Ecrits précédents

Caractéristiques mentales



28 / 11 / 2011


Pas de panique


Rassurez-vous, nous sommes tous mortels. Nous allons tous mourir. C'est si vrai qu'il est facile de l'oublier ou éviter d'y penser.

L'arrogance d'un mortel qui se prend pour une sorte de dieu éternel détermine sûrement une signe de destruction dans une société constituée d'egos mortels, ou pour le moins la vanité d'une culture, qui s'imagine supérieure à celle des autres. On remarquera au passage que nous voyons facilement celle des autres, mais rarement la nôtre.

Et en y regardant de plus près, de très près pourrait-on dire, toutes pensées expriment finalement de l'arrogance et la vanité de savoir... surtout quand on ne sait rien. L'ego ne sera évidemment pas tout à fait d'accord avec ce genre de propos, mais seulement en pensant humblement que ce qu'il pense est forcément vrai et qu'il n'a par conséquent pas besoin d'y penser et encore réfléchir sur un sujet aussi stupide.

Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, mis à part que le monde mental dans lequel vit l'ego est un véritable enfer, une catastrophe, un authentique désastre mental et spirituel. On pourrait presque en arriver à la conclusion que mental signifie pouvoir et donc souffrance, et que non-mental serait le moyen de retrouver un peu de sanité et sagesse dans l'univers mental où nous nous situons réellement.

Mais le problème, c'est que le concept de "non-mental" dans le domaine du mental n'a absolument aucun sens, et que ce concept ne peut évidemment pas se situer ailleurs que dans le mental et son intellect, sa faculté de raisonner.

C'est comme dire "Moi, je n'ai plus d'ego", en sachant pertinemment qu'il n'y a pas la moindre différence entre le moi et l'ego. Le mental a cette faculté vraiment remarquable, pour ne pas dire incroyable, celle de penser à ce qu'il ne sera jamais capable de concevoir ni imaginer. On peut dire qu'il a le sens de l'humour sans même le savoir. Malheureusement, cela ne le fait rire du tout, mais plutôt souffrir.


Suis-je l'être ou le corps et le mental ?


Il n'y a pas de spiritualité sans, d'une certaine manière, la croyance en une vie après la mort. Le "Moi, je" doit survivre selon son propre entendement de la réalité, en particulier la réalité de ce qu'il pense de lui-même. La réalisation du Soi détermine pourtant la disparition de cette entité personnelle pour le moins égocentrique, si ce n'est totalement narcissique.

Plus de moi, de je, de c'est à moi, il ne reste alors que l'éternité et l'immensité d'être conscient, de l'être conscient, ou tout simplement, la connaissance de l'être en soi, le Soi lui-même.

L'ego s'identifie avec son corps. Mais le corps n'en fait pas autant. Loin d'être stupide, il sait et n'oublie jamais la vérité. Faire plus confiance au corps qu'à soi-même peut nous en dire beaucoup plus que de long discours. Mais..., le corps ne parle pas.

Quant à la soi-disant "intelligence du corps", si l'on ne sépare pas le cerveau du reste de son corps, on peut à la rigueur concevoir que cela a un sens. Mais en quoi un humain pourrait concevoir qu'il a la moindre intelligence sans corps ni cerveau. Même les expériences de vie après la mort ne déterminent pas la présence d'une intelligence particulière dans la mesure où elles expriment généralement une passivité tout à fait extraordinaire.


Le monde de mes yeux


"Vous me dites que l'on vit dans le même monde ? Mais en ce moment, vous me regardez et je vous regarde, et ce que vous voyez est très différent de ce que je vois. Vous me regardez en sachant que ce n'est pas vous. Et je vous regarde en sachant que ce n'est pas moi. De quel monde parlez-vous ?"



5 / 12 / 2011


Plus, plus, plus...


La philosophie "Toujours plus et toujours mieux dans l'avenir", l'expression typique entre autres de la peur, l'égoïsme, l'hypocrisie et l'avidité, conduit finalement et inévitablement à une autre philosophie très intéressante aussi : "Maintenant, cours et cache-toi."

Pour des raisons peut évidentes, on ne mentionne jamais cette dernière philosophie, qui n'est pourtant que la conséquence de la première.


La légèreté de l'être et le mystère de la création


Qui sait vraiment ce qu'il fait et pourquoi il le fait ? L'ignorance n'est pas vraiment une option pour tout être humain. C'est une condition humaine certes difficilement acceptable, mais que l'on peut cependant compenser par une recherche spirituelle.

Si la vie n'a pas de sens, le mental devient fou. Le sens de la vie est donc spirituel. Encore faut-il savoir ce que l'on entend par spiritualité pour ne pas devenir encore plus fou ou tout simplement fanatique et encore plus ignorant.



8 / 12 / 2011


Rêve et réalité


Allez-vous pleurer quand vous vous réveillez et que votre rêve est terminé ? L'éveil spirituel est la fin d'une rêve et par conséquent aussi un retour à la réalité telle qu'elle est, et non comme on la voudrait.



15 / 12 / 2011


Argent..., hmm !


Dans la société actuelle où nous vivons, tout le monde adore l'argent, mais qui aime les moyens d'en gagner ? Et ensuite, l'ego va se demander pourquoi il a tant de problèmes. Le quotidien, ah... le quotidien, si seulement la vie pouvait être ce qu'elle n'est pas et cesser d'être ce qu'elle est pour devenir ce qu'elle ne sera jamais et n'a jamais été. C'est en effet très évident, d'une logique humaine implacable et à toute épreuve.



17 / 12 / 2011


D'accord ou pas d'accord


Mettez-vous d'accord avec vous-même, et vous résoudrez déjà la quasi-totalité de vos problèmes. Et ceux qui resteront ne devraient plus vous importuner beaucoup.

Il n'y a rien de plus divertissant que de choisir quand on n'a pas le choix. C'est d'une certaine manière un luxe que l'on peut s'offrir tout le temps. Et il n'y a rien aussi de plus triste que de choisir quand on n'a pas non plus le choix. C'est d'une autre manière une souffrance que l'on peut s'offrir gratuitement, mais qui peut coûter très cher.

La morale de ces absurdités, c'est ce que l'on devrait en fait toujours faire ce que l'on fait sans essayer d'être tenté de faire ce que l'on ne doit et ne peut pas faire. Et très bizarrement, on fait souvent ce que l'on ne devrait pas faire pour regretter de l'avoir fait sans savoir si l'on aurait vraiment pu faire autre chose. C'est à mourir de rire quand cela ne se termine pas trop mal.


L'humour insoupçonné du mental


Il a fallu environ 13,7 milliards d'années pour créer l'univers, les galaxies, les planètes, la terre et finalement vous-même en train de penser : "Cela ne peut plus durer comme ça, il faut que je fasse quelque chose. Il faut absolument que cela change. Ma vie est insupportable. Le monde est horrible. Mais pourquoi Dieu a-t-il créé une telle horreur ?"



5 / 1 / 2012


De quel droit me traitez-vous ainsi ?


Si vous arrivez à vivre en paix avec vous-même, vous pourrez sans aucun doute vivre avec n’importe qui. Il est sincèrement impossible de rencontrer pire. Et bien sûr, tout le monde le niera. Le mental ne sera jamais d'accord. L'enfer, c'est forcément les autres.



12 / 1 / 2012


Sur l'existence de Dieu


"Est-ce que Dieu existe ?" est une question ridicule, qui n'exprime que de l'arrogance. "Pourquoi désire-t-on savoir si Dieu existe ou n'existe pas ?" est une question beaucoup plus intéressante que l'on préfère ne pas se poser. Et on pourra évidemment se demander pourquoi. Aurait-on quelque chose à se reprocher ? Ce n'est rien de plus qu'une petite question.


Point de vue


En regardant le soleil se lever ou se coucher, on peut vraiment avoir l’impression de regarder le fond d’un entonnoir. Mais cet entonnoir sera toujours tourné dans le même sens. Devinez lequel, peut-être celui de l'ego contemplant le mental ?


Savoir et croire


"Ce n’est pas que je sois si intelligent, c’est juste que je reste avec les problèmes plus longtemps." (Einstein)

"Ce n'est pas que je sois si stupide, c'est juste que je n'ai aucune bonne raison pour m'en empêcher." (Le moi)

La structure linguistique du mental est le cœur de la magie égocentrique de tout individu.

Je crois cela parce que je n'en sais rien. Mais si je ne sais rien à ce propos, en quoi y croire pourrait m'aider ? L'art de se compliquer la vie... mentale pour surtout ne pas vivre dans la réalité la plus ordinaire qui soit. Qu'est-ce qui nous dérange vraiment dans la réalité telle qu'elle est ? Le mental n'en sait rien, et en plus, il ne veut pas en entendre parler. Pourtant, toute la connaissance sacrée lui dira qu'il n'existe rien d'autre que la réalité. De quelle réalité s'agit-il ?



