Égat
Saint-Étienne
La paroisse d’Egat est cité en 819 dans l’acte de consécration de la cathédrale d’Urgell, rédigé en fait au X° siècle, elle relevait du comté de Cerdagne.
Postérieurement, une bulle du pape Alexandre III confirme sa possession à Saint Martin du Canigou en 1163.
La tour sur un piton rocheux (seul vestige de la fortification du XIII° siècle) et l'église paroissiale de Saint Etienne sont entourées de grandes maisons paysannes, qui constituent le noyau ancien du village.
Malgré son origine romane cette église a été très modifiée à l’époque moderne.
Il s’agit d’une église à nef unique couverte en berceau brisé et terminée par un chevet plat. La nef est flanquée d’une chapelle latérale au sud, et d’un clocher mur en façade à l'ouest.
L'appareil de l'église est composé de blocs non taillés de granite, jointés au mortier avec chaînage d'angle en blocs taillés.
L'accès à l'église se situe à l'ouest, c'est un arc brisé appareillé en granite, surmonté d'un œil de bœuf portant la date de 1864, c'est donc le fruit d'un remaniement.
Le clocher où est niché l'unique cloche est surmonté de trois pignons et d'une girouette.
L’église conserve un retable sculpté (1754), une croix processionnelle (XVII° siècle), elle possédait encore une Vierge romane en bois très semblable à celle de Chartres qui aujourd’hui a disparue.