1 Arius et Rome

Qu'est-ce que la crise arienne?

Toujours selon wiki http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_arienne

Dans le paragraphe Christologies, on trouve ceci :

Au IVe siècle, l'arianisme joue un rôle important dans le développement du dogme de la trinité chrétienne et conduit à sa formulation. À l'époque, il n'existe pas encore de représentation obligatoire de la relation entre le Père et le Fils. Les ariens adoptent le point de vue d'Origène, le subordinatianisme, selon lequel le Fils n'est pas de la même substance que Dieu, lequel est incréé et intemporel. Si le Fils témoigne de Dieu, il n'est pas Dieu, si le Fils a une position divine, elle est de moindre importance que celle du Père. Pour Arius, le Père seul est éternel, le Fils et l'Esprit ont été créés.

Les arguments de l'arianisme philosophique sont issus du moyen platonisme sur l'absolu et la transcendance divine et suivent une théologie négative pour s'orienter vers un Dieu hors d'atteinte par les seules forces de l'homme et vers un strict monothéisme.

Le second arianisme, celui d'Arius, considère que Jésus est un homme dans lequel s'incarne la Parole de Dieu, suivant le prologue de l'évangile selon Jean.

Lettre du prophète Mohammed à César :

Revenons maintenant aux lettres qu'a envoyées le prophète Mohammed aux rois, nous allons nous intéresser particulièrement à celle qu'il a envoyé à Héraclius, empereur de Rome :

فقد وردت رواية صحيحة تضمنت نص كتاب النبي صلى الله عليه وسلم الذي بعثه مع دحية الكلبي إلى هرقل عظيم الروم, وذلك في مدة هدنة الحديبية وهو كما يلي:

«بسم الله الرحمن الرحيم، من محمد رسول الله، إلى هرقل عظيم الروم، سلام على من اتبع الهدى: أما بعد فإني أدعوك بدعاية الإسلام، أسلم تسلم يؤتك الله أجرك مرتين، فإن توليت عليك إثم الأريسيين, ( قُلْ يَا أَهْلَ الْكِتَابِ تَعَالَوْا إلى كَلِمَةٍ سَوَاءٍ بَيْنَنَا وَبَيْنَكُمْ أَلاَّ نَعْبُدَ إِلاَّ اللهَ وَلاَ نُشْرِكَ بِهِ شَيْئًا وَلاَ يَتَّخِذَ بَعْضُنَا بَعْضًا أَرْبَابًا مِّن دُونِ اللهِ فَإِن تَوَلَّوْا فَقُولُوا اشْهَدُوا بِأَنَّا مُسْلِمُونَ ) [آل عمران: 64]».

Traduction :du contenu de la lettre : « Au nom de Dieu, clément et miséricordieux. De Mohammed, messager de Dieu à Héraclius, roi de Rome. Bénis soient ceux qui suivent la voie de la révélation.

Après ce préambule, je vous invite à l’islam. Embrassez l’islam afin de trouver la paix et Dieu vous donnera une double récompense. Si vous le rejetez, vous porterez sur vos épaules le fardeau des péchés des arissiens. « Ô gens du Livre ! Venez à une parole commune entre nous et vous, c’est-à-dire de ne servir nul autre qu’Allah, de ne point lui attribuer d’associés et de ne prendre personne d’autre comme seigneur en dehors de Lui. Mais si vous vous détournez, nous disons : Soyez témoins que nous, nous sommes soumis ».

Les savants musulmans ont essayé d'expliquer ce que veut dire arissiens, les avis divergent :

certains ont dit qu'il s'agit des paysans vivant dans l'empire romain et d'autres ont dit qu'il s'agit des disciples d'Arius :

وردت كلمة (الأريسيين) أو (اليريسيين) -على اختلاف الروايات- في الكتاب الذي وجه إلى هرقل وحده، ولم ترد في كتاب من الكتب التي أرسلت إلى غيره، واختلف علماء الحديث واللغة من مدلول هذه الكلمة، فالقول المشهور أن (الأريسيين) جمع (أريسي) وهم الخول، والخدم والأكارون.

وذهب العلامة أبو الحسن الندوي إلى أن المراد بالأريسيين هم أتباع (أريوس) المصري وهو مؤسس فرقة مسيحية كان لها دور كبير في تاريخ العقائد المسيحية والإصلاح الديني، وقد شغلت الدولة البيزنطية والكنيسة المسيحية زمنًا طويلاً، و(أريوس) هو الذي نادى بالتوحيد، والتمييز بين الخالق والمخلوق والأب والابن على حد تعبير المسيحيين، لعدة قرون.

