Millas

Millas (Millàs)

Population : 4 005 millassois(e)s

Canton : Millas

Arrondissement : Perpignan

Région naturelle : Ribéral



Bélesta

Néfiach

Ille-sur-Têt,

Corbère

Montner

Millas[1]

Corbère-les-Cabanes



Corneilla-la-Rivière

Saint-Féliu-d'Amont

Camélas

Communes limitrophes de Millas

  • Sainte-Eulalie

Les premières références sur le lieu de Millas remontent au IX° siècle.

L’église quant à elle est citée pour la première fois au XII° siècle, en 1137, année où Ermengol de So, fait un leg aux clercs de Millas.

L’église de Sainte Eulalie (IMH) se tient au centre du village, elle est protégée par une enceinte fortifiée construite aux XIII° et XV° siècles.

De l’église romane primitive, il ne reste qu’une partie de mur au sud, un clocher tour et un portail de marbre blanc.

Il s’agit d’un édifice gothique à nef unique avec chapelles latérales entre les contreforts. Elle semble avoir été construite au XV° siècle, tout comme sa tribune sculptée.

Les voûtes ne datent que de 1851 - 1852.

Lors de la reconstruction du monument, le clocher de l’église antérieure datant du premier art roman méridional fut conservé. Il est appareillé de galets de rivière disposés en lignes horizontales et de pierres de taille aux angles.

C’est sur la façade sud qu’est placé le cadran de l’horloge.

Le clocher, haut de 27 m, est composé de cinq niveaux d’ouvertures ornés de lésènes et d’arcatures à la base, puis trois étages de baies en plein cintre de différentes tailles. Seul le couronnement crénelé n’est pas d’origine.

Dans le clocher sont conservés deux grandes cloches du milieu du XIX° siècle, sur la petite cage en fer, au sommet de la terrasse, est fixée une troisième cloche plus petite.

Sur la façade sud, on a également conservé une porte en plein cintre datant de la fin de l’époque romane, dont l’archivolte est en marbre ornée d’un rinceau.

L’entrée actuelle est sur la façade ouest, elle est appareillée en marbre rose et blanc, formée d’un arc brisé retombant sur des colonnettes et chapiteaux sculptés, son tympan est lisse.

L’édifice est appareillé en galets de rivière et briques noyés dans le mortier, quelques fenêtres et oculi sont appareillés en pierre.

L’église conserve une tribune peinte (1445 – MH), deux bénitiers dans deux coquillages, une cloche de 1715 (documentée dans CERCA) ornée d’un poisson et de deux lézards, des retables du maître autel (1645) par Lazare Tremullas, de Saint Sébastien (XVIII° siècle), de la Vierge (XIX° siècle), des éléments de retable (XVII° siècle), des panneaux et prédelle (XV° et XVII° siècles - sacristie), un Christ du XVII° siècle, une toile (début XVII° siècle - C) de Saint Jean Baptiste, de nombreuses toiles des XVII° et XVIII° siècles, une croix processionnelle (fin XVII° siècle), un reliquaire pédiculé (XVI° siècle – C), de l’argenterie (XVII° et XVIII° siècle) dans la sacristie.

Deux représentations de la Vierge provenant de cette église sont conservées dans une collection particulière.

Elles sont datées des XIII ou XIV° siècles, dans un style déjà avancé très proche du gothique.