PRÉSENTATION


Voici les éléments qui ont guidé nos choix pour soutenir l'apprentissage et de garder des traces de la compréhension des concepts chez les élèves du 1er cycle du primaire :

  • Contexte épuré;

  • Lecture de la tâche supportée par l’audio et des images;

  • Possibilité pour l’élève d'écouter autant de fois que nécessaire l'audio;

  • Peut être utilisé tant en enseignement à distance qu’en classe;

  • Classe multiâge : Tâche commune pour chaque niveau avec des contraintes différentes;

  • Un seul document, combinaison des consignes de mise en situation et du cahier de l’élève;

  • Versions numériques : GSuite (Slides, Docs, Jamboard et Classroom) et Microsoft (Word et PPT), Notebook, papier/crayon, applications de « Math Learning Center », ...

Nous vous présentons une tâche « Partage du matériel scolaire » pouvant être réalisée aussi avec du matériel concret autant à l'école qu'à la maison.

Aussi, notre préoccupation est de permettre d'utiliser la technologie ou non et les outils technologiques peuvent être très variées.


Conditions essentielles pour une C1

Les trois compétences du programme se développent en relation étroite avec l’acquisition de savoirs relatifs à l’arithmétique, la géométrie, la mesure, la probabilité et la statistique. Ces branches de la mathématique regroupent les concepts et processus mathématiques qui sont objets d’étude. La distinction entre les trois compétences est essentiellement une question d’accent mis sur différentes facettes de l’exercice de la pensée mathématique, où tout s’intègre. Une telle distinction devrait faciliter la compréhension de cette pensée et la structuration de l’intervention pédagogique, mais ne veut aucunement suggérer qu’il s’agit d’éléments à traiter séparément. Raisonner à l’aide de concepts et de processus mathématiques ne peut logiquement se faire que si l’on communique avec le langage mathématique et le raisonnement mathématique s’exerce le plus généralement en situation de résolution de situations-problèmes.

Extraits du PFEQ page 125


Au préscolaire et à l’école primaire, la résolution d’une situation-problème engage l’élève dans un processus où il exerce différentes stratégies de compréhension, d’organisation, de solution, de validation et de communication. Elle est également l’occasion d’employer un raisonnement mathématique et de communiquer à l’aide du langage mathématique.


Contexte de réalisation

Une situation-problème se caractérise par le fait qu’il y a un but à atteindre, une tâche à réaliser ou une solution à trouver. L’objectif visé ne saurait être atteint d’emblée car il ne s’agit pas d’un exercice d’application. Sa quête suppose, au contraire, raisonnement, recherche et mise en place de stratégies mobilisant des connaissances.


Une situation-problème se caractérise aussi par le fait qu’elle est contextualisée et qu’elle représente un défi à la portée de l’élève. Elle doit susciter son intérêt et son adhésion et l’inciter à se mobiliser pour élaborer une solution. Elle doit enfin inclure une préoccupation à l’égard de la réflexion métacognitive.


Cheminement de l’élève

Au premier cycle, l’élève apprend à reconnaître les données pertinentes d’une situation-problème. Il établit un lien entre les données de la situation-problème et la tâche à réaliser. Il apprend également à modéliser une situation-problème, à appliquer différentes stratégies et à rectifier sa solution selon les résultats obtenus et ses échanges avec ses pairs.


Attentes de fin de cycle

À la fin du premier cycle, l’élève résout une situation-problème comportant des données complètes. Il détermine la tâche et dégage les données utiles en ayant recours à différents modes de représentation tels des objets, des dessins, des tableaux, des diagrammes, des symboles ou des mots. Il élabore une solution qui comporte une ou deux étapes et vérifie occasionnellement le résultat obtenu. Il communique, verbalement ou par écrit, une solution (démarche et résultat) en utilisant un langage mathématique élémentaire.

Extraits du PFEQ Mathématique - Primaire pages 126-127.


Source, page 125

Source, page 127

Types d'erreurs en mathématique

Il est possible de consulter ce Genially qui présente le contenu ou le document.

Voici un document qui vous guidera afin de distinguer les erreurs conceptuelles, procédurales et les erreurs mineures afin de porter votre jugement


Éléments à se rappeler en lien avec les types d'erreurs :

  • Une erreur est toujours conceptuelle ou procédurale jusqu’à preuve du contraire.

  • La pondération est seulement pour les élèves en fin de cycle car les grilles pondérées sont issues des épreuves et des prototypes d’épreuves. Il n’y a pas de pondération dans les cadres d’évaluation.

    • En cours d’année et en cours de cycle, l’enseignant peut pondérer la grille à sa guise en tenant compte de 5 portraits (A B C D E)

    • En cours d’année, selon ce que l’enseignant a vécu avec le groupe d’élèves, il est possible de mettre + ou – de poids à certains critères. Il est intéressant pour un enseignant de se demander avec la tâche proposée, quelle pondération donner à chacun des critères en tenant compte, par exemple de l’aide apportée pendant l’animation de la tâche.