Un ava ou hava, yangona est une espèce de poivrier ; une liqueur fermentée. Ce nom est emprunté au polynésien kava « eau de vie ».
Un avacératops était un dinosaure. Les cératopsiens étaient les dinosaures à cornes.
L'adjectif avachi, avachie, qualifie ce qui est détiré, déformé par l'usage ; ce qui est froissé, abimé, fatigué ; quelqu'un qui est flasque, mou, déformé par l'embonpoint, la vieillesse ; quelqu'un qui est mou, sans volonté ni énergie, à cause d'une fatigue passagère ou suivant un trait permanent du caractère ; ce qui est dégradé, relâché.
Le verbe avachir signifie rendre lâche, mou, sans vigueur ; faire perdre son énergie, sa volonté, son entrain. S'avachir, c'est s'élargir, se déformer ; s'affaisser, s'affaler ; devenir mou, perdre sa vigueur et son entrain. L'origine de ce verbe est douteuse, voir : CNRTL.
j'avachis, tu avachis, il avachit, nous avachissons, vous avachissez, ils avachissent ;
j'avachissais ; j'avachis ; j'avachirai ; j'avachirais ;
j'ai avachi ; j'avais avachi ; j'eus avachi ; j'aurai avachi ; j'aurais avachi ;
que j'avachisse, que tu avachisses, qu'il avachisse, que nous avachissions, que vous avachissiez, qu'ils avachissent ;
que j'avachisse, qu'il avachît, que nous avachissions ; que j'aie avachi ; que j'eusse avachi ;
avachis, avachissons, avachissez ; aie avachi, ayons avachi, ayez avachi ;
(en) avachissant.
je m'avachis, tu t'avachis, il s'avachit, nous nous avachissons, vous vous avachissez, ils s'avachissent ;
je m'avachissais ; je m'avachis ; je m'avachirai ; je m'avachirais ;
je me suis avachi(e) ; je m'étais avachi(e) ; je me fus avachi(e) ; je me serai avachi(e) ; je me serais avachi(e) ;
que je m'avachisse, que tu t'avachisses, qu'il s'avachisse, que nous nous avachissions, que vous vous avachissiez, qu'ils s'avachissent ;
que je m'avachisse, qu'il s'avachît, que nous nous avachissions ; que je me sois avachi(e) ; que je me fusse avachi(e) ;
avachis-toi, avachissons-nous, avachissez-vous ; sois avachi(e), soyons avachies, soyons avachis, soyez avachi(e)(es)(s) ;
(en) s'avachissant.
L'adjectif avachissant, avachissante, qualifie ce qui avachit, ce qui provoque l'avachissement.
Un avachissement est l'action d'avachir, de s'avachir ; le résultat de cette action ; une usure, une déformation ; une déformation par amollissement du corps, des muscles ; une perte ou un manque d'énergie et de vigueur ; un relâchement, un laisser-aller.
Un avahi laineux ou awahi laineux est un petit lémurien de Madagascar.
Un aval (1) est pour un cours d'eau, la partie vers l'embouchure, par opposition à l'amont. Le pluriel est des avals. Ce nom est formé d'à et val. Le verbe avaler (1) en est dérivé.
L'aval du cycle (du combustible) est l'ensemble des opérations industrielles du cycle du combustible nucléaire postérieures au passage du combustible dans le réacteur. L’aval du cycle comprend l’entreposage du combustible usé, le recyclage des matières valorisables ainsi que la gestion de déchets radioactifs. En anglais : back-end of the fuel cycle ; fuel cycle back-end. Voir aussi : amont du cycle, combustible usé, cycle du combustible, gestion de déchets radioactifs, stockage de déchets radioactifs. JORF du 23/09/2015.
En aval signifie vers l'embouchure du cours d'eau ; au dessous, vers le bas ; dans une phase tardive, relativement éloignée du début ; pour une séquence d’acide nucléique ou de polypeptide, la direction de synthèse de la macromolécule.
Un aval (2) est une garantie par laquelle une personne s'engage à payer un effet de commerce en cas de défaillance du signataire. Le pluriel est des avals. Donner son aval signifie se porter garant d'un projet. Ce nom est probablement une abréviation d'à valoir. Les verbes avaler (2) et avaliser en sont dérivés.
L'adjectif avalable qualifie ce qui peut être avalé.
Un avalage est l'action de faire descendre ; l'action de faire avaler un bateau, de lui faire suivre à un bateau le cours d'une rivière ; le droit que l'on payait au pilote ; la descente d'une pièce de vin dans une cave ; la fuite de vin à travers le tonneau ; une opération d'affinage de la fonte.
un avalage ou une avalaison est le droit de poser des nasses pour pêcher le poisson qui descend le cours d'une rivière. Une avalaison est la descente des anguilles ou des saumons vers l'aval et la mer pour s'y reproduire.
