Une coobligée, un coobligé, sont tenus, conjointement ou solidairement, au terme de la loi ou d'un contrat, à une obligation.
Une cooccupante, un cooccupant occupent un local avec une, un autre, ou plusieurs autres.
Une cooccurrence ou co-occurrence est une apparition simultanée de deux ou plusieurs éléments ou classes d'éléments dans le même discours ; ces mêmes éléments. Voir le Dictionnaire des cooccurences.
L'adjectif cooccurrent ou co-occurrent, cooccurrente ou co-occurrente, signifie qui apparait simultanément avec un ou plusieurs autres éléments dans le même discours.
Le nom (une) occurrence (2) est emprunté à l'anglais occurrence « fait de se produire, d'apparaitre, de se présenter » formé sur le participe présent du latin occurrere. D'où : occurrent (fortuit, inopiné).
On a lui une co-officialité.
Les iles Cook (territoire de Nouvelle-Zélande) ont été ainsi nommées en l'honneur du capitaine James Cook, qui a découvert les iles en 1770. En savoir plus : Wikipédia.
Un cookie est un petit gâteau sec rond dont la pâte contient des pépites de chocolat et des morceaux de fruits secs ; c'est aussi une information déposée sur un disque dur par le serveur du site visité, voir : CNIL. Ce nom est emprunté à l'anglo-américain cookie, cooky, lui-même emprunté au néerlandais koekje, un diminutif de koek « gâteau », et qui n'est probablement pas apparenté à l'anglais d'Écosse cookie « petit pain au lait ».
1. L'adjectif cool signifie calme, détendu(e). C'est cool signifie c'est agréable, c'est facile. Ce mot est emprunté à l'anglais cool issu du vieil-anglais et signifiant « modérément froid, d'une fraicheur agréable, frais » d'où, en parlant de personnes, « calme, modéré » ou « imperturbable, faisant preuve de sang-froid », employé plus particulièrement en anglo-américain pour qualifier un type de musique de jazz plus calme, par opposition à hot « bouillant » et employé plus généralement comme un terme appréciatif dénotant un jugement favorable.
Cet adjectif anglais s’est depuis longtemps répandu en français et, comme cela arrive souvent pour ce type d’anglicismes, ses sens sont, dans notre langue, un peu flous et parfois assez éloignés de ceux qu’il a dans sa langue originale. En français cool s’entend pour « calme, décontracté », voire « nonchalant », mais aussi « gentil, agréable ». On rappellera qu’en anglais, cet adjectif peut aussi signifier « effronté, d’un grand culot », et que, plutôt que d’utiliser cet anglicisme aux contours mal dessinés, on lui préfèrera quelques-unes des formes françaises présentées plus haut ou plus bas. On évitera également de faire de cet anglicisme un adjectif, voire un adverbe, passe-partout pour évoquer toute situation agréable, toute perspective réjouissante. En savoir plus : Académie française.
Une coolitude (1) est une attitude, une manière d'être décontractée.
2. Un coolie était un Asiatique qui s'engageait comme travailleur salarié dans une colonie ; un émigrant chinois en Amérique ; un homme employé aux travaux pénibles, un manœuvre, un porteur, un tire-pousse (un coolie-pousse). L'origine de ce nom est incertaine. Pour une coolitude (2), voir : Créolité, coolitude, créolisation, les imaginaires de la création, par Khal Torabully, Africultures.
Les cooloolidés sont une famille d'insectes orthoptères ensifères sténopelmatoïdes, du Nord-ouest de l'Amérique et d'Australie.
Le nom (un) coonhound un chien voisin du fox-hound) est emprunté à l'anglais coonhound, composé de coon, un diminutif de racoon « raton laveur » et de hound « chien ».
Un test de Cooper est une épreuve d’effort pour sportif consistant à parcourir à pied la plus grande distance possible en 12 minutes.
L'adjectif coopérant, coopérante, signifie qui agit, opère conjointement avec une autre chose ou une autre personne ; qui participe. Une coopérante, un coopérant sont ceux qui travaillent avec d'autres, participent à une œuvre commune ; ceux qui sont mis à la disposition de certains pays d'outre-mer au titre de la coopération.
L'adjectif coopérateur, coopératrice, signifie qui agit conjointement avec quelqu'un ou quelque chose ; qui participe, contribue à quelque chose. Une coopératrice, un coopérateur sont ceux qui agissent, qui travaillent conjointement avec d'autres ; ceux qui prennent part à une action ; des membres d'une société coopérative.
L'adjectif coopératif, coopérative, qualifie quelqu'un qui participe, qui se joint à l'effort d'autrui ; ce qui comporte l'effort d'un ensemble de personnes en vue d'un résultat commun ; ce qui est fondé sur le système de la coopération ; ce qui est fondé sur l'association de plusieurs personnes intéressées à un but commun, ce qui est relatif à une telle association. L'adverbe coopérativement signifie de façon coopérative.
Une coopération est l'action de participer à une œuvre ou à une action commune ; une aide, une entente entre les membres d'un groupe en vue d'un but commun ; une aide apportée par un pays à un autre, pour contribuer à son développement économique et culturel. Selon les sens, ce nom est emprunté au latin chrétien cooperatio « part prise à une œuvre faite en commun » ou à l'anglais cooperation.
Un coopératisme est une doctrine préconisant le développement et la généralisation des associations coopératives.
Une coopérative est un groupement économique fondé sur le principe de la coopération, dans lequel les participants, égaux en droit, sont associés pour un genre d'activité visant à satisfaire les besoins de travail ou de consommation en s'affranchissant de la domination du capital ; un groupement de producteurs ou de consommateurs ayant pour but d'acheter au meilleur prix (une coopérative d'utilisation de matériel agricole). Une coopérative scolaire est une association qui devrait fonctionner sous une forme coopérative. Selon les sens, ce nom est emprunté au bas latin cooperativus ou à l'anglais cooperative, terme d'économie politique.
Une coopérativité est une aptitude à être coopératif, à la coopération ; en biochimie, c'est la propriété présentée par certaines protéines, dites allostériques, possédant plusieurs sites de liaison pour un même substrat et dont l’affinité pour ce ligand augmente lorsqu’un autre site est déjà occupé par une molécule de ce même ligand; le plus souvent formées de plusieurs sous-unités analogues, voire identiques, ces protéines ont des sites coopérant ainsi pour une fonction physiologique.
Le verbe coopérer signifie agir, travailler conjointement ; participer, concourir à une œuvre ou à une action commune. Ce verbe est emprunté au latin chrétien cooperari « faire quelque chose conjointement avec quelqu'un » (notamment en parlant de Dieu, de la prière).
je coopère, tu coopères, il coopère, nous coopérons, vous coopérez, ils coopèrent ;
je coopérais ; je coopérai ; je coopèrerai ou coopérerai ; je coopèrerais ou coopérerais ;
j'ai coopéré ; j'avais coopéré ; j'eus coopéré ; j'aurai coopéré ; j'aurais coopéré ;
que je coopère, que tu coopères, qu'il coopère, que nous coopérions, que vous coopériez, qu'ils coopèrent ;
que je coopérasse, qu'il coopérât, que nous coopérassions ; que j'aie coopéré ; que j'eusse coopéré ;
coopère, coopérons, coopérez ; aie coopéré, ayons coopéré, ayez coopéré ;
(en) coopérant.
Cooperia est un genre de nématodes, vers ronds, strongles, de la famille des coopéridés.
Une coopétition est la situation dans laquelle se trouvent des entreprises lorsqu’elles sont à la fois concurrentes dans certains secteurs d’activités et partenaires dans d’autres. Ce mot-valise est formé à partir des noms coopération et compétition.
Une cooptation est un mode d'admission exceptionnelle, dans certains corps, d'un membre qui ne remplit pas toutes les conditions habituellement exigées ; une désignation collégiale des nouveaux membres d'une assemblée, d'un corps constitué par les membres qui en font déjà partie. Ce nomest emprunté au latin classique cooptatio « élection pour compléter un collège ».
Le verbe coopter signifie admettre un nouveau membre dans un corps constitué, en le dispensant de certaines conditions ; admettre par choix collégial un nouveau membre dans une assemblée, un corps constitué. Ce verbe est emprunté au latin classique cooptare « choisir pour compléter un corps ».
Un coordimètre est un appareillage haploscopique servant à l’étude de la motilité oculaire et à la mesure de la déviation strabique selon les directions du regard.
1. Une coordinance ou coordinence est le nombre total d'ions qui peuvent être groupés autour de l'élément central d'un ion complexe, l'oxygène constituant l'anion de référence. Un coordinat est un atome ou groupement d'atomes susceptibles de se grouper autour d'un élément central en formant un complexe. L'adjectif coordiné, coordinée, signifie lié(e) à l'atome central par une ou plusieurs valences de coordination.
2. L'adjectif coordinateur, coordinatrice ou coordonnateur, coordonnatrice, signifie qui a la faculté d'ordonner et de combiner harmonieusement des éléments séparés pour constituer un ensemble, cohérent ou efficace. Une coordinatrice ou coordonnatrice, un coordinateur ou coordonnateur ont pour mission de centraliser les informations, de mettre en ordre les éléments séparés, d'harmoniser l'action d'un service administratif, d'une armée ou de différentes composantes politiques. Le nom (un) coordonnateur est dérivé de coordonner, le nom (un) coordinateur est dérivé du radical de coordination.
Si la plupart des dictionnaires font de coordonnateur et coordinateur des synonymes, une distinction semble actuellement se dessiner, à en croire le TLFi et l'Académie : sous l'influence d'ordonner, qui signifie « mettre en ordre » mais aussi « donner des ordres », coordonnateur tendrait à prendre un sens plus fort que son concurrent. Cela reste à confirmer... Parler français.
Une coordination est une mise en ordre, un agencement calculé des parties d'un tout selon un plan logique et en vue d'une fin déterminée ; l'état de choses harmonieusement disposées en vue d'un certain effet ; une association harmonieuse des contractions des muscles permettant d’accomplir un mouvement volontaire. On lit une conjonction de coordination (en grammaire). Ce nom est emprunté au bas latin coordinatio « arrangement, coordination ». Une incoordination est une absence de coordination ; un trouble de la coordination du mouvement volontaire.
Une coordination est l'ensemble des mesures prises, notamment dans le cadre d’opérations militaires, pour assurer la cohérence des actions menées conjointement par plusieurs intervenants dans un espace donné. L’espace dans lequel la coordination est mise en œuvre peut être terrestre, maritime ou aérien. On trouve aussi le terme « déconfliction », qui est à proscrire. En anglais : deconfliction. JORF du 11/12/2020.
L'adjectif coordonnant, coordonnante, signifie qui coordonne, met en ordre. Un coordonnant est un terme ou une expression qui établissent une liaison de coordination entre des mots ou des propositions.
L'adjectif coordonné, coordonnée, qualifie ce qui est ordonné de façon cohérente et disposé selon certains rapports de liaison dans un but déterminé ; ce qui est bien organisé, équilibré ; quelqu'un dont l'esprit ne se disperse pas. Un coordonné est une pièce d'habillement qui se combine avec d'autres afin de réaliser un ensemble. On lit des (propositions) coordonnées (en grammaire).
Des coordonnées sont des paramètres qui permettent de définir la position d'un point sur un plan, sur le globe, sur la sphère céleste et dans l'espace ; les repères qui permettent de définir la position d'un point sur le globe terrestre, en latitude et en longitude, voir Géoconfluences ; des indications sur le lieu, le moment où l'on peut trouver ou joindre quelqu'un, les moyens de le faire.
Des coordonnées comobiles sont le système de quatre coordonnées espace-temps dans lequel l'effet de l'expansion de l'Univers sur les distances entre galaxies est annulé. Dans un système de coordonnées comobiles, la coordonnée temporelle est le temps cosmologique. En anglais : comobile coordinates. Voir aussi : temps cosmologique. JORF du 07/10/2012.
Le verbe coordonner signifie disposer de manière cohérente, et selon certains rapports, les différentes parties d'un ensemble dans une intention déterminée. Se coordonner, c'est se combiner harmonieusement avec quelque chose. Ce verbeest dérivé d'ordonner.
Un copahu est une substance oléo-résineuse, extraite du tronc du copayer ou copaïer, un arbre. Ce nom est emprunté au tupi.
Une copine, un copain sont des camarades de classe, de jeu, de loisirs ; ceux qui utilisent la complicité de quelqu'un ou qui sont les complices de quelqu'un ; des amoureux, des amants. Voir : copinage, copine, copiner, copinerie, copineur (ci-dessous).
Le nom (un) compagnon vient du bas latin companio (d'où compain devenu copain), companione(m) (d'où compagnon), formé du latin cum « avec » (con-) et de panis (pain), calque du mot germanique gahlaiba « compagnon » littéralement « celui qui partage le pain avec » formé du gothique ga- « avec » et hlaifs « pain ».
Dans presque tous les mots, un seul cas a subsisté dans la langue moderne, d’ordinaire le cas complément. Mais il est arrivé que les deux cas persistent : ils sont alors devenus deux mots différents : le pronom on est l’ancien cas sujet du nom homme ; copain (cas sujet) et compagnon (cas complément) ont acquis des valeurs sociales très différentes. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Le nom (une) lope ou lopette (un homosexuel ; un homme sans courage, sans caractère) est une abréviation de lopaillekem, lopaille, forme de largonji de copaille, dérivé de copain.
Un copal est une résine extraite de divers arbres des régions tropicales, utilisée pour la fabrication des vernis. Le pluriel est des copals. Ce nom est emprunté à l'espagnol copal, lui-même emprunté au nahuatl copalli. On lit une gomme copal, une résine copal, un vernis copal. Un copalier est un arbre fournissant du copal.
Un copalme est un liquidambar ou styrax, un arbre. Ce nom est une altération d'après palme de copal. On lit un (baume) copalme.
Un coparent est une personne exerçant avec une autre l'autorité parentale. L'adjectif coparental, coparentale, coparentaux, coparentales, est relatif à la coparentalité, l'exercice de l'autorité parentale partagé entre le père et la mère.
Une, un co-paria partagent la condition de paria.
Un coparrainage est le mode de financement d'activités culturelles faisant appel à plusieurs marques partenaires. En anglais : co-branding.JORF du 15/09/2006.
Un copartage est un partage entre plusieurs personnes. Une copartageante ou co-partageante, un copartageant ou co-partageant sont ceux qui partagent quelque chose, généralement un héritage ; ceux qui ont quelque chose en commun. L'adjectif copartageant, copartageante, signifie qui partage quelque chose. Copartager un bien, un héritage, c'est le partager avec les copartageants.
je copartage, tu copartages, il copartage, nous copartageons, vous copartagez, ils copartagent ;
je copartageais ; je copartageai ; je copartagerai ; je copartagerais ;
j'ai copartagé ; j'avais copartagé ; j'eus copartagé ; j'aurai copartagé ; j'aurais copartagé ;
que je copartage, que tu copartages, qu'il copartage, que nous copartagions, que vous copartagiez, qu'ils copartagent ;
que je copartageasse, qu'il copartageât, que nous copartageassions ; que j'aie copartagé ; que j'eusse copartagé ;
copartage, copartageons, copartagez ; aie copartagé, ayons copartagé, ayez copartagé ;
(en) copartageant.
Une coparticipante, un coparticipant sont des membres d'une société en participation ; des participants. Une coparticipation est une participation commune à plusieurs personnes.
Une copaternité est une paternité partagée avec quelqu'un d'autre ; le fait d'être l'auteur de quelque chose en commun avec un autre.
un copayer : voir copaier (ci-dessus).
A. Un copeau est une petite chute de bois très mince et très légère, de forme généralement arrondie, arrachée par un outil tranchant. Un vin de copeaux est un vin nouveau que l'on fait passer sur des copeaux de bois pour l'éclaircir. Faire des copeaux a signifié fracturer une porte par effraction ; cela signifie laisser des copeaux derrière soi.
B. Des copeaux ont la forme des copeaux de bois ; c'est ce qui se caractérise par sa petitesse ou sa finesse. Avoir les copeaux signifiait familièrement avoir les jambes qui flageolent, avoir peur. En argot, un copeau était la langue ; un crachat ; une petite course en taxi.
Le nom (un) copeau vient de l'ancien français cospel, coispel probablement dérivé respectivement du latin classique cuspis « extrémité d'un objet pointu (épieu, lance) » d'où « pointe », et de cuspia, peut-être forme collective de cuspis.
Les habitants de Copenhague, la capitale du Danemark, sont les Copenhagoises et les Copenhagois.
Les copeognatha sont les psocoptera.
Les copépodes sont un ordre de crustacés. Le nom (un) copépode est composé du grec κ ω ́ π η « rame » et du suffixe -pode tiré du grec π ο υ ́ ς, π ο δ ο ́ ς « pied ».
L'adjectif co-perçu, co-perçue, qualifie ce qui est perçu en même temps qu'un autre objet.
Une copermutante, un copermutant sont des contractants d'un échange. Le verbe copermuter signifie échanger.
Nicolas Copernic était un astronome polonais.
L'adjectif copernicien, copernicienne, qualifie ce qui a rapport au système astronomique de Copernic ; quelqu'un qui prend position en faveur du système copernicien. Une copernicienne, un copernicien sont des partisans du système et des théories coperniciennes.
Un copernicium est: un élément chimique.
L'adjectif copiable signifie qui peut être copié(.
Un copiage est le fait de copier ; une reproduction automatique d'une pièce, sur une machine-outil ; la fraude d'un élève qui copie pendant un examen ; une imitation servile.
Un copiage de carte est la technique de fraude visant à obtenir les données confidentielles d'une carte de paiement en copiant sa piste magnétique et éventuellement en captant son code secret au moyen d'un copieur de carte installé sur des terminaux de paiement ou de retrait. En anglais : card skimming ; credit card skimming ; skimming. Voir aussi : copieur de carte. JORF du 27/03/2011.
Une copidosome est un genre d'insectes hyménoptères chalcidoïdes encyrtidés.
Une copie est une reproduction fidèle ; une simple imitation ; un écrit scolaire ; une feuille ou un texte à publier ; une personne qui calque son attitude, ses manières, ses propos sur ceux d'autrui. Ce nom est emprunté au latin classique copia « abondance ».
Une copie d'antenne ou copie pour antenne étaient une copie d'un enregistrement sur film ou sur bande magnétique, spécifiquement destinée à la diffusion par un émetteur de radiodiffusion sonore ou de télévision. En anglais : air print ; release print. Une copie de diffusion était une copie d'un enregistrement sur film ou sur bande magnétique, spécifiquement destinée à la diffusion quel qu'en soit le moyen. JORF du 22/09/2000.
CCI [copie carbone invisible] désigne la liste uniquement visible par l'expéditeur, des destinataires d'un e-mail.
Une électrocopie est un procédé de reproduction. Une microcopie est une copie ou reproduction en petit format d'un document. Un plasmide multicopie est un plasmide dont le nombre de copies est élevé, par exemple supérieur à 10. Une phénocopie est l'apparence d’un individu due à une modification ou à une agression de l’environnement de l’embryon ou du fœtus et mimant une affection d’origine génétique. Une photocopie est une reproduction d'une épreuve photographique ou d'un phototype obtenue par application directe sur une surface sensible et par action de la lumière ; un procédé permettant d'obtenir rapidement, grâce à l'action d'un rayonnement lumineux, la reproduction photographique d'un document original ; une reproduction obtenue par ce procédé.
Le verbe copier signifie reproduire fidèlement un écrit en un ou plusieurs exemplaires ; écrire par punition un certain nombre de fois le même texte ; reproduire fidèlement une œuvre originale ; s'inspirer de quelque chose en en imitant les traits pertinents ; copier quelqu'un, calquer son attitude, ses manières, ses propos sur ceux d'une autre personne. Ce verbe est emprunté au latin médiéval copiare « reproduire un écrit », dérivé de copia. Voir aussi : copiage (ci-dessus), copion, copiste (ci-dessous). Microcopier signifie reproduire par microcopie. Photocopier signifie tirer une épreuve photographique par photocopie ; reproduire un document par photocopie. On lit un copier-coller ou copié-collé (en informatique), des copier-coller ou copiés-collés
L'adjectif copieur, copieuse (1), signifie qui copie. Une copieuse, un copieur sont ceux qui copient ; des élèves qui reproduisent frauduleusement des documents, ou le travail d'un autre élève. Un copieur est un dispositif permettant le copiage d'une pièce ; une machine à reproduire les textes ; un photocopieur, une photocopieuse.
Un copieur de carte est un dispositif technique permettant de lire et de capter frauduleusement les données confidentielles d'une carte de paiement. Le copieur de carte peut associer un lecteur de carte à un faux clavier ou à une caméra. En anglais : credit card skimmer ; credit card skimming device ; skimmer ; skimming device. Voir aussi : copiage de carte. JORF du 27/03/2011.
Un photocopieur ou une photocopieuse sont une machine à photocopier.
L'adverbe copieusement signifie en abondance ; avec abondance. L'adjectif copieux, copieuse (2), qualifie ce qui est en quantité, ce qui est abondant ; ce qui pèche par surabondance. Ce mot est emprunté au latin classique copiosus « riche, abondant en quelque chose ».
Une, un copilote sont ceux qui pilotent avec un pilote ; ceux dont la fonction est de seconder le premier pilote ; ceux qui partagent la responsabilité d'un projet. Le verbe copiloter signifie diriger ensemble.
Un copinage est le fait d'être copain ; des relations de complices.
une copine, un copain : voir ci-dessus.
Familièrement, copiner avec quelqu'un, c'est être copain avec lui. Une copinerie, c'est des relations de copains. L'adjectif copineur, copineuse, qualifie quelqu'un qui feint de copiner.
« Le « coping », selon la Commission d’enrichissement de la langue française, est un anglicisme devenu assez courant en français dans les domaines de la santé et de la psychologie, qui signifie : « ensemble des stratégies comportementales et des ressources émotionnelles auxquelles recourt un individu lorsqu’il est confronté à une situation éprouvante ». D’où l’équivalent d’une efficace simplicité proposé par la CELF : « faire-face ». Ministère de la culture.
Une accommodation aux conditions de vie [en anglais : coping] est, en psychiatrie et en médecine plus généralement, la façon dont un sujet fait face à une situation donnée et s’en accommode.
Le coping est l'ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser, réduire ou tolérer des demandes spécifiques internes et/ou externes, vécues par le sujet comme menaçant, épuisant ou dépassant ses ressources.
En Belgique, un copion est une antisèche, un document préparé pour tricher lors d'un examen. Ce nom est dérivé de copie, avec le suffixe -on.
Une, un copiste sont ceux dont le métier était de transcrire des textes manuscrits, des compositions musicales ; des plagiaires ; ceux qui imitent servilement les œuvres d'un autre ; des imitateurs des attitudes, des manières, des propos d'un autre.
Une, un photocopiste sont des personnes spécialisées dans la photocopie.
On lit une copla (en musique).
co- est tiré de la préposition latine cum « avec », et du préfixe latin co- de même sens.
L'adjectif coplanaire se dit de droites situées dans un même plan, de vecteurs libres parallèles à un même plan.
Une copolycondensation est une condensation simultanée de deux substances.
Un copolymère est un polymère issu de plusieurs espèces de monomères (en anglais : copolymer). Voir aussi : oligomère. JORF du 18/04/2001. Un copolymère à blocs est un polymère à blocs issu de plusieurs espèces de monomères (en anglais : block copolymer). Un copolymère aléatoire est un copolymère constitué de macromolécules dans lesquelles la probabilité de trouver une unité monomère donnée en un point donné de la chaîne est indépendante de la nature des unités adjacentes (en anglais : random copolymer). Un copolymère alterné est un copolymère constitué de macromolécules comportant deux sortes d'unités monomères distribuées en alternance (en anglais : alternating copolymer). Un copolymère greffé est un polymère greffé issu de plusieurs espèces de monomères (en anglais : graft copolymer). Un copolymère statistique est un copolymère constitué de macromolécules dans lesquelles la distribution des unités monomères obéit à des lois statistiques connues (en anglais : statistical copolymer). Une copolymérisation est une polymérisation conduisant à un copolymère ; en anglais : copolymerisation (GB), copolymerization (EU). JORF du 01/03/2002.
Le verbe coposséder signifie posséder une chose à plusieurs.
je copossède, tu copossèdes, il copossède, nous copossédons, vous copossédez, ils copossèdent ;
je copossédais ; je copossédai ; je copossèderai ou coposséderai ; je copossèderais ou coposséderais ;
j'ai copossédé ; j'avais copossédé ; j'eus copossédé ; j'aurai copossédé ; j'aurais copossédé ;
que je copossède, que tu copossèdes, qu'il copossède, que nous copossédions, que vous copossédiez, qu'ils copossèdent ;
que je copossédasse, qu'il copossédât, que nous copossédassions ; que j'aie copossédé ; que j'eusse copossédé ;
copossède, copossédons, copossédez ; aie copossédé, ayons copossédé, ayez copossédé ;
(en) copossédant.
une co-possesseure ou co-possesseuse [Suisse], un co-possesseur sont ceux qui possèdent quelque chose avec une, un autre, ou plusieurs autres.
Une copossession est le fait de posséder en commun quelque chose ; un bien possédé en commun par plusieurs personnes.
Une coppa : une charcuterie italienne et corse, fabriquée à partir de l'échine de porc qui est désossée, aromatisée, roulée en forme de gros saucisson et fumée. Ce nom est emprunté à l'italien coppa attesté depuis 1863 comme le nom d'un saucisson préparé notamment avec de la viande du cou et des épaules du porc, un emploi métonymique de coppa « nuque » issu, par analogie de forme, de coppa « coupe ».
Au Québec, une coppe ou coppre était un sou puis un cent ; toute pièce de monnaie de faible valeur. D'où les expressions : ne pas avoir une coppe (dans ses poches), ne pas devoir une coppe, ne pas payer une coppe, une vieille coppe, ne pas couter une coppe (à quelqu'un), partir sans une coppe. Ne pas valoir une coppe, une vieille coppe, une mauvaise coppe signifie ne pas valoir grand-chose. Des coppes, c'est de l’argent ; un montant indéterminé d’argent. De la coppe, c'est du cuivre ; un métal de la couleur du cuivre. Ce nom vient de l’anglais copper « a penny or halfpenny ». Les graphies avec r sont relevées de 1771 à 1877, et celles sans r, depuis 1796. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Être coppé, c'est avoir de l'argent. Le verbe copper signifie payer, dénouer les cordons de sa bourse. Être décoppé, c'est être sans argent.
Un coprah ou copra, copre sont l'amande desséchée de la noix de coco, dont on extrait de l'huile.
Une coprécipitation est une précipitation simultanée de deux substances, dont l'une est en général entrainée par l'autre.
On lit une co-présence (in Sartre, L'Être et le Néant, 1943).
L'adjectif co-présent, co-présente, signifie présente ou présent à quelque chose avec une, un autre, ou plusieurs autres.
Une coprésidence est une présidence exercée par deux ou plusieurs présidentes ou présidents. Une coprésidente, un coprésident sont ceux qui partagent la présidence. Le verbe coprésider signifie présider (une réunion, une assemblée) conjointement avec une autre personne, une autre puissance.
Une co-prêteuse, un co-prêteur sont ceux qui prêtent en commun quelque chose ou de l'argent.
copr(o)- est tiré du grec κ ο ́ π ρ ο ς « excrément, fumier ».
Une encoprésie est une incontinence fécale d'origine psychologique chez un enfant.
Le nom (un) coprin (un champignon) est emprunté au grec de basse époque κ ο ́ π ρ ι ν ο ς « qui vit dans les excréments (en parlant de vers) ».
Les coprinés sont une sous-famille d'insectes coléoptères scarabéidés dont les larves et les adultes sont coprophages. Un copris est un genre d'insectes coléoptères scarabéidés, du groupe des bousiers.
Un coprobionte est un organisme animal ou végétal se développant dans les excréments.
Un coprocesseur est un processeur complémentaire d'un processeur principal destiné à rendre plus efficace l'exécution d'un jeu particulier d'instructions. En anglais : coprocessor. Voir aussi : processeur. JORF du 10/10/1998.
copr(o)- est tiré du grec κ ο ́ π ρ ο ς « excrément, fumier ».
Une coproculture est une culture bactériologique de matières fécales destinée à rechercher des bactéries pathogènes ou à déterminer la composition de la flore bactérienne de l’échantillon ensemencé.
Un coprodéum est la première partie du cloaque constituée par une dilatation du rectum, fèces et urine s'y accumulent.
Une coproductrice, un coproducteur sont une des productrices, un des producteurs d'un film ou d'un téléfilm. Une coproduction est une production d'un film ou d'un téléfilm par plusieurs producteurs ; un film ou le téléfilm produit dans ces conditions. Le verbe coproduire signifie produire en association avec d'autres.
je coproduis, tu coproduis, il coproduit, nous coproduisons, vous coproduisez, ils coproduisent ;
je coproduisais ; je coproduisis ; je coproduirai ; je coproduirais ;
j'ai coproduit ; j'avais coproduit ; j'eus coproduit ; j'aurai coproduit ; j'aurais coproduit ;
que je coproduise, que tu coproduises, qu’il coproduise, que nous coproduisions, que vous coproduisiez, qu’ils coproduisent ;
que je coproduisisse, qu’il coproduisît, que nous coproduisissions ; que j'aie coproduit, que j'eusse coproduit ;
coproduis, coproduisons, coproduisez ; aie coproduit, ayons coproduit, ayez coproduit ;
(en) coproduisant.
copr(o)- est tiré du grec κ ο ́ π ρ ο ς « excrément, fumier ».
Une coproflore est la flore bactérienne présente dans les matières fécales d’un sujet sain ou souffrant d’une infection.
Une coprolalie est un usage, volontaire ou non, de chapelets de mots orduriers et scatologiques. L'adjectif coprolalique est relatif à la coprolalie (-lalie du grec λ α λ ε ́ ω signifie « je bavarde, je parle »).
Une, un coprolithe est, en médecine,une concrétion retrouvée dans les selles, formée soit de matières fécales durcies, soit de calcaires, pouvant alors correspondre à de très gros calculs biliaires passés dans le tube digestif au travers d’une fistule biliaire interne cholécysto-intestinale ou cholécysto-gastrique ; en archéologie, c'est une déjection calcifiée trouvée dans un habitat ancien, un site funéraire, etc.
Une coprologie est une étude macro et microscopique des matières fécales au laboratoire. L'adjectif coprologique est relatif à la coprologie.
Une, un copromane sont atteints de copromanie qui est une tendance à manipuler ses excréments et à en barbouiller murs et objets, à les absorber ; un attrait morbide pour ceux-ci.
Les copromorphidés sont une famille d'insectes lépidoptères eulépidoptères ditrysiens, le type de la super-famille des copromorphoïdes qui sont les insectes lépidoptères glossates eulépidoptères ditrysiens, regroupant les familles des carposinidés et des copromorphidés.
