Arles-sur-Tech

Arles-sur-Tech (Arles del Tec);

Population : 2 700

Canton : Arles-sur-Tech

Arrondissement : Céret

Région naturelle : Vallespir




Corsavy

Montferrer

Montbolo

Arles-sur-Tech[1]

Saint-Laurent-de-Cerdans




Amélie-les-Bains-Palalda

Communes limitrophes d’Arles-sur-Tech

  • Sainte-Marie

Le lieu d’Arles est mentionné en 820, l’abbaye bénédictine fondée par le moine espagnol Castellan aux anciens Bains romains d’Arles en 778, fut saccagée par les Normands. Elle fut reconstruite à Arles selon les directives de l’Abbé Sunifred, vers l’an 900, et fut consacrée en 1046 et 1157. Elle reçut au XI° siècle, les reliques des Saints Abdon et Semmen rapportés de Rome, et déposées dans un sarcophage constantinien "qui fournit depuis une eau miraculeuse".

Il s’agit d’une église avec chevet à l’ouest et façade à l’est. Le chevet est flanqué de deux tours carrées (MH). Sa structure est de plan basilical à trois nefs avec une nef centrale plus haute que les latérales.

La nef centrale est couverte en berceau brisé tandis que les collatéraux sont couverts en plein cintre.

Les trois nefs à l’origine charpentées ont dû recevoir ce voûtement en 1157, date de la nouvelle consécration de l’édifice. Le vaisseau tripartite est terminé à l’ouest par trois absides semi circulaires.

Les différentes nefs sont séparées par une série d’arcs formerets reposant sur des piliers rectangulaires.

De l’église primitive du IX° siècle, il reste sans doute le portail surmonté d’un linteau en granit ornementé de l’Alpha et de l’Oméga. Au XI° siècle, il est agrémenté d’un tympan cruciforme sculpté d’un pantocrator.

Les clochers tours situés à l’ouest flanquent le chevet.

Mais seul celui du côté nord est conservé, alors que celui du côté sud est tronqué à la base.

Le clocher subsistant est une tour massive avec un couronnement de merlons et sept niveaux d’ouvertures en plein cintre, sur chaque face, dont le nombre varie selon les étages. Il est appareillé de petits carreaux liés au mortier de chaux, avec un chaînage d’angle en pierres de taille.

L’église conserve un tympan orné d’une croix sculptée, avec au centre le Pantocrator, et au-dessous l’alpha et l’oméga, le tombeau de Guillaume Gaucelm (XIII° siècle, MH), un sarcophage dit de la Sainte Tombe (V° siècle, MH), un mobilier entièrement classé, une cuve baptismale romane, des inscriptions funéraires (1317 et 1355), une inscription concernant une fondation de messe (XIV° siècle), une grille d’autel (XVIII° siècle), un orgue (XVIII° siècle), une chaire (XVIII° siècle), une console en bois doré (XVIII° siècle), un retable de Lazare Tremullas (1646), deux retables du XVIII° siècle, six panneaux du retable du Rosaire (1670), deux bustes reliquaires (1425 et 1440), un lustre en fer forgé (XVIII° siècle), un chemin de croix (XVIII° siècle), une table d’autel (XI° siècle, MH) en marbre, une croix de fer (XVI° siècle, MH).

Il subsiste les restes d’un cloître du XIII° siècle (MH) qui succède probablement à une construction romane ou préromane. Il se situe du côté sud de l’abbatiale. Il l’ouvre de l’abbé Raymond Desbac (1261-1303), et construit en marbre blanc de Céret, excepté pour les colonnes en pierres de Gironne.

  • Saint-Étienne

  • Saint-Sauveur

  • Saint-Pierre de Riuferrer

  • Sainte-Croix de Quercorb