao, le vide ou par un autre nom, l'inconnu sera toujours au-delà de l'entendement. Et ce ne sera paradoxalement jamais un problème tant que nous essaierons de comprendre ce que c'est. Pour certains, la solution à leur problème est de chercher et ne pas trouver. Quant à ceux qui ont trouvé, qu'ont-ils réellement découvert ? Une vérité ineffable avec laquelle ils vivent en paix, mais que personne ne peut comprendre ? Encore et toujours, nous devons savoir ce que nous cherchons vraiment, la vérité ou un mensonge, parce que c'est évidemment beaucoup plus facile de le trouver quand on connaît le but de notre recherche. La vie spirituelle a un sens. Elle n'est jamais purement gratuite et cela n'est pas du tout un problème quand on sait ce que l'on cherche.

2 /11 / 2012

"I can’t get no satisfaction"

Le plaisir, c’est se sentir mieux quand on se sent déjà bien. Faut-il en déduire que l’ego est en fait insatiable ? Si toute satisfaction est donc impossible, autant chercher autre chose et le chercher dans la spiritualité que de perdre son temps et sa vie pour rien. De toutes les expériences qu’il est possible de vivre, seule la recherche de libération propose à vrai dire de renoncer à des satisfactions illusoires. Seul le renoncement peut par conséquent être satisfaisant. Le renoncement à soi-même bien sûr, autrement dit à toute forme d’égocentrisme. Et c'est évidemment l'expression d'un ego-trip suprême, sublime et divin..., mais celui-là ne fera de mal à personne.

Est-ce qu’un perroquet comprend ce qu’il dit.

Au-delà de la "spiritualité de salon", il y a la recherche expérimentale de l’absolu. Moins de mots et beaucoup plus intéressante ! On peut se fatiguer de parler de ce que l’on ne connaît pas.

Voir et revoir "Le rêve brisé des aborigènes" pour bien comprendre le sens du mot spiritualité.

Un documentaire gratuit sur Internet :

http://www.dailymotion.com/video/xp3hli_le-reve-brise-des-aborigenes_tech

29 /1 / 2013

"Si nous ne nous éveillons pas à l’intérieur de nous-même, que pouvons-nous espérer ?"

Hiah Park

Spiritualité

Comment allez-vous combler ce vide existentiel que vous connaissez trop bien et qui vous quitte très rarement ?

La spiritualité, c’est aussi cesser de souffrir pour rien.

11 / 2 / 2013

Si le propos de la spiritualité n’est pas la vérité, qu’est-ce qu’il est ?

Les choses sont comme elles sont. Telle est la réalité, telle est vérité.

Et personne bien sûr ne souhaite réaliser une telle vérité.

21 / 3 / 2013

N’oubliez pas les principes de base

Le bonheur est un concept très vague. Tout le monde cherche le bonheur, mais cela ne signifie sûrement pas la même chose pour un aborigène d’Amazonie et un riche businessman de New York. Le bien-être, c’est-à-dire la plus haute qualité de vie possible, est la raison de ce que nous faisons. La spiritualité n’a par contre rien à voir avec la recherche du bien-être parce que c’est un sujet qui ne concerne pas le corps et le mental. Mais vous ne pourrez vivre votre vie spirituelle qu’avec votre corps et le mental. Le bien-être et la spiritualité sont pas conséquent les deux faces d’une seule et même pièce. La santé physique et mentale est le corps de toute bonne expérience spirituelle. La santé physique est à propos de nourriture et exercices, et la santé mentale concerne votre honnêteté et la droiture de votre esprit.

7 / 4 / 2013

Mieux que rien et tout

Si nous ne pouvons pas changer notre vie,

nous pouvons au moins en changer le sens.

"Que l'importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée."

André Gide, Les Nourritures terrestres.

11 / 4 / 2013

L’Oupanishad Brihadaranyaka est considérée comme la plus ancienne écriture sacrée par les Hindous. Elle nous dit :

"Celui qui voit la diversité dans "ça" (c’est-à-dire Brahman ou Dieu), passe de décès en décès (c’est-à-dire renaîtra et mourra à nouveau)." La libération, la réalisation du Soi et la connaissance sacrée concernent l’ignorance que l’on a de soi dans le but de se libérer de la réincarnation. Cette libération n’est pas seulement à propos de nos illusions personnelles comme cela le devient en occident. Ce sujet concerne la spiritualité et non la psychologie ou le bien-être.

Certaines personnes pensent que sans illusion, la réalité est trop difficile à supporter. Cela pourrait s’appeler la vie ordinaire en société.

D’autres personnes pensent que toute illusion sera toujours décevante parce qu’il faudra tôt ou tard voir la réalité en face. Cela pourrait s’appeler la vie spirituelle en société.

15 / 4 / 2013

Spiritualité ou psychothérapie

Pourquoi les Anciens, qui ont développé des techniques de méditation incroyablement sophistiquées pour intervenir sur le fonctionnement du mental, avaient trouvé une solution dans la spiritualité et non dans la psychologie alors que les deux sont très proches l’une de l’autre ? Probablement parce qu’ils avaient compris qu’une psychothérapie provoque finalement un trouble de la personnalité narcissique, ce qui ne résout pas le problème principal de l’individualité : son égocentrisme, amour-propre, estime de soi, etc., mais qui au contraire l’empire. Observer les manifestations du mental et de la personnalité pour s’en libérer et être obsédé par sa propre personnalité pour la modifier selon des critères personnels ou culturels sont 2 recherches fondamentalement différentes.

