Le Boulou

Le Boulou (el Voló)

Population : 5 498 Boulounenc(que)s

Canton : Céret

Arrondissement : Céret

Région naturelle : Massif des Albères



Passa

Saint-Jean-Pla-de-Corts

Maureillas-las-Illas

Tresserre

du Boulou[1]

Les Cluses




Montesquieu-des-Albères

Communes limitrophes du Boulou

  • Sainte-Marie

Cet édifice est mentionné pour la première fois en 1016.

Il s’agit d’un édifice à nef unique composé de trois travées voûtées en ogives, et terminée par une abside semi-circulaire voûtée en cul de four.

On y accède par un portail d’entrée situé en façade, appareillé en marbre veiné de bleu. Ce portail s’orne d’un fronton en corniche avec une archivolte ornée de décors en reliefs. L’un d’eux représente quelques scènes de la Nativité, (œuvre du maître de Cabestany).

L’arc en plein cintre est orné d’une moulure à décor d’entrelacs, cet arc repose sur une corniche en damier, le tympan est lisse de tout décor.

Le clocher de plan carré est composé de trois niveaux, le 1° niveau est percé d’une porte d’accès, surmontée d’une petite fenêtre en plein cintre.

Le 2° niveau est percé sur une face d’une petite baie géminée en plein cintre appareillée en briques rouges. Dans la partie supérieure de ce niveau, se trouve une série d’arcatures qui accompagne des lésènes d’angle.

Le 3° niveau est percé de baies géminées en plein cintre sur chaque face, reposant sur une colonnette centrale. Elles sont appareillées en marbre. Ce niveau possède le même décor d’arcatures et de lésènes que le précèdent.

Au-dessus de l’une des baies, se trouve un cadran d’horloge.

Le clocher est surmonté d’un crénelage en briques rouges.

L’ensemble de l’édifice est appareillé en galets roulés de rivière jointés au mortier et chaînage d’angle en calcaire gris. Il est couvert d’une toiture en tuiles canal.

Le clocher qui imite dans sa composition architecturale, le style roman est appareillé en galets de rivière et briques rouges.

L’église conserve quinze panneaux de retables (XV° et XVII° siècles), un retable du Christ (1756), un retable du maître autel (1755), un crucifix de bois (XVII° siècle), une pierre funéraire (1220) en façade.

  • Chapelle Saint Antoine