La Bastide

La Bastide (la Bastida)

Population : 81

Canton : Arles-sur-Tech

Arrondissement : Céret

Région naturelle : Aspres



Glorianes

Baillestavy

Valmanya

Boule-d'Amont

La Bastide[1]

Corsavy




Prunet-et-Belpuig

Saint-Marsal

Communes limitrophes de La Bastide

  • Saint-Michel de La Bastide

Cette église est mentionnée pour la première fois en 1011.

Elle fut primitivement dédicacée à Saint Jean, son invocation a changé lorsqu’elle est devenue paroissiale.

Construite dans le prolongement du château au nord, elle semble avoir fait partie du système défensif. Il s’agit peut-être de la chapelle castrale.

Au XVII° siècle, cet édifice a subi des remaniements, notamment l’ajout de chapelles latérales et la couverture en bâtière de l’édifice.

Il s’agit d’un édifice à nef unique (XII° siècle), terminé par un chevet plat à l’origine (XI° siècle). Ce chevet a été remplacé postérieurement par une abside semi-circulaire.

La couverture originelle a été remplacée par une charpente apparente et une couverture en bâtière peut-être au XVII° siècle.

Dans un même temps, des chapelles latérales ont été rajoutées sur le côté nord, comme l’indique une pierre datée de 1671.

La façade orientale est fortifiée. L’église a été également agrandie du côté ouest.

On y accède par un portail en plein cintre appareillé en granite, et situé au sud.

Le clocher rectangulaire est percé d’ouvertures en plein cintre, une baie unique sur deux faces, et une baie géminée sur les deux autres faces. On y accède par un escalier à une volée accolée à la façade sud. Le clocher porte également les traces d’un état antérieur, mais le sommet a été modifié récemment après un probable effondrement.

Il conserve deux cloches. La première (hauteur : 55cm ; diam. :70cm) est datée de 1812, elle est l’œuvre du fondeur Breton. La seconde de mêmes dimensions est datée de 1855, elle est l’œuvre de Raimond Cribailler et porte les noms des parrains et marraines.

Madame Roca à La Bastide mentionne un texte relatif à la bénédiction de deux cloches en 1785. Une cloche nommée Marianne Sauveterre et l’autre Michèle Sauveterre, elle portait l’inscription :

" Avec la permission de Mr Vidolier vicaire général, de Monseigneur l’évêque, les dites cloches ont été faites par Mr Bonvier et Grand Pierre, fondeurs à Chaumont. Parrains et témoins Pierre Turum , pagés et bayle ; Jean Estève, pagés ; Elisabeth Laguerre ; Marianne Marsenach ; et Maler … (illisible) ".

L’édifice est appareillé en moellons de schiste liés au mortier. Par endroits sur les façades sud et nord, on peut voir des trous de boulins.

L’église conserve des retables baroques et des cloches.

  • Sainte-Anne des Quatre termes