Paulo Coelho :

"A chaque instant de notre vie, nous avons un pied dans le conte de fées et l'autre dans l'abîme."

Et la vie spirituelle, c’est peut-être avoir les deux au même endroit…, ni dans le conte de fées ni dans l’abîme, mais dans la réalité telle qu’elle est vraiment.

29 / 4 / 2013

"Pour quelqu'un ne comprenant pas la mort, la vie est très confuse." Ajahn Chah

Si la vie a un sens, quel est-il ? Elle ne peut avoir de sens qu’à condition que notre existence continue après la mort. Mais la croyance au paradis et l’enfer est non seulement immorale et malsaine, mais aussi stupide, immorale et malsaine parce qu’il faut être un malade mental pour imaginer que certains puissent s’éclater au paradis pour l’éternité en sachant que d’autres grilleront en enfer jusqu’à la fin des temps, et elle est stupide car cette croyance n’explique pas pourquoi certains naissent dans des conditions idéales pour avoir une excellente vie alors que d’autres la découvre dès leur naissance dans des milieux, qui ressemblent déjà à l’enfer. Nous en arrivons donc à la conclusion que seule la théorie du Karma en tant que relation de cause à effet et la réincarnation, qui en est la conséquence la plus logique, donne un sens à la vie parce que c’est le seul concept qui puisse expliquer le pourquoi de toutes les différences entre les individus et leur vécu.

16 / 6 / 2013

Et après, quoi ?

La mort est la fin de notre aspect physique.

Puis…

23 / 6 / 2013

Fou ou pas fou

Dans le monde où nous vivons, la question n’est plus de savoir qui est fou et qui ne l’est pas, mais de savoir qui fait du mal et qui n’en fait pas.

Et si la vérité fait du mal, tant pis !

C’est toujours mieux qu’un mensonge, qui fait du bien sur le moment et qui fera encore plus de mal par la suite.

8 / 8 / 2013

Que cela nous plaise ou non, la vie est un enseignement

Tout ce que nous faisons et disons nous reviendra tôt ou tard de manière à ce que nous apprenions la compassion, l’amour, le respect, l’honnêteté et beaucoup d’autres qualités que tout le monde connaît sans avoir besoin de la moindre explication. Tant que nous sommes dans ce monde, apprenons donc à être corrects et soulager la souffrance des autres..., si nous le pouvons. La félicité et le bonheur s’expriment naturellement ainsi. Et cela rend la vie beaucoup plus intéressante. Il n’y a rien de plus assommant que le nombrilisme.

"L’irrationnel engendre le rationnel"

Philip K. Dick dans "Rare 1979 Philip K. Dick interview" disponible à

http://www.youtube.com/watch?v=vXqHJYz8NXo

30 / 8 / 2013

Choix

S’il est impossible de choisir quoi que ce soit pour la simple raison que celui qui est sensé choisir n’existe pas, qui choisit alors cette idée et les mots pour l’exprimer ? Personne ? Est-ce qu’il se manifeste mystérieusement pour aucune raison intelligente ? S’il n’y a donc aucun autre choix que d’exprimer cette idée parce qu’il n’en existe en fait pas d’autre, cette idée elle-même devient à vrai dire parfaitement stupide et ne peut en aucun cas exprimer la vérité.

La liberté de penser et donc d’agir est à l’origine de toutes les philosophies et si l’une d’entre-elles proclament que tout est prédéterminé, elle ne peut qu’être fausse parce qu’elle nie la possibilité de réfléchir comme on l’entend et par conséquent de philosopher. Tout le monde sait que nous pouvons simplement réagir ou choisir nos pensées et actions. Mais nous ne choisirons sûrement pas leurs conséquences parce qu’il est impossible de toutes les connaître à l’avance.

3 / 10 / 2013

Cré-action

Un esprit négatif ne pourra jamais apprécier la réalité telle qu’elle est

alors qu’un esprit positif le pourra sans difficulté.

Si ce n’était pas le cas, l’univers entier se serait autodétruit depuis longtemps.

Il y a toujours plus de force positive que négative à chaque instant.

C’est à chacun d’en prendre conscience et aussi de l’exprimer.

De-scription

Ce que l’on voit dépend de ce que l’on pense.

Et ce que l’on pense dépend de notre façon de voir.

Est-ce à propos de philosophie et connaissance ?

Inutile de croire au paradis et l’enfer pour comprendre ce que cela signifie.

"La route de l'enfer est pavée de bonnes intentions." Proverbe populaire

"L’enfer est plein de bon sens, mais le paradis est plein de bonnes actions." Idem

"L'enfer est plein de bonnes volontés et désirs." Saint Bernard of Clairvaux

"Facilis descensus Averno (Il est facile d’aller en enfer)." Aneide de Virgile

8 / 10 / 2013

Né pour une bonne raison

Oui ou non.

C’est vous qui voyez !

De toute façon, nous vivons avec nos croyances,

celles qui font mal et celles qui nous rendent heureux.

24 / 10 / 2013

Humanité et conscience

La vie nous rapproche de notre humanité

et l’illumination de la conscience encore plus,

sinon ce n’est rien de plus qu’un rêve.

