Skeleton looking at chinoiseries marque un tournant dans l'œuvre de James Ensor : sur le plan iconographique, il introduit le motif du squelette et abandonne la représentation impressionniste de la réalité telle qu'il l'avait pratiquée jusque-là. Le tableau nous montre une pièce dans laquelle un personnage regarde un livre d'images japonais (et non chinois, comme le suggère le titre). Vers 1888, Ensor a l'habitude de retravailler ses tableaux et de leur donner un nouveau contenu fantastique. Dans Skeleton looking at chinoiseries, Ensor s'est limité à deux petites interventions qui ont profondément modifié le contenu du tableau : en bas à gauche, il a ajouté un crâne et la figure assise a également reçu un crâne.