Une avalaison ou avalasse est un torrent formé par de grosses pluies ou par la fonte subite des neiges ; un amas de pierres entrainées par cette chute d'eau ; un vent d'aval ou vent du large qui souffle sans interruption pendant plusieurs jours ; la descente des poissons migrateurs vers l'aval d'une rivière.
Une avalanche est une chute soudaine et brutale d'une masse de neige qui se détache de la montagne et s'abat sur la vallée ; la neige qui constitue cette masse ; une chute d'une grande quantité de pierres dévalant de la montagne ; une multitude comparable par sa force et par sa violence au déferlement irrésistible de l'avalanche. Le terme alpin avalanche est le croisement de aval, avaler (1) « descendre » et du terme alpin la lavanche. On lit une lavange pour une avalanche.
L'adjectif avalanché, avalanchée, a signifié enseveli(e) sous une avalanche. L'adjectif avalancheux, avalancheuse, signifie qui comporte un risque d'avalanche.
Un pare-avalanche ou paravalanche est une construction pour protéger des avalanches. Le pluriel est des paravalanches ou pare-avalanches.
Le courant descend très fort sous une arche avalante. Un (bateau) avalant va vers l'aval.
Un avale est une éminence des incisives des ruminants qui apparait après l'étoile radicale.
L'adjectif avalé, avalée, qualifie ce qui est absorbé ; ce qui est descendu ; ce qui est affaissé, ce qui pend. Un ventre avalé signifiait trop volumineux, dont le profil est convexe. Une avalée était une quantité de liquide absorbé, une gorgée ; une réprimande, une rude semonce.
Un avalement est un abaissement, une descente ; l'action de creuser un puits ; l'action d'avaler, une absorption ; le fait de croire naïvement, aveuglément, sans examen.
Le verbe avaler (1) signifie descendre, abaisser ; suivre le courant de la rivière ; enlever en faisant tomber ; faire descendre par le gosier ; absorber ; croire ; accepter, endurer.
Les mots avaler (1), un avaloir ou une avaloire, une avalure sont dérivés d'un aval (1). L’opposition fondamentale entre mont et val se retrouve dans les verbes dérivés : d’une part, on a monter, qui a remplacé en Gaule le verbe latin ascendere ; d’autre part, on a avaler et dévaler, qui, tous deux, à l’origine, étaient synonymes de descendre. Mais, dès le 13ème siècle, avaler a pris son sens moderne de « faire descendre les aliments dans l’estomac » et n’a plus que ce sens depuis le 17ème siècle. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Expressions :
avaler la mer et ses poissons : être assoiffé.
avaler un livre : le lire très vite.
avaler ses mots : mal prononcer.
avaler des yeux : regarder intensément.
avaler le monde : vouloir tout connaitre.
avaler son parapluie : être guindé.
avaler sa langue : se taire.
avaler sa colère, ses réflexions : les garder pour soi.
avaler les kilomètres : rouler à vive allure, très vite.
s'avaler le nez : se menacer, se disputer.
avaler des couleuvres, avaler un crapaud : subir un mauvais sort sans se plaindre.
avaler le calice, avaler le morceau, avaler la pilule : se soumettre à une épreuve désagréable.
avaler un bouillon : subir un échec.
avaler le disque, avaler le luron, avaler le sapeur : communier.
avaler son poussin : être renvoyé, congédié.
avaler son absinthe : endurer une épreuve très désagréable.
avaler son extrait de naissance, avaler son bulletin de naissance, avaler son acte de naissance, avaler sa fourchette ou sa cuillère, avaler sa langue, sa chique, sa gaffe, le goujon : mourir.
avaler le pépin : être enceinte.
[Belgique] avaler par le trou contraire, avaler par le mauvais trou, avaler par le trou du dimanche, avaler par le trou aux prières ou aux paters, avaler par le gosier aux prières : avaler de travers.
avaler du mou, avaler le mou : en escalade, tendre la corde entre le grimpeur et l'ancrage dans lequel elle passe. OQLF.
Le verbe avaler (2) signifie donner un aval de garantie.
Une, un avale-tout ont un grand appétit, mangent beaucoup.
Une, un avale-tout-cru sont tellement affamés qu’ils dévore leurs aliments sans se donner la peine de les faire cuire.
Une avaleuse, un avaleur sont des personnes ou des animaux qui boivent ou mangent avec avidité ou excès.
Dans les spectacles, on peut voir une avaleuse, un avaleur de sabres, d'épées, de feu.
Des avaleurs ou gargares sont des poissons.
