11 Sur la trace des critiques

En fait, la majeure partie du Coran est venue en réponse à des questions. Quelqu'un venait poser à Mohammed une question, et la révélation arrivait avec la réponse. Certainement, si on est fou et qu’on croit qu'un ange viendra souffler des mots à son oreille, alors lorsque quelqu'un lui pose une question,il pense que l'ange lui donnera la réponse. Puisqu'il est fou, il pense vraiment cela. Il ne dit pas à celui qui l’interroge d'attendre un moment et puis se précipite vers ses amis en leur demandant : " quelqu’un connaît-il la réponse?" Ce type de comportement est caractéristique de celui qui ne croit pas qu'il est prophète. Ce que les non Musulmans ont du mal à accepter c'est qu'on ne peut pas soutenir les deux propositions en même temps. On peut se faire des illusions, ou on peut être un menteur. Il peut être l’un ou l’autre ou bien aucun des deux, mais il ne peut certainement pas être les deux simultanément! Il est incontestable que ces deux traits de personnalité sont mutuellement exclusifs.

Le scénario suivant est un bon exemple du genre de cercle vicieux où tombent constamment les non musulmans. Si vous demandez à l’un d'eux : "quel est l'origine du Coran?" Il vous répond qu’il provient de l'esprit d'un homme qui était fou. Alors vous lui demandez, " s'il venait de lui, alors où a-t-il obtenu l'information qui s'y trouve? Certainement le Coran mentionne beaucoup de choses dont les Arabes n'étaient pas au courant. " Afin de répondre à l’argument que vous lui apportez, il change sa position et dit, " bien, peut-être n'était-il pas fou. Peut-être quelqu’un d’autre lui a apporté l'information. Alors il a menti et a dit aux gens qu'il était un prophète. " A ce moment vous devez lui demander : "si Mohammed était un menteur, alors d'où a-t-il obtenu sa confiance? Pourquoi s'est-il comporté comme s'il pensait vraiment qu’il était un prophète? " Alors acculé au fond de l’impasse comme un chat, il se précipite alors rapidement vers la première réponse qui lui vient à l’esprit. Oubliant qu'il a déjà épuisé cette possibilité, il déclare," bien, peut-être n'était-il pas un menteur. Il était probablement fou et pensait vraiment qu’il était prophète. Et voilà comment le cercle est bouclé.

Comme il a déjà été mentionné, il y a beaucoup d'éléments d’information contenus dans le Coran dont la source ne peut être attribuée à personne d’autre qu'Allah. Par exemple, qui a dit à Mohammed au sujet du mur de Dhul-Qarnayn- un endroit à des centaines de milles au nord? Qui lui a avancé les détails relatifs à l'embryologie? Quand les gens assemblent des faits de ce type, s'ils ne sont pas disposés à attribuer leur existence à une source divine,ils recourent automatiquement à défendre l’hypothèse que quelqu'un a apporté ces connaissances à Mohammed, lequel en usait pour duper le peuple. Cependant, cette théorie peut facilement être réfutée avec une simple question : "si Mohammed était un menteur et calculateur, d'où a-t-il obtenu sa confiance? Pourquoi a-t-il dit aux gens tout haut et sans détour ce que d’autres n’ont jamais pu dire. Une telle confiance ne peut provenir que de la conviction d’être sous le commandement d’une révélation divine.