L'adjectif coprophage signifie qui se nourrit d'excréments. Les coprophages sont un autre nom donné aux bousiers (coléoptères scarabéidés) dont il existe des milliers d'espèces. Une coprophagie est, pour certains insectes, le fait de se nourrir d'excréments ; pour des humains, c'est une tendance pathologique à absorber des excréments.
L'adjectif coprophile signifie qui vit dans les excréments. Un coprophile est un genre d'insectes coléoptères staphylinidés de couleur noire qui vit dans les excréments. Une coprophilie est une affinité de certains microorganismes pour les excréments ; une tendance morbide à manipuler ses excréments.
Une coproporphyrie érythropoïétique est une forme exceptionnelle de porphyrie transmise en hérédité autosomique dominante, indistinguable de la protoporphyrie érythropoïétique. Une coproporphyrie héréditaire est une forme rare de porphyrie mixte transmise en hérédité autosomique dominante. On lit aussi une protocoproporphyrie génétique.
Une coproporphyrine est un pigment tétrapyrrolique possédant un noyau porphine substitué par quatre groupes méthyle et quatre groupes propanoïque. Un coproporphyrinogène est un précurseur métabolique des coproporphyrines, qui en dérivent par déshydrogénation du noyau. Une coproporphyrinogène-oxydase est l'enzyme qui catalyse l’oxydation et la décarboxylation de deux des groupes propanoïques du coproporphyrinogène en groupes vinyle donnant naissance au protoporphyrinogène. Une coproporphyrinurie est une présence de coproporphyrines dans les urines.
Une, un copropriétaire ou co-propriétaire sont ceux qui sont titulaires d'un droit de propriété en indivision avec une ou plusieurs personnes ; ceux qui sont titulaires d'un droit de propriété exclusif sur leur partie privative et qui détiennent une quote-part des parties communes.
Une copropriété est un droit de propriété existant entre plusieurs personnes et portant sur un bien meuble ou immeuble dont elles détiennent chacune une quote-part ou une fraction.
Au Québec, une copropriété est le régime juridique de propriété qui consiste en la répartition du droit de propriété d’un bien meuble ou d’un bien immeuble entre plusieurs personnes, lesquelles sont copropriétaires (en anglais : co-ownership). Une copropriété divise est le régime juridique de propriété qui consiste en la répartition du droit de propriété d’un bien meuble ou d’un bien immeuble entre plusieurs personnes, chacune étant propriétaire d’une fraction (en anglais : divided co-ownership). Une copropriété indivise est le régime juridique de propriété qui consiste en la répartition du droit de propriété d’un bien meuble ou d’un bien immeuble entre plusieurs personnes, chacune étant propriétaire d’une quote-part (en anglais : undivided co-ownership). Un immeuble en copropriété est un immeuble dont le droit de propriété est détenu par plusieurs personnes, lesquelles en sont copropriétaires (en anglais : building held in co-ownership). Un immeuble en copropriété divise est un immeuble dont le droit de propriété est détenu par plusieurs personnes, chacune étant propriétaire d’une fraction (en anglais : building held in divided co-ownership). Un immeuble en copropriété indivise est un immeuble dont le droit de propriété est détenu par plusieurs personnes, chacune étant propriétaire d’une quote-part de l’immeuble (en anglais : building held in undivided co-ownership). Un appartement en copropriété est un appartement situé dans un immeuble en copropriété (en anglais : co-ownership property). Un appartement en copropriété divise est un appartement situé dans un immeuble en copropriété divise (en anglais : divided co-ownership property). Un appartement en copropriété indivise est un appartement situé dans un immeuble en copropriété indivise (en anglais : undivided co-ownership property). Gazette officielle du Québec du 2 janvier 2022.
Une coproscopie est un examen au microscope des fèces d'un animal malade pour diagnostiquer une infestation parasitaire. copr(o)- est tiré du grec κ ο ́ π ρ ο ς « excrément, fumier ».
Une co-proscrite, un co-proscrit partagent avec d'autres la condition de proscrite ou de proscrit.
copr(o)- est tiré du grec κ ο ́ π ρ ο ς « excrément, fumier ».
Un coprostanol ou coprostérol sont un stérol présent dans les matières fécales provenant de l’hydrogénation du cholestérol par des bactéries intestinales.
Une coprostase est une accumulation de matières fécales à la fin du tube digestif souvent consécutif à une courbure pelvienne.
Une coprotoxie est la quantité de matière fécale nécessaire pour tuer 1 kg de lapin, lorsqu'elle est injectée dans la veine de l'oreille.
Un cops est un enroulement de fil, de forme cylindrique et/ou conique ; le tube sur lequel est effectué cet enroulement.
Une, un copte sont des chrétiens d'Égypte, d'Éthiopie ou d'Érythrée. L'adjectif copte est relatif à la langue, la religion ou la civilisation des coptes. Le copte est une langue. Ce mot est une adaptation du latin coptita « copte », coptus, emprunté à l'arabe qibṭ, qubt, au pluriel aqbāṭ, qifṭ, qufṭ, nom donné par les Arabes dès le 7ème siècle aux chrétiens d'Égypte, et lui-même emprunté directement ou par l'intermédiaire du copte Kuptios, Kuptaios au grec Α ι ̓ γ υ ́ π τ ι ο ς « Égyptien ».
L'adjectif coptisant, coptisante, est relatif à la culture et la civilisation des coptes. Une coptisante, un coptisant sont des orientalistes qui étudient le monde copte.
Copter la cloche signifie la faire sonner en la frappant seulement d'un côté avec le battant. Ce verbe est dérivé de cop (coup).
Les coptopsyllidés sont une famille d'insectes siphonaptères (puces) pulicomorphes coptopsylloïdes. Les coptopsylloïdes sont la super-famille d'insectes siphonaptères pulicomorphes ne comptant que la famille des coptopsyllidés.
Les coptotermes ou termites à latex tropicaux sont des termites s'attaquant aux arbres vivants et au bois mort en Afrique.
Un copularium est la chambre royale initiale creusée après l'essaimage par le couple de termites sexués fondant une nouvelle colonie.
A. Un organe copulateur sert à la copulation. Une copulation est un coït, un acte sexuel avec intromission. Ce nom est emprunté au latin chrétien copulatio « union charnelle », en latin classique « action de réunir, assemblage »). Le verbe copuler (avoir des relations sexuelles) est emprunté au latin classique copulare « lier, unir ensemble », spécialement en parlant de l'union charnelle.
B. Une (conjonction ou particule) copulative, un mot copulatif ont la fonction d'une copule. Ce mot est emprunté au latin copulativus, terme de grammaire. Une copule est un mot qui lie deux termes, en particulier le sujet et le prédicat. Ce nom est emprunté au latin classique copula « lien, union », spécialement comme terme de rhétorique, puis en latin chrétien « lien moral » « union dans le mariage ».
L'adjectif copurchic signifiait ultra-chic ; d'une extrême élégance. Une, un copurchic étaient une élégante, un élégant. Le copurchic était ce qui se fait de mieux en matière d'élégance et de mode. Ce mot est composé de co-, pur et chic.
Un copycat est un imitateur.
Un copyright est le droit exclusif que se réserve un auteur ou son représentant d'exploiter commercialement pendant un nombre déterminé d'années son œuvre littéraire, artistique ou scientifique ; le symbole © indique ce droit. Le mot anglais copyright est composé de copy « copie » et de right « droit ».
1. Un coq est un oiseau de la famille des gallinacés ; le mâle de certains gallinacés et de quelques oiseaux ; autres sens : CNRTL. Ce nom est un terme de formation onomatopéique attesté sous la forme coccus et qui a supplanté l'ancien français jal représentant le latin gallus. voir : cocard, cocarde, cocasse,...
Sauter du coq à l'âne signifie tenir des propos sans suite, comme si ayant commencé à parler d'un coq, on passait sans transition à la description d'un âne. Un coq-à-l'âne est une suite de propos décousus, sans lien logique, souvent prononcés pour provoquer, par un effet de style, l'amusement ou la surprise de l'interlocuteur ; un raisonnement, une prise de position, une entreprise, une idéologie renfermant une contradiction, constituant un non-sens.
Dans Les Contes du chat perché, Marcel Aymé fait du coq un animal stupide, vantard et querelleur. Il peut, pour porter ce jugement, s’appuyer sur la langue, puisque l’ancien français coquart, « sot, vaniteux », à l’origine de cocarde, signifiait proprement « qui fait le coq ». Notre animal est remis en place par un cheval qui le traite de petit brimborion. En savoir plus : Académie française.
Coqs et poules se trouvent dans la plupart des basses-cours. Leurs noms latins, gallus et gallina, ont vécu jusqu’au 16ème siècle (et vivent encore dans des patois) sous la forme jal ou jau pour le premier et géline pour le second. Mais à côté de ces mots gallus et gallina, qui désignaient les animaux adultes, les Latins usaient des mots pullus et pulla pour désigner les jeunes. À vrai dire, pullus et pulla n’étaient pas réservés aux jeunes coqs et aux jeunes poules, ils s’appliquaient aux petits de tous les oiseaux et de tous les animaux de ferme. Avec des suffixes divers, nous les retrouvons dans poulain et pouliche. Mais ils ont eu tendance, dès l’époque latine, à désigner spécialement, le premier le jeune coq, le second la jeune poule. Pullus a donné en français le masculin poul, qui n’a pas subsisté ; pulla est devenu poule, qui s’est étendu, au détriment de géline, à tous les âges de l’animal. Pourquoi cette extension ? Parce que les éleveurs et les marchands ont un avantage évident à rajeunir la bête qu’ils présentent aux acheteurs. Toute géline est donc devenue une poule. Quant à jal ou jau, il n’a pas été vaincu par poul, mais bien par coq, nom pittoresque qui apparaît dès le 12ème siècle, et qui a dû être tiré du cri de l’oiseau. Un diminutif de coq a été cochet, qui figure dans une fable de La Fontaine (Le Cochet, le Chat et le Souriceau). Mais le nom ordinaire du jeune coq est poulet. Les tout jeunes (coqs et poules), qui viennent de sortir de l’œuf, continuent à être appelés poussins, d’un diminutif latin de pullus : pullicenus. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Nous voudrions dire seulement un mot du « coq gaulois » qui a valu à cet oiseau de figurer à plusieurs reprises sur les emblèmes de la France. Le coq n’a jamais été l’oiseau national de la Gaule. S’il y en avait un, c’était plutôt l’alouette, qui donna son nom à la première légion levée en Gaule par les Romains après la conquête. Cette notion de « coq gaulois » est due uniquement à un jeu de mots des Romains : le même mot Gallus signifiant « le coq » et « le Gaulois » par une pure coïncidence homonymique ! En savoir plus : Georges Gougenheim.
Le nom (un) kakochnik (une coiffure en forme de diadème que portaient les femmes de l'ancienne Russie) est emprunté au russe kokošnik de même sens, dérivé de kokoš « coq », par comparaison de cette coiffure avec la crête d'un coq.
alector- du grec α ̓ λ ε ́ κ τ ω ρ, ο ρ ο ς, et alectr- du grec α ̓ λ ε κ τ ρ υ ω ́ ν, signifient « coq ». Voir : alecto, alector, alectoride, alectoridé, alectorien, alectride, alectrimorphe, alectrure, alectryomancie, alectryonomancie, et peut-être alectryon.
2. Un coq est un cuisinier à bord d'un bateau. Ce nom est emprunté au néerlandais kok « cuisinier » (du latin vulgaire cocus, en latin classique coquus). Un maitre-coq ou maître-coq est un coq, un maitre-queux, un cuisinier à bord d'un bateau. Une coquerie est une cuisine aménagée dans un port pour permettre aux coqs de préparer la nourriture nécessaire à l'équipage ; une cuisine à bord d'un navire.
Un cocard (1) ou coquard (1) est un vieux coq ; c'est aussi un métis obtenu par le croisement du faisan et de la poule. Une cocarde ou coquarde était une niaise prétentieuse, débauchée, etc. ; un cocard ou coquard était un niais prétentieux, débauché, etc. L'adjectif cocard ou coquard, cocarde ou coquarde, qualifiait quelqu'un qui est sot ou naïf. Un cocardeau ou coquardeau était un jeune galant prétentieux et niais ; un personnage allégorique, type du mari trompé et bafoué. Une cocarderie était une sottise, une niaiserie. Le mot cocard ou coquard est dérivé, avec le suffixe -art, -ard, du nom de l'oiseau de basse-cour coq, par référence, pour le premier sens, au comportement fanfaron que l'on attribue à cet animal. Les attestations comme nom de personne dans des textes de latin médiéval du début du 12ème siècle sont peut-être à identifier avec ce mot.
Familièrement, un cocard (2) ou coquard (2), coquart, coquillard (1) sont un œil ; une cocarde, un œil tuméfié, un œil au beurre noir. S'en tamponner le coquard ou le coquillard signifient s'en moquer, s'en battre l'œil. Ces noms sont probablement dérivés de coque.
Une cocassière ou coquassière était une coquetière, une marchande de beurre, œufs, volailles ; un cocassier ou coquassier était un coquetier, un marchand de beurre, œufs, volailles.
Un cocâtre ou coquâtre est un coq que l'on a châtré à moitié, un demi chapon.
Ces mots sont dérivés de coq.
un coque : une bactérie.
une coque : un mollusque.
une coque : une enveloppe, un emballage.
une coque : un pain, une pâtisserie.
1. Un coque est une bactérie de forme sphérique ou ovoïde ou réniforme : un cryptocoque, un diplocoque, un échinocoque, un entérocoque, un gonocoque, un méningocoque, un microcoque un monocoque (un microcoque qui se présente à l'état isolé), un pneumocoque, un staphylocoque, un streptocoque. Voir aussi : cocci- et cocco-.
2. Une coque est un mollusque, un nom donné à la mye (surtout Mya arenaria, de la famille des myidés), connue au Québec sous le nom de clam. Un pêche-coques est une pelle ou un trident servant à fouiller la vase ou le sable des rivages pour en extraire les coques. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
3. Une coque est une enveloppe calcaire plus ou moins arrondie ; une enveloppe plus ou moins épaisse et dure ; [matériaux] un emballage thermoformé assurant la présentation et la protection d'un produit (en anglais : blister ; blister pack. JORF du 05/03/2013) ; autres sens : CNRTL. Un emballage-coque ou un habillage transparent, une coque sont une coque de plastique transparent généralement fixée sur du carton, qui sert à l’emballage de certains petits produits (en anglais : blister (pack) ; blister package ; bubble pack).
Dans l'industrie nucléaire, une coque de transport est une enveloppe qui est ajoutée autour d’un emballage de transport afin de renforcer sa protection contre certains risques, tels qu’un choc ou un incendie, et ainsi de préserver le confinement des matières radioactives. En anglais : transport hull. Voir aussi : colis de transport de matières radioactives, confinement, emballage de transport de matières radioactives. JORF du 02/09/2020. Une coque avion est, dans une centrale nucléaire, ce qui protège le bâtiment réacteur, le bâtiment combustible et les divisions 2 et 3 des bâtiments des auxiliaires de sauvegarde contre la chute d'avions de l'aviation militaire et commerciale.
Un (bateau) monocoque est un voilier à une seule coque. Un (bateau) multicoque a plusieurs coques.
Un fruit multicoque porte de nombreuses coques.
Un ouvre-coque est un appareil destiné à trancher la coquille des œufs à la coque.
Coque se rattache à un autre mot latin, coccum, que son allure dénonce comme un mot populaire ou enfantin, et qui se disait de certaines excroissances des plantes. Il s’est étendu aux enveloppes des œufs et des noix. Le rapprochement de coquille et de coque est donc inexact au point de vue de l’origine. Il n’empêche qu’il correspond au sentiment que les sujets parlants ont aujourd’hui de ces mots. C’est un effet du phénomène, que l’on appelle l’étymologie populaire. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Le nom (un) cocard (2) ou coquard (2), coquart, coquillard (1) est probablement dérivé de coque.
Le nom (un) cocon est emprunté au provençal coucoun « coque (d'un œuf) » et « cocon » dérivé du provençal coco « coque, coquille » de même origine que coque.
4. Une coque est un petit pain ou petit gâteau, cuit à l’intention des enfants, lors d’une fournée de pain domestique ; une pâtisserie de forme ovale ; une tranche de pain trempée dans du lait et des œufs battus, que l’on frit à la poêle. On lit aussi une couque (ci-dessous). Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Une coquebine était une jeune femme niaise, innocente ; un coquebin était un jeune homme niais, innocent. L'adjectif coquebin, coquebine, qualifiait quelqu'un qui est niais, naïf (un air coquebin). Ce mot est dérivé de coq.
Une coquecigrue est un oiseau imaginaire, fabuleux ; un fantasme, une illusion ; un conte en l'air, une baliverne, une sornette, une sottise ; une personne qui raconte des sottises, une, un imbécile, celle, celui qui est ridicule. Ce terme d'origine obscure, à rapprocher des formes coquesagüe et coque-grues, est probablement formé sur coq (1).
Un coquelet est un jeune coq.
Une coqueleuse, un coqueleur ou coqueleux étaient des éleveurs de coqs de combat.
Un coquelicot est une plante. Par comparaison avec la couleur de ses pétales, ce nom a désigné celui dont les vêtements sont de cette couleur ; un trait du visage caractérisé par une excessive rougeur ; un œil poché par un coup de poing ; un petit bonbon rouge. Ce nom (un) coquelicot est une variante de coquerico (voir : cocorico), attesté au sens de « coq », par référence à la couleur de la crête du coq.
Elles ne sont pas nombreuses les plantes sauvages à pouvoir se vanter d’être au moins aussi populaires que le grand coquelicot, LA fleur par excellence ! Son nom à lui seul éveille plein d’images bienveillantes et fait résonner en nous des poèmes ou des comptines. On a recensé des centaines de surnoms populaires selon les régions de France, témoins de cet engouement populaire général envers cette plante. Historiquement, il a été la fleur symbole des grands champs de bataille de la Première Guerre Mondiale avec le Poppy Day anglais. Très récemment, on en a fait l’emblème de la lutte contre l’usage des pesticides, même s’il n’était pas forcément le mieux placé par rapport à cette problématique. Extrait de Gentil coquelicot (Zoom nature). Voir aussi Petits secrets du rouge éclatant des coquelicots (Zoom nature) ; Le coquelicot, un emblème anti-pesticide ambigu (Zoom nature).
Le nom du coquelicot apparaît en moyen français en 1545. C'est une variante de l'ancien français coquerico, onomatopée servant à décrire le chant du coq (1339). Selon Gourmont, la métaphore s'explique ainsi :
« L'idée de rouge se fixa sur la crête de coq, puis sur le coq et enfin sur le chant du coq que rendait l'onomatopée coquelicot ou coquericot. » Esthétique de la langue française. Toutefois, notre coq est le seul à dire Cororico : « Cocorico n'est donc pas la simple imitation d'un son, mais une création intellectuelle. Comme d'ailleurs la plupart des onomatopées » (Saussure).
Le terme s'est transmis en espagnol coclicó. Mais il est différent dans les autres langues : papavero en italien, papoila en portugais, klaproos en néerlandais, (Klatsch)Mohn en allemand (pavot qui claque, fouette avec une métaphore sur le pavot comme en néerlandais).
Le coquelicot rentre dans l'expression figurée être rouge comme un coquelicot en concurrence avec la pivoine et la tomate. En argot, il désigne un bleu depuis 1884, et toujours par métaphore les menstrues depuis 1901. Il existe encore une spécialité de confiserie : les coquelicots de Nemours.
Le coquelicot est porté en Grande-Bretagne au 11 novembre, il est rouge du sang versé. Il est faux d'affirmer que le coquelicot était porté au 1er mai avant le muguet, c'était en fait l'aubépine rouge avant-guerre.
En savoir plus : site de Dominique Didier.
Le verbe coqueliner signifie, pour le coq, chanter.
Une coquelle est une cocotte, une marmite en fonte ; un poêlon. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France. Ce nom est vraisemblablement une altération de coquemar (voir aussi : cocotte).
Une coquelourde est une anémone pulsatille ; une fleur de couleur rouge ou orangée. L'origine de ce nom est obscure, voir : CNRTL.
Une coqueluche est une maladie infectieuse, endémo-épidémique, très contagieuse, due à une bactérie, Bordetella pertussis ; un engouement contagieux dans un groupe social donné ; ce qui suscite de la passion dans un groupe. Une hypercoqueluche est une forme de coqueluche caractérisée par des quintes de toux particulièrement graves.
La coqueluche est une infection respiratoire causée par la bactérie Bordetella pertussis. Cette maladie particulièrement dangereuse pour les nourrissons de moins de 6 mois a longtemps été oubliée, car le nombre de cas a fortement baissé grâce à la vaccination généralisée des jeunes enfants. Elle reste pourtant endémique partout dans le monde. En savoir plus : Inserm.
Le verbe coquelucher a signifié, pour un coq, émettre des sons comparables à ceux d'un coquelucheux. Se coquelucher, c'était se prendre de passion pour quelqu'un.
L'adjectif coquelucheux, coquelucheuse, qualifie quelqu'un qui est atteint de la coqueluche ; ce qui est relatif à la coqueluche. Une coquelucheuse, un coquelucheux sont atteints de la coqueluche.
Une toux coqueluchoïde évoque celle de la coqueluche.
Un coqueluchon est une sorte de capuchon. Ce nom est dérivé de coqueluche qui désignait une sorte de capuchon.
Étrange mot que celui de coqueluche, qui change de sens selon qu’on le construit avec le verbe avoir ou le verbe être. Pourtant l’évolution des sens de ce terme explique parfaitement cette double construction. Coqueluche a en effet d’abord désigné une coiffe que l’on s’enroulait sur la tête. Ce nom résulte du croisement de coquille et de capuche. Or la coqueluche, qui tenait la tête bien au chaud, devint un moyen de lutter contre la maladie à laquelle on donnera son nom. Le passage de la coiffe au mal fut favorisé par le fait que celui-ci provoquait de fortes fièvres et que les malades avaient la tête chaude comme s’ils s’étaient couverts de celle-là. L’usage du nom coqueluche pour nommer cette maladie doit aussi sans doute beaucoup à la similitude que l’on croyait remarquer entre la toux des coquelucheux et le cri du coq.
Avant donc d’être une maladie la coqueluche était une coiffe et il faut se souvenir que, autrefois, être coiffé ou être coqueluché de quelqu’un signifiait « en être épris ». Cette expression vient de ce qu’on pensait que les amoureux avaient comme un grand chapeau sur la tête, qui les empêchait de voir les défauts de l’être aimé. On retrouve cette image dans l’expression avoir le béguin ou un béguin pour quelqu’un, puisque, à l’origine le béguin est, lui aussi, une coiffe, portée par certaines religieuses, les béguines.
Mais aujourd’hui celui qui est la coqueluche ne l’est pas que d’une personne : il est celui qui, dans un groupe, dans un milieu, traîne tous les cœurs après soi et les fait battre plus fort. En ce sens, nos amis anglais l’appellent d’ailleurs heart-throb. Que la coqueluche fasse battre plus d’un cœur est bien sûr lié au caractère contagieux de cette maladie, qui passait très vite d’un individu à l’autre.
Ces noms, coqueluche, béguin, ne doivent cependant pas nous inciter à croire que tous les types de coiffure jouaient le rôle de philtre d’amour. On rappellera par exemple qu’il existe en Saintonge une coiffe traditionnelle à larges bords, assez semblable à une cornette de religieuse, appelée kichenotte (on trouve aussi la forme quichenotte), qui tirerait, pense-t-on généralement, son nom de l’anglais kiss me not, « ne m’embrassez pas », les paysannes ayant appris ces quelques mots d’anglais pour repousser lors de la guerre de Cent Ans les avances parfois trop pressantes des soldats d’outre-Manche.
Signalons enfin, s’agissant de coiffe, l’amusante expression que l’on trouvait encore dans la huitième édition de notre Dictionnaire, qui nous apprenait qu’« on dit proverbialement d’Un homme qui est amoureux de toutes les femmes, quelque laides qu’elles soient, qu’Il aimeroit une chevre coeffée »… Les académiciens d’alors semblaient aimer tellement ce proverbe qu’ils le firent figurer aux trois articles Amoureux, Chèvre et Coiffer…
Académie française.
Un coquemar est une bouilloire de terre ou de métal, munie d'une anse et parfois d'un couvercle, d'un bec et de pieds ; son contenu.
Une coquerelle est une plante ; une anémone ; une femme au service des chanoinesses de l'abbaye de Remiremont. Une coquerelle est aussi une noisette dans sa capsule verte. Au Québec, une coquerelle est une blatte, un insecte. Ce nom est sans doute dérivé de coq.
Un coqueret (1) est une petite pièce ronde en acier qui se trouve sur le coq de la montre, servant à fixer le pivot du balancier.
un coqueret (2) est une plante, par exemple un coqueret du Pérou. Un coqueret somnifère est un arbrisseau.
On a lu coquerico pour un cocorico : le chant habituel du coq. Chanter cocorico, faire cocorico, c'est crier haut sa victoire. Le mot cocorico est une onomatopée imitant le cri du coq. Le verbe coqueriquer a signifié, en parlant du coq, faire cocorico.
Il est difficile de voir dans ces formes des onomatopées, mais souvenons-nous que la manière dont nous percevons les cris des animaux est aussi culturelle et que les coqs français font « cocorico », tandis que ceux d’outre-manche font « cock-a-doodle-doo », qu’en Allemagne c’est « kikeriki » que l’on entend et en Espagne « kikiriki »… En savoir plus : Académie française.
Une coquerie est une cuisine aménagée dans un port pour permettre aux coqs de préparer la nourriture nécessaire à l'équipage ; une cuisine à bord d'un navire.
Un coqueron est un compartiment étanche placé à l'avant ou à l'arrière d'un bateau et pouvant éventuellement faire office de soute à provisions. Ce nom est une transcription de l'anglais cook-room composé de [to] cook « cuire » et de room « pièce » étant donné l'usage de cette pièce.
1. Un coquetage était un bavardage. Le verbe coqueter signifiait glousser, bavarder continuellement et souvent à tort et à travers pour se faire valoir. Ce verbe est dérivé de coq.
je coquète ou coquette, tu coquètes ou coquettes, il coquète ou coquette, nous coquetons, vous coquetez, ils coquètent ou coquettent ;
je coquetais ; je coquetai ; je coquèterai ou coquetterai ; je coquèterais ou coquetterais ;
j'ai coqueté ; j'avais coqueté ; j'eus coqueté ; j'aurai coqueté ; j'aurais coqueté ;
que je coquète ou coquette, que tu coquètes ou coquettes, qu'il coquète ou coquette, que nous coquetions, que vous coquetiez, qu'ils coquètent ou coquettent ;
que je coquetasse, qu'il coquetât, que nous coquetassions ; que j'aie coqueté ; que j'eusse coqueté ;
coquète ou coquette, coquetons, coquetez ; aie coqueté, ayons coqueté, ayez coqueté ;
(en) coquetant.
2. Un coquetage était le manège d'une coquette. Le verbe coqueter signifiait user de procédés coquets pour tenter de séduire ou d'attirer l'attention sur soi ; se pavaner, minauder, faire des grâces comme le coq au milieu de ses poules ; entretenir des relations frivoles, flirter ; entretenir des relations amicales avec quelqu'un.
L'adjectif coquet, coquette, qualifie quelqu'un qui a le souci de plaire ; ce qui est inspiré par le gout de plaire et de séduire ; quelqu'un qui est élégant, soigné ; ce qui est propre, bien arrangé, disposé avec gout ou raffinement ; ce qui peut séduire, ce qui est enviable par son importance ; ce qui est assez considérable. Une coquette, un coquet sont soucieux de plaire par une mise élégante, une toilette soignée. Faire le coquet, c'est user de manèges savants pour séduire quelqu'un ; manquer de simplicité dans ses actes, dans ses relations avec autrui. La (grande) coquette est le principal rôle féminin de séductrice et d'intrigante dans certaines comédies de caractère ; une actrice jouant ce rôle.
Une coquette (1) est une espèce d'insectes lépidoptères glossates bombyciens nocturnes dont la chenille attaque le bois de divers arbres fruitiers et forestiers en y creusant de profondes galeries ; un cyclamen, une plante ; un poisson ; un oiseau.
L'adverbe coquettement signifie d'une manière coquette ; avec élégance et recherche ; avec le souci de plaire, de séduire au moyen de toutes sortes de petits manèges.
Une coquetterie est une disposition souvent instinctive à plaire, une propension à se faire valoir par son physique, ses manières, son esprit ; l'aspect coquet, élégant d'une chose, par exemple d'une toilette, d'un vêtement, d'une coiffure, d'un intérieur ; autres sens : CNRTL. Des coquetteries sont des moyens divers employés pour plaire ou se mettre en valeur.
À côté de l’histoire des noms des animaux, il y aurait place pour une histoire morale. Le lapin a une réputation de bravoure peut-être usurpée (un rude lapin, un fier lapin). Les allures du jeune coq ont amené la formation de l’adjectif coquet (d’abord seulement masculin). L’oie et la dinde ont une solide réputation de bêtise, etc. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Une coquette (2) [Belgique] est une cocotte, un récipient en fonte.
Au Québec, un coquetel est un cocktail.
coqueter : voir coquet (1 et 2) ci-dessus.
Un coquetier (1) est un petit ustensile de table en forme de verre à liqueur, qui sert à manger les œufs à la coque ; ce qui en a la forme. Décrocher le coquetier, gagner le coquetier (par allusion au coquetier qui était accroché au mât de cocagne dans les fêtes foraines) signifient réussir ; commettre une sottise, avoir des ennuis ; être blessé ou tué. Ce nom est dérivé de de coque « coquille d'œuf, œuf ». Une coquetière (1) est un œufrier, un ustensile qui sert à faire cuire les œufs à la coque.
Une coquetière (2) ou coquassière, un coquetier (2) ou coquassier : une marchande, un marchand d'œufs ou de volailles en gros, de fruits et légumes. Ce nom est plus probablement dérivé de coq (1), comme cocassier, que de coque.
coquette, coquettement, coquetterie : voir ci-dessus
Par plaisanterie, un coquicide est la cuisson d'un œuf à la coque.
Un coquillage est un mollusque dans une coquille ; cette coquille ; ce qui rappelle la forme arrondie ou la couleur d'un coquillage.
Coquillage, dérivé de coquille, s’applique à deux notions : c’est d’une part l’animal dans sa coquille, tel que le pêcheur le recueille ; d’autre part, la coquille seule, qui peut servir d’ornement ou de parure. Il existe beaucoup de coquillages comestibles. La plupart ont des noms locaux, trop divers pour que nous en fassions état. Les plus importants sont l’huître et la moule. En savoir plus : Georges Gougenheim.