Dans les mines, une avaleuse, un avaleur de bois sont une meneuse, un meneur de bois ; une avaleuse, un avaleur en veine sont une ouvrière, un ouvrier qui creusent une descenderie. Une avaleuse de vin, un avaleur de vin descendent les pièces de vin dans la cave.
Le verbe avaliser signifie cautionner en donnant son aval ; accorder sa caution, son appui. Une avaliseuse, un avaliseur sont celle, celui qui donnent leur aval. On a lu aussi avaliste.
Un à-valoir est un paiement partiel ; un acompte. Ce nom vient de l'expression à-valoir (sur).
Un avaloir est un outil servant à avaler la ficelle ; une digue établie sur une rivière de manière à retenir les saumons ; en céramique, c'est une sorte de meule formée de deux disques métalliques servant à broyer les minerais.
Un avaloir ou une avaloire sont la sangle arrière du harnais entourant les cuisses du cheval de trait ; le gosier.
Un avaloir ou une avaloire d'une cheminée sont la partie du conduit, de forme tronconique, située au-dessus du foyer pour avaler la fumée.
Un avaloir ou une avaloire d'une bouche d'égout sont la partie de forme tronconique reliant la chaussée à l'égout.
En Belgique, un avaloir est une ouverture d’évacuation des eaux, munie d’une grille.
Un virus Avalon ou AVAV, virus Paramushir sont un virus à ARN du genre Nairovirus circulant parmi les colonies d’oiseaux de mer.
Une avalure est un bourrelet qui se forme naturellement ou à la suite d'une plaie sur la corne du sabot d'un cheval et se détache du reste de la peau ; une maladie des oiseaux en cage, et plus particulièrement des serins, dont l'excès de nourriture provoque un durcissement et un affaissement du ventre ; une excavation naturelle du sol.
L'adjectif avalvulaire signifie dépourvu(e) de valvules (il se dit d’un vaisseau ou d’une prothèse dépourvus de toute structure destinée à empêcher le reflux circulatoire). Une avalvulation est une absence congénitale ou acquise de valvules sur une veine, par exemple après une phlébite ; une action chirurgicale de destruction des valvules des veines pour la préparation d’un pontage par exemple.
Une avance est l'action d'avancer, d'aller en avant, de progresser sur le terrain ; le résultat de cette action ; le fait de précéder quelqu'un ou quelque chose ; une distance qu'on a parcourue avant quelqu'un ; le fait de précéder quelqu'un ou quelque chose dans le temps ; ce qui s'avance dans l'espace par rapport à autre chose, ce qui est en avant de quelque chose ; ce qui précède, ce qui devance quelque chose dans le temps ; toute partie de bâtiment qui fait saillie et sort de l'alignement du reste du bâtiment ; un prêt ou un versement anticipé d'une somme d'argent. Une avance rapide est un défilement rapide d'un support d'enregistrement dans le sens de la lecture (en anglais : fast forward. Voir aussi : retour rapide. JORF du 22/09/2000).
faire des avances : avoir recours à des approches, à des manœuvres par lesquelles on cherche à séduire.
faire l'avance d'une somme : la verser en attendant qu'elle soit remboursée.
à l'avance, d'avance, par avance : par anticipation.
en avance : avant le temps fixé ou prévu.
être en avance sur son temps : le devancer par le modernisme, par le caractère d'avant-garde de ses idées.
Le Dictionnaire des belgicismes indique : Il n’y a pas d’avance à faire cela. Il n'y a pas d'avantage à le faire. Faisons cela aujourd’hui, ce sera une avance pour demain. Ce sera du temps gagné.
L'adjectif avancé, avancée, signifie placé(e) en avant ; qui fait saillie ; avancé(e), porté(e) au devant de quelqu'un ou de quelque chose ; dont le développement en cours est déjà éloigné de son point de départ ; dont le cours, le déroulement touche à sa fin ; qui n'a plus sa fraicheur initiale, a commencé à se gâter ou à se décomposer ; qui est en avance ; qui est précoce ; qui est à l'avant-garde ; qui s'oppose aux idées, aux opinions traditionnelles ; qui est prêté(e) ou est payé(e) à l'avance. Un âge avancé est la vieillesse. Être avancé en âge, c'est être vieux. Être bien avancé signifie avoir bien progressé ; avoir fait quelque chose qui va à l'encontre du but recherché ; avoir fait des efforts, s'être donné beaucoup de mal pour rien.
Une avancée est l'action d'avancer ou son résultat ; une marche, un mouvement en avant, une progression ; ce qui avance ou fait saillie ; ce qui s'avance par rapport à autre chose, ce qui est en avant de quelque chose ; une ordonnance du président qui a pour objet de faire passer un procès avant son tour de rôle.
