Dans un premier temps, je devais respecter scrupuleusement l’état d’esprit de mon grand-père tout au long de la traduction de ce manuscrit. Cependant, comment se contenter de le traduire sans aucun état d’âme ?
Depuis 1995, l’ONU patronne la Décennie universelle des Peuples autochtones, et en 2004, devrait être promulguée la Déclaration des droits des peuples autochtones. Si le destin des Bara ne semble pas être aussi dramatique que celui des autres peuples primitifs, il est juste de constater que les Bara sont bien les dignes descendants des peuples premiers du Sud malgache.
Aborder la Croyance des Bara (et par extension, celle de tous les malgaches) touche un sujet aussi vaste que profond. Alors, il aurait été difficile d’ignorer cette Pensée sauvage, définie par Lévi-Strauss comme responsable de l’activité spontanée de l’esprit humain.
Du temps de “l’empire colonial”, mondialisation et développement durable n’étaient pas à l’ordre du jour. De plus, autant de moyens de communication n'étaient pas disponibles. Actuellement, grâce à la banalisation du transport aérien, du téléphone mais aussi par le biais de la télévision et d’Internet… les populations les plus éloignées géographiquement nous semblent si proches, dans leur joie (si peu soit-elle) comme dans leur détresse (souvent mieux relatée par les médias). Nul ne peut plus rester neutre face à la réalité de la mondialisation.
Dans un second temps, pour une meilleure compréhension, je tenais particulièrement à partager avec le lecteur :
Un complément de documentations sur les Bara (Histoire - Société - Zébu)
Quelques aperçus comparatifs avec d’autres civilisations, sur le blog "bara-ihorombe-madagascar"
Une approche de la philosophie et de la pensée malgache afin d’avoir un autre regard sur soi-même, sur le monde et d’ouvrir le débat dans un cadre de réelle compassion pour faire reculer l’ INDIFFERENCE
“La pire des attitudes est l’indifférence” p14 “Indignez-vous” de Stephane Hessel - Indigène éditions - Janvier 2011
Pour ce faire, voir les articles :