Nouveau vocabulaire des transports et de la mobilité

Journal officiel de la République française du 25 juin 2024. 

un bateau de tête : [transport fluvial] un bateau pourvu d'un équipage complet, qui dirige un train de bateaux. En anglais : lead vessel. Voir aussi : bateau suiveur, train de bateaux.

un bateau suiveur : [transport fluvial] un bateau sans équipage ou pourvu d'un équipage minimal pour manœuvrer ou assurer la sécurité, qui est dirigé par un bateau de tête dans un train de bateaux. En anglais : following vessel. Voir aussi : bateau de tête, train de bateaux.

un chariot cavalier : [transport maritime] un portique automoteur qui enjambe les conteneurs pour les manutentionner par le haut et les ranger sur les aires de stockage des terminaux portuaires ou terrestres. En anglais : straddle carrier. Voir aussi : gerbeur.

un navire à assistance éolienne : [transport maritime] un navire de transport qui est mû par une propulsion éolienne en complément d'une propulsion motorisée. La propulsion éolienne est assurée par des voiles, des rotors, des profils aspirés, des cerfs-volants, etc. L'assistance éolienne permet de réduire l'impact environnemental du navire (émissions de gaz à effet de serre, de polluants atmosphériques ou de bruit sous-marin important) tout en maintenant sa performance de navigation. En anglais : wind-assisted ship, wind-assisted vessel. Voir aussi : navire à assistance vélique, navire à propulsion éolienne.

un navire à assistance vélique : [transport maritime] un navire à assistance éolienne dont la propulsion non motorisée n'est assurée que par des voiles. La voile peut être une surface tissée ou non, souple ou rigide. En anglais : wind-assisted propulsion (WASP). Voir aussi : navire à assistance éolienne, navire à propulsion vélique.

un navire à propulsion éolienne ou navire éolien : [transport maritime] un navire de transport qui est doté de dispositifs et d'équipements qui permettent de le propulser en route grâce à la seule énergie du vent. La propulsion éolienne n'émet ni gaz à effet de serre, ni polluants atmosphériques, ni bruit sous-marin important. Hors de sa navigation en route (avec un cap et une vitesse stables), un navire à propulsion éolienne peut utiliser un moteur auxiliaire pour assurer les manœuvres délicates (évolutions dans les ports, circonstances particulières de navigation, etc.). La propulsion éolienne est assurée par des voiles, des rotors, des profils aspirés, des cerfs-volants, etc. En anglais : wind-powered cargo ship, wind-powered ship, wind-powered vessel, wind-propulsion ship. Voir aussi : navire à assistance éolienne, navire à propulsion vélique.

un navire (à propulsion) vélique : [transport maritime] un navire à propulsion éolienne n'utilisant que des voiles. La voile peut être une surface tissée ou non, souple ou rigide. Le navire à propulsion vélique peut être équipé de capteurs et de girouettes reliés à un ordinateur, ce qui permet de mieux adapter les éléments de voilure à la direction et à la puissance du vent. Voir aussi : navire à assistance vélique, navire à propulsion éolienne.

un (navire) avitailleur ou navire ravitailleur : [pétrole et gaz - transport maritime] un navire conçu pour le ravitaillement ainsi que pour le transport de matériaux ou de personnel à destination d'autres navires ou d'installations en mer. En anglais : multi-purpose supply vessel (MPSV), offshore supply vessel (OSV), offshore support vessel (OSV), platform supply vessel (PSV), supply boat, supply ship, supply vessel. Voir aussi : avitailleur de navire, navette de relève, souteur de GNL. Cette publication annule et remplace celle du Journal officiel du 25 novembre 2006.

un navire de service : [transport maritime] un navire conçu pour réaliser des tâches de soutien technique en mer autres que le ravitaillement, notamment l'aide aux travaux, pour le compte d'autres navires ou installations. Les navires de service sont utilisés au profit d'installations côtières ou hauturières, notamment pétrolières ou gazières, pour assurer des services en mer ou des opérations portuaires tels que le remorquage et l'ancrage. Les navires de service n'incluent pas les navires spécialisés (câbliers, navires de recherche scientifique) qui ont une activité indépendante d'autres navires ou installations maritimes. En anglais : anchor handling tug supply (AHTS), multi-purpose supply vessel (MPSV), stand by ship, supply ship. Voir aussi : navire avitailleur.