8 / 12 / 2013

Dans tous les cas, la spiritualité est un défi à la raison.

Vous le relevez ou vous retournez à votre esprit grégaire.

19 / 12 / 2013

"Le champ est le seul et unique agent qui dirige la particule" Albert Einstein

Si le champ est la conscience pure et la particule un bit d’information, seul le pouvoir de l’imagination détermine les limites de la création. Mais l’imagination de qui ou de quoi ?

Dans le Vedanta, il est dit que "Brahman est pure et parfaite intelligence". Et j’ajouterais que Maya est une somme infinie d’informations, rien de plus, rien de moins, c’est-à-dire tout.

Dans la mesure où l’information est une projection de la conscience universelle ou en d'autres termes Brahman, qui en prend évidemment conscience, au même titre que le rêve est une projection de l’esprit qui le contemple, on peut dire que Maya et le rêve sont des illusions comparées à ce qui en est à l'origine.

Avec l'exemple du rêve, c'est en fait assez simple de comprendre le pourquoi et le comment de la Création parce que toutes les nuits, nous faisons en fait comme Brahman, mais à une échelle bien sûr infiniment plus petite. Nous créons un monde pour nous contempler en sachant aussi que l'on n'est pas en vérité ce monde. Ce ne peut être qu'une illusion où nous avons l'impression de vivre une aventure parfois comique, parfois tragique. Cette aventure sera tout ce qui est possible imaginer et il semblerait sans le moindre doute que Brahman n'aime pas s'ennuyer. Aussi la vie n'est probablement jamais facile pour nous, mais en l'observant attentivement, elle est toujours au moins très intéressante. Ne le pensez-vous pas ? Et "intéressant", pour ne pas dire captivant, est avant toute autre chose ce que nous voulons vraiment. Réfléchissez à la satisfaction de vos désires pour en être convaincu.

Nous avons par conséquent déjà ce que nous souhaitions vraiment.

Absence de jugement ou sanité

Ne soyez pas stupide, soyez critique et arrêtez de penser pour rien.

La spiritualité concerne l’esprit silencieux et l’intelligence, la pratique et la connaissance.

23 / 12 / 2013

Les problèmes

On ne peut pas éviter les situations conflictuelles, l’indésirable pour résumer cet aspect particulier de la vie, parce que c’est la nature même de la dualité et d’un monde en perpétuelle transformation. Tout change et ce qui semblait parfait ne dure évidemment pas. Mais ce que l’on peut faire par contre, c’est chercher une nouvelle façon de réagir aux événements, développer de nouvelles perspectives sur la vie et acquérir un art de vivre si l’on peut dire, qui nous permet d’accepter toutes sortes de situations et pas seulement les meilleures, autrement dit celles que nous aimons et qui s’adaptent à notre humeur du moment.

La vie spirituelle enseigne comment vivre correctement avec les autres, mais aussi avec soi-même, avec le mental et toutes ses pensées, émotions et fabulations. Ce n’est pas seulement une recherche de l’illumination. Et en admettant que l’on atteigne cette soi-disant illumination que tout chercheur de vérité cherche naturellement d’une façon ou d’une autre, il faudra continuer à vivre dans ce monde de dualité, de problèmes et conflits.

A moins de quitter la réalité telle qu’elle est en y mourant physiquement et non pas seulement spirituellement, le corps ne permettra jamais qu’on l’oublie.

Inextricable

Quand on se trouve dans une situation inextricable, on comprend mieux la nécessité d’avoir une vie spirituelle et le plaisir de se souvenir que nous sommes mortels. La vie n’a qu’un temps ; voilà une des plus grandes vérités que l’on oublie facilement. La mort ne peut sûrement pas être considérée comme la meilleure solution à nos problèmes, mais c’est aussi un fait tôt ou tard inévitable qu’il est impossible d’ignorer. Alors de quoi pouvons-nous vraiment avoir peur puisqu’elle viendra un jour nous délivrer de tous nos problèmes ? Quelle situation peut être si pénible que nous ne puissions pas la confronter quand nous savons pertinemment qu’elle va nous enseigner d’une manière ou d’une autre une vérité hautement spirituelle, autrement dit une vertu qui nous permettra de mieux la supporter ?

La spiritualité s’adresse aux vivants pour qu’ils puissent bien sûr mieux vivre.

La voie de la sagesse n’est pas une option.

5 / 1 / 2014

Ne pensez-vous pas que

Si vous n’aimez pas le Bouddhisme parce que c’est une religion, soyez simplement un Bouddha sur la voie du Dharma.

Si vous n’aimez pas l’Hindouisme parce que c’est aussi une religion, qui ne concerne ni vous et votre culture, soyez seulement un Yogi sur la voie de la réalisation du Soi.

Si vous n’aimez pas le Christianisme parce que c’est encore une religion que vous connaissez peut-être déjà trop bien, soyez juste un saint au cœur ouvert et en pleine action.

Mais prenez la connaissance correcte, la pratique correcte et les moyens corrects pour parvenir à votre but.

Ah oui, j’oubliais le meilleur ; c’est quoi votre but dans la vie ?

C'est ainsi, pas de choix

Dieu n’est ni la question ni la réponse.

La conscience et l’univers sont un mystère.

C’est pourquoi on les appelle Dieu et sa Création.

Mais si nous découvrons la vraie nature de l’être que nous incarnons,

Dieu révèle alors son existence parce qu’ils ne sont pas différents.

