Sylvaine B et Claudine BRUNET
« Archi-textures » - Estampes
du 29 février au 24 mars 2012 - du mercredi au samedi de 15h à 19h et le dimanche 11 mars de 9h à 18h
Vernissage le jeudi 1er mars à 18h
Présence de Sylvaine B le samedi 3, le vendredi 9, le dimanche 11 mars (de 9h à 13h), le mercredi 14 et le mercredi 21 mars
Présence de Claudine Brunet le jeudi 1er, le samedi 10, le dimanche 11 mars (de 13h à 18h), le vendredi 16, le jeudi 22 et le samedi 24 mars
Rencontre-poésie le jeudi 8 mars à 19h
Carte blanche à Michelle Labrune - accompagnement musical par Anne Bolze (guitare et chant).
© Sylvaine B - photographie Nicolas Pianfetti
© Sylvaine B et Claudine Brunet
© Claudine Brunet - photographie Gaëlle Brunet
Cette exposition fait cohabiter deux visions personnelles d'une architecture revisitée au gré d'une balade urbaine qui, d'une rive à l'autre, explore la thématique de la façade comme une page blanche ou s'invente l'imaginaire de chacune.
"Les travaux que je présente sont le fruit d’une balade urbaine qui nous parle des murs, de ses failles et accidents; La façade comme une page sur laquelle s’écrivent griffures, gravures et souillures...
Mur de mémoire, mur d’inscription: ce qui m’intéresse dans le mur, c’est que c’est toujours un conflit entre l’ouvert et le fermé, le dedans et le dehors. Le montré et le caché. L’encre se fait évanescente sur la page blanche; Cacher : c’est aussi la fonction des lambrequins, ces plaques ouvragées aux linteaux des fenêtres.
De la richesse et la variété de leurs dessins est né ce travail, où j’écris sur la plaque des signes imaginaires, où les lignes parlent aux courbes et tracent des calligraphies singulières."
Sylvaine B (janvier 2012)
"Pour cette expo j’ai axé, en premier, mon travail sur la LIGNE DROITE avec ce qu’elle entraine de simplicité, de pureté et de rigueur. J’ai choisi la linogravure basique, avec ses aplats et le noir pour la traduire et son contraire, l’impression non-encrée, blanche, pour en faire ressortir les gaufrages. Le noir & blanc, valorisants du graphisme sobre de ce travail.
Et en second, sur son opposé, la LIGNE COURBE… avec quelques détails travaillés en manière-noire, volés sur des bâtiments, au gré de mes promenades urbaines, pour composer mon parcours fléché de ROUGE.
Pourquoi la manière-noire, parce que c’est la technique que j’affectionne le plus. Je précise que j’avais rencontré MA ligne droite, mon coup de foudre du moment, sur une banale grille d’aération d’une façade sud du Musée de Grenoble, le matin du 16 août 2010… Et, grâce à elle, au fur et à mesure de mes explorations, j’ai été entrainée sur des chemins de traverse, bien malgré moi, vers une poésie urbaine faite de petits bouts d’essais voués à une poubelle certaine mais bien vite sauvés pour devenir rouleaux sculptures, modulables et interchangeables à volonté. "
Claudine Brunet (janvier 2012)