Fenouillet

• Saint-André de Fenouillet

Fenouillet était le siège d’une vicomté sous la suzeraineté alternative des comtes de Toulouse et des rois d’Aragon. Jadis, il était protégé par trois châteaux formant un ensemble homogène : Saint Pierre, résidence du vicomte, Castel Fizel, qui surveillait la vallée de la Boulzane, en direction de Caudiès, et Sabarda, poste de surveillance de l’ouest.

Ils auraient été construits après le traité de Corbeil, qui en 1258, reconnaissait l’annexion à la France.

Cette église est la paroisse de Fenouillet connue aujourd’hui comme La Vilassa, au pied du château du même nom.

L’édifice actuel fut béni en 1904, il succède à une construction plus ancienne qui se trouve à une centaine de mètres plus au sud, près du cimetière de la paroisse.

La première mention de cet édifice date de 1011, il figure sur une bulle du pape Serge IV adressée au monastère de Saint Pierre de Fenouillet qui venait à peine d’être achevé.

C’ était une église qui faisait partie de sa dotation originelle.

Il s’agit d’un édifice à nef unique terminé par une abside semi-circulaire et bordé de chapelles latérales qui lui donnent un plan en forme de croix latine, et font office de transept.

Le chevet sert de sacristie, la porte d’entrée est en anse de panier.

L’extérieur de l’édifice a été enduit de ciment, il est couvert d’une charpente en bois. Cette nouvelle église possède des matériaux réemployés de l’ancienne église.

Cette église est surmontée d’un clocher mur à deux baies asymétriques.

L’église conserve trois chapiteaux romans, sculptés qui proviendraient de l’église Saint Pierre du château des vicomtes de Fenouillet ( deux sont classés ), des statues du XVIII° siècle, Saint Joseph, Saint Sébastien, Saint Valentin, une Vierge, une toile du XVIII° siècle, et un tabernacle (fin XVII° siècle), un bénitier en marbre blanc du XII° siècle.