THE KINGDOM OF BURGUNDY
Although independent of France by the tenth century, the Kingdom of Burgundy shares a significant cultural identity with the people of Western Francia. The language spoken in Burgundy is a dialect of that spoken in France (a person speaking French could be understood there in the same manner as a person speaking American English could be understood in England today). Burgundy has a rich and colorful history. The area was originally settled in the fifth century AD by a Germanic people calling themselves the “Burgundii.” After a brief period of war with the Roman Empire, the Burgundii eventually became “federati” of the Empire, much as did the Franks before them. After the fall of the Empire, the Burgundii forged a Kingdom of their own, often referred to as the “Old Kingdom.” This first Kingdom of Burgundy lasted until the growing empire of the Franks overwhelmed it. Under the Holy Roman Emperor, Charlemagne, the region became a province of the Frankish Empire. During this period, the culture and language of the original Burgundii were largely supplanted by that of the Franks. Only the name of the region remains as a link to the original people of the land.
As the Frankish Empire of Charlemagne was broken up, and the lands parcelled out amongst the King’s sons, the realm of Burgundy came to be ruled by a separate Carolingian line from that which ruled France. Further division resulted in the northern portion of Burgundy being ceded to the King of France as a Duchy. Despite this separation, the southern portion of Burgundy retains its independence. The current King of Burgundy is Conrad “The Peaceful,” whose capitol is in the city of Arles. This fabulous city is rich with history, and controls a highly profitable eastern trade route to Italy and beyond. The Kingdom of Burgundy has been spared the misfortune of most of the Viking raids that have plagued the rest of developing Europe, and the nobility and merchant houses of Arles have become fat with wealth and prosperity (as might be imagined, little of this prosperity has been passed on to the common folk). Those in power in the Kingdom of Burgundy are only now beginning to use their wealth and power to exercise influence outside their realm. The Archdiocese of Arles has been vacant for the last year, awaiting the selection of a new Archbishop after the death of Martin “The Just.” Bishop Jean Baussan, head of the Diocese of Marseilles, seems the most likely candidate, though his appointment is being mysteriously and quietly resisted by some within the ruling aristocracy. Earlier in the year, Jean arrived in Arles to “clarify the rule of the Archdiocese,” and he has been effectively running it since that time (with the tacit support of Conrad). There are rumors that his life has been threatened, and that attempts on his life may well have already been made. Such rumors have been quickly put down by the office of the Archbishopric.
Localisation : Royaume de Bourgogne, Arles (et Marseilles au début ?).
Date : 962
Situation :
Roi de Bourgogne : Conrad III de Bourgogne ou de Provence ou Conrad Ier d'Arles, dit Conrad le Pacifique (925, 937 roi, 993 mort) https://fr.wikipedia.org/wiki/Conrad_III_de_Bourgogne
"Protégé" du roi de Germanie Otton. Même si reconnu comme dirigeant "légitime" du Royaume de Provence, il n'a pas la force de s'y imposer. Il assure son influence sur les sièges épiscopaux, notamment ceux des archevêchés de Vienne, Lyon et d'Arles.
Il a 37 ans, roi depuis 25 ans (mais pas assez fort pour avoir le vrai contrôle de ses vassaux).
Concernant l'Archidiocèse d'Arles
*Attention, on parle ici de Manassès d'Arles, mis en place et fidèle du prédécesseur de Conrad, Hugues d'Arles*
On a pu parler de la prépondérance écrasante de l'archevêque d'Arles (J.-P. Poly). L'archevêque d'Arles devient le seul métropolitain en Provence. Il réussit à placer à la tête des évêchés des clercs de son entourage. Les évêques de Fréjus, de Vaison, de Venasque, résident à Arles et exercent les fonctions de prévôt du chapitre. Les évêques ne jurent plus fidélité au roi, mais à l'archevêque d'Arles.
