Argelès-sur-Mer

Argelès-sur-Mer (Argelers de la Marenda);

Population : 9 939 argelésiens

Canton : Argelès-sur-Mer

Arrondissement : Céret

Région naturelle : Plaine du Roussillon



Palau-del-Vidre

Saint-André

Sorède

Elne

Argelès-sur-Mer[2],[3]

Espolla

(Espagne)



Mer Méditerranée

Collioure

Banyuls-sur-Mer

Communes limitrophes d’Argelès-sur-Mer

  • Notre-Dame del Prat

La légende fait remonter la fondation d’Argelès sur mer au XVIII° siècle avant JC. Argelès est Mentionné pour la première fois en 981, en tant que limite de possession de l’abbaye de Saint Genis des Fontaines. Il fut le siège du traité de paix entre le roi d’Aragon et le roi de Majorque en 1298. La ville fortifiée fut à plusieurs reprises assiégée par les français jusqu’à son rattachement définitif à la France en 1658.L’église d’Argelès a été construite vraisemblablement dans la première moitié du XIV° siècle. Elle a succédé à une autre dont il est fait mention pour la première fois en 1178.

Nous savons par une requête des consuls d’Argelès au procureur royal, en date du 7 mai 1341 demandant l’autorisation d’affecter à la fabrique les revenus de leur ville, que la fabrique en question était déjà installée au clocher de l’église, sans doute dans la salle du rez de chaussée.

Il s’agit d’un édifice composé d’une large nef à vaisseau unique comportant six travées et bordée de 9 chapelles latérales. et de contreforts en belles pierres de tailles et couverts d’une petite toiture indépendante.Les murs des chapelles crépis sont bloqués entre les contreforts.

Les fenêtres de profil brisé assez plates à l’extérieur, sont placées au milieu de la chapelle et au-dessus dans le mur gouttereau, qui semble construit en galets et mortier.

La face est devait normalement constituer le chevet entièrement bâtit en pierre de taille.

Elle a dû s’effondrer dans sa partie supérieure, ce qui occasionna le transfert du sanctuaire et la désorientation de l’église. Aux époques postérieures ce chevet a subi des adjonctions diverses et le clocher fut directement plaqué contre le chœur.

Ce chœur était éclairé par une fenêtre en plein cintre aujourd’hui murée.

Le mur latéral nord de l’église est masqué en partie par des maisons.

En dernier lieu, il y eut une réfection de la voûte du sanctuaire actuel en 1780, à en croire le claveau qui porte cette date.

Le clocher tour de plan rectangulaire se situe au sud de l’église, le rez de chaussée est occupé par la sale J. Cardonne.

Cette salle est voûtée en ogives avec clef de voûte circulaire probablement ornée d’un écu sculpté, les murs sont en partie crépis.

Au premier étage, se trouve une salle à laquelle on accède par un passage étroit couvert d’une voûte en briques, cette salle possède une voûte d’ogives identique à celle du premier étage mais moins haute.

Le dernier étage est celui des cloches, il est percé au sud d’un arc plein cintre qui ouvre sur une bretèche reposant à l’angle sud ouest sur un modillon en pierre de taille qui s’appuie sur le mur à l’est. On y accède par un escalier en bois.

Tout l’étage est quadrillé de grosses poutres en bois

Le clocher possède un escalier à vis reconstruit au XVII° siècle, placé dans une tour qui lui accolée à l’est.

L’angle du mur nord est/sud est, est en belles pierres de taille de couleur jaune, le reste du mur est en moellons et trois marches permettent d’accéder à l’étroite porte en plein cintre.

L’escalier était éclairé au sud par deux petites ouvertures rectangulaires à encadrement de pierres de taille. Le sommet de cette tour d’escalier est couronné par une sorte d’appareil défensif en briques. Cette tour arrive à peu près à mi-hauteur du clocher.

Le clocher lui, possède un chaînage d’angle en pierres de taille, et un mur construit en galets noyés de mortier présentant des traces de crépis.