L'adjectif coquillagé, coquillagée ou coquillageux, coquillageuse, qualifie ce qui est couvert de coquillages.
L'adjectif coquillard, coquillarde, qualifiait ce qui a la forme d'une coquille.
1.A. Un coquillard était un mendiant dont les vêtements étaient ornés de coquilles et qui se faisait passer pour un pèlerin ; un malfaiteur. Ce nom est dérivé de Coquille, le nom d'une association de malfaiteurs soit à partir de l'expression vendre ses coquilles « tromper », soit parce que ses membres se faisaient parfois passer pour des pèlerins de Saint-Jacques.
1.B. En argot, un coquillard était un œil ; un cuirassier. S'en tamponner le coquillard signifie s'en moquer, s'en battre l'œil.
2. Un coquillart est un calcaire coquillier, un lit de pierres de taille parsemé de coquilles fossiles qui se trouve dans une carrière. Les noms (un) coquillage, (un) coquillard (2) et (un) coquillart) sont dérivés de coquille.
Une coquille est l'enveloppe calcaire de mollusque ; ce qui a ou rappelle cette forme ; en savoir plus : CNRTL. Ce nom vient du latin vulgaire conchilia, (du latin classique conchylium, lui-même emprunté au grec κ ο γ χ υ ́ λ ι ο ν) croisé avec coccum (voir : coque et cagouille). Le Dictionnaire des régionalismes de France indique qu'une coquille est un gâteau de Noël, en pâte briochée, ayant la forme d’un enfant emmaillotté.
L'adjectif coquillé, coquillée, signifie qui contient des coquilles de mollusques fossiles ; qui a, évoque la forme arrondie d'une coquille de mollusque ; qui est légèrement ondulé(e) ; qui présente des boursouflures ; qui a les plumes redressées en arrière de la tête.
Des coquilles saint-jacques sont des mollusques.
Des coquillettes sont des pâtes alimentaires en forme de coquilles.
Un terrain coquilleux contient des coquilles. L'adjectif coquilleux, coquilleuse, qualifiait ce qui est difficultueux.
L'adjectif coquillier, coquillière, qualifie ce qui contient des coquilles de mollusques fossiles ; ce qui concerne les coquillages comestibles. Une membrane coquillière est la membrane qui se trouve entre l'œuf et sa coquille. Un coquillier est une collection de coquilles ; un local, un meuble, etc., où l'on rassemble des coquilles.
L’œuf est enveloppé d’une coquille. On dit aussi coque (en particulier dans l’expression culinaire œuf à la coque). On est porté à croire que coquille et coque ont la même origine. En réalité, leur étymologie est tout à fait différente. Coquille vient du latin conchylia, pluriel neutre devenu singulier féminin, de conchylium, emprunté du grec. C’est un terme d’histoire naturelle. En savoir plus : Georges Gougenheim. Le mot latin concha, en grec κ ο ́ γ χ η, signifie « coquille ».
Beaucoup de mollusques ont le corps protégé par une coquille, du latin conchilia, pluriel de conchilium, mot emprunté au grec. Dans sa première syllabe, le mot français a subi l’influence de coque (terme sans doute d’origine enfantine) ; la coquille de l’huître a en effet une fonction protectrice analogue à celle de la coque d’une noix. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Le nom (une) conque (un mollusque à grande coquille bivalve ; sa coquille ; une grande coquille en spirale ; la cavité de l'oreille externe où prend naissance le conduit auditif ; une enceinte acoustique rappelant la forme de l'oreille ; la partie circulaire terminant la grande nef d'une église) est emprunté au latin au latin concha (emprunté au grec κ ο ́ γ χ η) « coquillage » « coquille ».
Le nom (un) muschelkalk (une roche) vient d'un mot allemand signifiant proprement « calcaire (kalk) coquillier (Muschel) ».
Le mot ostracé (qui a la forme d'une coquille ; qui est de la nature de l'huitre) est un dérivé savant du grec ο σ τ ρ α κ ο ν « coquille ». D'où : les ostracés ou ostracées (un sous-ordre de mollusques), un gigantostracé (un arthropode aquatique fossile), des malacostracés (une catégorie de crustacés), des notostracés (des crustacés).
Une coquine, un coquin sont des personnes sans scrupules, capables d'actions malhonnêtes, répréhensibles ; des enfants espiègles ; autres sens : CNRTL. L'adjectif coquin, coquine, qualifiait quelqu'un qui a l'intention de séduire ; ce qui exprime la séduction ; quelqu'un qui est libertin, leste, grivois ; il qualifie maintenant quelqu'un ou ce qui est espiègle, vif, malicieux. L'origine de ce mot est obscure, voir : CNRTL.
Le Dictionnaire des régionalismes de France indique que coquin de sort ! marque la surprise, l’admiration, le dépit.
On a lu un coquinage (une coquinerie, un acte de malhonnêteté), une coquinaille (une bande de coquins, de gueux), coquinement (comme un coquin ; d'une manière coquine).
Le verbe coquiner signifiait agir comme un coquin, un malhonnête homme ; mener une vie de fainéant, de mendiant, de gueux. Au Québec, ce verbe signifie tricher par exemple en affaires, au jeu (on lit aussi cotchiner, d'après une variante de prononciation) ; coquiner quelqu'un signifiait l'escroquer.
Accoquiner ou acoquiner quelqu'un, c'était l'attirer et l'installer dans une habitude ou un attachement excessifs. S'accoquiner ou s'acoquiner, c'est s'attacher à quelqu'un, avoir des fréquentations avec quelqu'un en s'installant auprès de lui.
Une coquinerie était une action immorale, malhonnête ; un comportement ou un caractère du coquin.
Familièrement, une coquinette est une petite coquine, un coquinet ou coquinou est un petit coquin. L'adjectif coquinet, coquinette, signifie un peu coquine ou coquin.
Un coquinisme est un comportement systématique de coquin.
Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Le nom chenapan a, lui aussi, toute sa place dans cette liste. C’est un emprunt, par l’intermédiaire du néerlandais snaphaan, de l’allemand Schnapphahn, « voleur de grand chemin », un nom composé à partir de schnappen, « attraper », et de Hahn, « coq ». Dans un premier temps, on l’employait pour indiquer que ces chenapans pillaient sans vergogne les poulaillers : dans ce cas coq était considéré comme complément d’objet du verbe. Puis, dans un second temps, on assimila, par métaphore, ces chenapans à de jeunes coqs s’emparant de ce qui leur tombait sous la main : dans ce cas, coq était considéré comme sujet du verbe à l’impératif et ce nom signifiait à peu près « attrape, mon coq ». On aurait aimé, par l’intermédiaire du coq, rattacher chenapan et coquin ; mais l’hypothèse est peu sûre. Littré s’en est expliqué dans son Dictionnaire : « On a proposé d’y voir un dérivé de coq, comme coquet, seulement avec un sens péjoratif d’ordinaire ; ce qui permettrait d’expliquer que coquin n’a pas toujours un mauvais sens (par exemple, ces coquins d’enfants indique une impatience mêlée d’amour) ; mais les emplois anciens de ce mot ne sont pas favorables à cette conjecture. » Notre coquin, souvent accompagné de fieffé quand il est un nom, se rencontre aussi comme adjectif avec le sens de « qui cherche à séduire, comme dans regard coquin, voire de « licencieux », comme dans images, histoires coquines. En savoir plus : Académie française.
1. Un cor est un instrument à vent d'origine guerrière ; un instrument de musique ; celle, celui qui en joue. Un cor de chasse est un instrument constitué d'un tuyau de cuivre enroulé et s'élargissant en un pavillon. Un cor de mer est un coquillage servant de porte-voix. Un cor anglais, un cor à pistons, un cor de basset, un cor d'harmonie sont des instruments de musique. Ce nom vient du latin classique cornu « corne des animaux ; matière dont elle est faite ; objet de corne ou en forme de corne »; spécialement « corne du pied des animaux » et « instrument à vent ».
Chasser à cor et à cri, c’est chasser avec grand bruit, en faisant sonner le cor (l'instrument à vent encore appelé trompe) et aboyer les chiens, d’où le sens figuré de « (vouloir, exiger, poursuivre une chose) à toute force, en insistant bruyamment ». En revanche, on se lancera dans la bataille à corps perdu (avec impétuosité, sans se ménager) ou à son corps défendant (malgré soi). Dans les deux cas, les cris sont en option. En savoir plus : Parler français.
2. Un cor est une callosité apparaissant généralement au pied sous l'effet du frottement de la chaussure ; une croute formée par l'épaississement de la peau au contact de la selle et du harnais chez les bêtes de somme. Une substance coricide ou un coricide sont utilisés pour détruire les cors aux pieds. Ce nom est une spécialisation de sens de l'ancien français cor(n) « matière cornée ».
Pour le sens « cor au pied », le nom (un) agacin ou agassin, dérivé d'agace « pie » (avec le suffixe -in) est la substantivation de l'adjectif agacin, agassin, issu par ellipse d'œil agacin, œil agassin sur le modèle du latin médiéval oculus pullinus « cor au pied », dont le calque exact est passé dans l'allemand Hühnerauge « cor », littéralement « œil de poule ». L'adjectif pullinus a donné son suffixe au représentant français de agaza, c'est à dire à agace « pie ». Au 19ème siècle agacin a été évincé en français par cor ou œil-de-perdrix. Il a d'ailleurs toujours été en concurrence avec d'autres formes pour désigner le cor au pied : agaçon (qui a subi un changement de suffixe), les syntagmes du type œil d'agace, (ou par déformation nid d'agace) répandus dans le Nord et l'Est en bordure des langues germaniques, et qui sont sans doute des calques directs du néerlandais eksteroog et de l'allemand dialectal Elsterauge, et finalement le type wallon agace, obtenu par dérivation régressive du syntagme précédent, si bien qu'en wallon la même forme peut signifier soit « pie » soit « cor au pied ». Le sens « œil de la vigne qui ne donne pas de fruit » est issu de « cor au pied », par analogie. À noter qu'en latin classique déjà oculus pouvait signifier « œil, tubercule d'une plante ».
3. Des cors sont les ramifications de la tige centrale de la ramure d'un cerf permettant de déterminer l'âge de l'animal. Ce nom est une spécialisation de sens de l'ancien français cor(n) « corne d'un animal ». Un dix-cors est un cerf qui a atteint sa septième année.
Les deux mots cor et corne viennent du nom latin cornu, qui désignait la corne des animaux. Ce mot cornu, nom neutre, avait un pluriel cornua, réduit à corna en latin vulgaire. À cause de sa ressemblance avec les féminins singuliers en a, corna était devenu un féminin singulier, mais de son ancienne valeur de pluriel il a dû garder d’abord un sens collectif, en l’occurrence l’ensemble constitué par les deux cornes. Dans le plus ancien français on avait donc corn (devenu ensuite cor), issu de cornu, singulier individuel, et corne, issu de corna, singulier collectif. Mais la différenciation de sens s’est effacée et corne est devenu un singulier individuel, synonyme de cor. Cor et corne se sont donc trouvés en concurrence. Les faits ont été plus complexes dans la désignation de la corne. Nous examinerons donc la concurrence de cor et de corne dans les différents sens de ce mot. Le premier sens est évidemment la corne des animaux. Corne a triomphé sur toute la ligne. Mais la langue de la chasse, qui offre des archaïsmes remarquables, a gardé plus longtemps cor pour désigner les andouillers du cerf, c’est-à-dire les ramifications qui se produisent chaque année dans les bois du cerf et des animaux voisins (daims et chevreuils). À vrai dire, cor n’existe plus que dans l’expression cerf dix cors, c’est-à-dire cerf pourvu de dix andouillers (cinq de chaque côté), donc une bête âgée de six ans. Au sens d’« instrument de musique », cor est resté beaucoup plus longtemps. La Chanson de Roland appelle corn (c’est-à-dire cor) l’olifant de Roland, instrument d’ivoire taillé en forme de corne. On se servait de cors pour la chasse. Chasser à cor et à cri signifiait « chasser au son du cor et à grands cris (huée dans le vieux langage de la chasse) ». De là notre expression « demander à cor et à cri » pour dire « demander à grand bruit ». L’instrument que nous appelons aujourd’hui cor est le cor de chasse, largement contourné en spirale. Mais il existe aussi le cor des Alpes, très long et droit, en bois de sapin, que font sonner les bergers suisses. Cor est entré aussi dans la dénomination d’autres instruments (cor anglais, cor russe). Toutefois on a appelé corne des instruments qui servent de moyens d’appel : la corne de brume, aujourd’hui remplacée par la sirène de brume, s’employait pour avertir et guider les navires aveuglés par la brume. Dans les premiers temps de l’automobile, on appelait corne (ou trompe) un signal avertisseur mû à l’aide d’une poire élastique. Pour désigner la matière dont sont constituées les cornes des animaux, corne est le mot normal, qu’il s’agisse de la matière authentique ou de callosités de la peau humaine produites par le frottement. Cependant cor est resté comme dénomination des indurations qui affectent les pieds. Les sens figurés n’appartiennent qu’à corne. Ainsi pour les pointes d’un chapeau, les plis faits dans un livre, la « corne d’abondance », etc. En somme, des deux représentants du mot latin, corne est le seul qui soit demeuré vraiment vivant. Cor offre trois sens (cerf dix cors, cor de chasse, cor aux pieds), complètement isolés, qui peuvent être considérés comme trois mots différents. La victoire de corne est donc acquise, même si elle n’a pas été aussi totale que celle de feuille. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Une cora ou kora, kôra est un instrument de musique.
On a lu coracidé et coraciadiforme pour coraciidé et coraciiforme (ci-dessous). Ces noms sont formés sur le latin d'origine grecque corax, coracis « corbeau » (le rollier crie comme le corbeau).
Coracidium est le premier stade larvaire des ténias pseudophyllidés, les bothriocéphales.
L'ordre des (oiseaux) coraciiformes comprend les familles des alcédinidés (martins-pêcheurs, martins-chasseurs), des brachyptéraciidés (brachyptérolles), des coraciidés (rolliers et rolles), des méropidés (guêpiers), des motmotidés (motmots), des todidés (todiers). Ces noms sont formés sur le latin d'origine grecque corax, coracis « corbeau » (le rollier crie comme le corbeau).
coraco- sert à désigner des éléments (muscles, ligaments) en rapport avec l'apophyse coracoïde. Voir : CNRTL.
Un ligament coraco-acromial (anciennement : ligament acromio-coracoïdien) est le ligament triangulaire formant une voute fibreuse au-dessus de l’articulation gléno-humérale. Le pluriel est des ligaments coraco-acromiaux.
Un muscle coraco-antébrachial est un biceps, un muscle bifide tendu de l'apophyse coracoïde à l'extrémité supérieure du radius. Le pluriel est des muscles coraco-antébrachiaux.
On lit une aponévrose clavi-coraco-axillaire, des aponévroses clavi-coraco-axillaires, un muscle coraco-biceps.
Un muscle coraco-branchial est le muscle allongé et aplati situé dans la loge antérieure du bras ; le muscle qui prend insertion sur la ceinture scapulaire et qui agit sur chaque arc branchial. Le pluriel est des muscles coraco-branchiaux
Un ligament coraco-claviculaire est le ligament à distance entre le processus coracoïde et l’extrémité externe de la clavicule. On lit un fascia coraco-claviculaire.
Un ligament coraco-huméral est le ligament large, épais de 3 mm, qui se détache du bord latéral du processus coracoïde et se termine sur le col anatomique de l’humérus par deux faisceaux qui prennent en fourche le sillon intertuberculaire. Le pluriel est des ligaments coraco-huméraux. On lit un muscle coraco-humérien : un muscle coraco-brachial.
Un muscle coraco-hyoïdien est un muscle omo-hyoïdien. On lit un muscle coraco-mandibulaire, un muscle coraco-scapulaire.
Une (apophyse) coracoïde est l'apophyse osseuse qui termine le bord supérieur de l'omoplate, au sommet de laquelle viennent s'insérer le court biceps et le coraco-brachial, alors que sur son bord interne est fixé le tendon du petit pectoral. Un coracoïde est un os indépendant, de la ceinture scapulaire que possèdent les poissons, les amphibiens, les reptiles et les oiseaux. Un processus coracoïde est le volumineux processus coudé, implanté sur la face supérieure du col de la scapula, en dedans du tubercule supra-glénoïdien et en dehors de l’incisure scapulaire du bord supérieur de l’os. Ce mot est emprunté au grec κ ο ρ α κ ο ε ι δ η ́ ς « semblable à un corbeau ».
L'adjectif coracoïdien, coracoïdienne, est relatif à l'apophyse coracoïde. Un des points d'insertion d'un ligament ou un muscle coracoïdiens est l'apophyse coracoïde. On lit une échancrure coracoïdienne, une tubérosité coracoïdienne, un point d’ossification coracoïdien.
Un corah est un foulard de soie écrue ou imprimée, fabriqué en Inde. Le mot anglais corah est emprunté au hindī kōra « étoffe de soie écrue, non teinte ».
Les voitures Corail SNCF, voir le site Trains d'Europe. Ce nom signifie "confort sur rail".
Un corail est un animal marin des mers chaudes qui vit en colonie et sécrète un squelette calcaire arborescent appelé polypier ; la chair ferme et rouge que l'on trouve à l'intérieur de la carapace de certains crustacés et de la coquille de certains mollusques. Des récifs de coraux sont faits des squelettes de ces animaux. Ce nomvient du bas latin corallum, en latin classique corallium.
(Couleur) corail est couleur vermeille. On lit un (serpent) corail, des (serpents) corails.
Une corailleuse, un corailleur pêchent ou travaillent le corail. L'adjectif corailleux, corailleuse, qualifie ce qui est constitué par des coraux.
Une coraline est un voilier de cinq à quinze tonneaux destiné à la pêche au corail. Ce nom est dérivé de coral, une ancienne forme de corail.
L'adjectif coralliaire signifie constitué(e) d'un polype formé par bourgeonnement. Les coralliaires sont l'ancien nom des anthozoaires. Un hexacoralliaire est un invertébré ayant six tentacules. Un hydrocoralliaire est un hydrozoaire, un invertébré cnidaire. Un octocoralliaire est un arthrozoaire à huit tentacules.
Les corallidés sont une famille de cnidaires anthozoaires octocoralliaires gorgonacés scléraxonia, exemple : le corail rouge.
L'adjectif corallien, corallienne, signifie formé(e) de coraux. Le Corallien est l'étage moyen du jurassique supérieur. Ce mot est dérivé du radical du latin corall(i)um « corail ».
L'adjectif corallifère signifie qui porte des coraux. L'adjectif coralliforme signifie qui a la forme du corail. L'adjectif coralligène signifie qui produit la substance calcaire du corail ou doit son existence à une production corallienne ; qui contient des coraux.
L'adjectif corallin, coralline, signifie rouge comme le corail. Ce mot est dérivé de corail, coral, peut-être d'après le latin tardif corallinus. Une coralline est une algue marine rouge à concrétion calcaire ; une matière colorante rouge dérivée du phénol.
Les coralliophilidés sont une famille de mollusques gastéropodes.
Une corallite est le squelette d'un polype individuel de corail.
Un organisme corallivore se nourrit de corail.
L'expression latine coram populo (devant le peuple, en public) est composée de la préposition coram « en présence de, devant » et de l'ablatif de populus, populi « le peuple ».
Le Coran est le livre sacré des musulmans. Ce nom est emprunté à l'arabe al qur'ān « la lecture; la lecture par excellence, le Coran » dérivé de qara'a « lire, réciter ». On a lu aussi Koran. Le coran est la loi religieuse et politique des musulmans, contenue dans le Coran. Un coran est un exemplaire de ce livre religieux.
L'adjectif coranique qualifie ce qui a rapport au livre, au texte du Coran ; ce qui est fait dans l'esprit du Coran ; ce qui est conforme aux prescriptions du Coran.
Un corb ou corbeau, une corvine sont un poisson téléostéen carnivore commun en Méditerranée. Ce nom est emprunté au provençal corb désignant le corbeau (voir ce mot), d'où, probablement par analogie de couleur, ce poisson (à comparer aussi avec l'italien corvo désignant le corbeau et ce poisson).
Un corbeau est un oiseau ; une pièce de bois munie d'un crochet de fer, utilisée dans les sièges pour arracher les pierres des remparts ; un grappin en forme d'échelle munie de crochets, servant à aborder les vaisseaux ennemis ; une grosse pierre, une pièce de bois ou de fer mise en saillie sur un mur et servant à supporter une poutre, une corniche ou un encorbellement ; une constellation de l'hémisphère austral ; un cépage ; une personne vêtue de noir ; un personnage avide d'argent et sans scrupule ; une autrice, un auteur de lettres anonymes. Ce nom est dérivé de l'ancien français corp, en anglo-normand corf qui, de même que l'italien corvo, le castillan cuervo, le portugais corvo, est régulièrement issu du latin corvus, corp étant (de même que l'ancien provençal corp) issu de la variante corbu.
Dans plusieurs pays d’Europe de l’Est dont la Pologne, on a observé depuis une vingtaine d’années un curieux phénomène : la multiplication des jeunes noyers qui s’implantent naturellement et de manière assez massive sur d’anciennes cultures abandonnées. Extrait de Le corbeau et le noyer : une fable qui finira mal ? (Zoom nature).
Une corbeautière est un rassemblement de nids de corbeaux freux formant de grosses boules dans des arbres. Un corbillat ou corbillot sont le petit du corbeau.
C’est sans doute aussi à une onomatopée que l’on doit le nom corbeau, venu du latin corvus, cousin du grec korax. Le nom de la chouette, ulula, est, comme l’écrivent joliment Ernout et Meillet dans leur Dictionnaire étymologique de la langue latine, « un mot imitatif ». On le retrouve d’ailleurs dans les noms scandinaves de cet oiseau : ugla en islandais, ugle en norvégien, uggla en suédois. Quant au français, il a gardé son dérivé hululer. Il en va de même avec le hibou, bubo en latin. En savoir plus : Académie française.
De l'ancien nom (un) corbin (un corbeau) sont dérivés (un) corbineau (un petit corbeau) et corbiner (pour une corneille, crier). Voir aussi : corac- (ci-dessus).
Le mot corvicide (qui a la propriété de tuer, de détruire les corvidés) et le nom (les) corvidés (les oiseaux de la famille des passereaux dont le type est le corbeau) sont dérivés du radical du latin corvus « corbeau ».
Le nom (un) encorbellement (une construction en saillie d'un mur soutenue par des corbeaux, des consoles, une dalle) est dérivé de corbeau, terme architectural.
Le nom (un) modillon (un ornement architectural) est emprunté à l'italien modiglione, terme d'architecture, du latin vulgaire mutilio, mutilionis, diminutif du latin mutulus « corbeau (en architecture) ».
Le nom (un) moellon (une pierre de construction ou utilisée en miroiterie vient de l'ancien français moilon issu du latin vulgaire mutulio altération du classique mūtŭlus, terme d'architecture « corbeau, modillon ». D'où : un moellonnage ou moellonage (une construction faite avec des moellons).
Le nom (une) mutule (un ornement d'une corniche) est emprunté au latin mutulus « corbeau (en architecture) ».
Le nom (un) nycticorax (un oiseau de nuit) est composé de nycti- tiré du grec ν υ ́ ξ, ν υ κ τ ο ́ ς « nuit », et -corax du grec κ ο ́ ρ α ξ« corbeau ».
L'adjectif corbeillessonnois, corbeillessonnoise, est relatif à la ville de Corbeil-Essonnes, anciennement Corbeil, dont les habitants sont les Corbeillessonnoises et les Corbeillessonnois. Voir aussi : corbillard (ci-dessous).
Corbeil est une autre commune en France.
Un corbeillage est l'aspect des vaisseaux d'un viscère qui, écartés par le développement d'une tumeur, se disposent en corbeille. JORF du 22/09/2000.
Une corbeille est un ouvrage de forme creuse pour contenir des objets ; autres sens : CNRTL. Ce nom est issu du bas latin corbicula « panier léger en osier » diminutif de corbis « panier ». Voir aussi : corbillon.
Une corbeille-d'argent est une alysse, une plante.
Le panier et la corbeille ont des noms d’origine latine. Celui du panier vient du latin panarium, dérivé de panis, « pain ». À l’origine, le panier était destiné à porter le pain. Le mot corbeille est issu du latin corbicula, diminutif de corbis. Le panier, au moins aujourd’hui, est conçu spécialement pour être porté à la main ou au bras, à l’aide d’une anse. La corbeille a des formes et des utilisations plus variées. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Des corbicraves sont des oiseaux.
Chez les hyménoptères apoïdes, une corbicule est l'organe de forme concave et bordé d'une frange de longues soies dressées (brosse) situé sur le tibia postérieur destiné à entreposer le pollen récolté au moyen de la brosse à pollen. On lit aussi une corbeille.
Un corbières :est un vin.
Un corbillard ou corbillas, corbillat (1) était un grand bateau ou coche d'eau qui reliait régulièrement Corbeil à Paris. Un corbillard était aussi un grand carrosse utilisé pour les laquais d'un grand seigneur. Un corbillard est une voiture à chevaux ou une automobile qui transportent les cercueils au cimetière ; autres sens : CNRTL. Ce nom est dérivé de Corbeil, une ville située au confluent de la Seine et de l'Essonne, avec le suffixe -at, supplanté par -ard.
Un corbillat (2) ou corbillot sont le petit du corbeau.
Un corbillon est une petite corbeille ; un jeu de société.
Un diminutif de corbeille est corbillon. Ce mot est entré dans nos souvenirs littéraires par un passage de L’École des femmes (I, 1) de Molière, qui fait allusion au jeu du corbillon. Dans ce jeu, on demandait : « Que met-on dans mon corbillon ? » et les joueurs devaient répondre par un mot rimant en on, par exemple, un bouchon ou un bouton. Arnolphe, glorifiant la naïveté et l’ignorance de sa pupille Agnès, qu’il veut épouser, se félicite qu’elle ne sache pas ce qu’est une rime : il veut qu’elle réponde : « une tarte à la crème » ! En savoir plus : Georges Gougenheim.
Un corbin était un corbeau. Un corbineau est un petit corbeau. Le verbe corbiner signifie, pour une corneille, crier.
Le juron corbleu est une variante de cordieu, pour le cœur de Dieu.
Les corcoracidés (corbicrave et apôtre) sont une famille de l'ordre des (oiseaux) passériformes (les passereaux).
Une, un cordace était une danse bouffonne ou lascive, chez les Grecs anciens, souvent liée à l'ivresse. Ce nom est emprunté au grec κ ο ́ ρ δ α ξ « danse bouffonne et indécente, d'origine lydienne ».
Un cordage est une corde servant au gréement des navires et à la manœuvre de certaines machines ; l'action de corder le bois ; son résultat ; l'action de corder une raquette de tennis ; son résultat. Selon les sens, ce nom est dérivé de corde ou de corder (2) « mesurer à la corde ». On a lu un cordaginet pour un petit cordon.
Divers dérivés ont désigné des cordes différentes par leur grosseur, leur matière et leur emploi. Les cordages sont les grosses cordes qui servent à la manœuvre des navires. Les cordons, au contraire, sont minces et faits d’une matière autre que le chanvre des cordes. Malgré l’apparence, cordonnier n’est pas un dérivé de cordon, c’est un ancien cordouanier (artisan travaillant le cuir de Cordoue, fort réputé). Le cordeau est une petite corde servant à mesurer et à aligner. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Les cordaïtes ou cordaïtales sont des plantes fossiles.
1. Une corde est un assemblage obtenu par torsion de fils : en savoir plus : CNRTL. Ce nom est emprunté au latin chorda « boyau ; corde d'instrument de musique » à l'époque classique « corde en général », notamment, celle qui bande un arc, en bas latin « nerf, tendon ».
Ce bois de chauffage, avant d’être vendu par stère, l’était à la corde, la quantité de bois étant mesurée à l’aide d’une corde. Cette unité variait suivant les régions. À Paris, elle valait 3,8 stères ; elle en vaut un peu moins de trois aujourd’hui. L’article 5 de la loi du 18 germinal an III (7 avril 1795) visait à mettre fin à ces disparités avec la création du stère, mais les unités de mesure, on le sait, ont la peau dure et la corde est toujours en usage, comme le stère d’ailleurs qu’un décret de décembre 1975 souhaitait supprimer au profit du mètre cube. Le Moyen Âge, peu avare de jeux de mots cruels, employait l’expression mesurer du bois de corde pour dire « être pendu ». Académie française
On trouve une autre position avantageuse avec l’expression tenir la corde. Celle-ci nous vient des courses de chevaux. Il arrivait que la course consistât à se rendre le plus rapidement possible d’un point à un autre, mais assez vite, il s’est agi de faire le tour d’un espace délimité par une lice ou simplement une corde, qui marquait le bord intérieur de la piste. Le cavalier qui occupait la position la plus proche de la corde avait moins de distance à parcourir que les autres. Cette expression s’est employée aussi dans le monde de l’athlétisme et du cyclisme sur piste ; par la suite le nom corde, pris en ce sens, s’est rencontré dans d’autres expressions comme passer à la corde, qui s’emploie quand un coureur profite de l’espace suffisamment important laissé entre le bord de la piste par celui qui le précédait pour s’y faufiler, ou être enfermé à la corde, que l’on utilise quand un coureur ne peut doubler celui qui le précède parce qu’un autre, qui court à son niveau, l’empêche de se décaler, et enfin partir à la corde, qui s’emploie quand le départ se fait dans virage à propos du coureur placé au plus près de la lice (ce qui constitue un léger handicap en athlétisme, en particulier pour les grands gabarits). En savoir plus : Académie française.
Les cordes sont les instruments de musique à cordes frottées. Une lyre ou cithare heptacordes ont sept cordes. Un heptacorde est une échelle musicale composée de sept notes incluses dans l'octave. Un hexacorde est un intervalle dit aujourd'hui sixte. Un manicorde ou manicordion, manichordion sont un clavicorde, un instrument de musique.
L'adjectif monocorde qualifie ce qui n'a qu'une seule corde ; ce qui est sur un seul ton ; ce qui est monotone. Un monocorde est un instrument de musique qui a une seule corde, ou plusieurs cordes à l'unisson ; un instrument permettant la perception des sons aigus ; dans l'argot militaire, c'est un sous-lieutenant. Une, un monocordiste sont des musiciens de cet instrument.
Dès le latin funis avait été concurrencé par un mot emprunté au grec, chorda, qui désignait proprement le boyau d’un animal, puis ce boyau employé comme corde dans les instruments de musique et dans la fabrication des arcs. Chorda a remplacé funis en s’étendant de la corde faite d’un boyau d’animal à la corde de chanvre, d’où le mot corde. Cette corde de chanvre, à la différence du fil, a toujours été l’ouvrage d’artisans spécialisés, les cordiers. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Le nom (un) funambule est emprunté au latin classique funambulus « danseur de corde ». Le mot funiculaire est dérivé du radical du latin classique funiculus « petite corde ». Le nom (un) funicule est emprunté au latin classique funiculus « petite corde ». Le nom (un) funin vient du latin vulgaire funamen « cordage de navire », dérivé du classique funis « corde, cordage ».
