Torreilles

Torreilles (Torrelles)

Population : 3 248

Canton : Saint-Laurent-de-la-Salanque

Arrondissement : Perpignan

Région naturelle : Salanque



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Torreilles[1]

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Communes limitrophes de Torreilles

  • Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse

Cette église est mentionnée pour la première fois en 1070, dans une donation en faveur de Saint Michel de Cuxa. Elle fut donnée par Gotard Gausbert à Gausfred II, un des sept enfants de Guifré fondateur de l’abbaye du Canigou. A l’origine, elle fut construite par un chapitre de moines réguliers.

Le clocher fut certainement édifié au XVI° siècle, en effet, Louis de Bonnefoy aurait relevé sur une pierre d’appareil la date de 1572.

En 1644, Claude Xalot, fondeur de cloches de Limoux, diocèse de Narbonne, passe contrat avec les consuls de Torreilles pour la fonte d’une cloche de 2 quintaux.

De cet édifice originel, il ne subsiste qu’une partie du chevet, car le restant a été détruit en 1912.

L’édifice actuel est une reconstruction du XX° siècle. A l’origine, il s’agissait d’un édifice de trois nefs comportant chacune, quatre travées et une abside semi-circulaire.

Au XX° siècle, les trois nefs ont été réunies en une seule par la suppression des piliers et des voûtes. La partie centrale est couverte en plein cintre et les absidioles sont cachées par des habitations.

A présent, l’église offre l’aspect d’un édifice à nef unique bordé au nord d’une chapelle voûtée d’ogives et au sud d’une chapelle en plein cintre. Seule l’abside centrale voûtée en cul de four a subsisté.

La couverture primitive était certainement une charpente de bois sur arcs diaphragmes. L’édifice fut probablement voûté au XII° siècle.

L’église est éclairée par des baies en plein cintre et des oculi.

On accède à l’édifice par une porte située sous le porche à l’ouest, à l’origine il en existait une au midi détruite par la construction d’une chapelle.

Le clocher du XVI° siècle a été détruit en même temps que l’édifice primitif en 1912, il n’en subsiste que la base qui constitue le vestibule de l’église. Il est percé de baies géminées en plein cintre occupant toute la hauteur et toute la largeur de la façade. Au sud, est placé sur la terrasse le cadran de l’horloge. Au centre se dresse le pyramidion du clocher. Il est construit en briques rouges et son premier étage est voûté en anse de panier. Son élévation est certainement postérieur à 1912.

L’édifice est appareillé de pierres irrégulières et grossières noyées dans le mortier, du moins dans les endroits qui ne sont pas masqués par le crépi.

L’église conserve une table d’autel du XI° siècle, taillée dans un sarcophage paléochrétien du IV° siècle, des marbres des XI°, XII° et XIII° siècles, des retables (début XIX° siècle), des statues et toiles (XVII° et XVIII° siècles).