ur

Ur (Ur)

Population : 358

Canton : Saillagouse

Arrondissement : Prades

Région naturelle : Cerdagne




Enveitg

Puigcerdà

(Espagne)

Dorres

Ur[1],[2]

Bourg-Madame



Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes

Llívia

(enclave d'Espagne)

Communes limitrophes d’Ur

  • Saint-Martin

La paroisse d’Ur est mentionnée dans l’acte de consécration de la cathédrale d’Urgell (819), acte en fait rédigé au X° siècle.

En 965, le testament du comte Sunifred II de Cerdagne fait mention du leg d’un alleu dans la ville d’Ur.

L'église est connue dès le X° siècle, par un leg pour fonder un monastère.

Au XII° siècle, elle est rattachée à Sainte-Marie de Serrabonne.

Au XVIII° siècle, lors de sa restauration, le clocher a été construit ainsi que les chapelles latérales.

Le clocher porte la date de 1780, tandis que la surélévation de la nef et le portail datent de 1737.

L'édifice est classé Monument Historique.

C'est une église de nef unique voûtée en plein cintre, et bordée de trois chapelles latérales ( XVIII° siècle) dont l'abside présente un plan tréflé à l'est. Les absidioles qui la composent sont ornées d'arcatures et de lésènes.

Sous la corniche court une frise ornée de dents de scie.

On accède à l'église par le sud, entre le clocher tour et un contrefort grâce à un portail en plein cintre daté 1737.

L'appareil est composé de schiste et de granite grossièrement équarris mais jointés avec soin au mortier, de façon à donner un aspect régulier. Les chaînages d'angle sont en blocs taillés de granite. L'édifice est couvert de llauses de schiste.

Le clocher situé sur le côté sud de l'édifice près de l'entrée est à cinq niveaux.

Façade sud :

le 1° niveau est aveugle. Le 2° niveau porte une petite ouverture où figure la date 1780 surmontée d'un cadran solaire. Au 3° niveau, se trouve l'horloge encastrée dans un cadre en bois. Au 4° niveau, se trouve deux cloches dans des ouvertures en plein cintre. Au 5° niveau où se trouve la terrasse, on peut voir un clocheton d'une seule arcade contenant une cloche et des pignons d'angle, ainsi que des gargouilles. Enfin, le tout est coiffé d'un toit pyramidal aigu à quatre pentes crépi au ciment et surmonté d'une girouette.

Façades est - ouest- nord :

Elles ne sont percées qu'au 4° niveau d'une ouverture plein cintre.

L'église conserve une cuve baptismale du XII° siècle, des pentures romanes, un maître autel du XVI° siècle par Peytavi (C), un retable de la Passion (1763), de l’Immaculé Conception (XVIII° siècle), de Saint Pierre (XVIII° siècle), du Rosaire (1763), des statues et toiles (XVII° et XVIII° siècles), une tribune peinte (1748), un confessionnal peint (XVIII° siècle), une pierre funéraire (XVIII° siècle), un candélabre en fer forgé (XVII° ou XVIII° siècle), une croix processionnelle (XIV° siècle), dans la sacristie, une Vierge du XVII° siècle, des statuettes du XVII° siècle, de l’argenterie (XVI° et XVII° siècle), deux plats de quête (XVI°, XVII°, XVIII° siècles), et une croix de cimetière (MH).