31 / 1 / 2012


L'hypocrisie qui ne concerne que "les autres"


"Il n’y a plus de honte maintenant à cela : l’hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour des vertus. Le personnage d’homme de bien est le meilleur de tous les personnages qu’on puisse jouer aujourd’hui, et la profession d’hypocrite a de merveilleux avantages. C’est un art de qui l’imposture est toujours respectée ; et quoiqu’on la découvre, on n’ose rien dire contre elle. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure et chacun a la liberté de les attaquer hautement, mais l’hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d’une impunité souveraine. On lie, à force de grimaces, une société étroite avec tous les gens du parti. Qui en choque un, se les jette tous sur les bras ; et ceux que l’on sait même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour être véritablement touchés, ceux-là, dis-je, sont toujours les dupes des autres ; ils donnent hautement dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglément les singes de leurs actions. Combien crois-tu que j’en connaisse qui, par ce stratagème, ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, qui se sont fait un bouclier du manteau de la religion, et, sous cet habit respecté, ont la permission d’être les plus méchants hommes du monde ? On a beau savoir leurs intrigues et les connaître pour ce qu’ils sont, ils ne laissent pas pour cela d’être en crédit parmi les gens ; et quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulements d’yeux rajustent dans le monde tout ce qu’ils peuvent faire. C’est sous cet abri favorable que je veux me sauver, et mettre en sûreté mes affaires. Je ne quitterai point mes douces habitudes ; mais j’aurai soin de me cacher et me divertirai à petit bruit. Que si je viens à être découvert, je verrai, sans me remuer, prendre mes intérêts à toute la cabale, et je serai défendu par elle envers et contre tous. Enfin c’est là le vrai moyen de faire impunément tout ce que je voudrai. Je m’érigerai en censeur des actions d’autrui, jugerai mal de tout le monde, et n’aurai bonne opinion que de moi. Dès qu’une fois on m’aura choqué tant soit peu, je ne pardonnerai jamais et garderai tout doucement une haine irréconciliable. Je ferai le vengeur des intérêts du Ciel, et, sous ce prétexte commode, je pousserai mes ennemis, je les accuserai d’impiété, et saurai déchaîner contre eux des zélés indiscrets, qui, sans connaissance de cause, crieront en public contre eux, qui les accableront d’injures, et les damneront hautement de leur autorité privée. C’est ainsi qu’il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu’un sage esprit s’accommode aux vices de son siècle."

(Acte V : "Don Juan" de Molière.) Rien de nouveau sous le ciel !

23 / 2 / 2012


Intelligence très limitée ou pour le moins partiale


"Rien ne dure", nous le savons et ne comprenons pas vraiment ce que cela signifie sinon le monde serait bien différent.

Est-ce que la spiritualité concerne l'ego ou tout simplement notre propre "égoïsme, avidité et hypocrisie", qui, comme nous le savons tous très bien, ne rend personne heureux ? Imaginer que le narcissisme puisse être une source de bonheur ou seulement de bien-être est franchement stupide, c'est plutôt considéré de nos comme une maladie mentale.

Si en effet rien ne dure, toute expression de l'égoïsme, l'avidité et l'hypocrisie est non seulement futile, mais aussi ridicule et complètement insensé à moins d'être en fait masochiste.

"L’égoïsme est ce vice détestable que personne ne pardonne de la part des autres et dont tout le monde fait preuve." Henry Ward Beecher

"Il y a beaucoup de choses que l’on jetterait si l’on ne craignait que d’autres les ramassent." Oscar Wilde

"On peut seulement vous appeler un hypocrite si vous jugez les autres en premier." Auteur inconnu

Rien de plus évident jusqu'au jour où l'on se regarde en face. "Je suis capable de juger parce que je sais ce qui est bien et ce qui est mal. Et je le sais bien sûr parce que moi, je suis bien." L’autre n’est jamais la référence, si ce n'est pour le mépriser.

Ainsi voguer le navire égocentrique sur un océan de félicité mentale purement et simplement destructive que l'on nomme autosatisfaction et amour-propre, l'importance de soi.


Age sombre


Ce n’est pas parce que nous vivons dans le Kali Yuga, un âge de corruption et décadence, que nous devons être nous-mêmes corrompus et décadents.

Ce n’est pas parce que nous vivons dans un monde insensé que nous devons être n’importe qui et faire n’importe quoi.

Ce n’est pas parce que les nouvelles sont toujours d’une certaine manière à propos d’égoïsme, avidité et hypocrisie que nous devons être égoïstes, avides et hypocrites.

Le contraire est en vérité tout le propos de la spiritualité. Toute soi-disant spiritualité à tendance narcissique est en vérité anti spirituelle. Ceci dit, toute la Néo spiritualité occidentale est donc une hérésie culturelle.



26 / 2 / 2012


Culture autistique dans un monde d'egos, un truisme ou une lapalissade !


"Qu'est-ce que je pourrais apprendre de quelqu'un qui serait d'accord avec moi ? Il n'y a rien de plus ennuyeux que les gens qui sont toujours d'accord avec moi. Quant à ceux qui ne sont jamais d'accord avec moi, c'est encore pire, je n'arrive jamais à m'entendre avec eux. Moi, moi, moi..."

L'intolérance de la culture d'aujourd'hui me fait croire qu'il est en fait préférable de ne plus avoir de relation avec ceux qui sont d'accord et ceux qui ne sont pas d'accord avec moi. Et finalement, moi, moi, moi, je me retrouve seul.

Mais qui en est responsable, la culture ou moi ? La culture bien sûr, je suis trop bien pour ne pas être d'accord avec moi, moi, moi... Cela va de soi... et non de moi !



12 / 3 / 2012


Plus c'est incompréhensible, plus cela semble intelligent


Quelle que soit la spirale, tourne-t-elle dans le sens des aiguilles d'une montre ou à l'opposé ? Cela dépend de ce que l'on considère comme le point de départ, le plus proche du centre ou le plus éloigné.

Avec un symbole, une parabole, une métaphore ou l'ésotérisme en général, il en va de même. On peut l'interpréter comme on veut et même y comprendre différentes choses, qui n'ont aucun rapport les unes avec les autres.

Quelle valeur peut donc avoir une connaissance ésotérique en général mis à part satisfaire le pouvoir de l'imagination et celui de l'ignorance ? L'ésotérisme est en fait parfait pour s'imaginer très intelligent quand on ne sait et comprend rien, ce qui n'est sûrement pas rien.

Si, par définition, l'ésotérisme est une connaissance cachée réservée à une élite, laissez-nous le privilège de vivre avec la réalité telle qu'elle est. Elle révèlera toujours beaucoup plus de vérités que l'arrogance d'appartenir à une élite et ainsi s'imaginer supérieur aux autres. Désolé, je n'ai jamais rencontré dans ma vie d'êtres humains, qui ne soient pas humain, rien de plus et rien de moins que des humains, et quelle que soit leur connaissance, ils vivent tous comme tous les autres, avec exactement le même potentiel de défauts et qualités personnelles.



14 / 4 / 2012


Si Dieu était vraiment sérieux, la création serait ennuyeuse à en mourir


Si nous pouvions réaliser tous nos souhaits et exaucer nos propres prières, très vite nous aurions tout, nous serions tout, nous connaîtrions tout, et cela pour l’éternité parce que nous serions évidemment immortels. Et après ?

Si nous pouvions tout avoir, tout faire et tout connaître, la vie serait si ennuyeuse que nous souhaiterions tôt ou tard un peu d’excitation, quelque chose d’inconnue pour apprécier au moins le plaisir d’être parfois surpris et découvrir enfin quelque chose de nouveau, pour se réveiller en quelque sorte d'une léthargie de parfaite suffisance et idiotie.

Mais n'est-ce pas ce que nous avons déjà tous les jours depuis le commencement de notre vie ? Nous avons donc déjà le meilleur et nous nous efforçons d’obtenir ce qu’en fait, nous ne désirons absolument pas. L'ignorance, comme toute autre chose, a aussi un côté positif, et dans le cas présent, elle s’appelle le mystère de la vie et de l'insuffisance.

Ce n'est pas de la pensée positive, mais une simple évidence. La pensée positive est une pensée débilitante et sans aucun doute l'expression d'une sérieuse psychose, celle de ne plus pouvoir supporter la réalité telle qu'elle est, ni positive ni négative.



10 / 5 / 2012


Egoïsme ?


Il est absolument impossible de faire plaisir à tout le monde. Quant à essayer d'être soi-même et en plus aimer par les autres, ce n'est même pas la peine d'y penser.

Autant être et faire ce que l’on aime sans chercher à faire du mal aux autres en sachant que de toute façon, certains le prendront très mal.

C'est la vie !

Mais entre l'égoïsme et tout simplement respecter les autres, rien de plus qu'être correct, il y a quand même une grande différence.



18 / 5 / 2012


Fantôme


Si le concept très en vogue actuellement "Le fantôme dans la machine" a un sens pour vous, comprenez bien ce qu'il signifie : vous n'êtes personnellement rien de plus que le fantôme. Etes-vous encore d'accord ?

Laissez-moi vous assurer que celui qui a inventé cette expression géniale pour se faire remarquer avec des théories dignes d'une intelligence artificielle uniquement capable de distinguer 0 et 1, et ainsi se croire très intelligent, ne se prend sûrement pour un fantôme, ni une illusion ou une machine, et encore moins pour quelque chose qui n'existe pas dans la réalité où il vit avec les autres... fantômes !

Certains nouveaux concepts sont intéressants, d'autres ne sont que des scoops pour se distinguer des masses.



13 / 7 / 2012


Le pouvoir du mental


La spiritualité, la métaphysique et la philosophie ont toujours été et resteront un hommage à l’inconnu. Que vous l’appeliez Dieu, Bouddha, le Tao, le néant ou je ne sais par quel autre nom, l’inconnu demeurera ce qui est au-delà de l’entendement. Et ce ne sera paradoxalement jamais un problème aussi longtemps que l’on s’y intéressera.

Pour certains, la solution est de chercher et non de trouver. Quant à ceux qui ont trouvé, qu’ont-ils vraiment découvert ? Une vérité ineffable avec laquelle ils vivent en paix, mais que personne ne peut comprendre ?