un (navire) porte-barges ou NPB : [transport maritime] un navire conçu pour transporter des barges de marchandises non conteneurisées, qu'il embarque et met à l'eau par ses propres moyens, sans avoir besoin d'accoster. Le navire porte-barges permet de desservir des ports sans profondeur ni infrastructures adaptées. Le navire porte-barges assure l'embarquement et la mise à l'eau des barges soit au moyen d'équipements à bord tels des portiques, des grues ou des rampes, soit en s'immergeant. On trouve aussi les termes « navire kangourou », « porte-chalands » et « porte-allèges ». En anglais : barge carrier, lighter aboard ship (LASH). Attention : Cette publication annule et remplace celle du terme « porte-barges » au Journal officiel du 22 septembre 2000.

un train de bateaux ou train fluvial : [transport fluvial] un convoi de bateaux dans lequel un bateau de tête dirige sur une voie d'eau des bateaux suiveurs à l'aide de commandes à distance. Le transport en train de bateaux permet de réaliser des économies de personnel en réduisant ou en supprimant l'armement des bateaux suiveurs. En anglais : platooning,vessel train. En allemand : Schiffszug. Voir aussi : bateau de tête, bateau suiveur.

 Aujourd’hui, se déplacer va souvent de pair avec les préoccupations environnementales et le progrès technologique. C’est ce qui apparaît dans cette liste de termes, dont la plupart ont été motivés par le développement de nouvelles formes de mobilité qu’il convenait de nommer et de définir clairement. Découvrez ce vocabulaire publié par la Commission d’enrichissement de la langue française au Journal officiel de la République française du 14 juillet 2022.


 Si vous avez renoncé au voiturage en solo (ou monovoiturage) pour lui préférer le covoiturage, le vélo sans station ou tout autre mode de déplacement relevant de la mobilité durable, alors vous pouvez vous targuer d’être adepte de l’altermobilité.


 Vous souhaitez combiner différents modes de transports publics et individuels en utilisant votre mobile ? Le recours au transport multimodal vous sera facilité par la MAS, pour mobilité (améliorée) par association de services. La Commission a fait le choix d’un terme plus explicite que mobility as a service, assorti d’une abréviation homophone de l’acronyme anglais (MaaS).


 Pour certains parcours circonscrits, à la ville comme à la campagne, vous pourrez même monter à bord d’une navette autonome et suivre un circuit prédéterminé – et non pas à votre convenance, ce qui différencie ce véhicule autonome du taxi sans chauffeur. Ce mode de déplacement collectif vous mettra à l’abri d’une éventuelle vidéoverbalisation, terme dont la formation transparente vous permet de deviner la signification dans le domaine des transports.


 Malgré ces modes de déplacement variés, il est peu probable que vous soyez amenés à fréquenter souvent des vertiports. Les experts ont proposé ce mot-valise en complément du terme « héligare », le concept s’étant élargi à d’autres aéronefs que les hélicoptères.


 Enfin, la Commission entérine deux termes, précis et plus techniques, permettant de distinguer deux notions désignées par un même anglicisme, map matching : le raccordement cartographique et l’ajustement de position. Ce dernier vous permet par exemple de suivre de façon fiable, via une application sur votre mobile, la progression du train dans lequel vous voyagez ou de l’autocar que vous attendez.


un ajustement de position : [transports et mobilité / cartographie] une correction de la projection cartographique de la position géolocalisée d'un véhicule terrestre pour qu'elle coïncide avec la représentation de l'infrastructure qu'il emprunte. L'ajustement de position permet d'éviter que l'imprécision des coordonnées géolocalisées ne laisse croire que le véhicule a quitté l'infrastructure. L'ajustement de position est notamment utilisé pour le guidage d'itinéraire de véhicules routiers ou pour le suivi de la progression de bus, de cars ou de trains. En anglais : map matching. Voir aussi : raccordement cartographique.


