Catllar

Catllar (Catllar)

Population : 718

Canton : Prades

Arrondissement : Prades

Région naturelle : Conflent




Campôme

Ria-Sirach

Molitg-les-Bains

Catllar[1]

Prades




Eus

Communes limitrophes de Catllar

  • Saint-André de Catllar

Au X° siècle, le lieu de Catllar est possession de Saint-Michel de Cuxa.

Une église primitive est mentionnée pour la première fois en 948.

De 948 à 1662, ce sont trois églises successives qui ont été construites.

Dans son état actuel, on peut considérer que l’église est celle de 1662, construite perpendiculairement à l’ancienne église romane qui subsiste presque en entier avec son clocher. L’orientation de l’église a donc changé, elle est aujourd’hui nord-sud.

On peut voir des restes de la construction romane de l’extérieur, sur la façade sud dont le portail est appareillé en blocs de granite, ainsi que les deux premiers niveaux du clocher.

Le portail actuel s’ouvre au sud, à gauche de l’ancien portail roman du XII° siècle, surmonté d’un tympan en granite, orné d’une croix.

La nef actuelle est composée d’un seul vaisseau, bordé de chaque côté de trois chapelles latérales. L’ensemble de l’édifice est couvert de tuiles canal.

L’édifice est appareillé en blocs taillés de granite local.

Le clocher tour de plan carré, est situé au midi, entre l’abside et la porte de l’ancienne église.

Seul son niveau supérieur dépasse les constructions qui l’englobent. Son appareil est dissimulé par un crépi récent.

Il est composé de trois niveaux. Sur les deux premiers, on peut voir des arcatures et lésènes.

Dans sa partie supérieure, il porte le cadran de l’horloge. Sur sa terrasse se dresse une cage en fer forgé, surmontée d’une girouette et contenant quatre cloches.

Les cloches

La première est datée de 1679, et porte l’inscription :

" IHS Maria Joseph sit nomen domini benedictum sante Andrea ora pro nobis ".

Les trois autres cloches datent de 1897.

La première porte l’inscription :

" Laus et hosassa Deo ! Mea non vox valia hora est ad templum nos prosperiate piu contat ".

La deuxième, cloche des pleurs, porte l’inscription :

" Heu Heu Heu, miserere mei ! Sic flebile plaujo nam plorentis vox et morientis ego ".

La troisième, cloche de la joie, porte l’inscription :

" Lactificos cantus lanctantia pulso per auras, lactum nam que meles fundere docta fui ".

Un autre petit clocheton au centre de la toiture de la nef, formé de deux piliers en schiste, et surmonté d’une arcade en briques rouges, il contient une cloche.

L’église conserve des retables du Rosaire (1681), du maître-autel (1688), de Saint-Nicolas (1695), de la Pietà (XVII° siècle), du Christ (XVII° siècle), de Saint-Roch (XVII° siècle), de Saint-Jean Baptiste (XIX° siècle), avec statues du XVIII° siècle, une Vierge à l’enfant du XIV° siècle, une Vierge de 1508, une statue de Saint-Jacques (XIV° siècle), deux toiles d’Anton Guerra le jeune (XVII° siècle), une chape brodée de Saint-Martin Laredo (1589).