Castelnou

Castelnou (Castellnou)

Population : 360 castelnouvois(e)s

Canton : Thuir

Arrondissement : Perpignan

Région naturelle : Aspres




Camélas

Caixas

Saint-Féliu-d'Amont

Castelnou[1]

Montauriol



Saint-Féliu-d'Avall

Thuir

Sainte-Colombe-de-la-Commanderie,

Terrats

Communes limitrophes de Castelnou

  • Sainte-Marie du Mercadal

Cette église est mentionnée pour la première fois en 1259.

L’église est édifiée sur un plateau où se tenait un grand marché important pour toute la région des Aspres.

Il s’agit d’une église romane à nef unique voûtée en berceau brisé, et terminée par une abside semi-circulaire.La sacristie placée au nord est le fruit de remaniements récents.

Le clocher tour se dresse à l’angle sud ouest de la nef, il est appareillé en briques et schiste très recrépi.

Il est percé de deux ouvertures en plein cintre au nord et au sud appareillées en briques, et d’une seule ouverture sur les faces est et ouest.

Au sud sur la toiture, deux rampants supportent l’horloge et la girouette en forme de coq. Le sommet est couronné de merlons.

On accède à l’église au sud par un portail en plein cintre à tympan lisse et orné de trois voussures du XII° siècle. Au-dessus de la porte est placé un cadran solaire en plâtre peint et gravé datant de 1828.

L’édifice est appareillé en moellons de schiste grossiers, et par endroit en pierres bien taillées et polies de couleur rosée. Cet appareil n’est visible que dans les endroits où le crépi abondant ne l’a pas recouvert.

Il est couvert en tuiles canal.

L’église conserve des retables baroques, comme celui du chœur (XVIII° siècle), un retable de la Vierge (vers 1637), un retable du Rosaire (fin XVII° siècle), une Vierge à l’Enfant du XIV° siècle, un cadran solaire (1828), une girouette, des statues des XVII et XVIII° siècles, deux cloches, une porte à pentures (XII° siècle), une croix en fer forgé (XVII° siècle), une statue de Saint Antoine de Padoue (XVIII° siècle), deux Christ (XVII° siècle), un tableau du Christ (XVII° siècle) et dans la sacristie une statue de Saint Isidore (XVII° siècle), cinq plats de quête (XVIII° siècle), et un calice (vers 1680).

L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 22 novembre 1972