Encore et toujours, il faut savoir ce que l’on cherche et être sûr que ce que l'on cherche a véritablement un sens, une signification, quelque chose qui peut servir pour le mieux. Le mental a cette caractéristique remarquable de ne jamais se contenter de la réalité telle qu'elle est sans vraiment savoir pourquoi et ce qu'est vraiment cette réalité. Il est toujours poussé à faire quelque chose et chercher autre chose. Mais pour quoi faire finalement, si ce n'est pour découvrir que tout est vain dans sa recherche de satisfaction personnelle, qui n'exprime en fait que du mécontentement et qui produira toujours plus d'insatisfaction ?

Alors finalement, il cherchera le néant en voulant se donner la mort, autrement dit en continuant à essayer de se satisfaire de son propre mécontentement parce qu'il ne comprend pas que rien n'a de sens uniquement à cause de sa propre recherche, qui, elle, n'a aucun sens.

"Tout est futile" ou "Tout est normal" ne sont que l'interprétation d'une réalité, qui ne demande pas à être décrite en termes de bien et de mal ou, si vous préférez, avec une vision manichéenne du monde, mais seulement à être perçue telle qu'elle est.

Mais est-ce possible avec le mental et un moi, qui pensera toujours que la réalité pourrait être autrement que ce qu'elle est ? Et étant évidemment ce qu'elle est, comment pourrait-elle autrement ? Une telle recherche n'a pas de sens. Chercher la vérité, par contre, là où elle se trouve inévitablement, ici et maintenant, a un sens et une signification. Et il est évident qu'elle ne peut se situer que dans la réalité telle qu'elle à présent. Il est donc inutile de la considérer comme une source de souffrance alors qu'elle pourrait devenir une véritable source de félicité. Qu'il soit dit en passant que je ne parle pas de politique, mais de spiritualité.


Noir et blanc, mais le film est en couleur comme la réalité.


"_ Vous pensez vraiment que Jésus est dans cette pièce ?"

"_ Non, je ne pense pas que Jésus est dans cette pièce. Je sais qu’il est dans cette pièce…"

"_ Vous êtes un toxico de la culture."

"_ Vous avez peut-être raison. Peut-être que je ne crois absolument en rien… Je ne crois pas que vous compreniez que les gens comme moi considèrent cette soif de Dieu comme un vide qu’on cherche à combler…"

"_ Je ne doute pas, mais je m’interroge."

"_ Quelle différence ?"

"_ Celui qui s’interroge veut la vérité. Celui qui doute veut qu’on lui dise que la vérité n’existe pas…"

"_ Je crois qu’il n’y a rien qui cloche chez moi ? J’en suis seulement arrivé enfin à affronter la vérité…"

"_ En fait, je ne pense pas que ce soit le problème. A mon avis, c’est ce en quoi vous croyez qui vous tire vers le néant, pas ce en quoi vous ne croyez pas."

"_ Je crois en la primauté de l’intellect…"

"_ Si Dieu ne vous suffit pas, vous êtes mal barré dans la vie."

"_ Je crois comprendre que votre conviction est que la culture a tendance à contribuer à la misère humaine. Plus on en sait et plus on risque d’être malheureux… J’imagine que pour Dieu, toute connaissance est vanité, ou alors peut-être que cela donne simplement aux gens l’illusion malsaine d’être plus malin que le démon… La vision la plus sombre est toujours la bonne. Quand on lit l’histoire du monde, ce qu’on voit c’est une saga de cupidités, de folies et de sang versé dont la signification est impossible à ignorer. Et pourtant, on s’imagine que l’avenir sera miraculeusement différent…"

"_ La lumière est tout autour de vous, mais vous, vous voyez l’ombre et rien d’autre. Et c’est vous qui l’a faite. C’est vous, vous êtes l’ombre."

"_ Je dis que le monde n’est plus ni moins qu’un camp de travaux forcés duquel les ouvriers parfaitement innocents ne sont soustraits par tirage au sort quelques-uns chaque jour que pour être exécutés. Je ne dis pas que je vois le monde ainsi. Je dis que le monde est ainsi. Existe-t-il d’autres points de vue ? Oui. L’un d’eux peut-il résister à un examen rigoureux ? Non… Ce que je veux ; c’est le néant. Je n’aspire qu’à une chose, la mort, la vraie. Et si je pensais que dans la mort, j’irais retrouver des gens que j’ai connus dans la vie, ce serait l’ultime horreur, l’ultime cauchemar. Si je devais retrouver ma mère et revivre tout ce que j’ai vécu avec elle sans cette fois la perspective rassurante de la mort à l’horizon, ce serait vraiment le dernier cauchemar, l’enfer kafkaïen… Je ne considère pas mon état d’esprit comme une vision pessimiste du monde. Je le considère comme le monde lui-même. L’évolution ne réussira pas à éviter de conduire la vie intelligente à finalement prendre conscience d’une chose et d’une chose par-dessus toutes les autres, et cette chose, c’est que tout est vain."

"_ Si j’ai bien suivi ce que vous dites, tous ceux qui ne sont pas totalement abrutis devraient être suicidaires."

"_ Oui, c’est exact."

"_ Vous vous fichez de moi."

"_ Non, je ne me fiche pas de vous. Si les gens étaient capables de voir le monde tel qu’il est et de voir leur vie telle qu’elle est sans être aveuglés par leurs rêves et leurs illusions, je ne crois pas qu’ils trouveraient une seule raison de ne pas choisir d’en finir le plus tôt possible. Je ne crois pas en Dieu. Vous comprenez ça ? Si vous bannissiez la peur de mourir, pas un homme ne vivrait un seul jour. Qui voudrait de ce cauchemar si ce n’est par crainte du suivant ? L’ombre du couperet plane au-dessus de chaque joie. Toutes les routes conduisent à la mort. Toutes les histoires d’amitié, les histoires d’amour, le tourment, la perte, la trahison, la douleur, la souffrance, la vieillesse, l’indignité, la lente et hideuse agonie, tout cela n’a qu’une seule issue pour vous et tous les gens, toutes les choses auxquelles vous avez choisi de tenir dans votre vie. Voilà la vraie fraternité, la vraie confrérie et tout le monde en est membre pour la vie. Vous me dites que mon frère est ma rédemption, ma rédemption, et bien dans ce cas, qu’il soit maudit. Qu’il soit maudit sous toutes ses apparences et toutes ses formes. Est-ce que je me reconnais en lui ? Oui. Et ce que je vois me donne envie de vomir… Je suis accroché à l’espoir du néant."

Dans le film "The sunset Limited" de Tommy Lee Jones, d’après la pièce de Cormac McCarthy.


Vanité


"La vanité, c’est décidément mon péché préféré. C’est tellement fondamental."

"Le narcissisme, c’est notre propre opium."

"Tu sais…, ce n’est pas que tu ne t’intéressais plus à Maria, Kevin ; seulement tu t’intéressais encore plus à quelqu’un d’autre, toi-même."

Dans le film "L’associé du Diable" de Taylor Hackford.

27 / 9 / 2012


L’être pensant


"Moi, je suis un être pensant". Le fait de l’affirmer le prouve instantanément, et si c'est une preuve irréfutable, il n'est donc pas nécessaire de la remettre en question.

Mais est-ce que cet être pensant est indépendant de ses propres pensées, et qui plus est de sa faculté de penser ? Sans pensée, il est évident qu’il ne peut plus se manifester ni même théoriquement exister. Et en l’absence de manifestation, il n’a ni réalité ni existence, il ne peut plus rien prétendre. L’être pensant, c’est-à-dire vous et moi, est par conséquent une entité ou en d’autres termes une illusion. Mais en tant que concept, il est évidemment très utile.

Est-ce qu’une entité, qui, par définition, n’existe pas, peut néanmoins vivre dans la réalité ? Non, une entité, qui ne se manifeste qu’en pensant ou autrement, ne peut vivre que dans un monde aussi illusoire et évanescent que ses propres pensées et illusions, ses propres fantasmes.

Oui, mais "moi", en tant que tel et avec mon impression d'exister ici et maintenant, j’ai un corps fait de chair et de sang, un corps de matière, ce qui signifie que cette entité possède néanmoins une réalité physique et non illusoire. Cela contredit en fait que je ne sois qu’un être pensant, une entité sans réelle existence puisque je suis aussi un être physique.

Je sais que j’ai un corps parce que j’éprouve des sensations et ce ne sont pas des illusions. Ces sensations n’ont aucun rapport avec mes pensées. De plus, j’ai aussi la faculté d’agir avec mon propre corps de matière que l'on ne peut pas non plus considérer comme une illusion sans substance ni réalité, et je le fais comme je l’entends selon ma volonté, mes désirs et mes pensées. Mes actions sont des faits et non des illusions. Je ne suis donc pas qu’un être pensant, même si ce n'est que ce que je pense.

Tout ceci est vrai, et je peux le prouver de multiples façons, mais le fait est que tout ce que je peux en dire n'ira jamais au-delà de ce je pense. Et si après mûres réflexions, j'en arrive finalement à la conclusion que je devrais chercher ce que je ne pense pas, ce sera sans le moindre doute encore pire et complètement absurde.

Le silence de la pensée n'est donc pas une option dans une honnête recherche spirituelle. Cela peut paraître très étrange, mais la volonté de véritablement comprendre ce qu'est la spiritualité passe forcément par l'absence de toute réflexion, le silence mental. Et de là à dire que la pratique de la méditation est inévitable lors d'une recherche spirituelle, il n'y a qu'un pas.