Sont-ils identiques ?

Personne ne le sait vraiment.

Le mystère est éternel et il est à prendre tel quel.

De toute façon, avons-nous le choix ?

9 / 1 / 2014

Félicité de la mort ou d’être ce que l’on est déjà

Les gens veulent l’illumination, la libération, un état de félicité permanent, tout ce dont ils rêvent. Ils veulent d’une certaine manière se trouver dans un état, qui leur donne l’impression d’être glorifié à l’égal d’un dieu ; ils veulent être bénis de Dieu ; ils veulent faire un avec l’univers entier. Mais ils ne veulent certainement pas être ce qu’ils sont déjà.

Voilà le problème dans une recherche spirituelle parce que la vérité ne peut pas être à propos de ce que nous ne sommes pas déjà. Est-ce que cela signifie que la révélation de la vérité suprême ne représente rien de plus qu’une énorme déception, qui rend indifférent à tout ? La fin d’un rêve, de tous les rêves possibles parce que rêve et vérité ne vont évidemment pas ensemble ?

Est-ce vrai que nous avons un corps ? Un cerveau ? Un système nerveux ? Des sensations, perceptions, impressions, états d’esprit, pensées ? Tout ce qu’il faut pour être un humain obligé de souffrir parce que c’est tout simplement la condition normale de tout être humain ?

Bouddha l’a très clairement expliqué dans les 4 nobles vérités, il y a 2500 ans. Tout est souffrance ou tout provoquera au moins tôt ou tard de l’insatisfaction et des déceptions. Avons-nous compris la leçon ? La vie provoque beaucoup de souffrance. Et nous cherchons la porte de sortie. Mais est-ce que nous réalisons vraiment ce que nous cherchons ? La mort ou la félicité ? Si c’est la félicité, elle doit inclure tous les états d’esprit, toutes les sensations et toutes les impressions, y compris bien sûr celles qui expriment de la souffrance, parce que le propos de l’illumination n’a jamais été celui de perdre la faculté d’être humain, mais bien au contraire.

Il semblerait que le but de la spiritualité soit de devenir un vrai humain et faire l’expérience de son potentiel aussi loin que possible, libéré de toutes souffrances illusoires, mais en sachant pertinemment que la mort viendra quand même tôt ou tard.

18 / 3 / 2014

Unité

Enfin quoi !

Qui aurait réellement envie de ne faire qu’un avec tous les gens que l’on ne peut décemment pas supporter ?

Le concept d’unité est un peu comme celui de la réincarnation. On peut se souvenir d’avoir été un pharaon par exemple, mais personne ne se souvient d’avoir été balayeur de rue ou ouvrier agricole. Sur des millions de vies passées, la probabilité d’avoir souvent été un simple travailleur est pourtant beaucoup plus élevée que celle d’être un empereur.

Alors je suppose que c’est normal de se sentir uni avec ce que l’on aime et ne pas le ressentir avec ce que l’on n’aime pas, ce qui signifie entre autres que l’unité fait une très nette différence entre ce qui est bon et ce qui ne l’est pas.

Ce concept est quand même vraiment bizarre. Comment ce "un sans second", qui détermine l’unité, serait en fait capable de rejeter une partie de lui-même ? Cela n’a pas de sens, mais cette idée d’unité est néanmoins très à la mode aujourd’hui dans les enseignements spirituels.

Est-ce que les gens se sentent si seuls qu’ils souhaitent se fondre dans tout le monde et toute chose ? Un tel concept doit bien avoir une ou même plusieurs raisons psychologiques pour être si populaire aujourd'hui parce qu’il va à l’encontre de tous les réactions fondamentales de la conscience de soi. Pour l'identité personnelle que représente le moi, dont la fonction permet entre autres de se différencier des autres, "ne faire qu'un" est un non-sens. Et si ce n'est pas cette identité souffrant d'un isolement existentiel qui le souhaite, qui cela pourrait bien être ?

20 / 4 / 2014

Tout est sacré ou rien ne l’est

Si tout est sacré, peut-on considérer le meurtre, le viol, la torture et tous les autres crimes que l’humain est capable de commettre grâce à son génie comme des actes sacrés ?

Si tout est en effet sacré ou vide, comme le prétendent certains gurus sans en comprendre vraiment le sens, le sacré ou le vide conduiront tôt ou tard à l’horreur.

Le Dharma est une nécessité pour découvrir le sacré.

Mais ce n'est pas nouveau !

Le Dharma est la voie éternelle.

L’espace en tant que suprême manifestation... et anti manifestation

L’espace imprègne toute chose, même le vide.

Qui a besoin d’un concept tel que l’unité au milieu de la diversité ?

Pour quoi faire quand toute chose, y compris l’espace lui-même, se manifeste toujours dans la même et unique conscience ?

La perfection ne se situe pas dans la manifestation ni en dehors d’elle non plus.

23 / 6 / 2014

Le choix

Les temps ne sont pas drôles. Cela ne fait pas le moindre doute.

Nous vivons une époque de dégénérescence totale de la civilisation et de toutes ses valeurs.

C'est bien ce que l'on appelle le Kali Yuga.

Mais ce n'est pas une raison pour s'égarer hors du Dharma et cesser de "célébrer les Dieux".

