Le Soler

Le Soler (el Soler)

Population : 7 141

Canton : Millas

Arrondissement : Perpignan

Région naturelle : Ribéral




Pézilla-la-Rivière

Saint-Féliu-d'Avall

Villeneuve-la-Rivière

du Soler[1]

Thuir



Baho

Perpignan

Toulouges

Communes limitrophes du Soler

  • Saint Julien et Sainte Basilisse

Un prieuré de religieuses cisterciennes dépendant de l’abbaye de Poblet est mentionné dans le village du Soler en 1176, et fut transféré à Perpignan au XIV° siècle.

La primitive église de Saint Julien et Sainte Basilisse est mentionnée dès 954, mais dans son état actuel elle est le fruit d’une reconstruction du XVI° siècle.

A partir des années 1223-1226, elle passa avec le lieu et le château sous le dépendance directe de l’église d’Elne.

Les ruines de l’édifice primitif se dressent entre l’église paroissiale actuelle et le cimetière.

La première pierre de fondation de l’église Saint Julien et Sainte Basilisse est datée de 1554.

L’édifice fut remanié à plusieurs reprises comme l’indique la date de 1763, gravée dans une des chapelles.

En 1829, la nef fut rallongée, en 1858 la chapelle des fonts baptismaux fut construite.

En 1873, la Casa de l’Obra étant redevenue une dépendance de l’église, elle fut incorporée à celle ci et transformée en nef secondaire.

Enfin en 1973, une ouverture fut aménagée sur le côté nord.

Cet édifice de style roman comprenait primitivement le chœur, la sacristie, la majeure partie de la grande nef et le transept.

Dans son état actuel, l’église comprend un chœur en surélévation avec sacristie contiguë, une nef principale, un transept, les chapelles opposées du Christ et de Saint Gaudérique, attenantes au transept, une nef latérale, une tribune, une chapelle des fonts baptismaux et jouxtant celle ci un couloir d’accès à la salle paroissiale.

Les axes des deux nefs sont dirigées vers l’Orient.

La nef latérales est située du côté nord de la nef principale.

Il n’y a pas de nef secondaire du côté sud de la grande nef, ce côté est occupé par le presbytère.

Les voûtes en ogives de la nef principale et du transept sont coiffées, à leurs croisement, par une coupole en forme de calotte sphérique.

La porte d’entrée se trouvait à l’emplacement occupé de nos jours par la chapelle du Christ qui fut ajoutée à l’édifice en 1763, comme le rappelle une plaque en marbre blanc enchâssée dans le mur sud, à l’extérieur de la chapelle.

Aujourd’hui, l’entrée est située à l’actuel emplacement de l’autel Saint Jean, sur la façade ouest, c’est une porte en plein cintre.

Selon toute probabilité, la chapelle de Saint Gaudérique symétrique à la chapelle du Christ fut construite à la même époque.

D’après le plan initial, le clocher devait être élevé sur la sacristie, finalement le clocher primitif fut construit à l’endroit qu’occupent actuellement la cuisine et le presbytère. Après l’allongement de la nef principale en 1829, on le remplaça par un autre édifié à la partie supérieure du nouveau mur de la façade.

Le 22 février 1915, ce dernier clocher ne put résister à une tempête d’une rare violence qui le renversa, occasionnant des dégâts très importants.

Les cloches et leur support tombèrent à l’intérieur de l’église en traversant successivement la toiture, la voûte et la tribune, l’horloge fut détruite.

La réédification du clocher la remise en place des cloches et les réparations furent exécutées en 1916, date qui figure sur le fronton du clocher actuel.

Toutefois l’horloge détruite ne fut pas remplacée, et on obtura l’œil de bœuf latéral dans lequel était fixé son cadran.

Deux cloches en bronze sont placées dans le clocher.

La première ( Hauteur 88 cm, diamètre 86 cm) est datée de 1872. Elle porte l’inscription :

"Saint Julien et Sainte Basilisse patrons de l’église du Soler PPN, Escoubert Pere et Fils fondeurs à Ramozens Gers, 1872". Elle est ornée d’un ostensoir surmonté de IHS, la Vierge, un calice avec hosties adoré par deux anges, l’agneau pascal entouré des quatre évangélistes, une croix, deux blasons.

La seconde cloche ( hauteur 62 cm, diamètre 70 cm) est datée de 1822. Elle porte l’inscription :

"1822 Cantate Domino Cantecum Novum Laus Ejus in Ecclesia, fonderie de Saint Pierre Marseille Baudoin fondeur." Elle est ornée d’un Christ en croix, et d’une femme à genoux entourant la croix de ses bras.

L’église conserve un bénitier en marbre 1686, une table d’autel du XII° siècle, des retables de la Vierge (XVIII° siècle), de la Passion (XIX° siècle), de Saint Dominique (XVIII° siècle), du maître autel (XVIII° siècle), statue de Saint Honorat (XIV siècle, C ), Christ (XVIII° siècle), nombreuses statues et toiles (XVII° et XVIII° siècles).