Réactivité et conscience


Ne pas confondre "réactivité", l’aptitude à réagir rapidement, et "conscience", la faculté de connaître et agir en connaissance de cause, si l’on veut comprendre que l’être en soi et la conscience universelle ne font qu’un.

L'humain réagit, la conscience observe et peut choisir.


Choisissez bien vos amis


"Le scorpion et la grenouille" est une fable à propos d’un scorpion, qui a besoin de traverser une rivière parce qu’il ne sait pas nager et qui demande à une grenouille de l'aider. La grenouille a bien sûr peur d’être piquée pendant la traversée, mais le scorpion lui explique que c’est impossible qu'il le fasse car s’il la pique, les deux mourront obligatoirement. La grenouille accepte donc et commence à le transporter sur son dos. A mi-chemin le scorpion pique la grenouille et les condamne ainsi à mourir tous les deux. Quand la grenouille lui demande pourquoi il a fait cela, le scorpion lui dit simplement que c’est sa nature, il ne pouvait pas s'en empêcher.

Cette fable explique simplement qu’il faut s’attendre que chaque individu agisse d’une manière qui est vraie en fonction de ce qu'est sa propre nature, et peu importe ce qu’en seront les conséquences. Cela est très simple à comprendre et vérifier.

Cela concerne bien sûr les autres en général, mais vis-à-vis de soi, peut-on changer le mental en ayant recours au mental, ou en d'autres termes, "Est-ce que moi, je peux changer ce que je suis pour finalement être ce que je ne suis pas ?" Peut-on changer le mental en ayant recours à l'ego ? Peut-on changer l'ego en ayant recours au mental ? Peut-on changer l'ego en ayant recours à l'ego ?

L'ego est l'identité personnelle que le mental a créé pour s'exprimer. C'est toi et moi, celui qui lit et celui qui écrit. Il n'y a absolument pas la moindre différence entre l'ego, le moi, le "Je", le mental et ce que l'on appelle la conscience individuelle. Ce n'est pas la peine de rêver et se prendre pour ce que l'on n'est pas, c'est le moi qui cherche une libération spirituelle, c'est l'ego qui pratique la spiritualité, et ni l'un ni l'autre vont chercher à s'autodétruire, c'est purement et simplement contre leur propre nature. Et qui plus est, sans moi ou ego, sans identité personnelle, sans "Moi, je...", comment pourrions-nous nous exprimer intelligemment ? En utilisant le pronom impersonnel "on", en changeant la tournure de nos phrases pour les rendre complètement absurdes, en ayant recours à ce soi-disant "Advaita speak", qui n'a aucun sens et qui est franchement pitoyable ? C'est ça le Yoga de la connaissance à votre avis, une nouvelle linguistique complètement insensée ?

Laissez l'ego là où il se situe..., dans le mental, et voyez par vous-même ce que "vous" êtes capable d'être et de faire au lieu d'écouter les enseignements stupides d'un ego, qui s'imagine avoir perdu son ego pour devenir un Néo gourou sans ego.

Quand l'ego devient le gourou, c'est la "voie directe"... aux enfers ou pour le moins à de nouvelles psychoses.


Un peu de bon sens


Même si vous trouviez 100 000 crétins qui vous disent que la vérité, c'est le mensonge, la vérité ne sera jamais un mensonge et un mensonge ne sera jamais la vérité.

Ne croyez personne. Dans le monde actuel, ne faites confiance en personne surtout si ces personnes ont quelque chose à vous vendre.

Et si vous en arrivez finalement à la conclusion que vous ne croyez, ne sachez et ne comprenez rien, tant mieux. Vous vivrez au moins une véritable expérience d'humilité, une authentique expérience humaine, celle d'être ignorant.

Ce n'est évidemment pas le genre d'expérience qui permet de frimer et se faire passer pour un gourou, mais elle a la vertu d'être absolument vraie, et quand on cherche la vérité, elle a de toute évidence une valeur inestimable.



2 / 11 / 2012


Caractéristique mentale un tout petit peu extrême


Amateur de sensations, foncez droit dans un mur. C’est très excitant tant que l’on ne touche pas le mur. Après..., vous aurez droit à une autre sensation. N'est-ce pas le monde des sensations qui vous excite ?


Santé mentale ou amour-propre


Personne ne peut être malade et heureux en même temps. Tout individu égoïste, avide et hypocrite est forcément malade même s’il imagine pourtant que son égoïsme, avidité et hypocrisie le rendent heureux.

Est-ce que l'ego et le mental sont forcément égoïstes, avides et hypocrites ? Est-ce que le mental est obligatoirement malade et déséquilibré, névrotique et insensé ? Si c'était le cas, la spiritualité serait la pire des psychoses.


Plutôt bizarre


La mort sera le plus important moment de votre vie. Certains en arrivent même à dire que toute la vie n'est en fait qu'une préparation à la mort, c'est franchement morbide.

Peut-on encore vivre et apprécier la vie pour l'unique raison d'être en vie en sachant que cela ne durera pas ?



Vouloir et avoir


Que dire aux gens toujours insatisfaits, qui ont pourtant tout pour ne pas l’être ? Allez voir un psychanalyste ou un gourou !

S’ils persistent à tout vouloir, il leur faudra évidemment les deux en sachant pertinemment que ni l'un ni l'autre ne pourra les aider. Mais leur proposer simplement de cesser de vouloir avidement, égoïstement et hypocritement ne pourra pas non plus les satisfaire, ce serait plutôt le contraire. On ne peut alors plus rien leur dire.

"C’est leur Karma" disent pourtant les Hindous. "C'est franchement stupide" disent les autres.



29 / 1 / 2013


Vérité ou illusion


"- Je préférerais rester dans mon rêve que m’éveiller dans un cauchemar."

"- Et si votre rêve de la réalité devenait un cauchemar, que feriez-vous ?"

"- Je crois que je chercherais à m'éveiller à une autre réalité."

"- Et si la réalité telle qu'elle est n'était ni cauchemardesque ni onirique ?"

"- Je pense que je cesserais de rêver."


Est-ce que la vie est un état d'esprit ou simplement la vie ?


"La vie est un état d'ambition." Cioran

Rappelons au passage que Cioran était un occidental et que le Tao ou la spiritualité en général n'était sûrement pas sa tasse de thé.



11 / 2 / 2013


Le pouvoir de la pensée


Etre optimiste, positif comme on le dit actuellement, signifie que l'on a au moins la possibilité de choisir ce que l'on pense, que l'on dispose d'un minimum de libre arbitre, et ainsi d’intervenir dans le processus de la pensée et par conséquent aussi dans celui d'une action.

Si vous cherchez à percevoir le meilleur dans toutes situations quand c’est possible, l’effet immédiat escompté sera bien sûr que vous vous sentirez bien. Si l’on comprend en effet que maudire la vie avant de l’avoir vécue est absurde, on ne peut en fait plus que s’en extasier jusqu’à la mort parce qu’elle sera toujours pleine de surprises. Surprise, ne pas savoir, ne pas s'y attendre, n'est-ce pas cela la véritable positivité d'une vie bien vécue ?



4 / 3 / 2013


Dans le film "Liberal Arts" de Josh Radnor :


"Parce que des millions de gens l’ont aimé, est-ce que cela signifie que c’est bon ?"

"Personne ne se sent comme un adulte. C’est le secret embarrassant du monde."



21 / 3 / 2013


Essayer de marcher sur son ombre


Seul le fait d'être malheureux peut conduire à chercher le bonheur. Et plus on cherchera le bonheur, plus on tiendra compte du fait que l'on est malheureux. On pourrait presque finalement en arriver à la conclusion que la recherche du bonheur mène systématiquement au malheur. A méditer avant d'en arriver à un désespoir total !

Si la spiritualité se met à enseigner que l'on souffre et qu'il faut absolument se libérer de la souffrance, cette approche de la misère existentielle caractéristique au mental est pour le moins erronée et contre-productive. Cela se résume à rendre les gens malades pour enfin pouvoir les soigner. On peut quand même espérer que la spiritualité soit plus subtile et intelligente que ce genre de marketing commercial.



7 / 4 / 2013


Présomption


"Le vrai moyen d'être trompé, c'est de se croire plus fin que les autres." La Rochefoucauld "Réflexions ou Sentences et Maximes morales"


Cherchez-vous vraiment à faire "Un" avec la conscience


"Ce n’est pas de ma faute. J’ai très bien compris que c’est celle de 'l’enfant intérieur', 'le corps de souffrance', l'ego, la persona, l’anima et l’animus, l’ombre, les croyances, illusions, mon identité personnelle, le mental, mes démons intérieurs…, et j’en oublie sûrement beaucoup d’autres."

"Et vous voulez me parler d’unité et de la non-dualité de l'être, de l'absence de séparation dans tout ou je ne sais quoi. Oui, pourquoi pas ! Après avoir projeté tous vos problèmes psychologiques sur des entités et des choses qui apparemment n'existent pas et qui en plus ne semblent pas déterminer qui et ce que vous êtes, je présume que vous vous sentez très uni au moins avec vous-même, ce que vous êtes réellement... peut-être."

"Le problème, c'est que me sentir bien avec moi-même, cela fait deux entités, qui n'expriment en fait aucune unité et non-dualité. Et pourtant, je n'ai pas le moindre doute de ne faire qu'un avec tout l'univers. C'est ce que m'a révélé mon éveil spirituel, une expérience de conscience ultra puissante comme vous pouvez facilement l'imaginer."