Il n’est pas nécessaire en effet d’être voyant ou une intelligence supérieure pour comprendre la valeur d’une voie noble, juste et correcte, même au sein d'une culture qui ne l'est de moins en moins.

Mais il faut aussi savoir faire la différence entre rester correct et parfois prendre distance quand c’est nécessaire.

La vie spirituelle est un apprentissage sans le moindre acquis.

Il faut choisir en permanence et si possible en connaissance de cause,

et accepter la conséquence de nos actions,

le Karma.

Est-ce que cela concerne la vie ou seulement l’au-delà ?

Votre vraie nature est divine.

Mais vous n’êtes pas Dieu.

Votre vraie nature est la conscience pure.

Mais vous n’êtes pas la conscience universelle.

Votre vraie nature est le Soi.

Mais vous n’êtes pas cette présence au-delà de toute manifestation.

Sinon à quoi cela servirait de vivre et surtout souffrir ?

De toute façon si vous étiez vraiment le Soi, c’est-à-dire la félicité pure et parfaite, vous ne seriez même pas capable de souffrir.

Que de malentendus dans la spiritualité aujourd’hui,

Ne le pensez-vous pas ?

Soyons sincères

Les soi-disant évidences de vie après la mort sont pour le moins des termes qui se contredisent.

La vie n’est peut-être pas le mot qui convient.

Mais ce qui arrive après la mort est sans aucun doute le sujet le plus passionnant tant que la vie suit son cours.

On ne sait jamais !

"S'il n'y avait pas la mort, on ne philosopherait guère."

Arthur Schopenhauer (Le Monde comme volonté et comme représentation)

Intrigué

Si vous avez envi de vous plaindre de ce qui se passe dans le monde aujourd’hui,

pensez un peu, selon son évolution, à ce qu’il sera dans 50 ans.

Il se peut que vous vous grattiez la tête

et commenciez à vous poser de sérieuses questions sur la loi du Karma.

Si vous pensez que la vie spirituelle est superflue,

il se peut aussi que vous changiez bientôt d’avis.

On récolte ce que l’on sème

L’argent est la norme.

Bien sûr !

Mais le Karma est la loi pour toujours.

Et cela ne va pas changer non plus.

13 / 7 / 2014

Ne pas tout mélanger

Il n’y a rien de plus naturel que de chercher le bien-être, un équilibre psychologique dans la vie intérieure, essayer d’être positif pour affronter les réalités de la vie moderne ou en d’autres termes se sentir bien et plutôt heureux. Mais cela n’a pas de rapport avec la spiritualité et la vie spirituelle, qui vont bien au-delà dès le commencement.

Alors si nous voulons vraiment étudier la spiritualité, il faudra commencer par le Dharma, une vie juste et correcte aussi bien dans nos pensées que le monde ordinaire où nous vivons jour après jour parce que cela a toujours été le fondement de la spiritualité jusqu’à l’avènement du New Age et Néo Advaita. Et tout ira déjà beaucoup mieux dans la vie quotidienne. Quant à l’étude d’enseignements traditionnels, les seuls en lesquels nous pouvons vraiment avoir confiance tel que celui de Ramana Maharshi, et la pratique de disciplines spirituelles, ce n’est en fait que du plaisir…, mais certes plus sophistiqué et recherché que regarder la télé.

Des mots différents

Si une personne considère que la spiritualité et la sagesse sont sans importance, demandez-lui si la mort ne la concerne pas non plus.

6 / 9 / 2014

Le futur ici et maintenant

"L’avenir dépend de ce que tu fais aujourd’hui."

Mahatma Gandhi

25 / 10 / 2014

Libre arbitre et fatalité, la même chose !

Le libre arbitre et la fatalité sont comme le ruban de Möbius. Si vous le regardez à n’importe quel endroit, il aura deux côtés. Mais si vous l’examinez de plus près, il n’en a qu’un.

3 / 12 / 2014

L’un ou l’autre

Le défi que propose la spiritualité est très clair :

"réaction automatique" ou "vie consciente".

5 / 2 / 2015

99% et seulement 1% importe réellement

La souffrance est le point commun entre tout le monde.

Quoi d’autre ?

Je ne sais pas.

Est-ce que cela nous rend égaux ?

Je suis plutôt sceptique.

Mais sur le plan métaphysique, pourquoi pas ?

Et la question demeure :

Qui vit au niveau métaphysique de l’existence

et non dans la réalité physique à l’origine de la souffrance ?

Savoir que la matière est faite de 99% d’espace vide ne m’aide pas vraiment à marcher à travers un mur.

Est-ce que la science serait une nouvelle métaphysique ?

Je ne sais pas.

Mais quand je me cogne dans un mur, je sais que ça fait vraiment mal.

Sans spiritualité,

Le cerveau dégénère,

le mental s'atrophie,

et la conscience de soi étouffe.

Résultat : "l'enfer intérieur" !

1 / 5 / 2015

L’infini est la seule limite

"N'est pas limité celui qui est conscient de ses propres limites."

Valeriu Butulescu

Yin Yang

Même dans l’absolue négativité, la racine du bien est toujours présente.

Est-ce que la spiritualisation de l’occident pourrait avoir lieu sans un Neo Advaita totalement corrompu ? Apparemment non du fait que le Védanta Advaita a été introduit en occident au début du XX siècle et que pour des raisons culturelles et intellectuelles, ce système philosophique fondé sur la non-dualité n’a concerné et ne concerne toujours que très peu de monde comparé à la popularité du Neo Advaita.