Le nom ( un) gourdin (un bout de corde pour frapper ou châtier les galériens ; un bâton gros et court, une trique) est emprunté, par l'intermédiaire du provençal, à la forme septentrionale gordino de l'italien cordino, dérivé de corda « corde ».
Le nom (un) guiderope (un cordage suspendu à un ballon, qui traine au sol ou flotte à la surface de la mer, destiné à stabiliser l'engin en altitude, par diminution du poids quand le ballon tend à se rapprocher du sol, et inversement par une augmentation de ce poids quand il tend à s'en éloigner) est emprunté au terme anglais composé de guide « guide » et rope « corde, ficelle ».
Le nom (un) lasso (une longue corde avec un nœud coulant pour attraper les animaux) est emprunté à l'hispano-américain d'Argentine lazo « corde munie d'un nœud coulant utilisée par les gauchos pour attraper les bêtes », proprement « lien, attache » en espagnol de la Péninsule, de même origine que lacs.
2. Comme pour urèthre et urètre, deux graphies sont utilisées en anatomie et médecine : cordal pour ce qui concerne la corde vocale, chordal dans d'autres cas, et souvent chorde et corde. La graphie chorde est une variante demi-savante de corde.
Le tissu chordal concerne la chorde dorsale. Un canal chordal est la forme initiale, tubulaire, de la chorde dorsale, après son invagination au cours de la gastrulation, au niveau du nœud de Hensen. On lit une plaque chordale. On a lu aussi cordal.
Une plaque préchordale est la structure embryonnaire formée par la réunion de l’entoblaste et du mésoblaste ; elle participe à l’induction du cerveau antérieur.
Les paracordaux sont la partie postérieure de l'ébauche du plancher du crâne des poissons, de part et d'autre de la chorde dorsale.
Une chorde ou corde est une structure anatomique en forme de corde.
Une chorde est l'ébauche de colonne vertébrale chez les procordés et l'embryon de vertébré ; l'axe dorsal primitif de l’embryon formé d’un cordon cellulaire d’origine mésodermique qui joue un rôle dans la différentiation et l’organisation du rachis formé autour de la chorde.
Une chorde dorsale ou corde dorsale est, en embryologie, la colonne épithéliale cylindrique, parallèle à la gouttière nerveuse, située entre celle-ci et l’endoblaste, et formée par invagination des cellules constituant le nœud de Hensen.
On lit la corde du tympan ou chorde du tympan, les chordes tendineuses du cœur, une notochorde (une chorde dorsale), une notochordodysraphie, une stomochorde ou stomocorde (une structure de soutien postérieure qui a été comparée à la notocorde).
1. L'adjectif cordé (1), cordée, signifie cordiforme, dont la forme évoque celle d'un cœur stylisé. Ce mot est dérivé du radical du latin cor, cordis (cœur).
2. L'adjectif cordé (2), cordée, qualifie ce qui est roulé, tordu à la manière d'une corde ; ce qui a l'aspect noueux de la corde ; ce qui devient filandreux comme une corde ; quelqu'un ou ce qui est entouré d'une corde, lié à l'aide d'une corde. Une alpiniste décordée, un alpiniste décordé sont détachés de la corde qui relie à la cordée. L'adjectif encordé, encordée, signifie attaché(e) avec une corde ; mesuré(e) par une corde. Les mots cordé (2), cordeau et cordée sont dérivés de corde.
3. Les chordés ou cordés sont les animaux métazoaires munis d'une chorde dorsale et d'un tube neural dont les embranchements sont Cephalocordata, Urochordata et Craniata). Les chordodés sont une famille de chordodidés, un genre de gordiens. Les céphalochordés ou céphalocordés sont un sous-phyllum de cordés dont la tête est différenciée. Les hémichordés ou hémicordés sont un taxon de bilatériens deutérostomiens. Les stomochordés ou stomocordés sont un ancien embranchement d'animaux marins primitifs qui ont une ébauche de chorde près de la bouche.
Un cordeau est une petite corde ; une ligne de fond pour la pêche ; une mèche utilisée pour mettre le feu à une mine. Tracer quelque chose au cordeau, c'est le tracer de manière régulière.
Une cordée est ce qui peut être lié à l'aide d'une corde ; une mesure donnée par la corde passée autour d'une certaine quantité de bois ; une ligne de fond à laquelle sont attachés un grand nombre d'hameçons ; un groupe d'alpinistes reliés entre eux par une corde passée autour de la taille lors de leurs ascensions.
L'adjectif cordelé, cordelée, qualifie ce qui est tordu, roulé en forme de corde. Le verbe cordeler signifie lier, serrer à l'aide d'une corde ; tordre, rouler en forme de corde. Se cordeler signifie se tordre comme une corde. Ce verbe est dérivé de cordel (cordeau).
je cordèle ou cordelle, tu cordèles ou cordelles, il cordèle ou cordelle, nous cordelons, vous cordelez, ils cordèlent ou cordellent ;
je cordelais ; je cordelai ; je cordèlerai ou cordellerai ; je cordèlerais ou cordellerais ;
j'ai cordelé ; j'avais cordelé ; j'eus cordelé ; j'aurai cordelé ; j'aurais cordelé ;
que je cordèle ou cordelle, que tu cordèles ou cordelles, qu'il cordèle ou cordelle, que nous cordelions, que vous cordeliez, qu'ils cordèlent ou cordellent ;
que je cordelasse, qu'il cordelât, que nous cordelassions ; que j'aie cordelé ; que j'eusse cordelé ;
cordèle ou cordelle, cordelons, cordelez ; aie cordelé, ayons cordelé, ayez cordelé ;
(en) cordelant.
elles se cordèlent ou se cordellent, ils se cordèlent ou se cordellent, elles se sont cordelées, ils se sont cordelés,...
Une cordelette est une petite corde. On a lu aussi un cordelet.
Une cordelière, un cordelier sont des religieux ainsi nommés à cause de la cordelière à trois nœuds qu'ils portent serrée autour de la taille. Une cordelière, un cordelier étaient des membres du club des Cordeliers fondé à Paris en 1790 dans l'ancien couvent des Cordeliers.
Une cordelière est une petite corde tressée que l'on noue autour d'un vêtement ; un cordon tressé utilisé pour lier, décorer ; une baguette sculptée en forme de corde ; un filet plein de nœuds que les veuves ou les filles mettaient en guise de cordon pour entourer l'écu.
Une cordelle est une petite corde (haler un bateau à la cordelle).
Les noms (une) cordelette, (un) cordelier et (une) cordelière sont dérivés de cordelle qui est dérivé de corde.
Corder (1) avec quelqu'un signifiait s'accorder, être ou se mettre dans une même disposition de cœur ; vivre en bonne intelligence, être en bons termes. Ça corde signifie cela convient, cela s’accorde. Ce verbe est issu d'accorder par aphérèse, avec peut-être l'influence du latin cor, cordis « cœur ».
Le verbe corder (2) signifie mettre en corde ; rouler, tordre à la manière d'une corde ; pour les veines, les ligaments musculaires, les nerfs, faire saillie sous la peau en donnant l'aspect noueux de la corde ; entourer d'une corde, lier à l'aide d'une corde ; mesurer le bois à l'aide d'une corde ; tendre une raquette de tennis de fils de nylon, d'un boyau. Se corder signifie devenir filandreux comme une corde. Ce verbe est dérivé de corde.
Le verbe décorder signifie défaire une corde en séparant les brins tordus dont elle est composée ; enlever la corde qui lie des choses, des animaux. Se décorder ou se désencoder signifient détacher la corde qui relie chaque alpiniste ou spéléologue à la cordée.
Le verbe encorder signifie attacher, lier avec une corde ; mettre du bois en cordes. S'encorder, c'est pour des alpinistes ou des spéléologues, s'attacher pour former une cordée.
Une corderie est une usine où l'on fabrique des cordes, des cordages. La corderie est l'art de fabriquer des cordes. Ce nom est dérivé du radical de cordier.
Une cordeuse, un cordeur sont des ouvriers mesurant à la corde le bois à vendre ; des ouvriers chargés d'assurer le cordage d'une raquette de tennis soit à la main, soit à la machine. Ce nom est dérivé de corder (2) « mesurer » et de corde, avec le suffixe -eur.
Un cordial est une potion qui stimule le fonctionnement du cœur ; une boisson alcoolisée ; ce qui stimule le courage, la force d'âme. On lit une potion cordiale, des cordiaux.
L'adjectif cordial, cordiale, cordiaux, cordiales, qualifie ce qui touche à la vie morale intime, ce qui vient du fond du cœur ; ce qui concerne la vie affective ; quelqu'un qui éprouve, manifeste de l'amitié ; ce qui exprime ou traduit une chaleureuse amitié ; quelqu'un qui est chaleureusement accueillant. Ce mot est emprunté au latin médiéval cordialis. Voir : cœur.
L'adverbe cordialement signifie d'une manière cordiale ; du fond du cœur, très intimement ; avec amitié.
Une cordialité est la qualité de quelqu'un ou de ce qui est cordial ; une amitié ; un témoignage d'amitié.
Une, un cordicole sont des adorateurs du Cœur du Christ ; ceux qui rendent un culte au Sacré-Cœur. Ce nom est formé de cor- du latin cor, cordis « cœur », et de -cole emprunté au latin -cola, lui-même issu du verbe colo, colis, colere « honorer, vénérer, adorer, rendre un culte à ».
L'adjectif cordier, cordière, est relatif à la fabrication ou à la vente des cordes. Un (chalutier) cordier utilise des cordes de fonds munies de milliers d'hameçons. Une cordière, un cordier fabriquent et/ou vendent des cordes. Un cordier est une pièce de bois fixée au bas des instruments de la famille du violon, et sur laquelle sont attachées les cordes. Ce mot est dérivé de corde.
Une cordiérite est un silicate d'aluminium, de magnésium et de fer. Louis Cordier était un géologue français.
Le juron corbleu est une variante de cordieu, pour le cœur de Dieu.
L'adjectif cordiforme signifie en forme de cœur. Ce mot est composé du radical du latin cor, cordis (cœur) et de l'élément suffixal -forme.
Une cordillère est une chaine de montagnes à crête continue et élevée des pays d'ancienne domination et de langue espagnoles (la Cordillère des Andes ou les Cordillères des Andes, la Cordillère Bétique) ; une chaine de montagnes ou, par opposition à la dépression, un sommet montagneux d'une région quelconque ; un type de montagnes, un élément du relief, caractérisé par une structure plissée complexe, issue de géosynclinaux. Ce nom est emprunté à l'espagnol cordillera « chaine de montagnes », dérivé de cuerda « cime des montagnes », proprement « corde ». On a lu aussi une cordillière.
Une, un cordiste sont ceux qui, équipés de cordes, d'un harnais et d'un casque, interviennent sur les constructions et ouvrages d’art en hauteur inaccessibles par les moyens traditionnels.
Un cordoba est l'unité monétaire principale du Nicaragua.
Une cordocentèse est une ponction de sang fœtal dans la veine ombilicale in utero, sous contrôle échographique, à partir de 22 semaines d’aménorrhée.
Un cordon est une petite corde entrant dans la formation d'une corde ; une cordelette très fine ou une petite tresse ronde ou plate ; ce qui en a la forme ; une suite ininterrompue de choses ou d'êtres formant une ligne continue ; en savoir plus : CNRTL. Ce nom est un diminutif de corde.
L'adjectif cordonal, cordonale, cordonaux, cordonales, se rapporte aux cordons de la moelle épinière (des douleurs cordonales).
Un cordon-bleu est une personne remarquable pour ses talents culinaires. Un cordon-bleu ou une escalope cordon-bleu sont une escalope de veau avec une tranche de jambon blanc et du gruyère. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Un cordon ombilical est l'organe en forme de corde qui relie le fœtus au placenta et permet les échanges avec la mère.
Un cordon sanitaire est un dispositif de prévention contre la propagation d'une épidémie organisé autour d'un territoire : ville, port ou aéroport, région, pays, etc. Il consiste à interdire ou à contrôler les mouvements de population, de produits et de marchandises entre ce territoire et l'extérieur.
La quarantaine est une mesure réglementaire de prévention et d'isolement imposée, dans un synapse de transport (port, aéroport, poste frontière), aux véhicules, aux passagers, aux marchandises en provenance d'un territoire source de possibles contagions d'origine humaine ou animale (zoonose). Cette pratique peut être utilisée comme prétexte prophylaxiste et sanitaire de contrôle de populations indésirables.
Jadis le réseau d'enfermement des lazarets constituait un des maillons essentiels de la protection contre la propagation des maladies "pestilentielles". Il demeura en activité jusqu'à la Seconde guerre mondiale avant de devenir caduc du fait de la maîtrise relative des grandes épidémies, de la généralisation des vaccinations et des actions internationales de l'OMS. Par ailleurs le développement des échanges et des mobilités a rendu les mesures d'isolement inadaptées, voire inapplicables en pratique. Au demeurant, les centres de différents types (zone de transit, zone d’attente, centres de transit, centres de réception, ou d’identification, de rétention administrative, etc.) qui retiennent les migrants ont aujourd'hui un rôle de filtre dont la nature, ou le prétexte hygiéniste, n'est pas absent.
En savoir plus : Géoconfluences.
En Belgique, un cordon sanitaire est l'exclusion des partis d'extrême droite de toute majorité politique.
Un cordon (de sécurité) ou un fil à la patte (terme familier) sont une attache, le plus souvent fixée à la cheville du pratiquant, qui le relie à sa planche et évite, lors d’une chute, que celle-ci ne s'éloigne de lui et ne percute des personnes ou des objets alentour. En anglais : leash. JORF du 10/08/2013.
L'adjectif cordonné, cordonnée, signifie en forme de cordon. Le verbe cordonner signifie enrouler en forme de cordon ; entourer d'un ruban des cheveux qui sont entortillés ; refouler le métal sur le contour du flan monétaire ; orner d'un cordon architectural.
Un cordonnet est un petit cordon utilisé pour lier, attacher, suspendre, etc. ; une marque qui est empreinte sur la tranche des pièces d'or et d'argent.
La cordonnerie est l'activité, le métier, le travail du cordonnier ; l'industrie de la chaussure ; les articles de cordonnerie. Une cordonnerie est un lieu où le cordonnier exerce son activité ; un endroit où on entrepose ou range les chaussures. Ce nom est dérivé du radical de cordo(u)ennier, cordo(u)an(n)ier, cordonnier.
Une cordonnière, un cordonnier sont des artisans qui fabriquent sur mesures et vendent des chaussures ; des artisans qui réparent les chaussures. Un cordonnier est aussi un poisson ou une araignée d'eau. Ce nom est dérivé de cordoan, cordouan, avec influence du mot cordon.
On coud aussi des pièces, de cuir cette fois, pour fabriquer des chaussures, et qui pratiquait ce métier était appelé sutor en latin, autre forme dérivée de suere. [...] Le latin sutor donna sueur en ancien français et on trouve encore dans certaines villes une rue aux sueurs, dans laquelle étaient présentes de nombreuses échoppes de cordonnier, et datant de l’époque où les divers corps de métier se regroupaient en un même lieu. Sueur sortit d’usage parce qu’il pouvait également désigner un tanneur (qui faisait suer les peaux), mais aussi et surtout parce qu’à Cordoue, on trouvait un cuir et des chaussures de grande qualité et que de l’adjectif se rapportant à cette ville, cordouan, on tira le nom cordonnier.
Ajoutons pour conclure avec ce dernier que, si dans les grandes villes les cordonniers étaient spécialisés et faisaient soit des chaussures pour hommes, soit des chaussures pour femmes, il n’en allait pas de même à la campagne. Les artisans étaient polyvalents et travaillaient autant pour les hommes que pour les femmes, ce qui explique que l’on appelait, en argot, les personnes bisexuelles des « cordonniers de campagne » puisqu’elles servaient, disait-on, autant les hommes que les femmes.
En savoir plus : Académie française.
Le nom du cordonnier est un de ceux qui ont connu le plus de vicissitudes. Étienne Boileau traite des cordouaniers ; ce terme est un dérivé de cordouan, « cuir de Cordoue ». Les artisans de Cordoue fabriquaient en effet des cuirs teints, particulièrement réputés. Plus tard, cordouanier n’a plus été compris et on l’a transformé en cordonnier, en le rattachant, de façon tout à fait erronée, à cordon. Avant cordouanier, on avait dit sueur, du latin sutor, qui signifie proprement « le couseur ». Sueur ne survit plus que dans des noms propres, ainsi celui du peintre Le Sueur au 17ème siècle. Ce mot avait l’inconvénient de paraître dérivé du verbe suer. Un autre nom du cordonnier antérieur à cordouanier est corvoisier ou corvisier, dérivé de corvois, premier nom du cuir de Cordoue (du latin cordubensis). Cordouanier et corvoisier ont donc exactement la même origine, le premier mot étant simplement plus récent que le second. Pourquoi, dans ces conditions, courvoisier a-t-il cédé la place à cordouanier ? La réponse à cette question se trouve dans une particularité du métier de cordonnier : le nom de corvoisier, qui s’appliquait d’abord exclusivement aux artisans qui fabriquaient des souliers neufs (et même des souliers de luxe), a été usurpé par ceux qui réparaient les vieux souliers. D’où la création d’un nouveau mot pour ceux qui faisaient des chaussures neuves : ce fut cordouanier. Corvoisier disparut. Jusqu’au 18ème siècle, les cordouaniers (plus tard cordonniers) firent des souliers neufs ; le travail de réparation était l’apanage des savetiers. Le savetier de La Fontaine, qui « chantait du matin jusqu’au soir », était un réparateur de souliers. De nos jours, la fabrication industrielle des chaussures a modifié la situation. Les clients achètent généralement des chaussures toutes faites et le cordonnier n’a plus, en somme, que des travaux de réparation. Les personnes qui, pour une raison ou une autre, désirent avoir des chaussures sur mesure, s’adressent généralement à un artisan spécialisé, le bottier. En savoir plus : Georges Gougenheim.
L'adjectif cordouan, cordouane, est relatif à Cordoue. dont les habitants sont les Cordouanes et les Cordouans. Un cordouan est un cuir de choix fabriqué, originairement à Cordoue, à partir de peaux de mouton ou de chèvre traitées au tan ; un objet fabriqué avec ce cuir. Ce mot est emprunté au mozarabe cordobán « cuir de bouc ou de chèvre fabriqué à Cordoue », de l'arabe cortobanî « de Cordoue ».
Une cordopexie est l'intervention consistant à déplacer chirurgicalement la corde vocale avec l’aryténoïde pour la rapprocher ou l’éloigner de la ligne médiane en cas d’immobilité laryngée.
Un cordophone est un instrument de musique qui appartient à la classe des instruments à corde.
Un cordovan est un cuir d’aspect brillant réalisé à partir de peaux de chevaux.
Les cordulégastéridés ou cordulégastridés sont une famille d'insectes odonates anisoptères. Les cordulégastéroïdes sont la super-famille d'insectes odonates anisoptères ne regroupant que la famille des cordulégastéridés. Une cordulie est un nom usuel et un genre d'insectes odonates anisoptères, le type de la famille des corduliidés. Les cordulidés ou corduliidés sont une famille d'insectes odonates anisoptères, des libellules.
Les cordyles ou zonures sont des lézards de la famille des cordylidés.
Ses surnoms français de chou palmiste ou anglais de cabbage-palm laissent entendre qu’il s’agirait d’un palmier dont elle a effectivement l’allure générale ; en Angleterre où elle est très plantée sur la côte sud, on la surnomme aussi Torquay palm du nom d’une station balnéaire. Mais partager le même look ne signifie pas forcément être apparenté, loin s’en faut ! En fait, la cordyline se situe dans une toute autre classe que les arécales (palmiers) et ses plus proches parents partageant son aspect seraient plutôt les yuccas et les agaves (voir plus loin les parentés). Extrait de Cordyline : ni chou, ni palmier, ni arbre ! (Zoom nature).
Une cordylobie est un genre d'insectes diptères brachycères de la famille des calliphoridés, de couleur jaunâtre que l'on trouve en Afrique.
[en anglais : core] un noyau
Une myopathie à multicore ou maladie à multicore sont un ensemble de myopathies congénitales non spécifiques, caractérisées par de multiples foyers de désorganisation de la striation myofibrillaire :"axes multiples", "minicores". On lit une myopathie minicore récessive.
Les termes formés avec la terminaison anglaise core, tels que cottagecore, royalcore, barbiecore, ou encore gorpcore, sont largement utilisés pour décrire un style vestimentaire et, par extension, un style de vie inspirés de la vision idéalisée d'un univers particulier. La Commission d'enrichissement de la langue française rappelle qu'il est possible en français d'utiliser le mot style, et de parler ainsi de style inspiré de la campagne ou encore de style campagne, de style princier ou princesse, de style Barbie, et de style randonneur. JORF du 13/02/2025.
1. Une korê ou korè est une statue de la Grèce archaïque représentant une jeune fille. Ce nom vient du mot grec κ ο ́ ρ η « jeune fille ». On a lu aussi coré et corê.
Mot ressemblant : Le nom (un) kouros (une statue de la Grèce archaïque représentant un jeune homme nu) est emprunté au grec κ ο υ ̃ ρ ο ς, κ ο ́ ρ ο ς « jeune garçon ». On a lu aussi couros.
coré- et -corie sont tirés du grec κ ο ́ ρ η « pupille » : corectopie, corégone, corépraxie.
On lit une coréalisatrice, un coréalisateur (d'une émission ou d'un film).
Une corectopie ou ectopie pupillaire sont un déplacement le plus souvent bilatéral et symétrique de la pupille, en supérieur ou inférieur, qui apparait ovalisée. On lit aussi correctopie.
Une co-rédactrice, un co-rédacteur sont rédacteurs avec une autre, un autre ou plusieurs autres.
Notre faune compte des centaines d’espèces de punaises ; parmi elles, les plus connues sont sans doute les punaises « à bouclier », les pentatomidés avec la punaise verte ou les graphosomes (voir la chronique) ou bien les gendarmes (pyrrhocoridés) (voir la chronique). La corée marginée se distingue par son abondance, sa grande fréquence dans les jardins sur certaines plantes potagères comme la rhubarbe et ses caractères morphologiques qui la rendent assez facile à identifier. Elle ne se cache guère et se laisse très facilement observer et photographier. De plus, elle a fait l’objet d’études approfondies tant sur sa physiologie, son anatomie que sur ses parasites avec des découvertes assez surprenantes. Extrait de La corée marginée, la punaise des oseilles (Zoom nature).
L'adjectif sud-coréen, sud-coréenne, est relatif à la Corée du Sud dont les habitants sont les Sud-Coréennes et les Sud-Coréens. La capitale de la Corée du Sud ou la République de Corée est Séoul dont les habitants sont les Séouliennes et les Séouliens.
L'adjectif nord-coréen, nord-coréenne, est relatif à la Corée du Nord dont les habitants sont les Nord-Coréennes et les Nord-Coréens. La capitale de la Corée du Nord ou la République populaire démocratique de Corée est Pyongyang dont les habitants sont les Pyongyangaises et les Pyongyangais.
On lit la frontière inter-coréenne, un sommet intercoréen, les Corées.
Les Coréens sont un peuple, le coréen est une langue.
Les noms de la Corée du Sud et de la Corée du Nord viennent de Gaoli, transcription italienne de Marco Polo du nom chinois de la péninsule, (en pinyin : gāolì ), le nom chinois de la dynastie Goryeo (918 - 1392). Ce nom est une version raccourcie de Goguryeo (37 - 668), (en pinyin : gāogōulì). Les habitants de la Corée du Sud appellent la Corée Hanguk (du nom de l'Empire coréen de 1897 - 1910), et les habitants de Corée du Nord l'appellent (en pinyin : cháoxiǎn) Joseon (de la période Joseon de 1392 - 1897). En savoir plus : Wikipédia.
Une coréférence est le fait pour deux éléments linguistiques de référer au même objet. L'adjectif coréférentiel, coréférentielle, qualifie ce qui réfère au même objet (qu'un autre élément) ; ce qui a trait à la coréférence.
Une corégence est la fonction de corégent. Une co-régente, un co-régent partagent le titre et les fonctions de régent.
Un corégone est un poisson de lac téléostéen de la famille des salmonidés, répandu dans les lacs non pollués du nord des Alpes et en Europe septentrionale, et qui prend des noms différents selon les lieux où il vit : féra (corégone du lac Léman), lavaret (Bourget), bondelle (Neuchâtel et Bienne), palée (Neuchâtel). Ce nom serait formé de coré- tiré du grec κ ο ́ ρ η « pupille » à cause de la forme angulaire de sa pupille, et de -gone tiré du grec γ ω ν ι ́ α « angle ».
Au sein des punaises (hémiptères hétéroptères), la famille des coréidés qui compte près de 2000 espèces dans le monde et quelques dizaines en France se distingue par un ensemble de caractères. Extrait de La corée marginée, la punaise des oseilles (Zoom nature).
Une, un coreligionnaire sont ceux qui ont la même religion ; ceux qui pratiquent les mêmes rites ou usages particuliers ; ceux qui professent les mêmes opinions ou doctrines qu'una autre personne ou plusieurs autres. L'adverbe coreligionnairement signifie en coreligionnaire.
Les coremata sont, chez les mâles lépidoptères, la paire de longs tubes glandulaires (leur donnant l'aspect d'une touffe) éversibles présents dans l'espace intersegmentaire de l'extrémité de l'abdomen.
Une corémie est, en mycologie, des filaments agglomérés en mèches terminées par un bouquet de spores.
Les coréoïdes sont la super-famille d'insectes hémiptères hétéroptères pentatomomorphes comprenant la famille des coréidés, des alydidés, des hyocéphalidés, des rhopalidés ( ou corizidés) et des sténocéphalidés.
Le nom (un) coréopsis (une plante) est composé de coré- tiré du grec κ ο ́ ρ ι ς « punaise » et de -opsis tiré du grec ο ́ ψ ι ς « apparence ».
Un co-repas est, en entomologie, un terme utilisé pour désigner la prise par deux arthropodes hématophages de leurs repas sanguins, de manière concomitante, en deux points très rapprochés sur le même hôte vertébré.
Une corépraxie est une intervention chirurgicale consistant à recentrer une pupille déplacée.
Une co-représentante, un co-représentant représentent quelqu'un ou un groupement avec une autre, un autre ou plusieurs autres.
Un corépresseur est une molécule qui déclenche la répression de la transcription de gènes spécifiques en se fixant au répresseur. En anglais : corepressor. Voir aussi : répresseur. JORF du 22/09/2000.
L'adjectif coresponsable qualifie quelqu'un qui partage une responsabilité ou des responsabilités avec une autre personne ou plusieurs autres personnes.
Une corette ou corête est une plante.
Une corèthre est le nom usuel des larves de diptère nématocère orthorrhaphes culicomorphes culicoïdes culicidés (ou corethrellidés) chaoborinés (ou chaoboridés) vivant en Europe. Les corethrellidés sont une famille d'insectes diptères nématocères orthorrhaphes culicomorphes culicoïdes, ou une sous-famille de chaoboridés.
Les corfous ou gorfous, manchots à aigrettes sont des oiseaux proches des manchots.
Un corgi est une race de chien de berger d'origine anglaise, bas sur pattes, dont la tête rappelle celle du renard et comportant deux variétés : le Pembrocke à queue courte et à poil mi-long et le Cardigan à queue longue et à poil court (nom officiel : welsch Corgi). Ce nom est emprunté à l'anglais d'origine galloise corgi (1926) signifiant proprement en gallois « chien nain ».
Le Dictionnaire des régionalismes de France indique qu'une corgnole ou un corgnolon sont l'arrière-gorge et le début du pharynx ; le larynx ; le cou. Avoir la corgnole en pente, c'est avoir toujours soif. Se mettre quelque chose dans ou derrière la corgnole, se rincer la corgnole ou le corgnolon signifient boire ou manger abondamment. Tordre la corgnole à, serrer le corgnolon à ... c'est le tuer. Ça me serre le corgnolon signifie cela m’inquiète vivement. On lit aussi une courgnaule, courgnole, corgnôle, corniaule, corgnole, corniole, courniole. Ce nom vient de corniole "partie du gosier d’un cerf".
La classification des Cori est la classification des glycogénoses en sept types. On lit le cycle des Cori, l'ester des Cori. Carl et Gerty Cori étaient des biochimistes américains d’origine tchèque.
L'adjectif coriace qualifie ce qui est dur comme du cuir, est difficile à découper, à mâcher ; ce dont certaines parties ont l'épaisseur et la consistance du cuir ; quelqu'un qui est tenace, inflexible ; quelqu'un qui présente une grande obstination. Ce mot est probablement emprunté au bas latin coriaceus « de cuir ».
L'adjectif coriacé, coriacée, qualifie ce qui a la consistance du cuir. Une coriacité est le caractère de ce qui est coriace.
Une coriamyrtine est une alcaloïde très toxique de l'herbe aux tanneurs.
Le nom (une) coriandre (une plante ; sa graine) est emprunté au latin classique coriandrium emprunté au grec κ ο ρ ι ́ α ν δ ρ ο ν.
Une substance coricide ou un coricide sont utilisés pour détruire les cors aux pieds.
Une corie est une des deux pièces de la partie basale, coriacée de l'hémélytre, chez les hémiptères hétéroptères, la deuxième pièce de cette partie basale étant le clavus.
-cori vient du latin corium « peau »
Une excoriation est une petite ulcération cutanée superficielle d’origine traumatique produite habituellement par grattage de la peau saine ou pathologique avec les ongles. On lit une acné excoriée. Le verbe excorier signifie écorcher superficiellement. Une excoriose est une maladie de la vigne causée par un champignon et qui se manifeste notamment par des excoriations à la base des sarments.
Les corimélaenidés ou thyréocoridés sont une famille d'insectes hémiptères hétéroptères pentatomomorphes pentatomoïdes.
En Belgique, un corin ou côrin désigne des poires tapées ou des prunes séchées réduites en pâte (une tarte au corin).
Un corindon est une pierre fine ; une céramique blanche utilisée comme isolant (un corindon synthétique ou artificiel). Ce nom est emprunté au tamoul corundum, de même sens.
A. L'adjectif corinthien, corinthienne, est relatif à la ville grecque de Corinthe. dont les habitants sont les Corinthiennes et les Corinthiens. Un corinthe ou raisin de Corinthe sont une variété de cépage. (Couleur) corinthe est rouge foncé presque noir.