"Oui, en effet, j'imagine très bien le bonheur que vous éprouvez après une telle libération."


Cours toujours !


"On court après le bonheur, et l'on oublie d'être heureux." Cavanna.


Oui et non


C’est génial parce que c’est nouveau. Et Picabia disait : "Pour que vous aimiez quelque chose, il faut que vous l’ayez vu et entendu depuis longtemps, tas d’idiots !"

Les deux sont en fait vrais et faux, on aime et on n'aime pas ce qui est nouveau aussi longtemps que le nouveau demeure trop nouveau et pas suffisamment ancien. La créativité ne permet pas de savoir et s'en satisfaire, savoir quoi puisque c'est nouveau et incompréhensible. La créativité est un mystère que l'on ne peut pas comprendre depuis que l'homme a laissé l'empreinte de ses mains sur les murs d'une grotte.

Serait-ce là la première trace de l'ego, qui nous dit : "C'est moi, c'était moi, ce sera toujours moi..., et vous m'adorerez parce que vous ne me connaîtrez et ne me comprendrez jamais..., pauvre de moi." ?


Nécessité


"L'individu n'agit vraiment que s'il en éprouve le besoin." Gaston Bachelard, La psychologie de l'intelligence.

A-t-il donc besoin de souffrir pour rien ? Peut-être pour entretenir l'apparente existence d'une identité personnelle, un ego, qui n'est rien de plus qu'un concept ! Moi, moi, moi..., un concept ?


Tout a un prix


Si vous n’avez plus rien à prouver à personne en commençant par vous-même, n’ayez pas peur de vous retrouver très libre, mais aussi très seul. On ne peut pas tout avoir dans la vie. Il faut savoir se contenter de tout et très souvent de rien non plus.


11 / 4 / 2013


Le Yin et Yang de l'inconnu


L’ignorance est cause de souffrance, mais aussi de félicité.

La vie serait ennuyeuse à en mourir si l’on savait tout. Pas la peine de s’inquiéter à ce propos, cela n’arrivera jamais dans notre petit monde et encore moins dans notre petite tête.



23 / 6 / 2013


Pourquoi, pourquoi, pourquoi ???


A toutes réponses sur quoi que ce soit, le mental sera toujours capable de demander comme un enfant : "Oui, mais finalement, pourquoi ?"

Si vous ne comprenez pas que ce "pourquoi" est seulement une caractéristique du mental et que la réponse n’a en fait aucune importance parce qu'elle ne pourra qu'éveiller à nouveau, encore et toujours le même "pourquoi", vous continuerez à vous poser des questions et surtout ne jamais réaliser la moindre vérité concernant le fonctionnement du mental.

Il arrive un moment où il faut savoir poser ses bagages de pensées et interrogations, et se satisfaire du silence... mental parce que de toute évidence, c'est la seule solution et véritable réponse à toutes les questions.

Il va de soi que le mental n'acceptera jamais une telle réponse et solution. Ce n'est pas sa fonction !



7 / 8 / 2013


La volonté divine et mes désirs


"Tout arrive selon la volonté divine" signifie aussi que nous sommes libres de faire tout ce que nous voulons. Mis à part nous aider à accepter la réalité telle qu’elle est, cette sentence ne nous empêche pas de choisir et agir comme nous l’entendons parce que de toute façon, nous ne pouvons pas connaître cette volonté divine avant d'en constater les effets. Mais n’oublions pas non plus le meilleur, le plus délectable : le libre arbitre, illusoire ou authentique, ne peut exister qu'à condition d'être entièrement libres de subir les conséquences de nos choix et actions. Alors dans de telles circonstances et propos métaphysiques bon marché, il n'y a en fait aucune différence parce que c'est toujours "moi", qui en subirait les conséquences.

On a beau chercher par tous les moyens une philosophie, qui nous permettrait de faire tout ce que nous désirons sans prendre la moindre responsabilité de nos choix et actions, la seule qui existe jusqu’à présent n’est pas vraiment une philosophie, en dépit de ce qu’en pensait Ayn Rand. Elle s’appelle tout simplement "l’égoïsme ou hédonisme", et ce trait de caractère, recherche ou névrose que tout le monde connaît si bien ne nous empêchera jamais de récolter ce que nous avons semé. C'est la loi, qu'elle nous plaise ou non. Volonté divine ou libre arbitre sont en vérité hors propos parce que nous savons tous très bien comment la vie s'effectue même si nous ne pouvons pas l'expliquer. Le bon-sens semble peu intellectuel de nos jours, mais il est toujours plus intelligent que de l'intellectualisme à 3 sous.



22 / 8 / 2013


Responsable ou pas ?


Quand l'humain est réduit à la survie, il est logiquement capable de penser et faire n’importe quoi, le meilleur et le pire. Qui peut-on alors accuser dans ce monde misérable ? Mais on constate aussi que les plus pauvres ne se mettent jamais à penser et agir n'importe comment. Qui sont ceux qui les condamne alors à être pauvres ? Les pauvres d'esprit qui ont le meilleur en faisant n'importe quoi et surtout le pire ?


A moitié plein et à moitié vide


Si vous comptez sur les autres, vous serez forcément déçu par l’humanité entière. Mais quand vous n’attendez rien d'eux, vous êtes surpris de rencontrer des gens simplement gentils et toujours prêts à aider les autres.

On vit dans un monde extraordinaire. Mais alors, c'est quoi l'ordinaire ?



3 / 10 / 2013


"Effet de halo", fonctionnement mental


L’effet de halo, ou effet de notoriété, est un biais cognitif, qui affecte la perception des gens ou de marques. C'est une interprétation et une perception sélective d'informations allant dans le sens d'une première impression que l'on cherche à confirmer ("il ne voit que ce qu'il veut bien voir").

Il a été mis en évidence de manière empirique par Edward Thorndike en 1920 et démontré par Solomon Asch en 1946. Une caractéristique jugée positive à propos d'une personne ou d'une collectivité a tendance à rendre plus positives les autres caractéristiques de cette personne, même sans les connaître (et inversement pour une caractéristique négative). Cet effet pourrait par exemple avoir un rôle dans des phénomènes comme le racisme.

Ainsi Clifford (1975) a pu montrer que des personnes étaient jugées plus intelligentes que d'autres uniquement sur la base de leur attrait physique.

Cela vaut également pour les marques. Une étude d'image avait demandé au milieu des années 1960 à des consommateurs de désigner les constructeurs allemands fabriquant les meilleurs électrophones. Ce fut le nom de Grundig qui arriva en tête alors même que Grundig n'avait jamais fabriqué d'électrophones.

Cet effet se manifeste notamment dans le fait que les réponses à un item d'un questionnaire sont induites par les réponses précédentes, par souci de cohérence.

Pensée positive ou pensée objective ?

(Information Wikipédia)



8 / 10 / 2013


"L’effet Barnum"


L'effet Forer (aussi appelé l’effet Barnum à cause des observations de P. T. Barnum's sur le thème "Nous avons quelque chose pour tout le monde") désigne une étude de la subjectivité, qui démontre qu’un nombre de personnes peuvent accepter une très vague description de la personnalité comme s'appliquant pourtant spécifiquement à eux-même.

Cet effet fournit une explication partielle à l’acceptation de certaines croyances et pratiques très populaires telles que l’astrologie, la voyance, la graphologie et autres types de test de la personnalité.

"Cela concerne tout le monde, n'importe qui et en fait personne, mais ce tout et rien me définit parfaitement bien, c'est exactement 'moi' tel que je suis."

Quand on pense à soi, on peut en arriver à des conclusions tellement contradictoires qu'en fin de compte, on incarne absolument toutes les caractéristiques humaines imaginables. Le potentiel humain et mental est insondable.

(Information Wikipédia)



8 / 12 / 2013


Rien ne dure, tout le monde le sait très bien


Alors à quoi bon chercher dans la vie un état constant de félicité et paix intérieure ?

Rien ne dure, nous en sommes parfaitement conscients en permanence. Mais ce que l’on ne sait pas, c'est que la conscience elle-même révèle cette félicité et paix éternelle que l’on cherche à l'extérieur ou l'extérieur de soi, dans la vie, et qui elle seule est vraiment immuable.

Le miroir ne change pas, mais ce qu’il reflète est toujours en train de changer. C'est ce que révèle le pouvoir de l'attention, encore faut-il en user à bon escient.



19 / 12 / 2013


Perfection relative ou absolue


Le positivisme à tout prix est aussi fatigant et ridicule que les discours politiquement corrects. Pourquoi ne pas simplement non plus s’interdire toute liberté d’expression ? S'il faut être absolument positif en toute circonstance, ce serait sûrement la meilleure de toutes les solutions, celle d'un zombie incapable en fait de penser sainement.

Pour un chercheur de libération ou de vérité, ce serait quand même pour le moins un paradoxe, pour une pas dire une vraie contradiction. Quant au soi-disant libéré vivant, qui verrait la vie en rose et ne ferait que sourire, il faudrait être vraiment ignorant ou franchement stupide pour penser qu’aujourd’hui, "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes".

La perfection ne se situe sûrement pas là où l'on souhaiterait la trouver, c’est-à-dire dans le petit monde où l’on vit quotidiennement. Peut-on sincèrement imaginer qu'elle se situe dans le mental ? Si l'on devait vraiment la chercher quelque part, il vaudrait mieux comprendre que le concept lui-même indique qu'elle se trouve partout ou alors une telle recherche est inutile.