Mais est-ce que la spiritualisation de l’occident sera mieux que le dogmatisme des religions ?

Seule l’avenir nous le dira, et le principe Yin Yang sera encore un fait vérifiable. D’une certaine manière, il semblerait que la recherche de la vérité ne concerne toujours qu’une infime minorité et que seul l’opium du peuple soit vraiment une nécessité.

Un petit point au milieu d'une immensité indispensable,

qui a son tour deviendra l'immensité nécessaire pour un petit point.

Tout va bien, je suppose !

Karma

"A chaque action, il y a toujours une réaction égale et opposée."

Isaac Newton

2 / 6 / 2015

Pas parfait mais presque

Si vous cherchez une spiritualité parfaite, soyez sûr de ne jamais la trouver.

Toutes spiritualités et traditions ont été conçues dans un contexte culturel qui n’est pas parfait, et pour cette raison, a besoin d’un système spirituel pour l’améliorer. Il est par conséquent préférable de chercher la plus parfaite spiritualité pour vous à votre niveau d’entendement et nécessité, et être heureux avec parce qu’elle ne sera évidemment pas si parfaite pour quelqu’un d’autre.

Ce n’est pas une question de tolérance ou compassion, mais seulement de compréhension.

5 / 7 / 2015

Simple signifie simple

Respectez tout le monde comme vous aimeriez être respecté.

Cela pourrait spiritualiser l’occident… plus que tout éveil spirituel ou soi-disant évolution de la conscience.

Mais c'est probablement trop simple pour des occidentaux aussi évolués que nous.

Le problème dans ce genre de raisonnement est qu'il est sans aucun doute préférable de comprendre cette simple évidence avant de ne plus en avoir le choix et être forcé de respecter les autres d'une manière qui ne sera sûrement quelque chose ressemblant au respect.

Le respect sous-entend évidemment une sorte de liberté et libre arbitre.

11 / 9 / 2015

Ignorance

En toute sincérité, nous voulons seulement en fait que tout aille bien dans notre corps et esprit sans vraiment savoir ce que cela signifie. Qui se souci de quoi que ce soit quand la vie est belle et que l'avenir n'est pas un problème ?

L’idée même de bonheur n’a aucune importance quand nous avons cette impression d’être tout simplement à l’aise sans aucune tension physique ou psychique.

C’est le pouvoir naturel du mental et il conduit systématiquement à une recherche de libération.

Pas de soucis à se faire sur ce sujet !

Aucune philosophie ne détruira la recherche de l’illumination quoi que les Neo gurus en disent et en fassent actuellement.

La connaissance sacrée et traditionnelle est immortelle parce qu’elle se situe précisément à l’origine du mental et sa perpétuelle impression d’insatisfaction.

Personne ne peut se sentir bien très longtemps.

Personne ne changera l’ordre naturel d’une vie pleinement vécue.

La spiritualité correcte ne peut disparaître des masses que pour revenir.

Ce n’est qu’une question de temps, et celui-là n’est pas une illusion !

14 / 6 / 2016

Tel quel !

Le monde est tel quel !

Votre et ma réalité sont tels quels !

Personne ne va sauver le monde et en faire un paradis.

Personne n’a le pouvoir de nous libérer de quoi que ce soit,

qui existe déjà tel quel et depuis une éternité.

La vraie question est de découvrir comment vivre le mieux possible

dans un monde de dualités qui ne vont pas changer de toute manière.

Ce n’est pas pessimiste, mais réaliste et plus spirituel que rêver !

5 / 7 / 2016

Grand rêve

Un véritable "Changement ou Evolution de la Conscience" au niveau de l’humanité entière signifierait au minimum que l’on ne soit plus obsédé par le sexe et prêt à faire n’importe quoi pour survivre.

Et ça, ce n’est sûrement pas prêt d’arriver bientôt ou alors quand l’être humain ne sera plus du tout humain.

La spiritualité actuelle est devenu un rêve. qui ferait même rire des enfants.

Et elle est supposée "éveiller" les gens à la réalité.

Comment peut-on croire de telles âneries ?

Mais les gens y croient !

3 / 4 / 2017

Spiritualité ou spectacle

Du fait que la spiritualité concerne et s'adresse principalement à l'âme,

l'âme étant malheureusement de nos jours dans les milieux Neo branchés

un mot peu à la mode, sans définition ou trop religieux pour avoir véritablement un sens,

elle devrait être aussi claire que de l'eau de roche, c'est-à-dire pour tout le monde.

Si elle est compliquée et devient une espèce de métaphysique

fondée sur des paradoxes plus ou moins incompréhensibles, Neo Advaitins

et sans rapport avec la réalité dans laquelle nous vivons tous,

elle est uniquement bonne pour l'intellect, le prestige, les discussions de salon,

et dès lors ne peut plus être considérée comme spirituelle.

Ce n'est rien de plus qu'un divertissement bourgeois bon pour une société du spectacle.

Il n'existe pas de spiritualité sans pratique quotidienne et vie réellement spirituelle et sociale,

et il n'y a pas non plus de vie spirituelle sans la vivre quotidiennement 24 heures sur 24

avec soi-même mais aussi avec les autres et le monde où l'on se trouve,

et qui ne ressemble évidemment pas du tout à un rêve ou une illusion.

