Sorède

• Saint-Assiscle et Sainte-Victoire

Une inscription au-dessus de la porte d’entrée à l’extérieur, mentionne la date de construction : " Populus me fecit 1733 ". Une autre inscription figure sur la voûte du chœur avec le nom de l’architecte, 1737, date d’achèvement de l’édifice.

En réalité l’église paroissiale de Sorède apparaît dans la documentation en 1051, vers 1400, elle fut totalement reconstruite, ainsi qu’au XVIII° siècle pour la troisième fois.

Il s’agit d’une église à nef unique composée de trois travées, couverte de fausses voûtes brisées. Cette nef est cantonnée latéralement de trois chapelles saillantes entre les contreforts. Elle est terminée par un chevet à cinq pans, possédant une véritable voûte gothique.

Chaque chapelle s’ouvre sur la nef par un arc en plein cintre, tandis que les travées sont séparées par des arcs doubleaux brisés.

Le clocher mur est en façade au-dessus de la porte d’entrée. Il est constitué de plusieurs étages à degrés. Le premier étage est percé de deux ouvertures en plein cintre contenant deux cloches (XVIII° et XIX° siècles). Le second est percé de deux ouvertures en plein cintre plus petites. Le troisième étage en arrondi est percé d’un oculus.

On a construit au sud, une tourelle entièrement en briques de plan carré, qui permet d’accéder au clocher arcade. Cette construction tardive porte une pendule et une niche bouchée à l’ouest, elle se termine par une balustrade en briques.

L’édifice est appareillé en galets et en briques, mais la nef est peu visible, car englobée dans le château et autres constructions.

Il est couvert d’un toit à double pente.

L’église conserve un retable du Rosaire (XVII° siècle), les panneaux du retable du maître-autel (XVIII° siècle).