B. Le corinthien est le quatrième des ordres architecturaux de la Grèce ancienne attribué par Vitruve à Callimaque de Corinthe, reconnaissable aux feuilles d'acanthe. L'adjectif corinthien, corinthienne, est caractéristique de cet ordre, du style qui y correspond.
Les corioxenidés sont une famille d'insectes strepsiptères Stylopidia.
Un coris de Montpellier est une plante.
Une corise est un nom usuel et un genre d'insectes hémiptères corixidés, des punaises aquatiques, par exemple une corise ponctuée. On lit les corises ou cigales d'eau.
Un corium est un derme, la couche conjonctive de la peau située entre l’épiderme et l’hypoderme. Dans l'industrie nucléaire, un corium est un amas de combustibles et d'éléments de structure du cœur d'un réacteur nucléaire fondus et mélangés, pouvant se former en cas d'accident grave. En anglais : corium. Voir aussi : échauffement direct de l'enceinte, interaction corium-béton, récupérateur de corium. JORF du 21/09/2005. Le nom (un) cuir vient du latin classique corium « peau de l'homme » et « peau des animaux ».
Les corixidés sont la famille d'insectes hémiptères hétéroptères népomorphes corixoïdes dont les représentants sont appelés communément « corises ». Les corixoïdes sont la super-famille d'insectes hémiptères hétéroptères népomorphes, ne comptant que la famille des corixidés.
Les corizidés ou rhopalidés sont une famille d'insectes hémiptères hétéroptères pentatomomorphes coréoïdes.
Un cormaillot ou perceur sont un bigorneau qui perfore la coquille des autres mollusques, notamment celle des huitres, pour se nourrir. Ce nom est probablement composé de cor « coquillage » du latin cornus (voir : cor 1) et de la variante maillot de maillet, ou de maillot désignant un coquillage.
Une cormancienne ou viorne mancienne sont une plante.
Un corme est une cornouille, le fruit du cornouiller, du cormier ; un épaississement de la base d'une tige formant une sorte de bulbe solide. Ce nom vient probablement du gaulois corma auquel on peut rattacher le bas latin curmi indéclinable « sorte de cervoise ». Un cormé est une boisson fermentée fabriquée avec des cormes.
Le colchique, plante vivace, fait partie des plantes dites géophytes dont les parties aériennes disparaissent entièrement une partie de l’année mais qui persistent grâce à un organe souterrain chargé de réserves. En l’occurrence, il s’agit non pas d’un bulbe comme on l’entend souvent dire à tort, mais un corme en forme de poire allongée, de la taille d’une châtaigne. Il correspond à une tige épaisse, formée de plusieurs entre-nœuds très serrés et hypertrophiés (chargés de réserves nutritives) et protégée par des feuilles écailleuses ou fibreuses. Extrait de Colchique d’automne : Filis ante patrem (Zoom nature).
Une cormidie est un (groupe de) polypes cnidaires siphonophores vivant dans les mers chaudes en colonies nageantes ou flottantes. Ce nom est formé, selon le latin savant cormidium, sur le grec « morceau, morceau de bois » d'où « tronc », avec un suffixe diminutif (-idie), les cormidies formant la tige de l'axe de la colonie qu'ils constituent.
Un cormier est un sorbier ; un cornouiller ; le bois de cet arbre. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France. Voir : corme (ci-dessus).
Le cormier fait partie des « fruitiers sauvages » autrefois exploités pour leurs fruits comestibles (et leur bois) sans être vraiment cultivés. Cet arbre est largement tombé dans l’oubli et se trouve en voie de disparition dans de nombreuses régions. Extrait de Un fruitier sauvage oublié (Zoom nature). Voir aussi Le cormier, un as de la dispersion (Zoom nature) ; Petit cormier deviendra grand (Zoom nature).
Les cormophytes sont le groupe botanique comprenant les plantes ayant une tige. Ce nom est composé de cormo-, du grec κ ο ρ μ ο ́ ς « tronc » et -phyte issu du grec φ υ τ ο- de φ υ τ ο ́ ν « végétal, plante ».
Le nom (un) cormoran (un oiseau) est probablement composé de l'ancien français corp « corbeau » et de marenc « marin » dérivé du latin mare.
Le cormoran vit dans les mers froides. Son nom est altéré de cormaran, primitivement cormareng. C’est un corbeau de mer : tel est le sens de l’expression latine corvus marinus, par laquelle il est désigné dans les Gloses de Reichenau (7ème siècle). Toutefois, les formes les plus anciennes du mot français amènent à penser que le suffixe germanique ing s’est substitué au suffixe latin inus. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Des corn flakes ou cornflakes sont des flocons grillés, préparés avec de la semoule de maïs.
Une cueilleuse-épanouilleuse [en anglais : corn-picker] est une machine qui cueille les épis de maïs et les dépouille de leurs bractées. Une cueilleuse-égreneuse ou un cueilleur-égreneur [en anglais : corn-sheller] sont une machine qui cueille les épis de maïs et les bat pour les égrener.
Des pop-corn sont des grains d'une variété de maïs qui éclatent sous l'action de la chaleur.
Ces noms sont formés avec l'anglais corn « maïs ».
Un cornac est une personne chargée de soigner et de conduire les éléphants ; celui qui introduit, guide quelqu'un ; celui qui sert de guide à des touristes ; celui qui défend, soutient une autre personne, une idée, etc. Ce nom est emprunté au portugais cornaca issu du cinghalais kūrawa-nāyaka « dresseur d'éléphants ». Le verbe cornaquer signifie servir de guide à quelqu'un.
La ligne générale d’évolution est analogue pour cornac, « conducteur d’éléphant », venu du cinghalais (île de Ceylan) par l’intermédiaire du portugais. Il apparaît au 17ème siècle sous la forme cornaca. D’abord terme spécifiquement indien, il s’est dit de tout conducteur d’éléphant et vers la fin du 19ème siècle il a pris, plaisamment, le sens de « guide », non plus seulement d’éléphants, mais de personnes ! En savoir plus : Georges Gougenheim.
Les cornacées sont la famille d'arbres ou d'arbrisseaux, de l'ordre des pmbellales, comprenant notamment le genre Cornus et les espèces aucuba et cornouiller. Ce nom est dérivé du latin cornus, corni « cornouillier », avec le suffixe -acées. Un cornus est un genre, un type de la famille des cornacées comprenant une trentaine d'espèces.
Une cornade est l'action de donner un coup de corne ; le résultat de cette action, une trace de coup de corne. Ce nom est dérivé de corne, avec le suffixe -ade.
Un cornadis est un système de séparation entre les mangeoires en stabulation entravée.
1. Un cornage est l'action de souffler dans une corne ou de sonner du cor ; l'action d'annoncer ainsi l'approche de l'ennemi ; l'action de corner ; le bruit de ce qui corne ; un bruit émanant du larynx et de la trachée, que les chevaux et les bovins font entendre en respirant, dans certaines affections ; l'affection correspondant à ce symptôme ; une respiration sifflante et bruyante témoignant d'une gêne au niveau de la trachée, du larynx ou des bronches ; un charivari qui se fait au mariage d'un veuf ou d'une veuve ; un ronflement ; une mauvaise odeur émanant de la bouche ouverte. Ce nom est dérivé de corner « sonner du cor » et « pour un cheval : faire entendre un râle ».
2. Un cornage est l'ensemble des cornes ou des bois d'un animal ; un droit perçu par le seigneur ou par l'abbé sur la vente des bêtes à cornes. Un décornage ou écornage sont l'action de couper les cornes ou les cornillons des animaux domestiques. Ce nom est dérivé de corne.
Une cornaline est une calcédoine ; c'est aussi une agate, une bille. Ce nom est dérivé de corne.
Le verbe cornaquer signifie servir de guide, de cornac, à quelqu'un.
1. Familièrement, un cornard était un cocu ; un chauffard, un automobiliste qui abuse de sa corne ; un désordre ; une erreur. Ce nom est dérivé de corne. Une cornardise était un cocuage, l'état de cornard, de cocu.
2. Une (jument) cornarde, un (cheval, bovin) cornard sont atteints de cornage. Ce nom est dérivé du verbe corner, avec le suffixe -ard.
Des cornes sont les excroissances dures, pointues et coniques, plus ou moins longues et recourbées, qui poussent sur la tête de certains mammifères ruminants ; les excroissances caduques qui poussent sur la tête des cervidés et sont des formations dermiques ; l'extrémité de ces excroissances ; les éléments saillants sur la tête de divers animaux autres que les mammifères ; des excroissances en forme de corne d'animal, que l'on attribue à des divinités, à des êtres chimériques ; des parties, des éléments doubles et/ou protubérants, saillants, voir : CNRTL.
Une corne est un appendice unique, planté au milieu du front, avec lequel on représentait l'animal imaginaire et symbolique de pureté, appelé licorne ou unicorne ; la défense du narval, que l'on identifiait à cette corne ; une partie saillante, une protubérance ; une corne d'animal, considérée par rapport à son intérieur creux et à ses utilisations possibles ; un instrument de signalisation servant à appeler ; un avertisseur d'automobile, de bicyclette, etc., constitué à l'origine par un instrument en forme de corne prolongée par une poire en caoutchouc que l'on pressait pour obtenir un son. Ce nom vient du latin vulgaire corna, en latin classique cornua, pluriel de cornu (cor). En Belgique, une corne de gatte ou corne de Florenville sont une variété de pomme de terre de forme allongée et souvent recourbée.
La corne est la substance, à base de kératine, dont est constituée la corne des animaux ; une substance élastique et résistante, utilisée de diverses manières, après qu'on l'a débitée, teinte, etc. ; une substance de même nature que celle des cornes d'animaux, qui se trouve en particulier sous les pieds des chevaux.
Le terme corne recouvre en fait d’un point de vue scientifique plusieurs types d’organes. Au sens strict, la corne est l’apanage des animaux de la famille des bovidés : gazelles, antilopes, chamois, mouflons, buffles, vaches ; c’est un étui creux de kératine (la « corne » que l’on retrouve dans nos cheveux) posé sur un os (cornillon), non ramifié, et qui persiste toute la vie.
On emploie ce même terme pour désigner aussi le célèbre organe nasal des rhinocéros, très différent en fait : il s’agit d’un amas plein, très dense, de filaments de kératine sans support osseux. Enfin, il existe un troisième type surprenant, la « corne » des antilocapres, ces antilopes d’Amériques du nord connues là-bas sous le nom de pronghorn (« corne à crochet ») : il y a une base osseuse et un étui creux mais un peu ramifié et qui tombe chaque année et se renouvelle ! Comme quoi, nos anciens n’avaient peut-être pas si tort de nommer cornes les bois des cerfs vu le flou qui recouvre la notion de corne !
Extrait de Cerf, cerf, ouvre-toi ! (Zoom nature).
L'adjectif lamellicorne signifie qui a les antennes qui se terminent par des lamelles. Les lamellicornes sont un sous-ordre de coléoptères.
Un (animal) longicorne a de longues cornes ou de longues antennes.
Un (orycte) nasicorne est un insecte. Un nasicorne est une tortue de mer ; un mammifère portant une ou deux cornes sur le nez.
L'adjectif palpicorne signifie qui a des palpes en forme d'antennes. Les palpicornes sont un sous-ordre d'insectes.
Voir aussi : cérat(o)- tiré du grec κ ε ́ ρ α ς « corne », céro- tiré du grec κ ε ́ ρ α ς « corne », kérat(o)- tiré du grec κ ε ́ ρ α ς, κ ε ́ ρ α τ ο ς « corne, matière cornée ».
Voir aussi : mégacère (qui a de grandes cornes ou de grandes antennes), un mégacéros (un cerf fossile), un monocéros, un rhinocéros, les orthocères (un groupe de mollusques).
Le nom (un) cor vient du latin classique cornu « corne des animaux ; matière dont elle est faite; objet de corne ou en forme de corne », spécialement « corne du pied des animaux » et « instrument à vent ».
Le nom (une) hornblende (un minéral) est emprunté à l'allemand Hornblende, composé de Horn « corne » et de Blende déverbal de blenden soit pris au sens propre « éblouir », soit à l'emploi figuré « éblouir, tromper » (voir : blende).
Le nom (une) licorne (un animal fabuleux) est emprunté à l'italien alicorno « licorne », altération de unicorno, du latin chrétien unicornis « licorne », proprement « qui n'a qu'une corne » en latin classique, calque du grec μ ο ν ο ́ κ ε ρ ο ς. D'où : une licorne de mer (un narval, un mammifère), licorné (est virilisé).
Le nom (une) orphie (une aiguille ou bécassine de mer, un poisson) est emprunté au néerlandais hoornvisch, littéralement « poisson à corne ».
L'adjectif corné, cornée, qualifie ce qui est constitué par de la corne ; ce qui comporte de la corne ; ce qui a la consistance dure, l'aspect de la corne ; ce qui est marqué d'une corne ; ce que l'on a corné, ce dont on a plié le coin ; ce porte des traces de pliure aux coins. Un animal décorné a été privé de ses cornes. L'adjectif encorné, encornée, signifie qui a des cornes. Un javart encorné est une lésion qui se situe sous la corne du sabot du cheval.
Des cellules cornéagènes ou cellules cornéales sont, chez les insectes, des cellules des organes photosensibles (yeux) qui élaborent, lors de chaque nouvelle mue, la cornéule ou cornée, une sorte de cuticule transparente, ayant un rôle analogue à celui d'une lentille.
Le mot anglo-américain corned-beef « conserve de viande de bœuf » est composé de corned participe passé de to corn « saler » dérivé de corn « grain de blé, de sel » et de beef « bœuf ».
Ainsi, en langage populaire, plusieurs plantes sauvages ont reçu le surnom évocateur de corne-de-cerf du fait de la forme de leurs feuilles portant des pointes latérales comme les andouillers des cerfs. Nos voisins anglo-saxons ont suivi le même chemin quant à la confusion corne/bois avec l’emploi de horn (corne) et non pas antlers (bois) pour construire le nom équivalent de staghorn ou stag’s horn. On le retrouve aussi en hollandais avec hertshoorn. Extrait de Cerf, cerf, ouvre-toi ! (Zoom nature).
Une cornée est le segment antérieur de la tunique fibreuse de l’œil ; la tunique externe de l'œil, formée par la sclérotique, le blanc de l'œil, anciennement la cornée opaque, et la cornée proprement dite ; en entomologie, voir : CNRTL. Ce nom est emprunté au latin médiéval médical cornea. On lit une entocornée, une hématocornée, une mégalocornée, une microcornée, une cataracte-micro-cornée, une sclérocornée, une dermatose pustuleuse souscornée, la pustulose sous-cornée de Sneddon-Wilkinson.
L'adjectif cornéen, cornéenne, est relatif à la cornée. On a lu aussi cornéal. Exemples : un anneau cornéen, un apex cornéen, un axe cornéen, une argyrose cornéenne, un astigmatisme cornéen, une brulure cornéenne, une chéloïde cornéenne, la chirurgie cornéenne, une dégénérescence cornéenne, des dépôts cornéens, un diamètre cornéen, un dioptre cornéen, une dystrophie cornéenne, un épithélium cornéen, un fibrocyte cornéen, un histiocytofibrome cornéen, une hypoesthésie cornéenne, une ichtyose-dystrophie prédescemétique cornéenne, un implant cornéen, une incision cornéenne, un kyste dermoïde cornéen héréditaire, une lentille cornéenne, un leucome cornéen, un mésostroma cornéen, une néovascularisation stromale cornéenne, un œdème cornéen, une opacité cornéenne, une pigmentation cornéenne, une prothèse cornéenne, un réflexe cornéen, une résection cornéenne, un staphylome cornéen, les stries cornéennes de Vogt, un stroma cornéen, une taie cornéenne, une topographie cornéenne, une transparence cornéenne, un ulcère cornéen, un vertex cornéen, un vidéotopographe cornéen informatisé, une dystrophie dermochondrocornéenne, la dystrophie dermo-chondro-cornéenne de François, un astigmatisme extracornéen, un anneau intracornéen, des hématomes intracornéens, un angle iridocornéen (l'angle formé par la jonction de l’iris et de la cornée), une conjonctive paracornéenne, un cercle péricornéen, un réseau veineux péricornéen, des veines péricornéennes, des dépôts rétrocornéens pigmentés, un précipité rétrocornéen, un limbe sclérocornéen, la partie scléro-cornéenne de la sclère .
Un syndrome cornéodermato-osseux est une dystrophie cornéenne visible dans la première année de la vie avec hyperkératose palmoplantaire, peau épaisse et ongles absents. Un réflexe cornéomandibulaire ou réflexe cornéoptérygoïdien sont le mouvement de la mâchoire inférieure du côté opposé à l’œil dont on touche légèrement la cornée, la bouche étant ouverte.
cérato- tiré du grec κ ε ́ ρ α ς « corne » peut être utilisé pour la cornée : une cératocèle (une hernie de la cornée transparente), un cératotome (un scalpel avec lequel on incise la cornée transparente dans l'opération de la cataracte), une cératotomie (une incision de la cornée transparente). kérato- tiré du grec κ ε ́ ρ α ς, κ ε ́ ρ α τ ο ς « corne, matière cornée » peut aussi être utilisé pour la cornée : une irido-kératite, kératique, une kératite, un kératoanalyseur, une kératocèle, un kératocône, une kérato-conjonctivite, un kératocyte, une kératomalacie, une kératoplastie, une kératoscopie, un kératotome, une kératotomie, une kératose.
Le nom (une) cornéenne (une roche ; un quartz) est dérivé de corné.
Un corneillard ou cornillas, cornillat sont le petit de la corneille noire et du choucas. Une corneille est un oiseau à plumage, pattes et bec noirs, plus petit que le corbeau. Ce nom vient du bas latin cornĭcŭla, en latin classique cornīcŭla, dérivé de cornix « corneille ». Un corneillon est le petit de la corneille ou du corbeau freux.
Signalons que le latin corona est lui-même un emprunt. Il vient du grec korôné, de même sens, mais qui signifie d’abord « corneille ». C’est par analogie avec le bec courbé de l’oiseau que les Grecs ont donné ce nom à de nombreux objets, comme l’extrémité d’un arc ou d’un timon, la poupe d’un navire, ou une couronne. [...] Concluons en rappelant que, si aujourd’hui les formes couronne et corneille sont relativement éloignées, tant à l’oral qu’à l’écrit, il n’en est pas de même pour leurs équivalents anglais puisque, outre-Manche, seul un n distingue la corneille (crow) de la couronne (crown). En savoir plus : Académie française.
Le mot coronoïde (en parlant d'apophyses humaines ou animales, dont la forme rappelle le bec d'une corneille) est composé du grec κ ο ρ ω ́ ν η « corneille » et de ε ι ̃ δ ο ς « forme ».
Pierre Corneille était un poète dramatique français. L'adjectif cornélien (1), cornélienne, qualifie ce qui est de Pierre Corneille, est composé ou conçu par lui ; ce qui est représentatif de sa pensée développée dans ses tragédies les plus typiques ; ce qui présente une ressemblance avec l'œuvre ou certains aspects de son œuvre ; ce qui est caractérisé par un dilemme, par une opposition irréductible entre deux points de vue ; ce qui manifeste dans le comportement, une certaine rigueur, une certaine grandeur d'âme ; ce qui est caractérisé par des propos denses, tranchants ; quelqu'un qui développe des idées manifestant de la grandeur d'âme, de l'héroïsme.
Il fut un temps, pas si lointain, où le monde se partageait entre partisans de tel ou tel maître à penser, de telle ou telle vedette, de telle ou telle idole. On était pour Sartre ou pour Camus ou, non moins sérieusement, pour les Beatles ou pour les Rolling Stones, pour Anquetil ou pour Poulidor. On oubliait généralement Corneille et Racine. La Bruyère les oppose pourtant dans une sentence célèbre : Corneille peint les hommes tels qu’ils devraient être. Racine les peint tels qu’ils sont. Il s’agit d’un topos de la littérature et de la critique, cité d’ailleurs dans le film, devenu si célèbre, Les Tontons flingueurs, et qu’Aristote avait déjà appliqué aux œuvres de Sophocle (qui peignait les hommes tels qu’ils auraient dû être) et d’Euripide (qui les peignait tels qu’ils étaient).
Ce dilemme, peindre ce qui est ou peindre ce qui devrait être, le lexicographe et le grammairien y sont aussi confrontés, qui penchent tantôt pour une grammaire descriptive et tantôt pour une grammaire normative, tantôt pour des dictionnaires très accueillants et tantôt pour des dictionnaires plus resserrés. Décrire la langue telle qu’elle est ou dire ce qu’elle devrait être : entre les deux depuis près de quatre siècles, le cœur de l’Académie française semble balancer. Qui la connaît mal l’imagine promouvant une langue éthérée, une langue qui s’entend peu ; après tout, son rôle n’est-il pas, statutairement, de « donner à notre langue des règles certaines, de la rendre pure et éloquente et capable de traiter les arts et les sciences » ? Son Dictionnaire n’est-il pas, ici ou là, agrémenté de remarques normatives ? N’est-elle pas requise, jour après jour, pour dire, non le droit, mais la bonne langue ? La rubrique qui contient ces lignes n’est-elle pas intitulée Dire, Ne pas dire ? Assurément, dira-t-on, c’est Corneille qui est vainqueur. D’ailleurs ne fut-il pas académicien pendant trente-sept ans ? Si la langue qu’il souhaite vaut les hommes qu’il peint, n’est-ce pas, à l’Académie, le triomphe de la langue telle qu’elle doit être ?
Mais qui la connaît un peu mieux sait qu’elle s’est toujours suprêmement référée à l’usage et que, d’édition en édition, elle a tenu compte de ce qui se disait et de ce qui s’écrivait pour réformer l’orthographe. Ce serait alors Racine qui l’emporterait. Après tout, si Corneille a été académicien pendant trente-sept ans, Racine ne le fut-il pas pendant vingt-cinq ans ?
Mais les choses n’étaient, ne sont pas si simples. Plutôt que de trancher abruptement et de n’opter que pour un point de vue, depuis quatre siècles l’Académie française a choisi, non sans querelles, non sans tiraillements, cette mediocritas aurea, ce « juste milieu qui vaut de l’or » cher aux Anciens, en se refusant le confort d’une option réductrice et en se condamnant à marcher entre deux précipices sur une étroite ligne de crête.
Car qui la connaît mieux encore sait que cet usage, elle s’efforce de le guider quand il est incertain et de le redresser quand il est fautif. Elle semble s’être appliquée à mettre en œuvre, s’agissant de la langue, les préceptes de Lucrèce au sujet de la nature, qui recommande à qui veut la connaître species naturae ratioque, c’est-à-dire l’observation et l’étude raisonnée de celle-ci.
Substituons linguae à naturae et Lucrèce réconciliera nos deux dramaturges, lui qui nous enjoint de mettre en ordre ce qui a été constaté par des règles raisonnées.En savoir plus : Académie française.
L'adjectif cornélien (2) , cornélienne, qualifie ce qui présente un rapport avec un Romain nommé Cornelius. Les Ligures cornéliens sont un peuple vaincu par P. Cornelius Cethegus. Les lois cornéliennes sont les lois promulguées par Cornelius Sylla.
Un cornement est le bruit de ce qui corne ; un bourdonnement dans l'oreille ; le bruit que fait entendre un tuyau dont la soupape est ouverte. Ce nom est dérivé de corner.
Un cornemusage est l'action de jouer de la cornemuse. Une cornemuse est un instrument de musique à vent ; en argot, ce nom a désigné l'estomac ou le gosier. Le verbe cornemuser (jouer de la cornemuse) est un composé tautologique de corner et de muser au sens de « jouer de la musette », d'où une cornemuse.
Une cornemuseuse, un cornemuseur ou cornemuseux sont des joueurs de cornemuse. Par extension, avec l'indluence de muser « perdre son temps », une cornemuseuse ou musarde, cornemusarde, un cornemuseur ou musard, cornemusard étaient des paresseux ; ceux qui perdent leur temps à des choses inutiles.
Le verbe corner signifie faire une corne, un pli à un coin en guise de marque ; écorner, abimer ; arranger en forme de corne ; produire un son en soufflant dans une corne, une trompe ou en utilisant un instrument analogue ; produire ou percevoir un son analogue ; actionner l'avertisseur d'un véhicule ; appeler quelqu'un à son de trompe, de corne, de cor, etc. ; annoncer, répandre bruyamment ; dire avec insistance, répéter très fort.
Pour de la viande qui commence à pourrir, par référence à la mauvaise odeur de la corne brulée, les verbes corner ou cornancher, cornanchouiller signifient familièrement puer. Le verbe corner est dérivé de corne.
Le verbe décorner signifie dégarnir un animal de ses cornes ; redresser les plis d'une feuille de papier, ce qui a été corné. Le verbe écorner signifie endommager un angle, casser, entamer ; décorner. Le verbe encorner signifie blesser à coups de corne ; cocufier.
Le verbe écornifler (épier [Québec], vivre aux dépens des autres) est composé du radical d'écorner probablement au sens d'« amputer », et du moyen français nifler (voir : renifler), avec, peut-être également, l'influence du moyen français rifler « piller ».
A. Un corner est un arrangement entre spéculateurs en vue d'obtenir la maitrise du marché d'un produit dont on provoque artificiellement la hausse en acquérant les stocks disponibles.
B. Un corner ou coup de pied de coin sont, au football, une remise en jeu effectuée au bénéfice de l'équipe attaquante, à partir d'un des angles de la surface du terrain. Une sortie en corner ou sortie d'angle, sortie de coin sont une sortie de la balle derrière la ligne de but au profit de l'équipe attaquante.
C. [en anglais : corner] Un emplacement promotionnel est un espace réservé dans un magasin à la promotion d'un type de produits.
Tout récemment une enseigne invitait sa clientèle à se rendre dans ceux de ses magasins disposant d’un corner beauté. Cette étrange locution, hybride d’anglais et de français suscite l’interrogation. Comment avait bien pu naître ce monstre linguistique ? La crise économique en était sans doute la cause : on avait opéré une réduction drastique du budget consacré à cet exercice difficile qu’est la traduction, de sorte que seul un des deux mots était passé d’une langue à l’autre. Fasse le ciel que la prospérité revienne vite pour qu’enfin nous soit proposée une locution entièrement française ! Académie française.
Le Dictionnaire historique du français québécois indique que du corn starch ou cornstarch est de la fécule de maïs.
1. Un cornet est un instrument grâce auquel on produit ou amplifie des sons ; un objet de forme conique, servant à contenir quelque chose ; autres sens : CNRTL ; un sachet d’emballage en papier ou en plastique ; son contenu ; voir le Dictionnaire des régionalismes de France. Ce nom est dérivé de l'ancien français cor(n), corne.
Enfin, il existe de nombreuses spécificités locales du français parlé dans la région du Grand Est dont l’existence ne doit rien aux dialectes germaniques. C’est notamment le cas du mot cornet (qui désigne un sac en plastique ou en papier, voir à ce sujet notre précédent billet), dont l’usage est une extension, à date ancienne, du mot du français général (qui désigne un objet destiné à contenir quelque chose, voir : TLFi), connu en Suisse romande ainsi qu’en Lorraine. En savoir plus : Français de nos régions.
Une, un cornettiste sont des instrumentistes jouant du cornet à pistons.
2. Le nom (un) cornet (un tuyau de poêle ou de cuisinière) est dérivé sur le français régional corps ou cor "tuyau de conduite pour l’alimentation d’une fontaine". Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
A. Une cornette est une coiffure ; en savoir plus : CNRTL.
B. une cornette est un drapeau, un étendard. Un cornette était un officier qui portait l'étendard de la compagnie ; un officier de certains corps de la maison du roi.
Le 16ème siècle voit apparaître plusieurs mots. D’abord deux étendards de cavalerie : la cornette et le guidon. Le premier, qui devait son nom à sa forme, était employé dans la cavalerie légère. Le second, dont le nom avait été emprunté à l’italien guidone, était l’étendard de la grosse cavalerie. Tous les deux se sont appliqués aux officiers qui les portaient, puis à des grades d’officiers de cavalerie. Cornette et guidon se trouvent ainsi correspondre exactement à enseigne, terme d’infanterie. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Une cornéule ou cornée, facette sont, chez les insectes, une sorte de cuticule qui à cet endroit du corps est transparente et qui a un rôle analogue à celui d'une lentille. Chaque cornéule fournit une image distincte.
Une corneuse, un corneur sont ceux qui jouent, qui sonnent de la corne, du cor, de la trompe ; des ouvriers qui arrondissent le coin des cartes à jouer ; une jument, un cheval atteints de cornage. Ce nom est dérivé de corner. Une corneuse, un corneur de caissettes sont des ouvriers chargés d'assembler à la machine les coins des caisses et des cagettes.
Un cuir corneux présente, par défaut de tannage, des parties sèches et dures.
Des corn flakes ou cornflakes sont des flocons grillés, préparés avec de la semoule de maïs. Ce nom est emprunté à l'anglo-américain corn flakes composé de flakes « flocons, paillettes » et corn « maïs », attesté en 1907.
Un corniaud est un chien bâtard ; un chien de chasse de mauvaise qualité ; un chien non racé ; une personne de peu de ressources intellectuelles, sotte, niaise. On a lu aussi corniot et courniaud. L'origine de ce mot est obscure, voir : CNRTL.
1. Une corniche est une bordure, voir CNRTL. Une (route de) corniche est une route aménagée à flanc de montagne. Ce nom est emprunté à l'italien cornice, attesté comme terme d'architecture et au sens d'« étroit gradin horizontal dans une paroi rocheuse », d'origine discutée.
2. Un cornichon est une petite corne ; un andouiller, une ramification des bois des cervidés ; le fruit d'une variété de concombre ; cette plante ; ce qui en a la forme. Ce nom est un dérivé de corne.
Familièrement, une cornichonne, un cornichon sont des niais, des nigauds ou des sots que l'on dupe facilement. En argot scolaire, une corniche (2) est une classe préparatoire au concours d'entrée à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr ; une cornichonne, un cornichon sont des candidats à St-Cyr.
L'adjectif cornicole signifie qui vit, croît sur le cornouiller. Ce mot est forné de corni- du latin cornum « cornouille » et de -cole emprunté au latin -cola, lui-même issu du verbe colo, colis, colere « habiter ».
Une cornicule est une petite corne ; pour les insectes, c'est un organe ayant la forme d'une corne. Ce nom est emprunté au latin classique corniculum « petite corne ; petit entonnoir », diminutif de cornu (corne).
Les étamines d'une fleur corniculée présentent la forme de pétales roulés en cornet. Un insecte corniculé est doté d'une cornicule.
Un corniculum est une poche ossifiée sous la gorge des singes hurleurs ou alouates ; elle sert de caisse de résonnance.
