Une entrée logique est une broche d'un composant électronique qui lui permet d'interpréter un potentiel électrique (par rapport au potentiel de référence) comme une information logique. Les entrées logiques sont souvent raccordées à des capteurs tout-ou-rien ou des détecteurs, qui délivrent une information logique sous forme d'un potentiel électrique.
On peut souvent considérer que :
Pour éviter les changements d'état intempestifs lorsque le potentiel sur l'entrée varie faiblement autour de VCC/2, le circuit électronique de l'entrée logique utilise deux seuils de comparaison : un seuil bas et un seuil haut. Lorsque le potentiel sur l'entrée dépasse le seuil haut, l'entrée « passe à l'état logique haut » (sa valeur binaire est 1) et elle y reste jusqu'à ce que le potentiel devienne inférieur au seuil bas ; l'entrée passe alors à l'état logique bas (sa valeur binaire est 0).
Un bouton-poussoir est un interrupteur normalement ouvert (ouvert au repos) qui se ferme lorsque le bouton est complètement enfoncé.
Le circuit ci-dessous permet au microcontrôleur de « lire » sur son entrée logique C.0 l'état du bouton-poussoir.
VCC est la borne d'alimentation du microcontrôleur en énergie électrique (la source d'énergie n'est pas représentée). GND est la borne qui lui sert de potentiel de référence (0 V). VCC est habituellement à +5 V ou +3,3 V.
La résistance permet de garantir l'état bas sur l'entrée logique lorsque le bouton n'est pas enfoncé. On choisit une valeur élevée (de l'ordre de 1 kΩ à 100 kΩ) pour éviter qu'un courant inutilement important ne la traverse lorsque le bouton est enfoncé.