A la base du clocher, se trouve une salle dans laquelle on pénètre par une petite porte en plein cintre, située près de l’escalier. L’extérieur du clocher se présente comme une tour romane. Les deux tiers inférieurs sont percés à l’est et au sud d’une fenêtre étroite et allongée, en plein cintre, construite en pierre de taille. Le tiers supérieur est divisé en deux étages par une corniche moulurée, qui marque aussi la base et le sommet crénelé de cette partie. Chacun des deux étages est percé sur chaque face de deux fenêtres étroites et allongées en plein cintre.

Cinq cloches sont situées dans le clocher.

La première de grande dimension porte l’inscription :

" laudo Deum verum, plebem voco, congrego clerum defunctos ploro. "

" Je loue le vrai Dieu, j’appelle le peuple, je réunis le clergé, je pleure les défunts. "

La seconde cloche de taille moyenne porte l’inscription :

" IHS. Mentem sanctam spontaneam honorem Deo et Patrie liberationem. L’any Mil CCCCLXX te Deum laudamus "

Cette inscription indique la date de 1470, mais aussi le triple but de la cloche dont le son inspire instinctivement une pensée sainte, rend honneur à Dieu et annonce la libération de la patrie.

La troisième cloche de petite dimension, porte l’inscription :

" Sancta Maria Victoria, ora pro nobis, sit nomen domini benedictum. 1858. Cribailler, fondeur à perpignan. "

La cloche des heures porte l’inscription :

" XPS vincit, XPS regnat, XPS imperat, XPS ab omni malo nos defendat. Amen. Te Deum laudamus 1604. "

La cloche des quarts porte l’inscription :

" IHS. Maria. Sit nomen domini benedictum. 1663 "

L’église conserve sur la clef de voûte du sanctuaire les armes de la ville " D’argent à un genêt arraché de sinople fleuri d’or, accompagné de trois fleurs de lis d’azur, posées deux en chef et une en pointe, celle ci soutenue d’une terrasse de sinople. "

Le sanctuaire comporte deux retables : le premier représente la Charité, la Justice, Saint Michel, l’Espérance, la Foi ; le second saint Roch et son chien, le portement de la croix- La descente aux enfers. Martyre de saint Laurent.

Sur les marches du sanctuaire sont disposés deux chapiteaux en marbre blanc dont on ignore la provenance.

Le portail de l’église date du XIV° siècle, il est orné de chapiteaux.

Le mobilier est entièrement classé : fonts baptismaux avec une inscription du XIII° siècle provenant de l’édifice antérieur signée du maître sculpteur ( Magister Guillelmus : Marchi : de Volono : me fecit. Maître Guillaume Marc du Boulou m’a fait.), un retable du maître autel XVIII° siècle, un retable de Saint Jean 1620, un retable de Saint Jacques XVIII° siècle, un retable de Saint Joseph 1700, un retable de la Passion XVII° siècle, un retable de Saint Michel XV° siècle, 7 panneaux de l’ancien retable du maître autel XVI° siècle, une chaire sculptée du XVIII° siècle, des statues de saint Côme et saint Damien XVII° siècle, une roue à clochettes, un chandelier en fer forgé du XVI° siècle, un plat de quête en argent 1673, une custode en vermeil.

A roue à clochettes se trouve dans une niche, au-dessus de la chapelle des reliques, à gauche de l’autel.

Elles sont constituées de bois, elle mesure 1,30 m de large environ. L’essieu central est relié à une poutre transversale par une tringle métallique qui permet d’actionner la roue ornée de huit motifs identiques. A l’extérieur se trouvent les clochettes, elles semblent nues de décor.

  • Chapelle Sainte-Marie-Étoile-de-la-Mer (Argelès Plage)

  • Chapelle Saint-Ferréol (la Pave)

  • Chapelle Saint-Jérôme de l'ermitage Notre-Dame-de-Vie

  • Chapelle Saint-Laurent

  • Ermitage Notre-Dame-de-Vie et sa chapelle Saint-Jérôme

  • Ancienne église Saint-Martin et Sainte-Croix (Taxo d'Avall)

Notre-Dame del Prat