Dorres

La première mention du lieu de Dorres date de 891 dans l’acte testamentaire de Miro I en faveur de Sunifred qui devint en 881 abbé du monastère de Sainte Marie du Vallespir.

L’église est mentionnée en 1170 dans un leg.

Le clocher a été restauré une première fois en 1828, date qui figure une pierre. Avant 1941, et pendant la deuxième guerre mondiale, l'église de Dorres fut restaurée par les réfugiés de Menton.

Il s’agit d’une église à nef unique, voûtée en berceau brisé, terminée par une abside semi-circulaire orientée à l'est.

On accède à l’église au sud par un portail en granite.

L’appareil est composé de granite lié au mortier. Un petit édicule posé sur la toiture s'appuie au clocher, il contient la machinerie des cloches et de l'horloge, dont le cadran est apposé sur sa face ouest.

Le clocher mur est à deux ouvertures en plein cintre contenant deux cloches. Le niveau supérieur est très remanié.

Une troisième ouverture tronquée contient une cloche et supporte une cage en fer forgée surmontée d'une croix. Cette cage contient, elle aussi une cloche, qui provient du sanctuaire de Notre-Dame de Belloch. Elle sonne à longueur de journée, ponctuant chaque quart d'heure.

L'église de Dorres contient le camaril de Notre-Dame de Belloch.

L’église conserve 12 pierres tombales de 1584 à 1870 sur le parvis, un retable du maître autel (XVIII° siècle), un retable de la Passion (XVII° siècle), une Vierge noire (XIII° siècle – C), des statues des XVII° et XVIII° siècles, deux toiles du XVII° siècle, un Christ du XVI° siècle et un autre du XVII° siècle, une roue à clochettes.