Taurinya

Taurinya (Taurinyà)

Population : 327

Canton : Prades

Arrondissement : Prades

Région naturelle : Conflent



Codalet,

Ria-Sirach

Fillols

Vernet-les-Bains

Prades

Taurinya[1]

Casteil



Clara

Estoher

Valmanya

Communes limitrophes de Taurinya

  • Saint-Fructueux de Taurinya

Cette église est mentionnée comme possession de Saint Michel de Cuxa, au X° siècle.

Elle a fait l’objet de nombreuses transformations au XVIII° siècle.

La nef s’est élargit à la même époque d’un bas côté méridional, faisant pendant à un bas côté nord d’origine, ce dernier traversant le clocher et comprenant la vieille sacristie.

Il s’agit d’un édifice à nef centrale bordée de collatéraux. La nef principale est couverte d’un berceau brisé, aboutissant à un sanctuaire rectangulaire. En effet, l’abside primitive a fait place au XVIII° siècle à un chevet plat. Les deux collatéraux sont aussi terminés par un mur droit.

On accède à l’église par une porte en arc brisé située à l’ouest, et appareillée en calcaire.

L’église est appareillée en moellons de schiste grossiers dans les parties récentes, on peut également voir par endroits des parties appareillés en pierre calcaire taillée notamment pour la base du clocher, et une partie du mur nord préromans.

Le clocher tour étroit est situé à l’est de la nef, il comporte à la base sur une élévation de 6m, les mêmes matériaux que la nef primitive, puis un appareil de carreaux bien taillés.

Les ouvertures se répartissent sur trois niveaux.

Au 1° niveau, On peut voir des fenêtres en arcs plein cintre, au 2° niveau, se trouvent de grandes fenêtres géminées reposant sur une colonnette cylindrique, ou octogonale, surmontée d’un chapiteau lisse, conique ou décoré, à large imposte (sur l’un d’entre eux, une tête de bœuf est identifiable).

Au 3° niveau, se situent des fenêtres géminées plus petites, reposant sur des colonnettes cylindriques et chapiteaux lisses, excepté sur la face ouest, percée d’une fenêtre en plein cintre et au midi, d’une meurtrière.

La partie supérieure du XVII° siècle est à nouveau appareillée de schiste lié au mortier. Elle comporte le cadran de l’horloge, surmonté du clocher arcade à baie rectangulaire, contenant deux cloches.

La première (hauteur : 80cm ; diam. : 85cm) porte l’inscription :

" Ave Maria, gracia plenna, dominus tecum ". Elle est datée du XIV° siècle.

La deuxième cloche (hauteur : 50cm ; diam. : 55cm) date de 1804 et a été fondue par Raimond Cribailler.

L’église conserve des retables de la Vierge (XV° siècle), de Saint Fructueux (XVIII° siècle), de Saint Valentin (XVIII° siècle), deux statues (XVI° siècle), et deux autres statues du XVII° siècle.