QUELLE COMPÉTENCE ÉVALUER ?

Avec les causeries mathématiques, l'élève est amener à verbaliser sa compréhension d'une situation mathématique. Il est pertinent de rappeler que cette dimension de l'activité mathématique, la communication, est aussi une des compétences du Programme de formation de l'école québécoise. Il s'agit de la compétence 3 : Communiquer à l'aide du langage mathématique. Cette compétence fait toujours parties des compétences à développer chez les élèves, bien qu'une note chiffrée au bulletin ne soit plus exigée spécifiquement pour cette dernière depuis juillet 2011.

Le langage mathématique est alors au service du développement des deux autres compétences du programme, soit la compétence 1, Résoudre une situation problème, et la compétence 2, Déployer un raisonnement mathématique. Ainsi, selon le type de causerie et le moment où celle-ci sera exploitée en classe, il est possible que l'intention sous-jacente à l'activité soit orientée davantage vers une exploration, une découverte ou une problématique, donc se rapprochant plutôt d'une C1, ou encore que cela nous entraîne dans une démonstration, la validation/réfutation d'une idée, la formulation d'une conjecture ou encore dans une action mathématique, ce qui nous amène davantage vers la C2 (voir les deux schémas ci-dessous).

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Ces infographies ont été créées par des conseillers pédagogiques en mathématique au secondaire des régions de Laval, Laurentides, Lanaudière et Montréal.

Enfin, tel que cela est mentionné dans la section "Grilles et traces", on juge que les activités de causerie mathématique sont idéales pour faire un portrait en cours d'apprentissage afin de donner de la rétroaction à l'élève, davantage que pour une évaluation de sanction.

Pour en savoir un peu plus sur les types de tâches, les caractéristiques et les processus de recherche, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous qui vous amènera vers la description des compétences.