L'adjectif cornier, cornière, signifie qui est à l'angle de ... ; qui forme le coin. Un (arbre) cornier est choisi pour marquer une borne d'une coupe de bois. Une (jointure) cornière est un chéneau de tuiles, de zinc ou de plomb à la jonction de deux combles. Une cornière est une barre dont la section a la forme d'un L, d'un T ou d'un V. Une (allonge) cornière est une équerre de fer à l'angle d'un coffre, d'un meuble ; un ornement angulaire en équerre. Des cornières sont des allonges de poupe. Les mots cornier et cornière sont dérivés de corne « angle ».
Une cornification ou kératinisation sont un dépôt de kératine dans des cellules épidermiques qui durcissent, avec perte du noyau.
Une cornifle, une cornifle nageante sont des plantes.
L'adjectif cornigère qualifie ce qui a des tubercules semblables à des cornes ; ce qui est cornu.
Un cornillon est l'apophyse osseuse du pivot frontal des ruminants ; la matière garnissant l'intérieur des cornes des ruminants et utilisée dans l'industrie de la colle et de la gélatine. Ce nom est dérivé de corne avec les suffixes -ille et -on.
Un cornilly est un fromage.
corniot : voir corniaud (ci-dessus).
Une corniotte est un petit gâteau triangulaire, à base de pâte à choux mêlée de fromage blanc. Ce nom est dérivé sur corne (en raison de la forme de cette pâtisserie), avec le suffixe -(i)otte, voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
L'adjectif cornique est relatif à la Cornouailles anglaise. Le cornique est l'idiome celtique parlé dans le comté de Cornouailles, en Angleterre, jusqu'au 18ème siècle. Ce mot est dérivé, avec le suffixe -ique, du radical de Cornouailles qui correspond à celui de l'anglais Cornwall d'après l'anglais cornish.
Une, un corniste jouent du cor.
La ou les Cornouailles est un comté du Royaume-Uni
L'adjectif cornouaillais, cornouaillaise, est de la Cornouaille, une région de France, en Bretagne, dont les habitants sont les Cornouaillaises et les Cornouaillais
La Cornouailles est une région du sud-ouest de l’Angleterre. Dotée d’un microclimat, elle abrite des palmiers à certains endroits.
Le nom d’origine est Cornwall, l’un des rares toponymes britanniques qui soient traduits en français. Certains auteurs se laissent berner par le s et écrivent les Cornouailles.
Il faut dire que, comme d’habitude, les dictionnaires français ne font rien pour aider le lecteur en indiquant succintement que le nom est féminin, mais sans préciser s’il s’agit d’un pluriel et s’il faut employer l’article ou pas.
La Cornouailles est une région celtique, tout comme le pays de Galles et l’Écosse. On y parlait un dialecte, le cornique, qui est maintenant disparu. On oublie souvent que l’Angleterre était peuplée de Celtes, avant les invasions anglo-saxonnes du Ve siècle. On appelait la grande île la Bretagne. L’arrivée de peuples germaniques a tout bouleversé et les populations celtiques furent refoulées en Écosse, au pays de Galles et en Cornouailles.
Bien des Celtes prirent la fuite et allèrent s’établir dans cette jolie région française, que l’on appelle maintenant… la Bretagne. Évidemment, son nom n’est pas dû au hasard. On ne sera pas surpris d’apprendre que la province bretonne compte une région appelée Cornouaille, dont la graphie se rapproche de sa sœur britannique, à la différence qu’elle ne prend pas de s muet..
En savoir plus : Au cœur du français.
Une cornouille ou corne est le fruit du cornouiller, un arbre ou arbrisseau. Ces noms sont dérivés de l'ancien français cornolle, lui-même dérivé en -ŭlla du latin cornum, voir : corne « cornouille ».
Ces plantes semblent donc fabriquer beaucoup plus de fleurs qu’elles n’en utilisent réellement au final. Diverses hypothèses ont été émises sur ce rôle de ces fleurs en surplus. Pour comprendre les mécanismes de cette « bizarrerie », une équipe de chercheurs espagnols a pris comme cobaye le cornouiller sanguin (arbuste très répandu en France aussi) dans son milieu naturel et suivi sur plusieurs saisons sa floraison et sa fructification. Extrait de Cornouiller sanguin : des fleurs en plus comme assurance tous risques (Zoom nature).
Une cueilleuse-épanouilleuse [en anglais : corn-picker] est une machine qui cueille les épis de maïs et les dépouille de leurs bractées. L'anglo-américain corn-picker (1947) est composé de picker « ramasseuse, cueilleuse » et de corn « maïs ». Une cueilleuse-égreneuse ou un cueilleur-égreneur [en anglais : corn-sheller] sont une machine qui cueille les épis de maïs et les bat pour les égrener.
Le nom anglais cornrows désigne des tresses de tailles variées et collées au cuir chevelu.
L'adjectif cornu, cornue, signifie qui porte une corne ou plusieurs ; autres sens : CNRTL.
Une artère cornuale, une glande cornuale sont relatives à la corne.
Une cornue est un récipient formé d'une partie arrondie et d'un col étroit, long et courbé, se terminant en pointe, dont on se sert pour la distillation ; une partie d'un four ; un récipient de bois servant à transporter la vendange ; en Belgique, c'est un chausson aux fruits ou à la crème.
Le mot cornu vient du latin cornutus, dérivé de cornu (corne). D'où une cornue.
Une anastomose cornuo-ampullaire est un traitement chirurgical des obturations tubaires isthmiques par suture, le plus souvent microchirurgicale, de l’ampoule tubaire à la corne utérine. Cette technique est délaissée au profit des procréations médicalement assistées à cause de ses mauvais résultats.
Une anastomose cornuo-isthmique est un traitement chirurgical des obturations tubaires proximales par suture, le plus souvent microchirurgicale, de l’isthme tubaire sur la corne utérine.
L'adjectif cornupède signifie dont les pieds sont garnis de corne.
Un cornus est un genre, un type de la famille des cornacées comprenant une trentaine d'espèces. Le nom (une) cornacée est dérivé du latin cornus, corni « cornouillier », avec le suffixe -acées.
Corolla est l'opercule inférieur d'un œuf de moustique.
Un corollaire est une proposition qui découle à titre de conséquence immédiate d'une autre déjà démontrée ; une vérité qui découle d'une autre, une conséquence nécessaire, une suite naturelle ; un prolongement d'une réflexion antérieure, un argument supplémentaire à l'appui d'une affirmation. Ce nom est emprunté au latin corollarium, proprement « petite couronne », puis, à l'époque classique « petite couronne donnée comme gratification (surtout aux acteurs) », d'où « don, supplément » et, en bas latin « conséquence supplémentaire d'une démonstration ». L'adverbe corollairement (1) signifie à la manière d'un corollaire, en conséquence.
Une corolle est la partie de la fleur formée par l'ensemble de ses pétales, par opposition au calice. Ce nom est emprunté au latin classique corolla « petite couronne », un diminutif de corona. L'adverbe corollairement (2) signifie en forme de corolle.
C’est donc au latin corona qu’il nous faut remonter. De celui-ci a été tiré un diminutif corolla, « corolle » et, proprement, « petite couronne », dont le dérivé corollarium désignait une petite couronne qu’on donnait aux acteurs comme gratification supplémentaire, et que Boèce introduisit dans la langue des mathématiciens pour nommer une conséquence supplémentaire d’une démonstration, un corollaire. En savoir plus : Académie française.
Un coron est un quartier formé par les habitations, identiques et disposées régulièrement, construites pour les mineurs par les compagnies houillères ; un groupe de maisons uniformes dans une cité ouvrière ; ce nom désigne aussi des déchets provenant des cardes. Ce nom est probablement dérivé de l'ancien français cor « extrémité, coin ».
1. Corona penis désigne des papules perlées de la couronne du gland.
Corona radiata est, en gynécologie, la partie du cumulus proliger qui accompagne l’ovocyte lorsque celui-ci est expulsé du follicule ; en radiographie pulmonaire, les multiples prolongements "en rayons de soleil" visibles à la périphérie d’un nodule ou d’une masse parenchymateuse.
Corona seborrhoeica est une couronne séborrhéique.
Corona veneris est l'aspect particulier des syphilides secondaires circinées, séborrhéiques, de la bordure du cuir chevelu.
2. Une corona est, chez les mâles lépidoptères, au niveau des genitalia, une rangée d'épines présente sur le cucullus de la harpe.
L'adjectif coronaire qualifie ce qui se rapporte à une couronne ; ce qui rappelle la forme d'une couronne ; ce qui est coronarien, ce qui est relatif aux artères irriguant le cœur ; ce qui se rapporte à la couronne, la partie apparente de la dent ; ce qui affecte l'os coronaire, l'os de la couronne. Ce mot est emprunté au latin classique coronarius « en forme de couronne », les artères coronaires étant disposées en forme de couronne autour du cœur. Voir aussi : coronar- (ci-dessous). On lit un anévrisme coronaire, une angioplastie coronaire, une artère coronaire, la chaine coronaire stomachique, la circulation coronaire, un débit coronaire, une endoprothèse coronaire, une insuffisance coronaire, un ligament coronaire du foie, le plexus coronaire de Valentin, une réserve coronaire, un sillon coronaire, un sinus coronaire, un spasme coronaire, une valvule coronaire, une veine coronaire, une échographie endocoronaire, un doppler intracoronaire, un cliché rétrocoronaire.
L'adjectif coronal, coronale, coronaux, coronales, qualifie ce qui rappelle la forme d'une couronne ; ce qui concerne l'os coronal ; ce qui concerne la couronne solaire. On lit un (os) coronal, des coronaux ; une (consonne) coronale, des coronales. Ce mot est emprunté au latin impérial coronalis « qui a rapport à une couronne ».
Une éjection de masse coronale ou EMC est une émission éruptive, à partir de la couronne solaire, d’un nuage de plasma qui progresse en se dilatant dans le milieu interplanétaire. Les éjections de masse coronale peuvent atteindre la Terre en quelques jours, provoquant des aurores polaires et des orages magnétiques. Les éjections de masse coronale peuvent également mettre en danger les astronautes, perturber le fonctionnement des engins spatiaux en orbite et affecter les communications radioélectriques et les réseaux électriques. Un jet coronal est une structure fine de plasma issue du Soleil, qui peut subsister pendant une ou plusieurs rotations solaires et qui est observée comme une ligne droite brillante sur le fond du ciel, s’étendant radialement sur plusieurs diamètres solaires. Un trou coronal est la région de la couronne solaire où les lignes de champ magnétique sont ouvertes vers le milieu interplanétaire et dont la densité et la température sont très inférieures à celles du reste de la couronne. La répartition des trous coronaux à la surface du Soleil évolue durant son cycle d’activité jusqu’à se réduire aux deux trous coronaux polaires en période de minimum d’activité solaire.
Une incision coronale est une incision chirurgicale circulaire de la peau du pénis un peu en arrière du sillon balano-préputial permettant le refoulement de l’ensemble du fourreau cutané pénien, voie d’abord de la chirurgie réparatrice des corps caverneux ou de l’urèthre pénien.
Une pulpe coronale est la partie de la pulpe dentaire située dans la cavité de la couronne de la dent.
Une suture coronale est l'ensemble des deux sutures fronto-pariétales.
On lit un plan coronal ou plan frontal.
L'adjectif coronarien, coronarienne, est relatif aux artères coronaires : un pontage coronarien, un syndrome coronarien aigu, une thrombolyse coronarienne. Une coronarienne, un coronarien sont atteints de troubles coronariens.
Une coronarite est une atteinte infectieuse ou inflammatoire d’une ou de plusieurs artères coronaires.
Une fistule coronarocardiaque est une communication anormale d’une artère coronaire avec une cavité cardiaque, le plus souvent droite.
Une coronarographie est une étude radiologique des artères coronaires après leur opacification par un produit de contraste iodé hydrosoluble. On lit aussi coronographie, une cinécoronarographie.
Une coronaropathie est une atteinte pathologique d’une artère coronaire.
Ces mots sont dérivés de coronaire.
Les coronates sont des cnidaires méduses ayant un sillon circulaire en forme de couronne.
Conidiobolus coronatus est un micromycète tellurique, responsable, dans les pays tropicaux et subtropicaux, d’atteintes rhino-faciales parfois monstrueuses.
Coronaviridae ou les coronaviridés sont la famille de virus à ARN, entourés d’une enveloppe, qui comprend un seul genre, les coronavirus, des virus à ARN en forme de couronne.
Jusqu’en 2002, les coronavirus n’étaient vu comme un problème que pour les personnes immunodéprimées et les nourrissons, susceptibles de développer des complications respiratoires de type pneumonie en cas d’infection. Pour les autres, au pire des cas, c’était paracétamol et mouchoirs ! Et puis il y a eu le Sars-CoV, un nouveau coronavirus apparu en Chine, qui a non seulement acquis le super pouvoir de se transmettre de l’animal à l’Homme puis d’Homme à Homme, mais aussi celui de déclencher une détresse respiratoire aigüe, voire le décès des personnes infectées. En 2012, rebelote avec Mers-CoV, apparu cette fois-ci en Arabie Saoudite. Un troisième coronavirus agressif et transmissible à l’Homme a émergé en Chine mi-décembre 2019. Il s’agit d’un proche cousin du Sars-CoV, baptisé Sars-CoV2. La maladie qu’il entraîne est quant à elle nommée Covid-19. En savoir plus : Inserm.
On lit la (maladie) Covid-19 [Coronavirus disease 2019 « maladie à coronavirus de 2019 »], le (virus) Covid-19 ou SARS-CoV-2 « Coronavirus responsable du syndrome respiratoire aigu sévère 2 ».
Pour beaucoup, la Covid-19 n’est plus qu’un mauvais souvenir. Mais pour au moins 2 millions de personnes en France, elle reste un cauchemar quotidien. Depuis qu’elles ont été infectées par le SARS-CoV2 – il y a des semaines, des mois, voire des années – elles souffrent de symptômes invalidants face auxquels les médecins sont largement démunis. Ces personnes sont atteintes de Covid long, une maladie chronique dont les causes sont incontestablement biologiques, mais dont les mécanismes restent encore incompris. En savoir plus : Inserm.
Une coronelle est un serpent de la famille des colubridés comprenant deux espèces, la coronelle ou couleuvre lisse et la coronelle bordelaise ou couleuvre girondine, plus petite. Ce nom est emprunté au latin savant coronella, dérivé de corona « couronne » (coronelle a désigné différents objets).
Un coroner est dans les pays anglo-saxons, un officier de police judiciaire.
Homonyme de coroner, l’adjectif coronaire est entré lui aussi dans la quatrième édition de notre Dictionnaire et, lui non plus, n’en est jamais sorti. Coroner et coronaire peuvent être rapprochés pour leur homonymie, mais aussi pour leur origine. L’un et l’autre sont ainsi liés au mot couronne. L’anglais coroner, d’abord attesté sous la forme corowner, est un emprunt de l’anglo-normand coro(u)ner, un dérivé de corone, « couronne ». Cet officier était d’ailleurs appelé, en latin médiéval, custos placitorum coronae, « gardien des plaidoyers de la couronne », tandis que l’adjectif coronaire est une création d’Ambroise Paré, qui a tiré ce mot du latin coronarius, « qui est en forme de couronne », les artères coronaires étant ainsi disposées autour du cœur. En savoir plus : Académie française.
Au Québec, un coroner est un officier chargé d’enquêter lorsque survient une mort violente ou dont la cause est inconnue. Coroner est un mot emprunté à l’anglais et attesté dans cette langue dès le Moyen Âge, qui vient de l’anglo-normand coruner, corouner. Tout comme le mot couronne, il découle de l’évolution du mot latin corona « couronne » (le coroner agit au nom de la Couronne). Coroner est attesté dans la langue française depuis le 17ème siècle. OQLF.
Le nom (une) coronille (une plante) est emprunté à l'espagnol coronilla, diminutif de corona (couronne) en raison de la disposition des fleurs de cette plante.
Un coronium est un élément gazeux se trouvant dans la couronne solaire.
Un coronographe est un instrument d'optique servant à étudier la couronne solaire et la chromosphère. Ce nom est composé du radical du latin corona « couronne » et de -graphe tiré du radical du grec γ ρ α ́ φ ε ι ν « écrire ».
une coronographie : voir coronarographie (ci-dessus).
L'adjectif coronoïde : en parlant d'apophyses humaines ou animales, dont la forme rappelle le bec d'une corneille.
un angle coronoïde, une configuration coronoïde : l'ensemble osseux commandé par l'apophyse coronoïde.
une apophyse coronoïde
une fosse coronoïde (anciennement : fossette coronoïdienne).
un processus coronoïde
un tubercule coronoïdien
Le mot coronoïde est composé du grec κ ο ρ ω ́ ν η « corneille » et de ε ι ̃ δ ο ς « forme ».
une coronule :
le sommet de l'oogone des characées quand les filaments spiralés qui le couvrent se cloisonnent en cinq cellules au sommet ;
une couronne ou demi-couronne d'épines garnissant le sommet du coude ou du tibia de quelques insectes ;
un crustacé.
Le nom (une) coronule est une adaptation du latin scientifique coronula, diminutif de corona « couronne » en raison de l'aspect des éléments désignés.
un corophie tourneur : un crustacé.
une coropraxie : une corépraxie, une intervention chirurgicale consistant à recentrer une pupille déplacée.
un coroscanner : une coronarographie virtuelle.
Un cachiman ou cachimentier, corossolier réticulé sont un arbre tropical, de la famille des anonacées, dont le fruit est le corossol. Un cachiment ou cochiman, corossol sont le fruit comestible de cet arbre. Ce nom vient d'un terme du créole des Antilles.
Un corozo est une substance très dure et blanche, tirée du périsperme des fruits d'un palmier ; un élæis, ce palmier. Ce nomvient d'un mot hispanoaméricain.
une craniocorpographie
Un corporal est un linge utilisé dans la liturgie catholique. Le pluriel est des corporaux. Ce nom est emprunté au latin ecclésiastique corporale, dérivé de corpus, ce linge servant à déposer l'hostie.
une corporalité : voir corporéité (ci-dessous).
L’adjectif anglais corporate s’entend de plus en plus en français. Ce mot est issu du latin corporatus, participe passé de corporare « incorporer », et, conformément à son étymologie, il signifie « qui a un esprit de corps ». Cette locution ou d’autres de même sens peuvent avantageusement se substituer à cet anglicisme. Utilisons-les. En savoir plus : Académie française.
L'adjectif corporatif, corporative, qualifie ce qui est propre à une corporation ; ce qui a la structure d'une corporation ; ce qui repose sur les corporations.
L’adjectif corporatif signifie en français « propre à une corporation ». Une corporation est un regroupement de personnes de même profession. Ainsi, on peut parler d’un esprit corporatif, par exemple, au sujet de l’esprit de corps qui anime une association professionnelle, ou encore d’un groupement corporatif, pour désigner une association qui a la structure d’une corporation.
Lorsqu’il est employé pour qualifier ce qui est relatif aux entreprises, aux sociétés de capitaux ou de personnes, aux organismes ou au monde des affaires, corporatif est un anglicisme qu’il convient de remplacer par des mots ou expressions tels que commercial, des affaires, d’affaires, de l’entreprise, d’entreprise, des entreprises, aux entreprises, de la compagnie, du siège social, de la société, social (au sens de « qui est relatif à une société de capitaux ou de personnes »), institutionnel, organisationnel, de l’organisme, de l’organisation.
En savoir plus : OQLF.
Une corporation est une association de personnes qui exerçaient le même métier, ou une branche de ce métier ; l'ensemble des personnes, éventuellement liées par une association, qui exercent la même profession ; l'ensemble de personnes ayant une activité ou des intérêts communs. Ce nom est probablement emprunté à l'anglais corporation, lui-même emprunté au latin médiéval corporatio.
Un corporatisme est une organisation économique et sociale de type corporatif ; la doctrine qui préconise cette organisation. L'adjectif corporatiste qualifie ce qui est conforme au modèle proposé par le corporatisme ; quelqu'un qui adhère à la doctrine corporatiste. Une, un corporatiste adhèrent à la doctrine corporatiste.
L'adverbe corporativement signifie en formant une corporation.
Un transport in corpore de stupéfiant est le mode de transport utilisé par un transporteur de drogue illicite pour cacher des sachets ou des capsules de ces substances dans son rectum, en général. La rupture d’un conteneur, parfois au cours d’un toucher rectal de contrôle, dans le corps du porteur peut provoquer sa mort.
Être bien corporé(e) signifiait être bien bâti(e), être d'apparence vigoureuse.
L'adjectif corporéal, corporéale, qualifie ce qui appartient au corps ; en gynécologie-obstétrique, il s'applique au corps utérin. Une césarienne corporéale est une césarienne effectuée par incision longitudinale du corps utérin, aujourd’hui exceptionnelle, par opposition à la césarienne effectuée sur le segment inférieur de l’utérus. On lit une hystérotomie corporéale. Une césarienne segmentocorporéale est une intervention césarienne réalisée par une incision longitudinale du segment inférieur de l’utérus.
Une corporectomie est une ablation d’un corps vertébral.
Une corporéité ou corporalité est le caractère de ce qui est corporel, de ce qui a un corps humain, de ce qui est un corps matériel, voir : CNRTL ; le caractère de la perception visuelle qui permet l'impression de volume. Le nom (une) corporéité est emprunté au latin médiéval corporeitas, lui-même dérivé du latin classique corporeus « qui appartient au corps » et « qui a un corps ». Le nom (une) corporalité est emprunté au latin chrétien corporalitas « nature corporelle, matérialité ».
L'adjectif corporel, corporelle, qualifie ce qui a un corps humain, ce qui a la forme d'un corps humain ; ce qui est relatif au corps humain ; ce qui a la nature d'un corps, ce qui est matériel. Le schéma corporel est l'image que le sujet a de son corps. Des biens corporels sont des biens matériels susceptibles d'appropriation. Ce mot est emprunté au latin classique corporalis.
On lit une circulation extracorporelle, une lithotripsie extracorporelle, un lithotriteur ou lithotripteur extracorporel, une photochimiothérapie extracorporelle. Une irradiation hémicorporelle est une irradiation visant la moitié supérieure ou inférieure du corps.
L'adverbe corporellement signifie de manière corporelle ; en forme de corps humain, sous une forme humaine.
Une corporence était la corpulence, la taille d'une personne ; l'allure d'une personne. Ce nom est probablement une déformation de corpulence, sous l'influence de corporel et de corporu « corpulent ». Au Québec, l'adjectif corporent, corporente,qualifie quelqu'un qui est corpulent. [Canada]
Une corporification ou corporisation sont l'action de corporifier, de corporiser un corps fluide, de l'amener à l'état de solide ; l'action de rendre sensible, matériel ; le fait de prendre une forme matérielle. Les verbes corporifier ou corporiser signifient amener un corps fluide à l'état de corps solide ; fixer une substance éparse à l'état de corps non divisé ; matérialiser, donner une forme corporelle humaine à ... Ces verbes sont des dérivés savants du latin corpus, corporis « corps ».
A. Un corps est chez les êtres vivants organisés, l'ensemble des parties matérielles constituant l'organisme, siège des fonctions physiologiques et, chez les êtres animés, siège de la vie animale.
B. Un corps est le corps humain du point de vue de son anatomie et de son aspect extérieur, ou du point de vue de la physiologie, sous le rapport de la santé, de la maladie et des différentes phases de son développement, ou du point de vue de la motricité en général ou appliquée aux exercices physiques, à la lutte, ou en tant que symbole de la vie.
C. Un corps est un ensemble ; ce qui constitue l'élément central et essentiel de quelque chose ; un objet matériel quel qu'il soit.
D. Un corps est un groupe de personnes constitué en ensemble plus ou moins organisé du fait de liens divers, d'intérêts communs et solidaires.
E. Un corps est un ensemble organisé d'entités matérielles ou intellectuelles. Prendre corps signifie devenir perceptible, sensible, comme matériel ; se matérialiser ; prendre forme, se préciser, devenir consistant, prendre de l'importance et de la réalité.
voir : CNRTL. Ce nom vient du latin classique corpus.
Un corps d'annonce est le texte constituant la partie informative d'un message publicitaire imprimé. En anglais : body copy. Voir aussi : accroche, signature. JORF du 18/01/2005.
Un corps de Flemming est une structure protéique située au milieu du pont intercellulaire reliant deux cellules filles avant leur séparation en fin de division cellulaire. On trouve aussi, dans le langage professionnel, les termes « corps central » et « corps intermédiaire ». En anglais : Flemming body, midbody. JORF du 18 aout 2023.
Un corps de propulseur est l'enveloppe d'un propulseur à propergol solide. Le corps de propulseur est dit « nu » avant la préparation pour le chargement du propergol, « chargé » quand le propergol y a été introduit. En anglais : engine body ; jet body ; motor body. JORF du 10/10/2009. Un corps portant est un engin aérospatial possédant, à vitesse hypersonique, une portance qui lui assure une bonne manœuvrabilité lors de la rentrée atmosphérique. En anglais : lifting body. Voir aussi : corps émoussé, rentrée atmosphérique. JORF du 25/07/2015. Un corps de rentrée est la partie d'un missile balistique ou d'un spationef qui effectue une rentrée dans l'atmosphère, constituée du bouclier thermique, de la charge utile, et du dispositif de stabilisation. En anglais : reentry vehicle. Voir aussi : système de rentrée. JORF du 22/09/2000. Un corps émoussé est un objet dont le nez ou le bord d’attaque présente une forme arrondie de sorte que son déplacement dans un fluide, à vitesse supersonique, provoque une onde de choc détachée de sa surface. Dans le cas d’un engin aérospatial, la forme arrondie vise à abaisser la température maximale de sa surface au prix d’une diminution de sa portance et d’une augmentation de sa traînée. En anglais : blunt body. Voir aussi : corps portant. JORF du 25/07/2015.
Un corps migrant est un élément de petite taille détaché d’un équipement ou introduit par erreur, qui est entraîné par le fluide d’un circuit de réacteur nucléaire. Un corps migrant peut être, par exemple, une vis ou un petit outil. En anglais : loose part. Voir aussi : dispositif antidébris. JORF du 23/09/2015.
Un (corps) planétésimal est un petit corps solide qui pourrait, par accrétion, participer à la formation des planètes. En anglais : planetesimal. JORF du 07/10/2012.
Un corps-à-corps est un combat en saisissant l'adversaire directement au corps ; un combat de très près.
Une corpsarde, un corpsard sont des ingénieurs polytechniciens qui ont fait une école d'application.
Un corps-mort est un dispositif de mouillage attaché à un point fixe.
Un anticorps est une protéine plasmatique de la classe des immunoglobulines, sécrétée par les plasmocytes en réponse à un antigène introduit dans l’organisme et réagissant spécifiquement à l’antigène qui a déclenché sa formation.
Un garde-corps ou garde-fou sont une barrière pour empêcher de tomber.
Un haut-le-corps est un bond instinctif, un saut brusque et imprévu d'un cheval qui se cabre ; un brusque redressement instinctif du haut du corps, un raidissement involontaire ; un haut-le-cœur.
Un justaucorps est un vêtement qui épouse la forme du corps ; un vêtement qui était serré à la taille.
À mi-corps signifie jusqu'au milieu du corps ; jusqu'au niveau de la taille ; à mi-hauteur.
Le profil d'un (véhicule) monocorps est continu.
Mais durant des milliers d’années, voire des dizaines de milliers d’années, c’est réellement avec son corps que l’homme comptait : « Bientôt Naoh sut qu’il y avait au moins trois fois autant de guerriers que de doigts à ses deux mains », écrit ainsi Rosny aîné dans La Guerre du feu. C’est aussi son corps qui lui fournissait l’essentiel des unités de mesure. En savoir plus : Académie française.
En latin savant, « vingt » se disait viginti et, en latin populaire, vinti. Au Moyen Âge, on écrivait « vint », qui était la forme venant naturellement de vinti ; mais, à la Renaissance, on a voulu montrer que « vingt » venait de la forme savante viginti. On a donc rajouté un g à vint pour en faire la forme que nous connaissons aujourd’hui : « vingt ». Le cas de « vingt » n’est pas isolé. On a un phénomène semblable avec le nom « corps », écrit cors au Moyen Âge et auquel on a rajouté un p à la Renaissance pour faire « corps » et rappeler que ce nom venait du latin corpus. Académie française.
Voir aussi :
cors-, de l'ancien français cors (corps) : corsage, corsé, corser, corset, corseter,...
soma- dérivé du grec σ ω ̃ μ α « corps » ;
-some tiré du grec -σ ω μ ο ς, de σ ω ̃ μ α « corps ».
Le nom (un) eudémis (un papillon) est composé de eu-, en grec ε υ ̓- (de l'adverbe ε υ ̃ « bien ») et -démis, du grec δ ε ́ μ α ς « corps, taille ».
Une corpulence est l'ampleur du corps ; une disproportion exagérée de la grosseur par rapport à la hauteur, à la taille. Ce nom est emprunté au latin corpulentia, « dimension, taille (d'un objet, d'un animal) » « grandeur et grosseur du corps humain ». L'adjectif corpulent, corpulente, qualifie quelqu'un qui est trop fort, trop gros ; quelqu'un dont le corps dépasse en poids, en volume la proportion convenable. Ce mot est emprunté au latin classique corpulentus, en parlant d'animaux et de personnes.
Un corpus est un recueil réunissant ou se proposant de réunir, en vue de leur étude scientifique, la totalité des documents disponibles d'un genre donné ; un répertoire scientifique ; un ensemble de textes établi selon un principe de documentation exhaustive, un critère thématique ou exemplaire en vue de leur étude linguistique. Ce nom est emprunté au latin classique corpus juris « collection du droit romain », voir : corps, les autres sens ayant été développés en français. L'ancien français corpus Deu « hostie » est emprunté au latin chrétien corpus Domini, corpus Christi, désignant l'Eucharistie. Un sous-corpus est une partie d'un corpus.
Un habeas corpus est une loi votée au 17ème siècle par le Parlement anglais et garantissant la liberté individuelle, qui évite l'arbitraire de la détention par une justification judiciaire de celle-ci en donnant le droit au détenu de comparaitre immédiatement. L'(ordonnance d')Habeas Corpus est un acte délivré à la requête d'un détenu en vertu duquel ce dernier doit être amené immédiatement devant le juge qui doit vérifier les motifs de la détention et prononcer éventuellement sa mise en liberté définitive ou sous caution. Cette expression désignant dès le Moyen Âge en Angleterre un écrit portant la mention en latin habeas corpus ad subjiciendum qui signifie « que tu aies le corps [la personne physique] à présenter [devant la cour, le juge] » et qui donne l'ordre de présenter une personne retenue prisonnière devant un tribunal afin que soit examiné le bien fondé de cette détention ; d'où aussi l'appellation Habeas Corpus (Act) de la loi de 1679 par laquelle cette procédure soumettant toute détention au jugement d'un tribunal est garantie et définie en Angleterre.