5 / 5 / 2017

Plaisir spirituel

On devrez apprendre..., c'est-à-dire enseigner au mental,

comment éprouver du plaisir, mais j'entends par là du vrai plaisir,

un plaisir que l'on ne connaît évidemment pas ou très peu,

si peu qu'on n'y prête en fait aucune attention.

La pratique de la méditation est un de ces grands plaisirs spirituels.

C'est toujours d'une certaine manière s'assoir dans un endroit paisible,

puis s'assoir à l'intérieur de soi, et finallement se régaler dans le silence,

la simplicité d'exister tel quel et observer, observer de plus en plus attentivement

et ainsi découvrir toujours plus précisément.

Mais observer et découvrir quoi au juste ?

Simplement observer ce qui se passe !

N'est-ce pas ce que l'on fait de toute façon ?

Il y a toujours quelque chose à observer dans le silence et l'immobilité,

c'est même à vrai dire le propos de la méditation.

Si l'on pouvait établir définitivement ou à volonté le silence pur

et l'immobilité parfaite dans le mental, cest-à-dire à l'intérieur de soi,

la pratique de la méditation ne serait pas seulement inutile

mais aussi impossible à apprécier.

Et comme toute autre plaisir bien sûr, on s'en lasse. Et alors ?

Personne n'imaginerait passer une vie entière assis

et sans ne jamais penser ou éprouver des émotions et sensations.

La vie spirituelle est une voie, et pour la parcourir,

il faut un véhicule, mais pas n'importe lequel.

Il nous faut le véhicule le plus confortable et le mieux adapté à nos propres besoins et désirs. Et sur ce plan, il existe suffisamment de voies traditionnelles

pour contenter tous les styles de personnalité et caractère existant dans le monde.

Mais je ne dirais pas la même chose en ce qui concerne

la renaissance de la spiritualité en occident du fait que le publique

semble passer son temps à aller d'un enseignant à un autre,

c'est-à-dire rien de plus que sauter d'un Satsang à un autre,

et ne jamais suivre en vérité une voie et un enseignement,

quand il y en a, ce qui est rarement le cas pour ne déranger évidemment personne.

Nous pouvons chercher parfois à transcender tous nos désirs et souffrances

parce qu'ils deviennent trop envahissant, mais nier notre constante recherche du plaisir

jusqu'à son extrême théorique abouttissement, qui serait l'illumination,

la réalisation du Soi et la fin de toute souffrance, est à mon avis

le meilleur moyen de faire fausse route et quitter une vraie recherche spirituelle.

Vie spirituelle ou vie quotidienne, il n'y a pas de différence entre les deux

quand on comprend que la spiritualité n'est pas à propos de quelque chose

absolument exceptionnelle, transcendentale, hors du commun,

incroyable et totalement en dehors de la réalité de ce que l'on est.

La spiritualité et même la libération spirituelle ne sont rien de plus

que la vie ordinaire avec une infime différence,

qui transforme la vie radicalement, du tout au tout

et au-delà de ce que l'on pourrait imaginer.

Pour ainsi dire, on commence petit et on se retrouve gigantesque

sans ne jamais quitter la petitesse de notre vie ordinaire,

qui miraculeusement devient extraordinaire.

C'est ce que j'appellerais avec un peu d'humour du vrai plaisir.

Chercher quelque chose d'exceptionnelle est un piège.

5 / 6 / 2017

Clair

La spiritualité s'adresse à l'esprit,

elle devrait être claire comme de l'eau de roche.

Si elle devient compliquée,

c'est pour l'intellect.

1 / 9 / 2018

Contexte et enseignement

On peut se demander pourquoi le Tao de Lao Tzu s’associe si bien à l’enseignement du Bouddha à tel point que les termes Tao et Bouddha sont souvent interchangeables dans des commentaires philosophiques sur ces 2 enseignements. Est-ce dû au fait que certains Chinois pensent comme ils le disent parfois : "Une religion, c’est bien, mais deux, c’est encore mieux", ou alors que le principe fondamental de ces 2 enseignements est en vérité le même ?

Il y a probablement différentes raisons, en particulier des raisons culturelles, à un phénomène aussi étrange pour nous occidentaux avec notre culture forte différente. Il serait en effet difficile d’imaginer un Chrétien ou Juif utiliser le nom Allah pour parler de sa propre religion ou un musulman employer un vocabulaire spécifiquement chrétien ou israélite pour commenter la sienne.

Mais la raison, qui semble la plus évidente, se révèle simplement dans le fait que le propos principal de ces 2 enseignements soit identique. Bouddha et Lao Tzu enseignent en effet exactement la même voie, un réajustement à l’ordre cosmique, que l’un appellera le Dharma et l’autre, le Tao.

Bouddha enseigne ce qu’il appellera "La Voie du Milieu", le Dharma avec ses 8 préceptes que l’on peut résumer en 2 mots : "juste et correct… dans tout." Et Lao Tzu de son côté recommande vivement de toujours chercher un équilibre entre le Yin et le Yang, les 2 grands principes de toute la culture chinoise que l’on trouve aussi bien dans la médecine, les arts martiaux ou celui de la guerre de Sun Tzu que dans l’art taoïste en général et d’autres connaissances traditionnelles.