Une planète en suspension dans l’espace et le temps


En ce qui concerne le corps, nous nous situons au milieu de l'infini et l'éternité. Au-dessus de nous, sous nos pieds et tout autour, il n’y a qu’un espace sans limite. Quant au temps, comment savoir où le moment présent se trouve par rapport au commencement et la fin de ce que l'on ne peut évidemment pas connaître. Cela peut sembler effrayant d’envisager ainsi notre réelle place dans le monde, mais c'est un fait aussi ordinaire qu'extraordinaire, c'est la vie quotidienne dans un univers inconnu.

Et quand on observe ce qui se passe à l’intérieur de soi, dans quel monde nous vivons vraiment, on découvre le même espace infini. Avez-vous déjà perçu les limites du mental ou de l'intellect ?

Et dans cet immense univers intérieur ou extérieur à nous-mêmes et sans mesure, nos petites histoires personnelles peuvent parfois sembler bien ridicules. Mais elles au moins ne nous sont pas inconnues.


Très petites en vérité


Facile, c’est facile parce que c’est habituel et tout à fait ordinaire. C’est en effet plus facile de souffrir et déprimer que d’être heureux. C’est plus normal, c’est-à-dire dans les normes, d’être anxieux, stressé, pressé, insatisfait et désireux, d'en vouloir toujours plus sans même vraiment savoir pourquoi, qu'être détendu, relaxé, présent et tout simplement en paix à l'intérieur de soi.

Il faut donc parfois savoir renoncer à la facilité, à plus forte raison quand elle est franchement stupide. On ne peut pas en effet dire que l'insatisfaction et le mal-être sont des preuves d'intelligence.

C'est le plus facile d'être comme tout le monde, mais ce "tout le monde" ne représente en vérité personne. "Etre comme tout le monde" n'a en fait aucune signification. Alors autant être soi et sourire à ceux qui s'indignent que l'on n’est pas comme tout le monde, autrement dit comme eux spécifiquement.

Soyez heureux de ne pas être comme les autres pour la simple raison qu'ils ne sont pas heureux et que cela vous rend heureux. Ce n'est pas très moral, mais cela peut quand même se comprendre quand on cesse de chercher la facilité. Etre comme tout le monde dans le monde d'aujourd'hui, non merci ! Pourquoi pas non se mettre à écrire comme les autres des idioties sur Internet ?



23 / 12 / 2013


La nature humaine est bonne, si bonne que...


La nature humaine est bonne, mais elle est facilement prévisible aussi. Et c'est en cela qu'elle peut se pervertir ou être corrompue. Ce n'est pas parce qu'elle est bonne qu'elle ne peut pas devenir mauvaise. Est-elle alors bonne ou mauvaise ? On parle de la nature humaine comme si c'était une forêt magnifique. Mais dans la nature, il y a aussi des bêtes horribles. Le tout, c'est de ne pas les rencontrer quand on s'y promène paisiblement. Dans le mental, c'est pareil. On peut l'explorer sans le moindre problème à condition d'avoir un très bon fusil de chasse.



5 / 1 / 2014


Juste un jeu


Sur le grand damier de la vie, les règles du jeu sont les mêmes pour tout le monde. Toutes les caractéristiques du mental, les meilleures et les pires, sont disponibles à chacun et chaque instant. Et personne ne pourra s'empêcher de jouer jusqu'à la fin de la partie. Mais où se situe vraiment le joueur, sur le damier ou dans la vie, le pion ou celui qui décide de jouer parce qu'il ne peut pas s'en empêcher ?

Comme le disent les chinois, "Si l'on ne joue pas, on ne vit pas". Et pour bien jouer, il faut obligatoirement parier et avoir quelque chose à perdre. En ce qui concerne le mental, la règle est encore plus simple, il faut tout perdre pour gagner.



9 / 1 / 2014


Les territoires intérieurs


Si l’on ne comprend pas ce que l’on est et ce que l’on cherche vraiment, il est évident que l’on a absolument rien compris à la vie. On peut être très intelligent et avoir de nombreux diplômes, le sens de la vie ne se révèlera pourtant qu’à ceux qui le cherchent sincèrement en sachant qu'ils ne le trouveront jamais dans un livre.

La recherche de satisfaction personnelle est une tout autre histoire, une histoire qui ne se terminera jamais paisiblement. Recherche de satisfaction et sens de la vie sont diamétralement opposés. Si l'on cherche une raison d'être, le véritable propos de l'existence et de vivre dans ce monde, il faut chercher au-delà de l'ordinaire et du quotidien. Il faut chercher et savoir être patient !


Réalité et vérité


On ne peut connaître la réalité d'un fait que d’un point de vue subjectif. Il n’y a donc pas de vérité suprême ni d'objectivité. Mais si l'on cherche néanmoins la vérité suprême, il est aussi évident que l'on ne cherche pas cette vérité d'un point de vue subjectif. Subjectif ou objectif, la réalité elle-même sera toujours un mystère, ce qui ne l'empêchera pas d'être là où l'on se situe à chaque instant. Authentique ou illusoire, ce n'est pas en fait le véritable propos d'une recherche de vérité spirituelle.

La vérité suprême ne concerne que la conscience, le vrai témoin de la réalité et de tout fait. Peu importe le point de vue, objectif ou subjectif, la faculté d'être conscient connaît ce dont elle est consciente, et elle ne se préoccupe d'aucun point de vue en particulier. Il n'existe pas de réponse ultime au pourquoi de tous les pourquoi. Pourquoi ce monde, pourquoi cette vie, pourquoi "moi" ici et maintenant ? Cela n'a en fait aucune importance.

Ce n'est pas dans le fonctionnement mental que l'on pourra trouver la réponse bien que ce sera toujours le mental qui posera la question. Ce ne sera jamais dans une pensée que l'on pourra découvrir quelque chose de vrai. Cela ne signifie pas non plus que la pensée soit inutile. Il est bon de se poser des questions, et il est encore mieux de comprendre que certaines réponses n'ont plus d'importance.


18 / 3 / 2014


Plus


Plus, toujours plus..., ce sera forcément mieux. C'est si évident quand on y pense logiquement. Et il suffira de regarder ce qui reste après avoir tout eu pour le savoir, c'est-à-dire en fin de compte rien.

"La plus grande découverte que j’ai faite, c’est que je ne peux plus perdre de temps à faire ce que je n’ai pas envie de faire." "La Grande Bellezza" de Paolo Sorrentino.

Mais quand on a passé sa vie à ne faire que ce que l'on a envi de faire et en plus dans un cadre somptueux où l'on ne peut pas en vouloir plus, on peut alors se demander ce qu'il reste à faire. Plus rien, mourir complètement blasé et entouré de beauté, désenchanté au milieu d'un songe, qui n'a jamais été la réalité telle qu'elle est, tout simplement parce que l'on cherche à satisfaire des désirs sans fin par tous les moyens sans comprendre que, par définition, ils n'ont aucune finalité.

La réalité telle qu'elle est, qu'est-ce que c'est en vérité ? Ce n'est rien de plus que ce qu'elle est. Personne n'a besoin d'y penser pour la connaître. Le mental ne peut s'en faire que des idées, mais aucune de ses pensées ne lui permettra de la connaître. Vivre et penser, l'un ne va pas sans l'autre, mais ce n'est pas la même chose. De toute manière, le mental ne sera pas d'accord. Il survit uniquement parce qu'il pense.

Qu'en pensez-vous ?



20 / 4 / 2014


Des traits tracés dans un espace mental


N’est-ce pas étrange de constater que tous les traits de caractère sont d'une certaine manière toujours plus ou moins des mécanismes de défense, et on pourrait presque dire d'autodéfense pour se préserver ? Mais sans défense, que serions-nous ? Quel caractère aurions-nous ? Pourrions-nous encore nous référer à une quelconque personnalité pour déterminer notre propre existence ?

La bonne question serait peut-être de plutôt savoir si nous en avons vraiment besoin ? Avons-nous besoin de cette personnalité, qui inévitablement cherchera toujours s'affirmer ? Pour prouver quoi et à qui ? Ne pouvons-nous pas survivre et vivre sans être quelque chose de particulier et ainsi spécial pour soi et les autres, simplement vivre et survivre en paix et parfaitement transparent ? Si transparent que personne ne pourrait déceler notre présence, même pas pour nous-mêmes ? Et finalement en arriver à "J'existe enfin parce que je ne suis rien" ? Quel soulagement que de perdre toute espèce de personnalité pour la retrouver à chaque fois que nous rencontrons quelqu'un !

Vous voyez, c'est toujours de la faute des autres.


Mentalement et mortellement humain


La spiritualité pourrait finalement se résumer en une question très simple et inévitable : "Qu’y a-t-il après la mort ?"

La vie dans le monde de matière dépend aussi directement ou indirectement de ce que l’on pense consciemment ou inconsciemment à ce propos.

Mais à aucun moment, on pourra être sûr si la réponse que l’on a trouvée à cette question est vraie ou fausse alors qu’il suffit de se couper une artère pour en avoir une réponse définitive en quelques minutes, mais une réponse qui ne pardonnera pas l'erreur d'une telle question pour le moins stupide.

Que ce soit une mort naturelle ou voulue, le suicide en général, les deux dépendent aussi de nos croyances. Il est impossible de se donner la mort sans avoir la moindre idée de ce qu'il peut y avoir après la vie terrestre, et il est impossible de vivre normalement sans se poser quelques questions sur ce qui peut arriver après la mort. Ce ne sont pas des questions spirituelles, métaphysiques ou religieuses, mais purement et simplement évidentes, tout à fait naturelles et qui ne prouvent que notre ignorance.