une altermobilité : [transports et mobilité] la forme de mobilité privilégiée par les personnes qui renoncent à l'utilisation individuelle d'une voiture particulière au profit de la mobilité durable. L'utilisation des transports collectifs, le covoiturage, la pratique du vélo ou la marche relèvent de l'altermobilité. Voir aussi : mobilité durable, voiturage en solo.


une mobilité (améliorée) par association de services ou MAS : [transports et mobilité] une offre globale de services de mobilité, accessible au moyen d'une application pour mobile multifonction, qui, moyennant un abonnement, propose à l'utilisateur, en fonction de ses préférences, un choix d'itinéraires pouvant combiner transports publics et individuels, et permet la réservation et le paiement des services de transport correspondants. La mobilité par association de services peut combiner différents modes de transport parmi ceux disponibles, tels que les transports en commun, le taxi, la voiture de transport avec chauffeur, le covoiturage, l'autopartage, le vélo ou la trottinette électrique. La mobilité par association de services n'est possible que si elle est convenue avec les différents opérateurs de transport. En anglais : mobility as a service (MaaS). Voir aussi : compte de mobilité, transport multimodal.


une navette autonome : [transports et mobilité] un véhicule autonome transportant des passagers entre les stations d'un circuit prédéterminé. On trouve aussi le terme « navette automatique », qui n'est pas recommandé. Les navettes autonomes concernent généralement des trajets de courte distance. La navette autonome se distingue du taxi sans chauffeur par la prédétermination de son circuit. Voir aussi : conduite autonome, taxi sans chauffeur, véhicule autonome. Attention : Cette publication annule celle du terme « taxi robot » au Journal officiel du 21 décembre 2013.


un raccordement cartographique : [aménagement et urbanisme / cartographie] un raccordement de deux cartes par mise en coïncidence de certains points géographiques communs. En anglais : map matching. Voir aussi : ajustement de position.


un vertiport : [transports et mobilité] un site aménagé pour le décollage et l'atterrissage verticaux d'aéronefs et équipé pour offrir des services d'accueil des passagers et de réception du fret. Un vertiport peut être aménagé pour différents types d'aéronefs tels que des hélicoptères ou des drones. En anglais : vertiport.


une vidéoverbalisation : [transports et mobilité] une verbalisation d'un véhicule immatriculé dont l'infraction routière a été constatée au moyen d'un enregistrement vidéo.


un voiturage en solo ou monovoiturage : [transports et mobilité - automobile] l'utilisation d'une voiture particulière par son seul conducteur. On trouve aussi le terme « autosolisme », qui est déconseillé. Voir aussi : altermobilité, covoiturage.



 Les innovations dans le domaine de l’automobile circulent à grande vitesse, apportant avec elles leur lot d’anglicismes, pas toujours compréhensibles des acheteurs potentiels. Qu’il s’agisse de faciliter, de sécuriser ou d’agrémenter nos trajets, de nouveaux termes élaborés par des experts de l’industrie automobile permettent désormais de dire ces avancées en français : découvrez la liste parue au Journal officiel de la République française du 30 mars 2022.


 Tout d’abord, les experts ont défini une série de termes désignant des technologies propres aux véhicules connectés, et proposé des abréviations que les acheteurs potentiels pourront appréhender plus aisément que les sigles anglais (V2I, V2X...) utilisés jusqu'ici sur les documents publicitaires.


 Ainsi, on parle désormais de communication VAI, pour communication de véhicule à infrastructure (V2I communication, vehicle-to-infrastructure communication, V2I), lorsque le système assure l’échange de données entre un véhicule et l’infrastructure routière, par exemple pourétablir en temps réel un état de la circulation, transmis aux véhicules. La communication VAV, c'est-à-dire de véhicule à véhicule (V2V communication, vehicle-to-vehicle communication, V2V), permet l’échange entre véhicules d’informations telles que leur vitesse ou leur position, notamment à des fins de sécurité. Un autre mode de transmission des informations ou des données est la communication VAR ou de véhicule à réseau de télécommunication (V2N communication, vehicle-to-network communication, V2N). Ces différentes technologies peuvent être regroupées sous le terme générique communication VAX ou communication de véhicule à X (vehicle-to-everything, vehicle-to-X communication, V2X).