L'adjectif corpusculaire qualifie ce qui a rapport aux corpuscules, aux atomes : une cause extracorpusculaire, une cause intracorpusculaire. L'adverbe corpusculairement a signifié de manière corpusculaire. Un corpuscule est un élément de la matière, un corps d'une extrême ténuité ; un élément anatomique de très petites dimensions. voir : CNRTL. Ce nom est emprunté au latin corpusculum « atome » à l'époque classique et, en latin impérial, « corps d'une extrême ténuité ».
Un corpus delicti est un élément matériel indispensable avec l'élément légal (texte d'incrimination) et l'élément moral (intention délictueuse ou faute pénale) pour constituer toute infraction. Cette expression latine est composée de corpus « corps, réalité » et du génitif de delictum, delicti « délit ».
Un corral est un espace découvert, clos par une enceinte généralement de bois ; un enclos où est parqué le gros bétail (taureaux) pour y être compté, trié, marqué, en Amérique latine ; dans le sud-ouest de la France, c'est un enclos dans un bois où le bétail est enfermé pour la nuit ; c'est une cour attenant aux arènes où sont parqués les taureaux de combat.un enclos où est parqué le gros bétail ; un domaine agricole, un ranch. Le pluriel est des corrals. Ce nom est emprunté à l'hispano-américain corral, correspondant à l'espagnol de la Péninsule corral « cour intérieure, etc. », qui, de même que l'ancien provençal corral « espace, enclos », est d'origine incertaine.
Le nom (un) kraal (un village de huttes chez les Hottentots ; un enclos pour le bétail en Afrique du Sud) vient d'un mot néerlandais, lui-même emprunté à l'espagnol corral et au portugais curral, signifiant tous deux « cour intérieure, enclos ».
Une corrasion est une érosion de la roche et du sol par l'action mécanique des fragments de roche mis en mouvement par le vent ou l'eau. Ce nom est emprunté, par l'intermédiaire de l'allemand Korrasion, à l'anglais corrasion, un dérivé savant de to corrade « amasser, ratisser » d'après le radical du supin corrasum du latin corradere «racler, amasser», attesté en 1611 au sens de « action de ratisser, d'amasser » puis depuis 1875 en géomorphologie.
Une corréactologie est la méthode des corréactologues prétendant changer la densité du réseau cellulaire du corps.
L'adjectif correct, correcte, qualifie ce qui est conforme à la norme, ce qui ne comporte pas d'écart par rapport à la norme ; ce qui est exact. Ce mot est emprunté au latin correctus « qui a été corrigé, amélioré », du participe passé de corrigo (corriger). L'adverbe correctement signifie d'une manière correcte.
L'adjectif hypercorrect, hypercorrecte, signifie (re)construit linguistiquement de manière erronée.
L'adjectif incorrect, incorrecte, qualifie ce qui n'est pas correct ; ce qui est fautif, impropre ; ce qui n'est pas fait selon les règles, selon la bienséance ; ce qui est écrit, exprimé, exécuté avec maladresse ; ce qui n'est pas exact ; quelqu'un qui manque de politesse, de savoir-vivre, de loyauté. L'adverbe incorrectement signifie d'une manière incorrecte.
Une correctrice, un correcteur corrigent des défauts, rectifient des erreurs. On a lu ce nom pour ceux qui infligeaient une correction corporelle. Un correcteur gazométrique, un correcteur de route sont des dispositifs. Un correcteur orthographique est un logiciel. L'adjectif correcteur, correctrice, qualifie ce qui a pour but et pour résultat de rectifier une erreur, de corriger un défaut, d'améliorer le fonctionnement d'un appareil, d'un organe. Ce mot est emprunté au latin classique corrector « celui qui corrige, réforme quelque chose, quelqu'un, censeur ».
L'adjectif correctible signifie améliorable, corrigible.
L'adjectif correctif, corrective, qualifie ce qui apporte une correction à quelque chose, une amélioration à un fonctionnement défectueux. Un correctif est ce qui apporte en tout domaine (physique, moral, politique, social, scientifique) une correction, une rectification ; ce qui atténue par compensation, la dureté, la sévérité, l'amertume de quelque chose ; ce qui constitue la contrepartie ou l'antidote de quelque chose. Ce mot est emprunté au bas latin correctivus « qui a le pouvoir de corriger ».
Une correction est l'action de rectifier, d'amender, de ramener à la règle ; un examen d'un devoir, d'une épreuve ; un relevé et une rectification des erreurs qu'ils comportent ; une opération effectuée en vue de la modification et de l'amélioration d'une chose ; une rectification apportée à un calcul, à une mesure, à une observation pour obtenir un résultat exact ; une peine, un châtiment infligés en compensation d'une faute ; une conformité à un modèle, à un ensemble de principes ou de règles ; une application de ces principes ou de ces règles. Ce nom est emprunté au latin classique correctio « action de corriger, de redresser quelque chose » « réprimande, rappel à l'ordre, châtiment ».
Une correction physiologique est, sur un amplificateur de haute fidélité, le dispositif permettant de relever le niveau sonore d'une bande de fréquences, des graves aux aiguës. La correction physiologique se fonde sur un spectre préétabli adapté à la physiologie de l'oreille humaine. Le synonyme « contour » est aujourd'hui désuet. En anglais : loudness. JORF du 22/09/2000.
Une hypercorrection est une reconstruction fautive d'une forme linguistique qui conduit à une forme hypercorrecte ; la forme ainsi obtenue ; le fait, pour un locuteur, d'outrepasser de façon non fautive mais révélatrice, certains usages linguistiques appartenant au style réputé correct et soigné.
Une incorrection est un manque de correction, de respect des règles, de savoir-vivre ; une faute, un défaut, une maladresse, une grossièreté, une impolitesse, une indélicatesse.
Une correctionnalisation est une transformation d'un crime en délit, de telle sorte qu'il puisse être jugé par un tribunal correctionnel. Le verbe correctionnaliser signifie réduire un crime au rang de délit. L'adjectif correctionnel, correctionnelle, qualifie ce qui a pour effet de produire une amélioration ; ce qui a le caractère d'une peine, d'un châtiment ; ce qui a rapport aux infractions nommées délits, par opposition aux crimes et aux contraventions. La correctionnelle est un tribunal correctionnel (être jugé en correctionnelle). L'adverbe correctionnellement signifie selon la juridiction correctionnelle.
On a lu une correctitude pour une régularité, un bon agencement.
Antonio Allegri, dit il Correggio en italien et le Corrège en français, était un peintre italien. L'adjectif corrégien, corrégienne, qualifie ce qui est propre au Corrège, ce qui est caractéristique de son art ; ce qui est à la manière du Corrège, ce qui présente une ressemblance avec l'art du Corrège.
Un corrégidor était le premier magistrat de l'ordre administratif et judiciaire des villes de l'ancienne Espagne et des pays sous juridiction espagnole, où ne résidait pas de gouverneur. Ce nom est emprunté à l’espagnol corregidor, de même sens, lui-même dérivé de corregir « corriger ».
Un corrélat est un terme d'une corrélation, d'une relation.
L'adjectif corrélatif, corrélative, qualifie ce qui est en corrélation ; ce qui dépend, découle d'autre chose ; ce qui s'oppose directement à une notion donnée et est impliqué(e) intellectuellement par celle-ci ; ce qui est en relation de simultanéité, accompagne quelque chose, varie en même temps qu'autre chose. Ce mot est probablement emprunté au latin médiéval correlativus « corrélatif ».
Une corrélation est un rapport existant entre deux choses, deux notions, deux faits dont l'une, un implique l'autre et réciproquement. Ce nom est emprunté au bas latin correlatio « relation mutuelle ».
L'adjectif corrélationnel, corrélationnelle, qualifie ce qui concerne une corrélation. L'adverbe corrélativement signifie de façon corrélative. Une corrélativité est l'état de ce qui est en corrélation.
Le verbe corréler signifie mettre en corrélation ; être en corrélation.
je corrèle, tu corrèles, il corrèle, nous corrélons, vous corrélez, ils corrèlent ;
je corrélais ; je corrélai ; je corrèlerai ou corrélerai ; je corrèlerais ou corrélerais ;
j'ai corrélé ; j'avais corrélé ; j'eus corrélé ; j'aurai corrélé ; j'aurais corrélé ;
que je corrèle, que tu corrèles, qu'il corrèle, que nous corrélions, que vous corréliez, qu'ils corrèlent ;
que je corrélasse, qu'il corrélât, que nous corrélassions ; que j'aie corrélé ; que j'eusse corrélé ;
corrèle, corrélons, corrélez ; aie corrélé, ayons corrélé, ayez corrélé ;
(en) corrélant.
A. un rapport, une corrélation.
B. une communication.
A. Une correspondance (1) est un rapport entre des choses, des personnes ; une association, un rapport logique, une corrélation entre deux ou plusieurs choses ; un rapport de conformité, de convenance ; un rapport d'analogie ; un rapport de symétrie.
L'adjectif correspondant, correspondante, qualifie ce qui correspond à quelque chose ; ce qui s'y rapporte, est en corrélation ; ce qui est conforme, ce qui convient ; ce qui est analogue, semblable, équivalente ou équivalent ; ce qui est symétrique. Le correspondant (1) est ce qui est analogue, équivalent, semblable.
Le verbe correspondre (1) signifie être en rapport ; être associé par des liens naturels, logiques, ou de cause à effet ; être en rapport de conformité, de convenance ; être en rapport d'analogie, d'équivalence par nature ou par fonction ; être en rapport de symétrie, de proportion ; être identique, représenter.
je corresponds, tu corresponds, il correspond, nous correspondons, vous correspondez, ils correspondent ;
je correspondais ; je correspondis ; je correspondrai ; je correspondrais ;
j'ai correspondu ; j'avais correspondu ; j'eus correspondu ; j'aurai correspondu ; j'aurais correspondu ;
que je corresponde, que tu correspondes, qu’il corresponde, que nous correspondions, que vous correspondiez, qu’ils correspondent ;
que je correspondisse, qu’il correspondît, que nous correspondissions ; que j'aie correspondu ; que j'eusse correspondu ;
corresponds, correspondons, correspondez ; aie correspondu, ayons correspondu, ayez correspondu ;
(en) correspondant.
B. Une correspondance (2) est un rapport de communication ; une communication entre plusieurs lieux ; une concordance d'horaire établie entre deux moyens de transport pour assurer des liaisons rapides ; une relation, une communication entre des personnes par échange de lettres, messages, etc. ; un ensemble de lettres envoyées ou reçues par quelqu'un ; une chronique, une rubrique.
Une correspondancière, un correspondancier sont des employés chargés de la correspondance dans une entreprise, une administration.
Une correspondante, un correspondant (2) sont ceux avec qui on est en relation épistolaire ou téléphonique ; ceux avec qui une personne, une société sont en relation d'affaires et qui sont chargés de la représenter ; ceux qui sont en relation avec une société savante et qui lui sont attachés par ce titre ; ceux qui s'engagent, vis-à-vis de la famille et de l'établissement scolaire, à veiller sur un élève interne ; ceux sont chargés par un journal de transmettre des informations sur les évènements survenant dans son lieu de résidence.
Un correspondant en valeurs du Trésor ou CVT est un établissement ayant obtenu un statut particulier relatif à l'émission, au placement et au marché secondaire des valeurs du Trésor. Les correspondants en valeurs du Trésor sont sélectionnés par l'État pour l'importance de leurs souscriptions aux émissions de titres de la dette publique, pour leur capacité à les placer en France et à l'étranger. Ils s'engagent à soumissionner régulièrement aux adjudications, à contribuer en permanence à la liquidité du marché secondaire et à effectuer progressivement la tenue du marché des titres de la dette publique. Les correspondants en valeurs du Trésor ont naturellement vocation à obtenir le statut de spécialistes en valeurs du Trésor. En anglais : reporting dealer. JORF du 22/09/2000.
Le verbe correspondre (2) signifie être en relation, en communication ; être en concordance d'horaire ; avoir des relations, communiquer avec quelqu'un ; envoyer des articles à un journal.
Le nom (une) correspondance est dérivé du radical de correspondant, participe présent de correspondre.
Le verbe correspondre est emprunté au latin médiéval médiéval correspondere « correspondre, s'harmoniser » « payer de retour » « rendre compte de ».
La Corrèze est une rivière et un département de France. L'adjectif corrézien, corrézienne, est relatif au département de la Corrèze, en France, dont les habitants sont les Corréziennes et les Corréziens.
Un corricolo était une voiture légère, d'origine napolitaine, à deux roues, attelée d'un cheval et que le cocher conduisait debout. Les mots italiens corricolo désignant ce type de voiture, et curricolo « charrette » viennent du latin classique curriculum « course » puis « char ».
Une corrida est un spectacle au cours duquel un matador est opposé, successivement, à plusieurs taureaux ; ce qui y est comparé. Une corrida pédestre est une course de fond qui se déroule dans les rues d'une ville. Le mot espagnol corrida « course » puis « course de taureaux » est dérivé de correre (courir).
Un corridor est un passage plus ou moins étroit, mais plus long que large, qui, dans une habitation, donne accès, de plain-pied, à une partie de l'édifice, le plus souvent à une pièce ou à plusieurs pièces qui s'ouvrent sur lui ; un moyen d'accès à quelque chose, voir : CNRTL. Ce nom est emprunté à l'ancien italien corridore « passage étroit entre un local et un autre », proprement « lieu où l'on court », dérivé de correre (courir).
Un corridor, au sens général, est un espace géographique dans lequel les régions sont parfaitement interconnectées par des liaisons terrestres ou maritimes plurimodales.
Un corridor est aussi une voie de transit au régime administratif particulier facilitant le passage des marchandises lorsque les conditions géopolitiques sont défavorables, lorsque les territoires sont enclavés. Les corridors de transport sont des outils indispensables à l’ouverture des économies de certains pays enclavés, en développement (Moyen-Orient, Afrique, CEI, Amérique Latine).
Un corridor de fret (freightway ou freeway) est une infrastructure exploitée en commun par plusieurs gestionnaires pour permettre la circulation sur un même itinéraire.
L'UE a mis en place des corridors ferroviaires réservés au fret transeuropéen. Ils sont destinés à renforcer, en commun, le recours au transport ferroviaire des marchandises par l'attribution de sillons – périodes durant laquelle une infrastructure donnée est affectée à la circulation d’un train entre deux points du réseau ferré – sur le mode du guichet unique (une agence européenne interlocutrice). Ces corridors sont totalement ouverts à la concurrence et les sillons peuvent être attribués à n'importe quel opérateur agréé.
En milieu maritime, les rails sont des couloirs de navigation mis en place au sein d'espaces maritimes très fréquentés afin de limiter les risques de collision et de pollution accidentelle. Leur officialisation par l'Organisation maritime internationale (OMI) date de 1979. De tels rails reposent sur l'organisation de dispositifs de séparation du trafic (DST).
En savoir plus : Gépconfluences.
On lit un corridor humanitaire.
Un corridor biologique ou biocorridor sont un espace reliant des écosystèmes ou des habitats naturels, qui permet le déplacement des espèces ainsi que le brassage génétique de leurs populations. En anglais : biocorridor. Voir aussi : écosystème. JORF du 01/02/2011.
Un corridor de fret est une infrastructure exploitée en commun par plusieurs gestionnaires pour permettre la circulation de trains de fret sur un même itinéraire ; par extension, l'ensemble des sillons horaires correspondants. En anglais : freight corridor ; freight freeway ; freightway. Voir aussi : sillon horaire. JORF du 21/10/2004.
La notion de corridor écologique vient de la prise en compte du fonctionnement en réseau des habitats écologiques, supports des écosystèmes. Une protection surfacique, en aires délimitées, risque de ne pas tenir compte du cycle de vie des différentes espèces animales, qui peuvent avoir besoin de sites différents pour naître, se nourrir, s’abriter, se reproduire… De même les espèces végétales sont mobiles dans leur cycle de vie ou, à l’échelle de l’espèce, dans leur manière de se disséminer. En savoir plus : Géoconfluences. Un corridor écologique nocturne est un corridor biologique où l'éclairage artificiel nocturne est limité de manière à ne pas perturber les conditions écologiques nécessaires à certaines espèces animales et végétales. Dans un corridor écologique nocturne, un éclairage limité est maintenu s'il est indispensable à la sécurité humaine. Voir aussi : corridor biologique, empreinte lumineuse, pollution lumineuse, réserve de ciel étoilé, trame noire. JORF du 04/08/2022.
Un corrigé est une correction d'un devoir, une rectification des fautes, des erreurs, des inexactitudes, des impropriétés ; une version-modèle d'un devoir correct proposé à des élèves.
L'adjectif corrigeable signifiait qui peut être corrigé(e).
Le verbe corriger signifie faire disparaitre ou relever un écart par rapport à une norme en vue de la rétablir ou de la faire respecter ; rectifier ce qui est fautif, inexact, déficient ; tempérer une imperfection, un défaut, l'atténuer ou le faire disparaitre ; réprimander ; châtier. Se corriger, c'est s'apporter mutuellement une correction, s'améliorer mutuellement ; s'infliger à soi-même une correction, se débarrasser d'un défaut. Ce verbe corriger est emprunté au latin classique corrigere « redresser » au figuré « redresser, réformer, améliorer (un défaut, une erreur, un écrit...) ».
je corrige, tu corriges, il corrige, nous corrigeons, vous corrigez, ils corrigent ;
je corrigeais ; je corrigeai ; je corrigerai ; je corrigerais ;
j'ai corrigé ; j'avais corrigé ; j'eus corrigé ; j'aurai corrigé ; j'aurais corrigé ;
que je corrige, que tu corriges, qu'il corrige, que nous corrigions, que vous corrigiez, qu'ils corrigent ;
que je corrigeasse, qu'il corrigeât, que nous corrigeassions ; que j'aie corrigé ; que j'eusse corrigé ;
corrige, corrigeons, corrigez ; aie corrigé, ayons corrigé, ayez corrigé ;
(en) corrigeant.
je me corrige, tu te corriges, il se corrige, nous nous corrigeons, vous vous corrigez, ils se corrigent ;
je me corrigeais ; je me corrigeai ; je me corrigerai ; je me corrigerais ;
je me suis corrigé(e) ; je m'étais corrigé(e) ; je me fus corrigé(e) ; je me serai corrigé(e) ; je me serais corrigé(e) ;
que je me corrige, que tu te corriges, qu'il se corrige, que nous nous corrigions, que vous vous corrigiez, qu'ils se corrigent ;
que je me corrigeasse, qu'il se corrigeât, que nous nous corrigeassions ; que je me sois corrigé(e) ; que je me fusse corrigé(e) ;
corrige-toi, corrigeons-nous, corrigez-vous ; sois corrigé(e), soyons corrigées, soyons corrigés, soyez corrigé(e)(es)(s) ;
(en) se corrigeant.
Une corrigeuse, un corrigeur sont des ouvriers d'une imprimerie.
Une corrigibilité est la qualité d'une personne, d'une chose corrigible. L'adjectif corrigible signifie qui peut être corrigé(e), qui est susceptible de s'améliorer ou d'être amélioré ; qui est susceptible d'être corrigé(e), rectifié(e). L'adjectif incorrigible signifie qui ne peut pas être corrigé(e) ; qui ne parvient pas à se corriger ; qui est persistante ou persistant, incurable. L'adverbe incorrigiblement signifie d'une manière incorrigible.
Une corrigiole à feuilles de téléphium est une sarghine, une plante.
A. L'adjectif corroborant, corroborante, signifie qui corrobore, fortifie. Un corroborant est un moyen médicinal ou alimentaire qui a la propriété de relever les forces abattues et de les soutenir pendant quelque temps. Un (aliment, remède) corroboratif donne des forces, augmente les forces. Une corroboration est l'action de corroborer ; son résultat. Le verbe corroborer signifie rendre plus fort, donner de la vigueur, fortifier par l'alimentation, par un remède, etc. ; ajouter de la force à, rendre plus ferme ; donner son approbation à une suggestion, acquiescer.
B. L'adjectif corroborant, corroborante, signifie qui confirme, appuie. Un corroborant est un élément prouvant la vérité d'une théorie, etc. On lit un terme corroboratif (en grammaire). Un moyen corroboratif sert à corroborer, a la vertu de corroborer. Une corroboration est l'action de corroborer ; son résultat : une corroboration d'une preuve, une formule de corroboration. Le verbe corroborer signifie rendre probant, apporter une preuve de la vérité ou de l'exactitude de quelque chose.
Le verbe corroborer est emprunté au latin classique corroborare « donner force à, confirmer ».
Un corrobori ou une corroborie sont, chez les aborigènes australiens, un lieu de réunion consacré à des réjouissances communes dont les chants et les danses forment le fond ; ces réjouissances communes. Ces noms sont empruntés à l'anglais corroboree « nom de la danse propre aux aborigènes australiens »; du nom primitif de cette danse dans la langue de Port Jackson.
L'adjectif corrodant, corrodante, qualifie ce qui a la propriété de corroder. Un corrodant est une substance capable de corroder. Une corrodation est une corrosion ; l'action de corroder ; son résultat.
L'adjectif corrodé, corrodée, qualifie ce qui est détruit par la corrosion ; ce qui est détruit progressivement.
Le verbe corroder signifie détruire progressivement et irrémédiablement par une action chimique ou physique ; altérer progressivement et irrémédiablement. Ce verbe est emprunté au latin classique corrodare « ronger » (spécialement en parlant d'animaux), de rodere « ronger », avec le préfixe cum intensif.
Corrodentia est une ancienne appellation des insectes psocoptères.
Un corroi est une préparation donnée à une matière par battage, étirage et foulage ; une façon donnée au cuir ; un enduit obtenu par corroyage ; un lit de terre glaise ou de béton pilonné dont on revêt le fond et les parois d'un réservoir, d'un bassin, d'un canal, etc. pour assurer l'étanchéité. La corroierie est l'industrie, la technique du corroyage des cuirs et des peaux ; le travail du corroyeur. Une corroierie est un atelier ou un bâtiment dans lequel se fait le corroyage des cuirs et des peaux. Voir : corroyer (ci-dessous).
Le verbe corrompre signifie changer l'état naturel de quelque chose en le rendant mauvais ; apporter une modification dans la substance ou la forme de certains matériaux ; altérer la valeur d'une structure concrète ou abstraite, la changer en mal ; affaiblir ou détruire une valeur ; dénaturer, altérer ; pousser quelqu'un à agir contre son devoir, sa conscience, par des dons, des promesses, la persuasion. Ce verbe est emprunté au latin classique corrumpere « détruire, anéantir, altérer (physiquement ou moralement) » de rumpere « rompre, briser » et cum intensif.
je corromps, tu corromps, il corrompt, nous corrompons, vous corrompez, ils corrompent ;
je corrompais ; je corrompis ; je corromprai ; je corromprais ;
j'ai corrompu ; j'avais corrompu ; j'eus corrompu ; j'aurai corrompu ; j'aurais corrompu ;
que je corrompe, que tu corrompes, qu’il corrompe, que nous corrompions, que vous corrompiez, qu’ils corrompent ;
que je corrompisse, qu’il corrompît, que nous corrompissions ; que j'aie corrompu ; que j'eusse corrompu ;
corromps, corrompons, corrompez ; aie corrompu, ayons corrompu, ayez corrompu :
(en) corrompant.
L'adjectif corrompu, corrompue, qualifie ce qui est altéré ; ce qui est dénaturé ; quelqu'un qui s'est laissé acheter. Une corrompue, un corrompu se sont laissés influencer pour agir contre leur devoir, leur conscience.
Le nom latin de la colère est ira : le philosophe Sénèque intitule un de ses traités de morale De ira, « De la colère ». Ce mot a donné, par une évolution normale, l’ancien français ire, qui désigne la colère au Moyen Âge. Ire a toutefois un concurrent, dès cette époque, dans le mot courroux. Pour saisir l’origine de ce mot il nous faut partir du verbe latin corrumpere, qui ne signifiait pas seulement « corrompre », mais aussi « altérer », « détériorer ». Sur le participe passé corruptus, on a fait, en latin vulgaire, un verbe corruptiare, qui est devenu courrecier, courroucer, qui ont parfois, en ancien français, le sens d’« endommager », « maltraiter », à côté de celui de « mettre en colère ». Comment est-on passé du sens physique au sens moral ? On peut supposer que la colère a été regardée comme une altération de l’âme. Du verbe courroucer a été tiré le nom courroux. Aux deux noms ire et courroux correspondent des adjectifs : iré, irié pour le premier, courroucé, courrouceux pour le second. Paien s’en fuient, curuçus e irez (Les païens s’enfuient, courroucés et en colère.) Aujourd’hui, seul courroucé est encore vivant. Un fait important au point de vue de la psychologie des hommes du Moyen Âge est que ire et courroux ne désignent pas seulement la colère, mais aussi le chagrin. Plus exactement, ces deux notions sont si étroitement mêlées qu’il est difficile de doser chaque fois la part qui revient à chacune d’elles. Voici cependant un exemple d’ire où il semble que ce soit le chagrin qui prédomine : au vers 2944 de La Chanson de Roland, le duc Naime, témoin des larmes que verse Charlemagne en reconnaissant le corps de Roland, s’écrie Or ad Caries grant ire. Le sens est : « À présent Charles a une grande douleur. » En savoir plus : Georges Gougenheim.
L'adjectif corrosif, corrosive, signifie qui corrode, qui a la propriété de corroder. Un corrosif est une substance qui corrode. Ce mot est dérivé du radical du supin corrosum de corrodere (corroder). Une corrosion est l'action de corroder ; son résultat. Ce nom est emprunté au bas latin corrosio « action de ronger ; morsure ».
On lit l'adjectif anti-corrosif, anti-corrosive, et un produit anticorrosion.
Un corroyage est l'action de corroyer ; son résultat ; l'ensemble des opérations de finissage du cuir brut effectuées après le tannage, en fonction des différentes industries de transformation du cuir ; un forgeage, une sorte de martelage du métal ; l'action de dégrossir le bois sur toutes ses faces avant le façonnage ; son résultat.
On lit un cuir corroyé, un fer corroyé, un acier corroyé.
Le verbe corroyer signifie préparer une matière en la battant, en l'étirant, en la foulant ; transformer le cuir après le tannage ; battre et souder à chaud (des métaux, des tôles ; dégrossir une bille, une pièce de bois ; malaxer et pétrir avec de l'eau pour faire un mortier, un enduit ; revêtir d'un enduit ; agglomérer à l'aide de rouleaux compresseurs les digues de retenue d'eau.
je corroie, tu corroies, il corroie, nous corroyons, vous corroyez, ils corroient ;
je corroyais ; je corroyai ; je corroierai ; je corroierais ;
j'ai corroyé ; j'avais corroyé ; j'eus corroyé ; j'aurais corroyé ; j'aurais corroyé ;
que je corroie, que tu corroies, qu’il corroie, que nous corroyions, que vous corroyiez, qu’ils corroient ;
que je corroyasse, qu’il corroyât, que nous corroyassions ; que j'aie corroyé ; que j'eusse corroyé ;
corroie, corroyons, corroyez ; aie corroyé, ayons corroyé, ayez corroyé ;
(en) corroyant.
Une corroyeuse, un corroyeur sont des ouvriers qui apprêtent le cuir, les peaux.
Une corroyère est une plante dont les feuilles sont employées pour traiter les cuirs.
Le verbe conreer, devenu corroyer, est issu du latin vulgaire conredare, adaptation du gotique garedan. Voir aussi : corroi, corroierie (ci-dessus).
La conscience que nous avons de notre propre vocabulaire ne coïncide pas toujours avec l'histoire même des vocables. Corroyer issu du latin populaire conredare pris lui-même au germanique signifie proprement « préparer avec soin ». Mais on a dit corroyer le cuir c'est-à-dire l'apprêter. D'où corroyeur. Mais, dans l'esprit des Français moyens parmi lesquels je me range, le mot évoque l'idée de courroie. En savoir plus : Étymologie historique et étymologie statique, par Pierre Chantraine, 1970 (Persee)
L'adjectif corrupteur, corruptrice, signifie qui altère, change en mal ; qui dégrade en détruisant ce qui est sain, qui intègre et constitue une valeur morale. Une corruptrice, un corrupteur sont ceux, ce qui altèrent la valeur de quelque chose, la changent en mal ; ceux qui détruisent ce qui est sain, honnête, ce qui constitue une valeur morale ; ceux qui soudoient, achètent quelqu'un. Ce mot est emprunté au latin classique corruptor « celui qui corrompt ».
Une corruptibilité est l'état, le caractère de ce qui est corruptible ; le caractère de ce qui est putrescible ; la vénalité de la personne qui se laisse corrompre. Une incorruptibilité est le caractère de celle, celui ou ce qui est incorruptible.
L'adjectif corruptible signifie susceptible de pourrir, de se décomposer, de se putréfier ; susceptible d'être changé(e) en mal ; qui peut se laisser corrompre, débaucher, pervertir ; qui peut se laisser acheter, soudoyer. Ce mot est emprunté au latin chrétien et au bas latin corruptibilis « pour une chose ou une personne : qui peut être corrompu(e) ». L'adjectif incorruptible qualifie ce qui n'est pas corruptible, altérable ; quelqu'un qui est droit, honnête, intègre. Une, un incorruptible sont d'une intégrité absolue. On lit l'adverbe incorruptiblement.
L'adjectif corruptif, corruptive, qualifie ce qui a la propriété de corrompre.
Une corruption est l'action de changer l'état naturel d'une chose en la rendant mauvaise, généralement par décomposition ; le fait de se corrompre ; l'état de ce qui est corrompu ; une altération, un changement en mal ; une modification fâcheuse par altération des qualités propres ; une déformation ; une dégradation de ce qui est sain, honnête et constitue une valeur morale. Ce nom est emprunté au latin classique corruptio.
Un corsage était la partie du corps humain comprise entre les hanches et les épaules ; la consistance, la qualité d'une étoffe ; le poitrail ; c'est la partie du vêtement féminin qui recouvre le buste ; un vêtement féminin qui recouvre le buste. Ce nom est dérivé de l'ancien français cors (corps). Une corsagère, un corsager confectionnent des corsages.
Un corsaire était un armateur, un capitaine, ou un membre de l'équipage d'un bateau qui pratiquaient la course ; c'est celui qui, par ses actions ou ses attitudes, évoque un corsaire, un pirate ; un homme impitoyable en affaires, avide et malhonnête ; c'était un navire armé par des particuliers ; c'est un navire ou un avion à grand rayon d'action chargé d'attaquer la flotte marchande de l'adversaire. Le nom (un) corsaire est emprunté, probablement par l'intermédiaire de l'ancien provençal corsari, à l'italien corsaro, du bas latin cursarius, dérivé de cursus (cours). Le nom (une) course (une autorisation donnée à de simples particuliers d'armer en guerre des navires de commerce pour courir sus aux navires de l'autre belligérant) est la forme féminine de cours.