Mais pourquoi donc se poser ces questions si l’on ne souhaite pas vraiment savoir ce qu’il y a après la mort ? Simple curiosité ? Curiosité sans risque…, sans le risque de connaître un jour la réponse alors que la mort pour tout mortel ne sera jamais une option. Ou serait-ce encore plus absurde d'essayer de ne pas se poser ces questions ?

Si l'on comprend que l'on est obligé de se poser de telles questions, de croire au moins en quelque chose, c'est-à-dire avoir un minimum de croyance, on comprend que la vie est forcément spirituelle parce que l'on ne peut qu'adopter un système de croyance. La spiritualité n'est dès lors plus un choix pour la simple raison que nous sommes tous sans le moindre doute mortels et ignorants. La condition humaine devient alors spirituelle. Cela peut être un privilège, mais c'est souvent pris comme une malédiction, quelque chose qui demande un effort, rien de plus !

Spiritualiser notre propre vie peut sembler prétentieux et ridicule. Cela peut aussi la simplifier et la rendre plus heureuse. Croire qu'il n'existe rien après la mort ou croire que la vie continue après la mort, c'est encore et toujours une croyance. Mais ce n'est évidemment pas la même vie, celle que l'on vit actuellement.

On peut aussi se demander si le mental serait capable de survivre sans croyance alors qu'il n'a rien d'autre pour survivre.


Intoxication


On ne peut apprécier le meilleur dans la vie qu’avec modération si l’on ne veut pas finir comme un junkie. Drogué, alcoolique ou addict de névroses et psychoses, de toute sorte de déséquilibres mentaux, c'est toujours l'expression d'un manque de modération.

Si l'on pouvait ne pas abuser de la souffrance mentale, mais en user juste comme il le faut, on serait en fait très heureux. L'absence de bonheur et satisfaction pourrait même devenir la seule raison d'être heureux et pleinement satisfait.

Absurdité ou simple conclusion sur le fonctionnement du mental ? Posez-vous la question. Comment la souffrance mentale pourrait-elle devenir si naturelle qu'elle ne provoquerait plus aucune souffrance, qu'elle n'exprimerait plus en fait de souffrance, qu'en vérité, le mental demeurerait ce qu'il est sans importuner la personne qu'il conditionne ?

Se libérer du mental est très théorique, mais pratiquement parlant, cela n'a pas de sens. Il est impossible de survivre sans cerveau, sans conditionnement et sans un fonctionnement spécifique purement mental. Alors n'en user qu'avec modération !



23 / 6 / 2014


En noir et blanc


En cherchant toujours la facilité au lieu de la simplicité, le mental finit par tout compliquer. La vie devient si compliquée que l’on ne peut que tôt ou tard se contredire, revenir à la simplicité ou devenir complètement fou. Mais la vie est en fait si simple que ce n’est même pas la peine d’y penser pour la vivre avec ou sans simplicité.

Par exemple, un tel raisonnement est si compliqué que l'on peut vraiment se demander comment il pourrait exprimer la moindre simplicité. Et il est si simple qu'il peut sembler incroyablement compliqué. Bref, n'imaginez jamais que la simplicité puisse être simple à expliquer. Quant à la vivre, c'est encore pire. Ce n'est même pas la peine d'en causer.


Très commode si l'on veut l'entendre ainsi


Si toutes nos actions sont déterminées par un ensemble de causes précédentes, elles ne sont pas pour autant prévisibles parce que l’expérience de la vie montre qu'à chaque instant, nous pouvons toujours changer le cours des événements en ayant simplement recours à un choix et la volonté de changer le cours de nos actions. Mais ne pouvant jamais vraiment prévoir le cours des événements, il devient alors impossible de le changer. Changer ce qui n'a pas encore eu lieu n'a en fait aucun sens.

Même une action qui répond apparemment à une nécessité impérative est encore soumise au pouvoir d'être libre et responsable d'agir comme on l'entend, mais sans vraiment savoir ce que l'on doit ou ce qu'il faut absolument faire, ou ce que serait le cours normal des événements. La notion de Karma et Dharma est donc indissociable du libre arbitre et la destinée.

Les théories comme le fatalisme ou la prédétermination sont en fait la plupart du temps des prétextes pour se permettre n’importe quoi et ne pas en prendre la responsabilité. De telles doctrines sont en vérité parfaites pour se considérer totalement libre d'agir comme l'entend et bien sûr le plus égoïstement possible. Et dans le meilleur des cas, ce n'est que de l'intellectualisme totalement dissocié de l'expérience la plus évidente de la vie.

Nous sommes entièrement libres de pratiquer la spiritualité ou ne pas le faire, rien ni personne ne nous y oblige. Ceci est une évidence et c’est aussi un choix personnel, qui déterminera entièrement notre vie.

De même que sombrer dans une dépression nerveuse ou autres névroses, c’est finalement nous qui le voulons parce qu’il y a toujours une autre possibilité, un choix qui n'est pas forcément évident, mais qui existe quand même potentiellement et mentalement, et qui se situe obligatoirement quelque part dans le mental. C’est bon de le savoir et c'est encore mieux de le trouver.

Où se situe donc le pouvoir d'être sain quand on est malade et que d'autres ne le sont pas ? Considérer que de toute façon, tout le monde est malade n'est pas une solution ni la réalité.

Peut-on sincèrement encore vivre sans être mentalement malade ? Attention, si jamais vous répondez oui, vous avez instantanément trouvé la solution.

Encore un qui avait le sens de l’humour sans le savoir


Hégésias de Cyrène soutenait qu'il n'y a pas de bonheur possible et que la mort était préférable à la vie, sauf pour le sage à qui toutes deux sont indifférentes, aussi conseillait-il le suicide, ce qui le fit surnommer Peisithanatos, "celui qui pousse à la mort".

Son enseignement ayant entraîné de nombreux suicides, le roi Ptolémée III fit interdire ses livres, fermer son école et l'exila. On pourrait d'ailleurs se demander pourquoi il ne lui a pas donné la mort puisque c'est ce qu'il conseillait aux autres alors que lui-même demeurait bien en vie pour au moins enseigner ses propres imbécilités et contradictions.

Fin de l’histoire, une fin bien compréhensible sur laquelle il ne vaut mieux pas s'attarder à moins d'en comprendre l'absurdité !

Vivre bien, vivre mort, rien d'étonnant que la culture occidentale soit un peu décadente avec de telles origines.


Inutile de désespérer à condition de l'être suffisamment pour le concevoir


"On peut toujours faire quelque chose de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

Le désespoir peut être considéré une sorte de luxe que l'on peut s'offrir sans en avoir les moyens.


Due


Si c’était toujours plaisant, on ne se poserait plus la moindre question. Et sans se poser quelques questions, on serait aussi de parfaits imbéciles.

Expression de la curiosité ou l'insatisfaction, on a quand même besoin de se poser des questions pour ne pas mourir complètement idiot bien que les réponses soient rarement très intelligentes.

Que peut-on vraiment attendre du mental ?



13 / 7 / 2014


Contenu et contenant


Les questions sont souvent plus intéressantes que les réponses parce qu’elles contiennent déjà une ébauche de la réponse, qui ne demande en fait qu’à être commentée. Et elles sont aussi beaucoup plus sincères que toutes les réponses. Qui peut vraiment prétendre en matière spirituelle ou mentale : "Moi, je connais la solution, j'ai la réponse."

La méthode socratique était en fait de toujours poser des questions et démontrer l'absurdité de toutes les réponses à ses questions. La sagesse de Socrate s'exprimait en posant des questions parce que la curiosité est saine alors que la prétention de pouvoir y répondre ne peut pas être sage. Toute prétention est par définition stupide. Pourquoi en arrivait-il pourtant en fin compte à toujours enseigner la moralité, une vie juste et correcte dans tout ?

Est-ce que vivre et penser correctement sont des prétentions ? Est-ce que respecter les autres et soi-même exprime de l'arrogance ? On ne peut quand même pas tout mélanger pour se poser de questions sensées et encore moins pour y répondre intelligemment.


L'infinité de la réduction


Chacun d’entre nous a des milliards si ce n'est infiniment plus d’informations emmagasinées dans la mémoire, mais nous ne pourrons jamais avoir plus d’une seule pensée à la fois.

Tirez-en des conclusions sur la répétitivité de nos pensées quotidiennes, cela devrait au moins vous faire sourire.



6 / 9 / 2014


Le mental sera toujours ce qu’il est, un mystère


Si vous cherchez vraiment à vous libérer du mental, commencez par vous libérer de toutes les pensées que vous avez sur cette libération spirituelle. Le but à atteindre ne peut pas être et ne sera jamais ce que vous en pensez ou ce que l'on vous a raconté.

Et si vous vous libérez de ce que vous en pensez, que restera-t-il de votre recherche ? Rien, autrement dit, plus rien ne dérangera votre vie spirituelle.

En résumé, la vie spirituelle n'est pas forcément une recherche. Cela peut être une simple admiration et gratitude. Et une admiration et gratitude qui libère de la simple absence d'admiration et gratitude.

Et à force d'admirer et remercier, on peut en arriver à une vision béatifique de tout ce qui semblait ordinaire. Cela peut paraître simpliste, mais sincèrement, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. N'est-ce pas ce que le mental désire ?


