La chélidoine ou herbe aux verrues
Nom scientifique : Chelidonium majus
Famille : Papavéracées
Cette plante très commune s'observe dès le printemps et pendant une grande partie de l'année le long des murs, des talus ou dans des friches. Elle est de taille moyenne à grande, très rameuse et velue. Ces grandes feuilles sont molles, alternes, découpées et aux lobes arrondis, d'un vert clair sur le dessus et glauques au dessous. Les fleurs de petite taille et à la brève floraison sont formées de 4 pétales et réunies en ombelles. Le fruit est dressé, tortueux. La plante est très cassante et libère un latex épais jaune-orangé.
Composition
Le latex contient de nombreux alcaloïdes qui lui confèrent des propriétés médicinales.
Vertus
Elles sont variées. On lui reconnait des propriétés dépuratives contre les maladies hépatiques, un effet diurétique pour la rétention d'eau ou encore des actions antirhumatismales pour le traitement de la goutte notamment. Employée en collyre elle permettrait de traiter la conjonctivite. Son usage le plus courant est externe par l'application du latex qui aurait une action traitante sur les verrues.
Usage médicinal
On utilise l'infusion des feuilles ou une teinture mère. Néanmoins la chélidoine est une plante toxique, l'absorption excessive ou trop répétée d'extrait sous forme d'infusions de feuilles ou de teinture peut entraîner des intoxications très graves potentiellement mortelles.
Lors de l'usage externe pour traiter une verrue attention à ne pas dépasser sur la peau saine car le latex est très irritant.
La plante a un usage homéopathique avec diverses indications.
Confusion possible
Aucune.
Origine du nom
Chélidoine vient du grec kelidon signifiant hirondelle. L'oiseau utiliserait le suc de la plante pour ouvrir les paupières de leurs oisillons à leur naissance (légende ?).