 Si vous souhaitez renforcer encore la sécurité à bord de votre véhicule, tout en optimisant son aérodynamisme, vous pouvez opter pour un rétroviseur numérique (e-mirror). Le choix de l’adjectif « numérique » pour traduire le préfixe anglais e- permet d’expliciter le mode de fonctionnement de ce dispositif, qui affiche sur des écrans les images provenant de caméras fixées sur le véhicule.


 D’autre part, la visibilité offerte par la vue aérienne (birdview system), un nouveau système d’aide à la conduite, facilitera vos manœuvres à basse vitesse.


 Enfin, les aspects plus accessoires ne sont pas oubliés dans cette liste : le système d’infodivertissement (infotainment system) inclut notamment des fonctions de géonavigation, utiles au conducteur, et le multimédia de bord, agréable aux passagers.


une communication de véhicule à infrastructure ou communication VAI :[automobile - transports et mobilité] un échange, par une liaison sans fil, d'informations ou de données entre un véhicule et le système de gestion de l'infrastructure routière, grâce à des relais situés le long des axes routiers ; par extension, ensemble des systèmes de communication permettant cet échange. Les informations et les données échangées permettent aux gestionnaires du réseau routier d'établir en temps réel un état de la circulation qui est transmis aux véhicules. En anglais : V2I communication (V2I), vehicle-to-infrastructure communication (V2I). Voir aussi : communication de véhicule à réseau, communication de véhicule à véhicule, communication de véhicule à X.


une communication de véhicule à réseau (de télécommunication) ou communication VAR : [automobile - transports et mobilité] un échange, par une liaison sans fil, d'informations ou de données entre un véhicule et un réseau de télécommunication ; par extension, ensemble des systèmes de communication permettant cet échange. En anglais : V2N communication (V2N), vehicle-to-network communication (V2N). Voir aussi : communication de véhicule à infrastructure, communication de véhicule à véhicule, communication de véhicule à X.


une communication de véhicule à véhicule ou communication VAV : [automobile - transports et mobilité] un échange direct d'informations ou de données entre des véhicules par une liaison sans fil, notamment à des fins de sécurité ; par extension, l'ensemble des systèmes de communication permettant cet échange. Les informations et les données échangées portent notamment sur la vitesse, la position et la direction des véhicules. En anglais : V2V communication (V2V), vehicle-to-vehicle communication (V2V). Voir aussi : communication de véhicule à infrastructure, communication de véhicule à réseau, communication de véhicule à X.


une communication de véhicule à X ou communication VAX : [automobile - transports et mobilité] un échange, par une liaison sans fil, d'informations ou de données entre un véhicule et une infrastructure routière, un réseau de télécommunication ou un objet connecté ; par extension, l'ensemble des systèmes de communication permettant cet échange. La communication de véhicule à X peut être une communication de véhicule à véhicule, une communication de véhicule à infrastructure ou une communication de véhicule à réseau. En anglais : V2X communication (V2X), vehicle-to-everything (V2X), vehicle-to-X communication (V2X). Voir aussi : communication de véhicule à infrastructure, communication de véhicule à réseau, communication de véhicule à véhicule, objet connecté.


un rétroviseur numérique: [automobile] un dispositif de rétrovision comprenant plusieurs écrans qui affichent les images provenant de caméras fixées sur le véhicule. Le rétroviseur numérique supprime les angles morts et permet une vision large vers l'arrière du véhicule, ce qui contribue à la sécurité. Il améliore l'aérodynamisme du véhicule, les caméras ayant une plus faible résistance à l'air que les rétroviseurs traditionnels. En anglais : e-mirror.


un système de vue aérienne ou une vue aérienne : [automobile] un système d'aide à la conduite qui, grâce à des caméras fixées sur le véhicule, reconstitue une vue de dessus de celui-ci et de son environnement immédiat, facilitant ainsi les manœuvres à basse vitesse. En anglais : birdview system. Voir aussi : système d'aide à la conduite.


un système d'infodivertissement: [automobile - transports et mobilité] un équipement embarqué qui regroupe les fonctions de géonavigation, de téléphonie, ainsi que l'accès à des contenus audio et vidéo ou à des services en ligne. En anglais : infotainment system. Voir aussi : géonavigateur, multimédia de bord. 


