Escaro

Une première église se tenait sur cet emplacement, elle a été détruite en 1930, à cause de l’exploitation d’un gisement de fer à proximité. Elle a été reconstruite vers 1950, avec un réemploi des anciens matériaux.

Eglise à nef unique bordée de deux chapelles latérales et de contreforts extérieurs, terminée d’un chevet pentagonal.

On accède à l’édifice par la porte située à l’ouest. Cette porte est en plein cintre surmontée d’un petit fronton à deux versants en tuiles canal. Le reste de l’édifice est couvert en llauses de schiste.

Au-dessus de l’entrée, à l’ouest, est situé un cadran d’horloge en fer forgé. Il est enfin surmonté par l’arcade en plein cintre du campanile contenant la cloche. Une croix domine cet ensemble.

Sur le faîte de la toiture, situé à la transition de la nef et du chevet, se trouve un édicule en tôle à deux versants qui abrite une cloche de 1731. Cet édicule qui porte de plus, deux cadrans d’horloge donnant sur chacun des deux versants du toit.

Cette église est appareillée en blocs de granite plus ou moins réguliers, taillés pour le chaînage d’angle et les ouvertures, ainsi que pour le clocher.

L’église conserve une cuve baptismale médiévale, une statue équestre de Saint-Martin (XIV° siècle), deux Vierges romanes du XIV°siècle, des statues du XVII° et XVIII° siècles (Saint-Martin, Saint-Antoine de Padoue, Saint-Paul et Saint-François Xavier), deux retables peints du XVII° siècle, la Vierge et Saint-Jean Baptiste.