Réaction et système de défense


Sommes-nous capables de faire autre chose que réagir ? Mais réagir à quoi ? A la réalité telle qu’elle est ou à notre propre interprétation de ce qu'elle devrait être et de toute évidence n'est pas ?

C'est tout à fait naturel de se défendre, mais se défendre de ce qui ne nous agresse pas, c'est ce que l'on appelle de la paranoïa. Le mental peut passer son temps à imaginer le pire des cas. Mais cela ne l'aidera jamais quand il devra réagir naturellement surtout quand il est en danger sinon personne ne serait névrosé et dans une certaine mesure un peu paranoïaque.

Est-il donc possible de réagir naturellement sans avoir peur ?


Histoire de caractère


Entre la pomme et la carotte, il faut choisir celle qu’on aime le plus. Quoi qu'il en soit, ce sera toujours mieux que la chute et le bâton.


Il m’a regardé d’un mauvais œil et puis on a bien rigolé


Un jour, un vieux Yogi perdu dans l’Himalaya m’a dit : "J’en ai même complètement oublié l'existence de mes parents."

Et je lui ai répondu : "C'est amusant parce que vous venez juste de prouver le contraire."


C'est l'intention qui compte


Méfiez-vous des gens qui vous interdisent de faire certaines choses parce qu’ils souhaitent justement peut-être que vous fassiez le contraire. Ou alors parce qu’ils le font et n’aiment pas la concurrence. Peu importe l'intention, c'est à vous de savoir ce que vous allez faire parce que c'est vous qui en subirez les conséquences.



9 / 10 / 2014


Psy


Si le mental avec son très intelligent moi ou ego, qui sait évidemment toujours tout à propos de tout ou qui pour le moins a toujours une opinion sur tout, pouvait changer le mental lui-même, les psys seraient les gens les plus heureux au monde. Pour la première fois dans toute l'histoire de l'humanité, écouter les problèmes des autres pourrait les résoudre. Et ils seraient aussi les plus malheureux au monde parce qu'ils n'auraient aucun client.

Les pratiques spirituelles vont bien au-delà de la psychologie et elles sont loin d'être inutiles. Sont-elles capables de résoudre des problèmes personnels ? Oui, si elles conduisent au-delà de la vie mentale et psychologique.

Ce n'est pas en fait dans la psychologie que l'on peut résoudre un problème psychologique. Il faut transcender le mental pour simplement réaliser que l'on est un être conscient, qui certes a une vie mentale et psychologique, mais que lui-même en est différent.

Entre avoir et s'identifier à la vie mentale, il y a une grande différence. Cela ne signifie pas que la vie mentale est une option facultative, mais qu'elle est distincte de ce que l'on est vraiment. Et si l'on réalise que cette vie mentale ne détermine pas ce que l'on est, on peut sans aucun doute éprouver un grand soulagement, si grand qu'on l'appellera une libération spirituelle.

Ceci dit, résoudre des problèmes psychologiques grâce à la psychologie n'est sûrement pas inutile. Elle permet au moins d'en changer.

"Moi, je n'ai plus de problème, il n'y a plus que moi."


La grande télé


Imaginez une télé avec des millions de chaînes toutes très intéressantes et si passionnantes que vous ne pourriez en fait jamais changer de chaîne. Vous seriez en fait captivé par ce que vous voyez. Et ce que vous voyez vous permettrait en plus de voir que les autres regardent aussi une autre chaîne et qu'ils ne peuvent pas non plus en changer.

A présent, que pensez-vous de votre propre vie ? En changer, adopter celle d'un autre ou vous en contenter ? Rien ne vous empêche à vrai dire de changer de chaîne si c'est ce que vous souhaitez. Mais n'espérez pas trouver le bien-être sécurisant que vous cherchez dans le changement. Il n'y a pas de sécurité dans une recherche et encore moins dans le changement. Toute recherche est obligatoirement une aventure avec des dangers et le plaisir de découvrir l'inconnu.


L’étrangeté du mental


Si je le veux je le peux.

Mais si je le peux, ce n’est pas toujours parce je le veux.

Et si je le veux, ce n'est pas forcément que je le peux.

Faites bien attention à ce que vous souhaitez parce que cela pourrait bien vous arriver.



25 / 10 / 2014


La différence entre vous et moi


"_ Comment vous faites ?"

"_ Parfois, tout risquer est le seul choix que vous avez."

"_ Mais vous ne semblez pas prendre le moindre risque."

"_ Je n’étais pas en train de parler de moi."

Dans le film "Etats de choc" de Jieho Lee


De toute manière, cela arrivera


Derrière chaque pensée, sans exception, il y a toujours l’intention "Je veux me préserver, je pense donc je suis, Si je cesse de penser, je vais mourir", que ce soit pour préserver mon corps, mon identité personnelle, ma vie mentale ou affective, sociale, etc.

Une fois bien compris, à quoi bon encore penser ? Si c'est uniquement pour survivre physiquement ou mentalement, je n'ai pas besoin de m'en soucier. Je vis très bien et même encore mieux sans le moindre souci.



3 / 12 / 2014


Rien de nouveau !


"La civilisation est devenue trop civilisée pour nous."

Dans le film "Hercules" de Brett Ratner



5 / 2 / 2015


Bonnet blanc, blanc bonnet et bonnet gris


La liberté et l’aventure ou la solitude et l’insécurité ?

Le mental cherchera toujours une sorte de compromis, qui ne pourra jamais le satisfaire pleinement. Quand on a compris que satisfaction et mental sont totalement incompatibles, il va falloir trouver une solution satisfaisante à son problème d'insatisfaction. Et cela ne va pas être facile ni simple, mais ce n'est pas non plus impossible. Encore faut-il chercher là où elle peut se trouver qu'essayer de la découvrir là où elle ne se situera jamais, dans le mental par exemple.

Le vrai problème de la Néo Spiritualité occidentale, c'est de proposer des solutions, qui ne produisent en fait que des problèmes encore pires que ceux qu'elles ont résolu. La libération narcissique de l'ego, qui s'imagine ne plus avoir d'ego, en est un et un sérieux.


L’arbre de la connaissance


Quand quelqu’un dans une discussion parle hypothétiquement de "voir ou imaginer… quelque chose", cette personne choisira presque toujours l’exemple d’un arbre. On peut supposer que l'image d'un arbre représente beaucoup plus que ce qu'il est. Il n'y a pourtant pas que des arbres dans le monde, surtout dans le monde d'aujourd'hui quand pratiquement tout le monde vit dans des villes. Y a-t-il tant d’arbres là où nous vivons que nous ne pouvons penser à rien d’autre ? Les arbres qui nous entourent ou ceux qui nous manquent ?


Pour certains "oui" et pour d’autres "non"


"La vie n’est pas juste, Harold. En fait, en règle général comme je l’ai souvent dit, elle est plutôt horrible."

Dans le film "Magic in the Moonlight" de Woody Allen

Très sincèrement, il est difficile d'imaginer que la vie soit horrible pour tout le monde, et en particulier pour ceux qui le disent ouvertement. C'est même plutôt un luxe de considérer la vie ainsi, une petite névrose bon chic bon genre. "Oh, mais quelle horreur !"

De toute façon, on ne supporte pas dans le monde ceux qui n'auraient pas de problème à raconter. Affaire classée ! La vie n'est pas juste, il faut qu'elle soit horrible.



1 / 5 / 2015


Tous pareils, mais bien différents


"Nul n’est parfait" ne signifie pas qu’il n’y a pas de différence entre Mahatma Gandhi et Adolf Hitler par exemple.

Différence, séparation et diversité sont la beauté et la perfection de la création. La non-dualité est un tout autre sujet. Et ceux qui s'imagine que la dualité n'est qu'une illusion n'ont rien compris à la beauté et encore moins la perfection.


Libérez les singes


"N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo


Qui est irréprochable ?


"C’est l’hôpital qui se moque de la charité"

Se dit pour signifier à quelqu’un que pour être en mesure de dénoncer les torts d’autrui, il faut soi-même être irréprochable. On peut donc en arriver à la conclusion qu'il n'y a en fait rien à dire à propos de qui que ce soit, mais aussi de quoi que ce soit. Bref, cessons de communiquer, et pour commencer dire que "C’est l’hôpital qui se moque de la charité".



1 / 10 / 2018


Une sorte de non-sens tout à fait sensé

Si vous arrivez à croire que l’univers entier peut instantanément surgir de rien et en plus pour aucune raison, ce que la science affirme actuellement avec sa théorie du Big Bang, vous pourrez sûrement croire en n’importe quoi, même en un Dieu créateur, ce que nie justement ce que la science prétend.

Et on se demande bien pourquoi parce que ce n’est franchement pas plus absurde qu'imaginer que l'univers entier puisse provenir de rien, du vide ou d'une sorte de néant, qui déterminerait une absence totale d'énergie, potentiel et pouvoir. On pourrait même considérer que c'est beaucoup moins stupide parce que le tout et le rien sont par définition antinomique. Alors comment ce rien pourrait-il avoir tout créer ?

Le jour où vous verrez quelque chose engendré par et pour rien, posez-vous de sérieuses questions. Cela ressemble trop à l'enfant de la femme stérile. Tout le connaît, mais personne ne l'a vu. La théorie du Big Bang, c'est comme la saint-Glinglin. Tout le monde sait que cela a eu lieu puisque les scientifiques le disent, mais on ne sait pas quel jour. C'est quand même bizarre, connaître tant de choses sur la création du monde et ne pas en savoir la date. De qui se moque-t-on ?




Modified contents copyright 2011/2019. All rights reserved.