Journal officiel de la République française du 8 juin 2021.

une électromobilité ou mobilité électrique : le recours à des modes de transport de personnes ou de marchandises utilisant des véhicules mus exclusivement ou partiellement par une source d'énergie électrique. L'électromobilité peut concerner des transports collectifs alimentés par une caténaire ou un rail. Dans le cas d'une source d'énergie électrique embarquée, l'électromobilité peut nécessiter des infrastructures spécifiques d'alimentation et de recharge, par exemple de batteries ou de réservoirs d'hydrogène. En anglais : electro mobility, electromobility, e-mobility. Voir aussi : mobilité durable, véhicule à émission zéro, véhicule à motorisation hybride complète, véhicule à motorisation hybride rechargeable.

une gestion immotique globale (GIG), gestion technique de bâtiments (GTB) : l'utilisation de l'immotique pour gérer l'ensemble des équipements et des fonctions techniques installés dans un immeuble ou un groupe d'immeubles. Les équipements et les fonctions techniques concernent notamment l'alimentation électrique, le chauffage, la climatisation, la ventilation, les ascenseurs, les alarmes d'incendie, la vidéosurveillance, l'éclairage. En anglais : building management system (BMS). Voir aussi : gestion immotique monofonctionnelle, immotique.

une gestion immotique monofonctionnelle (GIM) ou gestion technique centralisée (GTC) : l'utilisation de l'immotique pour gérer un type particulier d'équipement ou de fonction technique installé dans un immeuble ou un groupe d'immeubles. La gestion immotique monofonctionnelle peut par exemple s'appliquer à l'ensemble des ascenseurs d'un immeuble. En anglais : centralised technical management (CTM), centralized technical management (CTM). Voir aussi : gestion immotique globale, immotique.

une gyroplanche ou planche gyroscopique : un engin léger de déplacement personnel à moteur électrique, qui est constitué d'une plateforme transversale autostabilisée par effet gyroscopique et placée entre deux roues, sur laquelle l'utilisateur se tient debout, et qui se pilote par des mouvements du corps.  La gyroplanche se distingue du gyropode par l'absence de guidon. En anglais : gyroboard, hoverboard. Voir aussi : gyropode, gyroroue.

une gyroroue ou monoroue : un engin léger de déplacement personnel à moteur électrique, qui est constitué d'une roue autostabilisée par effet gyroscopique et placée entre deux repose-pieds escamotables sur lesquels l'utilisateur se tient debout, et qui se pilote par des mouvements du corps. En anglais : gyrowheel, solo wheel. Voir aussi : gyroplanche, gyropode.

une micromobilité urbaine : un recours à des engins légers de déplacement personnel pour effectuer de courts trajets en ville.

un sas pour vélos ou sas pour cyclistes : une zone réservée aux cyclistes à un carrefour à feux tricolores, qui est marquée au sol devant la ligne d'arrêt des véhicules motorisés. Le sas pour vélos permet aux cyclistes de se placer bien en vue des véhicules motorisés, de démarrer en toute sécurité et de ne pas respirer directement les gaz d'échappement. Il évite en particulier qu'un vélo se trouve dans l'angle mort d'un poids-lourd. On trouve aussi le terme « sas vélo », qui n'est pas recommandé.

un vélo-cargo : un cycle à deux ou trois roues, dont le châssis est conçu pour recevoir une caisse ou une plateforme permettant le transport de charges, voire d'enfants. En anglais : cargo bike, longtail cargo bike.

une vélo-école : une structure d'enseignement où l'on apprend à circuler à vélo sur la voie publique en respectant le code de la route et à connaître les principaux risques associés à cette pratique.