On lit un navire corsaire, un bâtiment corsaire, un capitaine corsaire. Un pantalon corsaire est un pantalon court comme en portaient les corsaires. Une ceinture corsaire donne l'allure d'un corsaire.
Une corsairienne, un corsairien sont des membres de l'équipage d'un corsaire.
L'adjectif corse est relatif ç la Corse, une ile de la Méditerranée, dont les habitants sont les Corses. Le corse est une langue.
L'adjectif corsé, corsée, qualifiait quelqu'un qui a un corps robuste, puissant ; ce qui a plus de corps, plus de consistance ; il qualifie ce qui est plus fort, plus vigoureux ; ce qui est truculent, piquant ; ce qui est complexe, compliqué.
Le verbe corser signifie donner plus de corps à quelque chose, le renforcer, le rendre plus consistant ; donner un gout plus fort ; rendre plus complexe, compliquer. Ce verbe est dérivé de l'ancien français cors (corps). Se corser signifie devenir plus consistant, plus intense ; devenir truculent, piquant ; devenir plus compliqué ; pour des graines, prendre corps, croître après germination ; pour du vin, prendre du corps.
Un corselet est un petit corsage lacé sur le devant et serré à la taille ; une cuirasse légère ; le thorax, ou le pronotum, la partie antérieure du thorax de certains insectes, où sont attachées les premières pattes ; la partie antérieure du corps de certains crustacés ; une armature métallique destinée à maintenir les jeunes arbres. Ce nom est dérivé de l'ancien français cors (corps).
Un corset est un vêtement militaire en cuir ou en acier destiné à protéger le thorax ; un sous-vêtement féminin, baleiné et lacé, destiné à soutenir la poitrine, à serrer la taille et le ventre et à maintenir les bas ; un bandage qui entoure le tronc ; un moulage de plâtre destiné à redresser la colonne vertébrale ; un corset de redressement ; un appareil de maintien, utilisé dans le traitement des déviations vertébrales ; une armature de métal, de bois ou de paille qui protège les jeunes arbres. Ce nom est dérivé de l'ancien français cors (corps).
Le corsetage est le port du corset ; l'emploi du corset dans l'habillement.
L'adjectif corseté, corsetée, qualifie quelqu'un qui porte un corset ; qui a une taille fine ; ce qui est enserré dans un cadre rigide, strict ; ce qui a une forme rigide, stricte.
Le verbe corseter signifie revêtir d'un corset ; serrer par des sangles, des brides, une armature ; enserrer dans un cadre rigide, donner une forme rigide. Se corseter signifie se mettre un corset.
je corsète ou corsette, tu corsètes ou corsettes, il corsète ou corsette, nous corsetons, vous corsetez, ils corsètent ou corsettent ;
je corsetais ; je corsetai ; je corsèterai ou corsetterai ; je corsèterais ou corsetterais ;
j'ai corseté ; j'avais corseté ; j'eus corseté ; j'aurai corseté ; j'aurais corseté ;
que je corsète ou corsette, que tu corsètes ou corsettes, qu'il corsète ou corsette, que nous corsetions, que vous corsetiez, qu'ils corsètent ou corsettent ;
que je corsetasse, qu'il corsetât, que nous corsetassions ; que j'aie corseté ; que j'eusse corseté ;
corsète ou corsette, corsetons, corsetez ; aie corseté, ayons corseté, ayez corseté ;
(en) corsetant.
je me corsète ou me corsette, tu te corsètes ou te corsettes, il se corsète ou se corsette, nous nous corsetons, vous vous corsetez, ils se corsètent ou se corsettent ;
je me corsetais ; je me corsetai ; je me corsèterai ou me corsetterai ; je me corsèterais ou me corsetterais ;
je me suis corseté(e) ; je m'étais corseté(e) ; je me fus corseté(e) ; je me serai corseté(e) ; je me serais corseté(e) ;
que je me corsète ou me corsette, que tu te corsètes ou te corsettes, qu'il se corsète ou se corsette, que nous nous corsetions, que vous vous corsetiez, qu'ils se corsètent ou se corsettent ;
que je me corsetasse, qu'il se corsetât, que nous nous corsetassions ; que je me sois corseté(e) ; que je me fusse corseté(e) ;
corsète-toi ou corsette-toi, corsetons-nous, corsetez-vous ; sois corseté(e), soyons corsetées, soyons corsetés, soyez corsetée(s), soyez corseté(s) ;
(en) se corsetant.
La corseterie est l'industrie du corset ; l'ensemble des articles fabriqués ou vendus par le corsetier. Une corseterie est le magasin du corsetier.
Une corsetière, un corsetier fabriquent et/ou vendent des corsets. L'adjectif corsetier, corsetière, signifie qui fabrique, vend des corsets ; qui concerne les corsets.
Un corseton est un vêtement étroit.
En provençal, un coursetoun est un petit corset, un petit gilet, un corselet.
Un corsico est celui qui est originaire de la Corse.
Un corso est une avenue principale ; une promenade en va et vient ; un défilé de chars, lors d'un cortège de carnaval ou d'une autre fête. Le mot italien corso en particulier « grande avenue, promenade publique » « défilé de chars en grand gala, lors d'une fête publique » vient du latin cursus, voir : cours.
Cortaderia désigne des graminées fourragères.
Un cortaillod est un vin.
Une cortectomie est l'ablation chirurgicale d’une zone épileptogène, identifiée sur des arguments cliniques, EEG ou par des méthodes plus invasives.
Un cortège est un groupe de personnes, disposées en rangs successifs, qui se déplacent dans une même direction et pour un même motif, voir CNRTL. Ce nom est emprunté à l'italien corteggio « suite de personnes qui accompagnent un personnage important au cours d'une cérémonie », de corteggiare « accompagner un personnage important pour lui rendre hommage » lui-même dérivé de corte, voir : cour.
Un cortège végétal ou cortège floristique sont l'ensemble des espèces végétales qui sont observées et inventoriées dans une zone donnée. JORF du 21 mars 2025.
Le verbe cortéger a signifié faire cortège à quelqu'un, accompagner en cortège.
je cortège, tu cortèges, il cortège, nous cortégeons, vous cortégez, ils cortègent ;
je cortégeais ; je cortégeai ; je cortègerai ou cortégerai ; je cortègerais ou cortégerais ;
j'ai cortégé ; j'avais cortégé ; j'eus cortégé ; j'aurai cortégé ; j'aurais cortégé ;
que je cortège, que tu cortèges, qu'il cortège, que nous cortégions, que vous cortégiez, qu'ils cortègent ;
que je cortégeasse, qu'il cortégeât, que nous cortégeassions ; que j'aie cortégé ; que j'eusse cortégé ;
cortège, cortégeons, cortégez ; aie cortégé, ayons cortégé, ayez cortégé ;
(en) cortégeant.
Des cortès sont, en Espagne et au Portugal, une assemblée législative. Le mot espagnol cortes est proprement le pluriel de corte « cour ».
Hernán Cortés était un conquistador espagnol.
Un cortex est la partie externe de certains organes ; la zone superficielle altérée enveloppant certains blocs de roche et notamment les silex. Le mot latin cortex signifie « enveloppe, écorce ». Le verbe écorcher vient du bas latin excorticare « écorcer », formé sur le latin classique cortex « enveloppe ; tout ce qui couvre ».
Le cortex entorhinal est le cortex de la partie rostrale du gyrus ambiens qui recouvre ventralement l’amygdale.
Le cortex extrastrié est l'ensemble des aires corticales visuelles anatomiquement antérieures à l’aire V1.
Le cortex cérébelleux est la substance grise périphérique du cervelet comprenant trois couches (externe ou moléculaire, moyenne formée d’une seule rangée de cellules caractéristiques, les cellules de Purkinge et interne ou granulaire).
Le cortex cérébral est la zone continue de substance grise de trois à quatre millimètres d’épaisseur qui occupe toute la surface des circonvolutions cérébrales.
Le cortex de la glande supra-rénale est la partie périphérique du parenchyme de la glande supra-rénale, de couleur jaunâtre et de consistance ferme.
Le cortex de l’ovaire est la partie périphérique de l’ovaire dans laquelle siègent les follicules ovariques.
Le cortex du cortex rénal est la zone de substance du labyrinthe du cortex du rein située immédiatement au-dessous de la capsule fibreuse du rein.
Le cortex du cristallin est la couche épithéliale formée d’un seul rang de cellules qui double à sa face profonde la capsule du cristallin.
Le cortex d’un nœud lymphatique est la zone de substance corticale faite de nodules lymphoïdes séparés par des travées de tissu réticulé, les trabécules délimitant des sinus lymphatiques.
Le cortex du thymus est la partie périphérique des lobules du thymus.
On lit le cortex hétérotypique.
Le cortex limbique est le lobe limbique du cerveau.
Le cortex olfactif est le cortex piriforme.
Le cortex piriforme est ce qui recouvre médialement, avec l’aire amygdalo-piriforme, la portion rostrale du corps amygdaloïde.
Le cortex rénal est la partie périphérique du parenchyme rénal, le cortex rénal se compose du labyrinthe du cortex et de la partie radiée des lobules corticaux du rein (pyramides de Ferrein).
Le cortex strié est l'aire visuelle primaire, aussi appelée V1 (visuelle 1), aire 17 de Brodmann, caractérisée par la strie de Gennari, visible à l’œil nu sur coupe fraiche.
Le cortex surrénalien est les corticosurrénales.
Le cortex visuel ou cortex occipital sont la zone de projection des voies optiques où se terminent les radiations optiques, située à la partie postérieure du cerveau, sur les deux berges et dans le fond de la scissure calcarine, à la face interne du lobe occipital.
Le cortex vitréen est l'enveloppe périphérique du vitré.
Une cortexine est une hormone sécrétée par le cortex de la gonade embryonnaire.
On lit une cortexolone, une cortexone.
L'allocortex est la partie du cortex constituée de l’archéocortex et du paléocortex.
L'archéocortex ou archicortex sont la région de l’écorce cérébrale phylogénétiquement la plus ancienne, située à la partie dorsale de la face interne des hémispheres et qui correspond au système olfactif.
L'isocortex est le territoire de l’écorce cérébrale au niveau duquel la cyto- et la myéloarchitectonie permettent d’individualiser six couches structurales fonctionnellement spécialisées.
Le koniocertex est la variété de néocortex hétérotypique formé microscopiquement, comme tout néocortex, de six couches cellulaires, mais à développement inégal.
Le néocortex est la partie de l’écorce cérébrale phylogénétiquement la plus récente, la plus élaborée et de loin la plus développée, qui se caractérise par six couches cellulaires nettement individualisées, recouvre la majorité des hémisphères chez l’homme et correspond aux aires associatives.
On lit le mésocortex, le paléocortex.
cortic(o)- est tiré du latin cortex, corticis « écorce ».
Un décorticage est le fait de retirer l'écorce, l'enveloppe, la carapace, le cortex cérébral. Une décortication est le grattage de l'écorce d'un arbre ; un dégagement chirurgical d’un viscère des tissus normaux ou pathologiques qui l’enserrent et gênent sa fonction ; en chirurgie osseuse, c'est le soulèvement de copeaux ostéopériostés autour d’une pseudarthrose diaphysaire dans le but de provoquer l’apparition d’un cal osseux. On lit une décortication du cœur, une décortication pulmonaire. L'adjectif décortiqué, décortiquée, qualifie ce dont on a retiré l'enveloppe, l'écorce, le cortex cérébral ; ce qui est analysé(e) avec minutie. Le verbe décortiquer (gratter l'écorce, retirer l'enveloppe du fruit ou de la graine, la carapace d'un crustacé ; faire une analyse minutieuse ; priver du cortex cérébral) est emprunté au latin impérial decorticare.
Un hypercorticisme est une sécrétion excessive d'hormones cortico-surrénaliennes ; l'ensemble des troubles qu'elle provoque. On lit un hypoadrénocorticisme.
L'adjectif cortical, corticale, corticaux, corticales, qualifie ce qui est relatif à l'écorce ; ce qui concerne le cortex d’un organe ou lui appartient ; ce qui est relatif au cortex cérébral ou au cortex surrénal. Exemples : les artères corticales du rein, une atrophie cérébelleuse corticale, une cécité corticale, un fibrome cortical du rein, une hyperostose corticale, des index corticaux, un lobule cortical, une nécrose corticale, un noyau cortical, un os cortical, une pyramide corticale, des rameaux corticaux, une réaction corticale, une substance corticale, une surdité corticale, un syndrome cortical, des veines corticales, un ostéosarcome juxtacortical, méningo-cortical (qui appartient ou se rapporte aux méninges et au cortex cérébral), néocortical (relatif au néocortex), un type non-cortical, paracortical, une poche vitréenne précorticale, une aphasie sous-corticale, une démence souscorticale, une aphasie transcorticale.
On a lu une corticale ou corticalité pour un cortex.
L'adjectif corticé, corticée, qualifie ce qui est recouvert d'une écorce.
L'adjectif corticicole qualifie ce qui vit, croît sur l'écorce des arbres. On lit aussi corticole.
L'adjectif corticifère qualifie ce qui porte une écorce.
L'adjectif corticipète qualifie ce qui se dirige vers le cortex cérébral.
Au Brésil, les cortiços sont des logements collectifs, locatifs, multifamiliaux (Kowarick, 1982) qui se sont développés dans d’anciennes bâtisses, datant parfois de l’époque coloniale, situées dans le centre-ville. Majoritairement composé de deux étages, le cortiço est caractérisé par la promiscuité et la précarité dans lesquelles vivent ses habitants.
Le cortiço est une forme d'habitat qui a historiquement permis aux classes populaires de continuer à résider à proximité des lieux de travail, même si des processus d'éviction peuvent exister dans certains quartiers. Octavie Paris a montré que si une partie des habitants vivaient d'emplois informels, la vision stigmatisante d'une population oisive, répandue au Brésil, repose largement sur des représentations.
En savoir plus : Géoconfluences.
On lit l'aire transitionnelle cortico-amygdaloïde de Mai.
Une dégénérescence corticobasale est une affection neurodégénérative sporadique d’évolution progressive et d’étiologie inconnue, affectant conjointement le cortex et les structures sous-corticales.
L'adjectif corticobasilaire est relatif au cortex cérébral et à la base du cerveau.
Un rapport corticodiaphysaire est le rapport de la somme de l’épaisseur des deux corticales sur la largeur totale de l’os, mesurées à mi hauteur de la diaphyse.
Une corticographie est un enregistrement des rythmes cérébraux directement à partir du cortex cérébral, nécessitant une craniotomie, et utilisée essentiellement en peropératoire pour délimiter la zone d’exérèse.
L'adjectif corticoïde qualifie ce qui se rapporte à la cortisone ou à ses dérivés médicamenteux ou non.
Un corticoïde est un corticostéroïde. Les adjectifs corticoïde ou corticostéroïde qualifient ce qui est sécrété par le cortex surrénal ; ce qui est fait à l'aide d'hormones corticoïdes. Un cortocoïde ou corticostéroïde sont une hormone sécrétée par le cortex surrénal ; un produit similaire ou dérivé obtenus par synthèse. Une substance anticorticoïde s’oppose à l’action des corticoïdes. Un dermocorticoïde est une spécialité pharmaceutique contenant un dérivé stéroïdien à activité anti-inflammatoire formulé dans une émulsion, pommade, crème, gel ou lotion, destinée à être appliquée sur la peau ou éventuellement une muqueuse. Un glucocorticostéroïde est un stéroïde sécrété par les glandes corticosurrénales, et plus précisément par la zone fasciculée, exerçant une activité sur le métabolisme glucidique en stimulant la biosynthèse des enzymes de la gluconéogénèse dans le foie. Les hormones minéralocorticoïdes ou hormones minéralocorticostéroïdes sont le groupe d’hormones sécrétées par les glandes corticosurrénales ayant une activité sur le métabolisme hydrominéral. un minéralocorticostéroïde ou minéralocorticoïde sont un stéroïde hormonal de la glande corticosurrénale ayant une action sur le métabolisme du sodium et du potassium.
Une espèce corticole est une espèce végétale ou animale vivant sur, dans ou sous les écorces des arbres.
Une corticolibérine est un peptide de 41 acides aminés sécrété par l’hypothalamus et agissant sur la synthèse et la sécrétion hypophysaire de la POMC, et par suite stimulant la libération de la corticotropine.
On lit l'amygdale cortico-médiale.
Les adjectifs cortico-médullaire, ou corticospinal,corticospinale, corticospinaux, corticospinales, sont relatifsau cortex cérébral et à la moelle épinière.
On lit une dédifférentiation corticomédullaire, une différenciation corticomédullaire rénale, un index corticomédullaire.
L'adjectif cortico-méningé, cortico-méningée, est relatif au cortex cérébral et aux méninges. On lit l'angiomatose diffuse corticoméningée de Divry et Van Bogaert.
L'adjectif cortico-moteur, cortico-motrice, est relatif aux fonctions motrices du cortex cérébral.
On lit les fibres cortico-nucléaires de la capsule interne, les fibres cortico-nucléaires du bulbe, un rapport corticopapillaire.
On lit un faisceau cortico-pontin, les fibres cortico-pontines, un tractus cortico-pontin. Un faisceau corticopontique est une afférence de fibres provenant du cortex, qui font relais au niveau des noyaux protubérantiels, s’articulent avec des fibres pontocérébelleuses, puis, après avoir franchi la ligne médiane, gagnent la partie postérieure du lobe latéral du cervelet.
On lit les fibres cortico-réticulaires, un faisceau cortico-spinal, des faisceaux corticospinaux, les fibres cortico-spinales, un tractus cortico-spinal.
Une corticostatine est un peptide cationique antiviral sécrété par les macrophages, appartenant à la famille des défensines.
un corticostéroïde : voir : corticoïde (ci-dessus).
Une corticostérone est une hormone stéroïde des glandes corticosurrénales, sécrétée par les cellules de la zone glomérulée.On lit 18-hydroxy-corticostérone, une déhydrocorticostérone, une désoxycorticostérone, une tétrahydrocorticostérone, une tétrahydro-désoxy-11-corticostérone.
Une corticostimuline ou hormone corticotrope sont une hormone de l'hypophyse.
L'adjectif corticosurrénal ou cortico-surrénal, corticosurrénaux ou cortico-surrénaux, est relatif au cortex surrénal. Les hormones corticosurrénales sont l'ensemble des hormones sécrétées par le cortex surrénal. La corticosurrénale est le cortex de la glande supra-rénale. On lit un androgène corticosurrénalien, une insuffisance corticosurrénalienne. Un corticosurrénalome est une tumeur maligne de la glande corticosurrénale.
Une corticothérapie est un traitement utilisant les dérivés de la cortisone, à ne pas confondre avec la cortisonothérapie.
Une corticotomie est une section chirurgicale d’une diaphyse en conservant l’axe médullaire dans le but de préserver les vaisseaux centromédullaires.
L'adjectif corticotrope qualifie ce qui exerce une action sur le cortex des capsules surrénales. On lit une hormone adrénocorticotrope.
Une corticotrophine est une hormone qui stimule le cortex surrénal.
Une corticotropine est une hormone sécrétée par les cellules α du lobe antérieur de l’hypophyse, qui stimule la sécrétion des gluco-corticostéroïdes surrénaliens, ainsi que des autres corticostéroïdes.
Les corticoviridés sont la famille de virus à ADN qui comprend le genre Corticovirus.
On lit un réflexe corticovisuel.
Un cortile est, en Italie, une cour découverte, comprise entre les divers corps de bâtiment d'une construction, destinée à donner de l'air et de la lumière aux pièces intérieures. Le mot italien cortile vient du bas latin cohortile.
Le nom (un) courtil (un petit jardin attenant à une maison de paysan, généralement clos de haies ou de barrières ; une petite maison ou une chambre de paysan) vient du bas latin cohortile, dérivé de cohors. D'où un courtillage (un petit champ ou jardin ; la production de ce jardin).
Le nom (une) cour vient du bas latin curtis « cour de ferme » puis « enclos comprenant maison et jardin, tenure » et « centre d'exploitation d'un fisc, résidence royale » « entourage du roi, personnel de la cour royale » « curia d'un prince territorial, surtout dans sa fonction de tribunal », issu du latin classique cohors « coin de ferme » et dans la langue militaire « division du camp » d'où « troupes (cantonnées dans cette division) » accessoirement « gardes du corps d'un grand personnage ».
Un cortinaire est un champignon présentant une cortine et dont les feuillets brunissent quand il grandit. Les cortinariacées sont une famille de champignons. Une cortine (1) était un vase ou un chaudron à usage domestique et religieux ; un trépied d'airain consacré à Apollon et surmonté d'un vase de ce genre ; c'estun ensemble de filaments formant une sorte de membrane et réunissant le bord du chapeau à la partie supérieure du pied, chez certains champignons, notamment l'agaric. Ce nomest emprunté au latin cortina « vaisseau rond, chaudière », en particulier « cuve que portait le trépied d'Apollon ».
Une cortine (2) est un extrait naturel du cortex surrénal, contenant toutes les hormones de la glande. Ce nom est formé sur le radical de cortex.
Un cortisol ou une hydrocortisone sont l'hormone stéroïde principale des glandes corticosurrénales, proche de la cortisone par sa formule, ses propriétés thérapeutiques et ses indications. Une cortisolémie est la concentration plasmatique du cortisol. Un tétrahydrocortisol ou urocortisol sont un métabolite tétrahydrogéné du cortisol, trouvé dans les urines sous forme de glucuronoconjugué. On lit un tétrahydro-désoxy-11-cortisol.
Une cortisone est un dérivé hormonal du cortisol, en équilibre métabolique avec l’hormone principale par une déshydrogénation en 11, qui a lieu déjà dans la surrénale, mais surtout dans le foie, utilisé en thérapeutique pour ses propriétés antiinflammatoires et antiallergiques.Le mot anglo-américian cortisone est formé de corti[co] s[ter]one. L'adjectif cortisonique est relatif à la cortisone (une acné cortisonique, un assaut cortisonique, un bolus cortisonique, une ostéoporose cortisonique). Une cortisonothérapie est une utilisation thérapeutique de la cortisone dans l’insuffisance corticosurrénale, à ne pas confondre avec l’emploi des corticoïdes de synthèse. Un désoxycortisone est un composé hormonal. Une tétrahydrocortisone ou urocortisone sont le métabolite tétrahydrogéné principal du cortisol, trouvé dans les urines sous forme de glucuronoconjugué.
Un corton est un vin. Aloxe-Corton est une commune de France.
L'adjectif coruscant, coruscante, qualifiait ce qui brille intensément ; ce qui scintille. Ce mot est emprunté au latin classique coruscans, participe présent de coruscare « briller, étinceler; faire des éclairs ». Une coruscation était un éclat lumineux vif et passager. Ce nom est emprunté au bas latin coruscatio « action de briller, fulguration, éclair ».
L'adjectif corvéable qualifie ce qui est assujetti à la corvée ; ce dont on abuse en lui faisant obligation de toutes sortes de corvées (être taillable et corvéable à merci).
Une corvée est un travail imposé et non rémunéré ; un travail règlementaire imposé dans une collectivité militaire ; un travail supplémentaire imposé à un individu ; des travaux que se partagent à tour de rôle les membres d'une collectivité pour les besoins de cette dernière ; une tâche ingrate et fastidieuse ou pénible à laquelle on ne peut pas se soustraire ; au Québec, c'est un temps de travail gratuit et collectif fourni volontairement à un voisin pour lui venir en aide. En Belgique, faire corvée signifie faire chou blanc. Ce nom vient du latin de basse époque corrogata [opera] « travail obligatoire dû au seigneur » à l'origine « service qui consiste dans le labourage des terres de la réserve seigneuriale (mesuré par journées de travail) », corvada, participe passé de corrogare « inviter, solliciter ensemble ».
On a lu un corvéieur ou corvéïeur, corvoyeur pour celui qui travaille à la corvée.
Une corvette est un trois-mâts très léger et bien garni de voiles ; un bâtiment de guerre de taille intermédiaire ; un petit bâtiment moderne servant à l'escorte. Ce nom est soit directement adapté du moyen néerlandais corver « bateau chasseur », dérivé de corf, proprement « panier » d'où « sac à pêche; bateau de pêche », en latin corbis (corbeille), soit dérivé de corve, attesté sous la forme corbe « bateau de pêche », emprunté au moyen néerlandais corf, à comparer avec les dérivés corvot et corbette « petit bateau ostendois qui donne la chasse aux pêcheurs sur la côte normande ».
L'adjectif corvicide qualifie ce qui a la propriété de tuer, de détruire les corvidés.
Les corvidés sont une famille d'oiseaux (corbeaux, pies, geais et alliés) de l'ordre des passériformes (passereaux).
Une substance corvifuge ou un corvifuge sont une substance qui éloigne les corvidés.
Une corvine est un corbeau de mer.
Une corvine ou un corb, un corbeau sont un poisson.
Les corvoïdes sont un taxon d'oiseaux néognathes passereaux.
Ces noms sont dérivés du radical du latin corvus « corbeau ».
Les corybantes sont les prêtres de la mère des Dieux, Cybèle, qui dansaient armés, aux sons des flutes, des tambours, des trompes et des boucliers frappés par les lances. Ce nom est emprunté au grec κ ο ρ υ ́ ϐ α ν τ ε ς, en latin corybantes. On a lu aussi une corybante. L'adjectif corybantique qualifie ce qui possède les caractéristiques des danses des corybantes. Un corybantisme ou corybantiasme sont le délire et le transport accompagnant les danses des corybantes.
1. Une, un corydale ou corydalis sont une plante.
2. Les corydales sont un genre d'insectes mégaloptères carnassiers nocturnes, le type de la famille des corydalidés. Les corydalidés sont la famille d'insectes mégaloptères dont le corydale est le type.
Le nom corydale est emprunté au bas latin corydallus, corydalis « alouette huppée », en grec κ ο ρ υ ́ δ α λ ο ς, κ ο ρ υ δ α λ λ ι ́ ς en raison de l'appendice de la fleur de la fumeterre, qui ressemble à l'ongle du pouce de cet oiseau. Le nom de l'insecte vient du latin scientifique corydalis, peut-être en raison des mandibules développées de cet insecte rappelant une crête.
Les corydiidés sont une famille d'insectes dictyoptères blattodés. Les corydioïdés sont la super-famille d'insectes dictyoptères blattodés regroupant la famille des corydiidés et des nocticolidés.
Corydon est un nom de berger chez les poètes bucoliques. L'adjectif corydonien, corydonienne, qualifiait ce qui possède les caractéristiques bucoliques d'un berger antique ou de sa vie.
Corydoras est un genre de poissons.
Les corylacées sont la famille de plantes arbustives ayant pour type le noisetier. Ce nom est dérivé du nom latin du noisetier, issu d'une forme indo-européenne occidentale, corulus, corylus, coruli, coryli, avec le suffixe -acées. Les corylées sont une sous-famille de bétulacées.
L'ordre des (oiseaux) psittaciformes (les becs crochus tropicaux) comprend les familles des cacatuidés (cacatoès, calopsitte), des psittacidés (perroquets et alliés), des psittaculidés (coryllis, eclectus, inséparables, loris, loriquets, palettes, perruches, psitacules et alliés), des strigopidés (strigops et nestors).
Les corylophidés sont une famille d'insectes coléoptères polyphages cucujoïdes.
Un corylopsis est un arbrisseau ; un parfum extrait des fleurs de cet arbre. Le latin scientifique corylopsis est composé du latin classique corylus « noisetier » et du grec ο ψ ι ς « apparence extérieure d'une chose ».
Un corymbe est une inflorescence dans laquelle les fleurs, portées par des pédoncules divergents, de longueur différente et rattachés à des points différents de la tige, se trouvent au même niveau au sommet, de façon à former une sorte de parasol ; un type de coiffure où les cheveux sont relevés autour de la tête et rattachés au sommet par une aiguille ou un bandeau. Ce nom est emprunté au latin impérial corymbus « grappe de lierre », en grec κ ο ́ ρ υ μ ϐ ο ς « sommet, extrémité supérieure d'une chose » en particulier « sommet d'une coiffure de femme relevée en touffe » et « grappe de fruits ou de fleurs formant pyramide ».
Une plante corymbifère porte des corymbes, a des fleurs disposées en corymbe. On lit les corymbifères.
L'adjectif corymbiforme qualifie ce qui est en forme de corymbe ; il se dit d'une éruption variolique quand les éléments en sont réunis par groupes séparés par des intervalles de peau saine.
Une corynébactérie est un bacille à Gram positif, aéro-anaérobie, appartenant à la famille des Corynebacteriaceae, exemples : Corynebacterium anaerobium, Corynebacterium diphteriae.
Corynebacterium acnes est un terme obsolète pour Propionibacterium acnes, une bactérie gram positif, essentiellement anaérobie, de la classe des corynebactéries, qui vit en saprophyte dans l’infundibulum des follicules sébacés et participe à la formation des lésions d’acné en étant générateur d’une inflammation folliculaire encore mal comprise.
Une corynébactériose est une affection due à une infection par des germes du genre Corynebacterium.
Une bactérie corynéiforme est une bactérie en forme de bâtonnet non sporulé, généralement à Gram positif, appartenant au genre Corynebacterium ; ces bacilles, fréquemment associés en forme de L, V, W, Y, produisent le plus souvent des colonies jaune-orangé.
Un corynéphore blanchâtre est une graminée fourragère et ornementale.
Un corynète est un genre d'insectes coléoptères cléridés.
Corynosoma ou les corynosomes sont des acanthocéphales parasites d'oiseaux et de mammifères aquatiques.
Un coryphée ou choryphée était le chef d'un chœur ; un chef de chœur ou de ballet. Ce nom est emprunté au latin classique coryphaeus, du grec κ ο ρ υ φ α ι ̃ ο ς.
Le nom (un) coryphène (un poisson de la famille des coryphénidés) est emprunté au grec koruphaina, de même sens, lui-même dérivé de koruphê, « sommet, sommet de la tête », parce que, chez ce poisson, le mâle a un front proéminent qui donne une forme carrée à sa tête.
Un coryphodon est un mammifère ongulé de l'Eocène.
Le nom (un) coryste (un crabe).est emprunté au grec κ ο ρ υ σ τ η ́ ς « (guerrier) armé d'un casque », de κ ο ́ ρ υ ς « casque ».
Un corythosaure était un dinosaure.
Un coryza est une inflammation aigüe de la muqueuse nasale d’origine virale, souvent compliquée par une infection bactérienne. Ce nom est emprunté au bas latin coryza « écoulement nasal, rhume » en grec κ ο ́ ρ υ ζ α.