Et mieux encore, le pays que l’on nomme la Chine en français s’appelle en chinois Zhong Guo, "L’Empire du Milieu", Zhong signifiant milieu et centre, et Guo, pays. Il serait franchement difficile de mieux exprimer cette notion de constante recherche d’un équilibre centré entre différentes polarités, qui est la plus évidente intention de ces 2 enseignements et la culture chinoise traditionnelle dans son ensemble : toujours faire en sorte de se maintenir sur la voie du milieu et le Tao.

Il serait aussi intéressant de noter au passage qu’à l’origine, ces 2 enseignements fondés sur le juste milieu et équilibre dans tout pour se réajuster et ainsi s’adapter à l’ordre naturel de toutes choses dans l’intention d’en finir avec la souffrance et l’insatisfaction, les caprices du mental et de l’ego si l’on veut bien l’entendre ainsi, ne font aucun cas ni ne mentionnent ce qui captive tant l’imagination dans la spiritualité actuelle, à savoir une sorte d’illumination ou expérience non-ordinaire que l’on appelle humblement en occident "l’éveil spirituel", qui serait néanmoins censé entre autres résoudre instantanément et sans le moindre effort tous les problèmes de chacun et en plus sauver l’humanité entière pour une raison inconnue. Il faudrait vraiment être naïf pour imaginer qu’un tel miracle puisse se produire ; c’est, cependant, ce que l’on entend partout aujourd’hui dans la spiritualité de salon en occident.

Mais qu’en est-il de l’enseignement de Jésus que l’on considère aussi pour le moins comme un grand initié ou maître ? Si l’on prend ses paroles dans le sermon sur la montagne, on peut parfois considérer que c’est l’oeuvre d’un fanatique ou déséquilibré mental. Certaines d’entre elles ne manqueront pas en effet de choquer à notre époque, comme par exemple :

"Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi."

"Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi."

"Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi."

"Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent."

De telles paroles peuvent en effet paraître insensées ou franchement excessives. Mais il faudrait aussi tenir compte du contexte culturel dans lequel elles ont été prononcées, et un contexte que l’on peut très difficilement imaginer. Selon quelques comptes-rendus de cette époque, on sait pourtant que la poigne de fer de l’empire romain, qui maintenait le pouvoir en Judée, était purement et simplement démentiel.

Imaginez par exemple que la route à l’approche de la capital de votre pays soit jonchée de crucifiés que l’on a soigneusement torturé au préalable pour les rendre plus saignants, et que l’on massacre des populations entières de villages aux alentours, y compris bien sûr les femmes, les enfants et les nouveaux-nés, parce que ces villageois dérangent le pouvoir en place pour une quelconque raison difficilement justifiable, il se pourrait bien que les habitants de cette ville introduisent aussi dans leur façon de parler des expressions que l’on pourrait trouver choquantes aujourd’hui.

Et que dire de la Loi du Talion dont on ne connaît pas du tout le contexte dans lequel elle a été établie ? Ce n’était probablement pas non plus une époque particulièrement raffinée en matière de justice. Quoi qu’il en soit, cette loi ne dit pas "Pour un œil, les 2 yeux. Et pour une dent, toute la mâchoire", ce qui à vrai dire serait beaucoup plus efficace pour se faire respecter et qui, de toute évidence, est l’intention d’une telle loi. On peut donc encore y voir une certaine recherche d’équilibre et juste milieu, si l’on peut dire, dans un contexte qui n'était sûrement pas très subtil.

Il est difficile de juger ce qui nous choque à l’heure actuelle quand on ne connaît pas le véritable contexte d’une autre époque et culture, et à plus forte raison si l'on n'y a jamais vécu. Quand on voit quelques veilles photographies de personnes condamnées à porter comme des animaux un joug en bois particulièrement massif et lourd, qui leurs attelle non seulement la tête, mais aussi les mains, dans des villes comme Lhassa au Tibet ou d’autres en Chine, on peut se poser quelques questions sur le sens du mot "compassion", un des principes essentiel du Bouddhisme, qui imprégnait toute la culture de ces 2 pays. Mais on ne tiendra pas non plus compte avec nos droits de l’homme ou sens d’humanité et de justice que l'on considère beaucoup plus humanitaire ce qui se passe vraiment dans nos milieux pénitenciers parce qu’à moins d’y avoir séjourné, on l’ignore totalement et on ne cherche sûrement pas à le savoir.

Que ce soit un mot dans d’une phrase ou une recherche d’équilibre et juste milieu apparemment révoltant dans le domaine de la justice, nous devons tenir compte du contexte. Seul le contexte explique ce que l’on ne peut a priori pas comprendre. Il en va de même avec des concepts comme l’illumination ou la libération spirituelle, qui seraient censées résoudre tous nos problèmes comme par enchantement.

Et si en fait cette illumination ou libération spirituelle au lieu d’être une expérience stupéfiante, non-ordinaire et absolument incroyable, pour ne pas dire transcendantale, psychédélique et franchement inimaginable, n’étaient en fait rien d’autre, comme Bouddha et Lao Tzu l’enseignent, qu’un simple réajustement à l’ordre cosmique et naturel de toutes choses que l’on ne manquera pas de qualifier bonnes ou mauvaises, que chercheriez-vous vraiment dans votre vie spirituelle au lieu de courir après des chimères pour en finir avec la souffrance ?

Comme d’habitude, ce n’est qu’une question, n’y voyez surtout pas la moindre suggestion.




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