Les archevêques deviennent également à cette époque de grands propriétaires fonciers. L'inventaire du domaine de l'archevêque Manassès, établi peu après son décès vers 961, montre qu'il possédait des propriétés qui s'étendaient sur la totalité du territoire du diocèse d'Arles, notamment en Argence, Autavès, Camargue et Crau20. L'importance des archevêques du xe siècle résulte aussi d'un pouvoir qui n'est pas encore diminué ni par les monastères ni par les papes. Mais l'Église d'Arles, comme plus généralement celle de Provence, doit commencer à composer avec les grandes familles comtales et vicomtales qui à partir de la seconde moitié du xe siècle essayent de faire entrer la mense ecclésiastique dans leur patrimoine familial.
A la suite de Manassès, dans le monde réel, c'est un Ithier qui lui a succédé. Serait venu du Lyonnais et aurait été donc un fidèle de Conrad.
Conrad et Arles ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27Arles_%C3%A0_l%27%C3%A9poque_haute-m%C3%A9di%C3%A9vale#Naissance_de_la_Ire_dynastie_des_comtes_de_Provence )
Dès 948 (ou 949), Conrad, dit le Pacifique, appuyé par le roi de Germanie, réussit à faire reconnaître sa suzeraineté sur l'ancien royaume de Provence. Conrad affirme son autorité en créant le marquisat de Provence et en nommant trois comtes et des vicomtes, étrangers au pays, dont un à Arles qui va rapidement supplanter tous les autres. Il s'agit du comte d'origine bourguignonne ou auvergnate Boson II (parent éloigné du Boson de la fin ixe siècle), à l'origine de la première lignée des comtes de Provence.
Le roi Conrad se manifeste dès 945 à Arles où il tient de nombreux plaids à partir des années 963 ainsi qu'en 976 et 978. Il participe également en 949 à la donation de Teucinde d'Arles qui permet la fondation de l'abbaye de Montmajour à une lieue d'Arles. Sa présence pourtant va devenir sporadique après 980, compte tenu de l'évolution du pouvoir en Provence.
Plaid : un plaid (en latin placitum) est une cour publique ou une assemblée où un souverain, ou un comte le représentant, prend conseil de ses barons ou vassaux sur les affaires de son état ou de son domaine.
À l'époque carolingienne se tenaient chaque année deux plaids. Un plaid en octobre réunissait sous forme restreinte les principaux conseillers, qui discutaient de l'ensemble des questions pour l'année à venir ; les délibérations avaient lieu à huis clos et les décisions étaient tenues secrètes. En mai se tenait un plaid général (placitum generale) ; l'empereur réunissait les proceres et les praesules, c'est-à-dire ses vassaux, les comtes et les principaux évêques du royaume ; c'était une réunion très ouverte où les discussions avaient lieu d'après un ordre du jour fixé par le souverain, qui reprenait la liste arrêtée par le placitum d'octobre. Les décisions prises par les placita ne liaient pas l'empereur, mais les décisions prises par les Grands dans les placita avaient au contraire envers eux une force contraignante. Le placitum aboutissait à l'enregistrement des capitulaires qui lui étaient présentés, permettant de vérifier qu'ils étaient conformes au droit. Après Charlemagne, les placita ne sont plus de simples auxiliaires du pouvoir : les Grands ont une influence de plus en plus importante dans l'élaboration des capitulaires ; dès lors, ils viennent aux placita generalia pour défendre leurs intérêts personnels1.
Temps fort de communication, le plaid est l'occasion pour le monarque de manifester son énergie dans un discours (l’admonitio generalis) pour faire adhérer les grands du royaume à ses décisions.
Pour le royaume de Bourgogne, Alexandre Pahud a publié six placita rodolphiens (de juillet 908 à juin 1006), analysant les procédures, le rôle du souverain, les compétences du tribunal et les modes de validation des actes2.
Le Scénario :
Le Personnages
Situation :
Mythe / secrets :
Enquête :