ودامت عقيدة (أريوس) ودعوته تصارعان الدعوة المكشوفة إلى تأليه المسيح وتسويته بالإله الواحد الصمد، وكانت الحرب سجالاً، وقد دان بهذه العقيدة عدد كبير من النصارى في الولايات الشرقية من المملكة البيزنطية إلى أن عقد تيوسورس الكبير مجمعًا مسيحيًّا في القسطنطينية قضى بألوهية المسيح وابنيته، وقضى هذا الإعلان على العقيدة التي دعا إليها (أريوس) واختفت, ولكنها عاشت بعد ذلك، ودانت بها طائفة من النصارى، اشتهرت بالفرقة الأريسية أو الأريسيين، فمن المرجح المعقول أن النبي صلى الله عليه وسلم إنما عنى هذه الفرقة بقوله: «فإن توليت فإنما عليك إثم الأريسيين» فإنها هي القائمة بالتوحيد النسبي في العالم المسيحي الذي تتزعمه الدولة البيزنطية العظمى، التي كان على رأسها (هرقل).

وقد تحدث الإمام أبو جعفر الطحاوي عن هذه الفرقة فقال: وقد ذكر بعض أهل المعرفة بهذه المعاني أن في رهط هرقل فرقة تعرف بالأروسية، توحد الله، وتعترف بعبودية المسيح له عز وجل، ولا تقول شيئًا مما يقول النصارى في ربوبيته وتؤمن بنبوته، فإنها تمسك بدين المسيح مؤمنة بما في إنجيله, جاحدة لما يقوله النصارى سوى ذلك، وإذا كان ذلك كذلك جاز أن يقال لهذه الفرقة (الأريسيون) في الرفع، (الأريسيين) في النصب والجر، كما ذهب إليه أصحاب الحديث).

Voir à ce sujet : http://rasolallah.abed-alkarem.com/gazawat/37.html

Arius condamné par les romains :

Revenons à wiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_%28empereur_romain%29

À la différence du schisme donatiste qui reste confiné à l'Afrique, l'arianisme se répand dans tout l'Orient. Voulant mettre fin à la querelle qui divise les chrétiens à propos du rapport entre le Fils et le Père, Constantin convoque et préside, sous l'impulsion de son conseiller Ossius de Cordoue - l'un des rares théologiens chrétiens occidentaux de l'époque — le concile œcuménique le 20 mai 325 dans la ville de Nicée, en Bithynie. La conception inspirée par les thèses du prêtre Arius (subordination du Fils au Père) y est condamnée.

    • La plupart des 250 ou 300 évêques présents signent un « symbole » (un accord) comportant le credo encore en usage aujourd'hui dans toutes les Églises chrétiennes.

    • Constantin préside les séances bien qu'il ne soit pas encore baptisé, impose la formule dogmatique finalement adoptée par les pressions constantes qu'il exerce qur les membres de l'Assemblée et se charge d'appliquer les décisions du concile de Nicée en faisant chasser de leurs sièges les évêques « ariens » (on dit aussi « homéens » ; ceux qui ont accepté le credo sont appelés « orthodoxes », « nicéens » ou « homoousiens »). Mais, à la fin de sa vie, Constantin se rapproche des ariens et c'est leur chef, Eusèbe de Nicomédie, qui organise son baptême, sur son lit de mort. La crise arienne durera encore plusieurs décennies.

Ainsi se met en place, dès le règne de Constantin, ce qu'il est convenu d'appeler un régime césaro-papiste, c'est-à-dire un régime comme l'a montré l'historien Gilbert Dagron, dans lequel les pouvoirs politique et religieux, bien que séparés, ne sont pas dissociables car le détenteur du pouvoir politique, qui se prétend désigné par Dieu, participe de la nature épiscopale et exerce son autorité sur l'Église. Les évêques tentent dès le régne de Constantin et encore davantage sous ses successeurs de préserver l'Église contre les empiètements du pouvoir impérial, en particulier dans le domaine du dogme, et, d'autre part, de marquer que, comme chrétien, l'empereur doit être soumis aux mêmes obligations morales et spirituelles que les autres fidèles.