Saint-Féliu-d'Amont

Saint-Féliu-d'Amont (Sant Feliu d'Amunt)

Population : 826

Canton : Millas

Arrondissement : Perpignan

Région naturelle : Ribéral



Millas

Camélas

Corneilla-la-Rivière

Saint-Féliu-d'Amont[1]

Castelnou




Saint-Féliu-d'Avall

Thuir

Communes limitrophes de Saint-Féliu-d'Amont

  • Sainte-Marie (prieuré de Salvetat)

Le lieu " Sancti Felicis " est mentionné en 959, mais on ne sait pas exactement à quelle époque le lieu fut scindé en deux territoires.

Il existait à Saint Feliu d’Amont, une église au XI° siècle, mais celle-ci fut en partie reconstruite au XIII° siècle, par les chanoines de Saint Ruf.

La première église est citée pour la première fois en 941, dans la vente d’un alleu situé à Saint Feliu.

On y adore une image de la Vierge de la Salvetat en marbre, découverte au XIV° siècle. L’église état jadis dédiée à Notre-Dame de la Salvetat, appelée aussi Notre Dame des Lettres, à cause des graffiti nombreux gravés sur une très ancienne table d’autel.

L’église fut fortifiée au XIV° siècle. Elle fut sécularisée par le pape Clément VIII en 1592.

Les rentes de l’ancien prieuré furent unies au séminaire de Perpignan en 1699.

Cette église est inscrite IMH.

Il s’agit d’une église romane de nef unique terminée par une abside semi-circulaire décorée extérieurement de bandes lombardes.

La nef est couverte d’une charpente reposant sur des arcs diaphragmes et possède une tribune du côté ouest.

Les impostes des piliers sont sculptés.

Une nef latérale à la manière d’un porche lui fut ajoutée dans la seconde moitié du XII° siècle, sur celle ci s’ouvre un portail en marbre blanc. Il est constitué d’un arc en plein cintre et couronné par une archivolte en dents d’engrenage, son tympan est sculpté, il est orné de deux anges soutenant un médaillon qui contenait l’agneau de dieu aujourd’hui martelé. Il comporte de plus des venteaux à pentures en fer forgé, C .

La primitive église est beaucoup moins longue et large que la contemporaine. Elle soutenait en tête le lourd clocher qui domine la plaine du Riberal et qui fut à cette époque, selon Brutails le refuge suprême des populations quand l’ennemi avait forcé l’enceinte.

Ce clocher tour de base carrée est édifié sur la jonction de la nef latérale et du chevet.

L’ensemble de l’église fut crénelée et couronnée d’un chemin de ronde probablement au XIV° siècle.

L’édifice est appareillé en blocs carrés très bien ajustés, une bretèche à mâchicoulis domine le portail.

Porte et façade de cette antique église présentent toutes les caractéristiques de celles du prieuré de Marcevol. En effet, elles sont surmontés d’une frise en dents d’engrenage.

L’église conserve une table d’autel (VII° siècle ? – C), couverte de graffiti qui valurent à l’église le vocable Notre Dame des Lettres, une Vierge en marbre du XIV° siècle, une Vierge (XVII° siècle) du Rosaire, deux Christ (XVII° et XVIII° siècles), une toile du XVII° siècle, un panneau de faïence (XVII° siècle), une inscription funéraire (1385 – C), une croix des Impropéries (XIX° siècle), deux bustes reliquaires de Boher (1805 – C), une croix reliquaire (milieu du XVIII° siècle), une croix processionnelle (XV° siècle-C). Oratoire du XVII° siècle.