Un avancement est l'action d'avancer ou son résultat ; le fait d'être en avant de quelqu'un ou de quelque chose ; l'action d'aller de l'avant, de faire des progrès ; le résultat de cette action ; le fait de s'élever dans la hiérarchie sociale, et en particulier fait de monter en grade ; l'état de ce qui, dans son évolution, progresse vers son achèvement ; ce qui avance dans l'espace par rapport à autre chose, ce qui est en avant de quelque chose ; ce qui précède, ce qui devance quelque chose dans le temps.
Le verbe avancer signifie porter, pousser en avant ; rapprocher, faire venir au devant de quelqu'un ; mettre en avant, proposer, affirmer ; rendre plus proche dans le temps ; aller en avant ; aller de l'avant, accomplir des progrès ; aller vers sa fin ; indiquer une heure en avance sur l'heure, sur le temps réel ; faire saillie, sortir d'un alignement. Avancer de l'argent, c'est payer par avance, avant la date fixée ou prévue ; faire l'avance d'une somme d'argent, prêter de l'argent. S'avancer, c'est se porter en avant ; faire saillie, sortir d'un alignement ; aller de l'avant, progresser ; aller trop loin dans ses démarches ou dans ses propos ; être de plus en plus proche ; s'approcher de sa fin ; [Belgique] se hâter. Ce verbe vient du latin vulgaire abantiare formé sur abante (voir : avant).
j'avance, tu avances, il avance, nous avançons, vous avancez, ils avancent ;
j'avançais ; j'avançai ; j'avancerai ; j'avancerais ;
j'ai avancé ; j'avais avancé ; j'eus avancé ; j'aurai avancé ; j'aurais avancé ;
que j'avance, que tu avances, qu'il avance, que nous avancions, que vous avanciez, qu'ils avancent ;
que j'avançasse, qu'il avançât, que nous avançassions ; que j'aie avancé ; que j'eusse avancé ;
avance, avançons, avancez ; aie avancé, ayons avancé, ayez avancé ;
(en) avançant.
je m'avance, tu t'avances, il s'avance, nous nous avançons, vous vous avancez, ils s'avancent ;
je m'avançais ; je m'avançai ; je m'avancerai ; je m'avancerais ;
je me suis avancé(e) ; je m'étais avancé(e) ; je me fus avancé(e) ; je me serai avancé(e) ; je me serais avancé(e) ;
que je m'avance, que tu t'avances, qu'il s'avance, que nous nous avancions, que vous vous avanciez, qu'ils s'avancent ;
que je m'avançasse, qu'il s'avançât, que nous nous avançassions ; que je me sois avancé(e) ; que je me fusse avancé(e) ;
avance-toi, avançons-nous, avancez-vous ; sois avancé(e), soyons avancées, soyons avancés, soyez avancé(e)(es)(s) ;
(en) s'avançant.
Un avançon est la partie terminale d'une ligne de pêche portant l'hameçon ou les hameçons, faite de fil plus fin. Ce nom est dérivé d'avancée, avec le suffixe -on.
Des avanies étaient des vexations que les Turcs du Levant faisaient subir notamment aux chrétiens pour leur confisquer de l'argent. Une avanie est un affront public. Ce nom est emprunté, probablement par l'intermédiaire de l'italien, au grec médiéval α ̓ ϐ α ν ι ́ α « calumnia, criminatio, delatio », lui-même dérivé de l'arabe hawān « traitre », peut-être par l'intermédiaire du turc. Le verbe avaniser signifiait infliger des avanies.
Le mot avant peut être employé comme adjectif, adverbe, nom ou préposition. Ce mot est emprunté au bas latin abante (ab et ante- qui marque l'antériorité temporelle et spatiale). Voir aussi : avancer (ci-dessus).
en avant : en mouvement dans la direction où l'on va, où l'on regarde.
mettre en avant : avancer une idée, proposer.
se mettre en avant : se produire, se montrer.
une fuite en avant : une conduite d’affrontement d’un danger redouté, qui s’observe essentiellement dans les névroses phobiques.
en avant ! en avant marche ! (pour faire avancer une ou plusieurs personnes)
avant de venir, avant que tu viennes
un en avant ou en-avant : au rugby, la faute commise par un joueur qui laisse tomber le ballon devant lui, en direction du camp adverse.
en avant de : devant.
la nuit d'avant, la banquette avant, les places avant
sur un navire : le gaillard d'avant, le château d'avant.
Au Canada, lorsqu’un produit préemballé a une durée de conservation de 90 jours ou moins et qu’il est emballé ailleurs que sur les lieux de vente au détail, l’étiquette doit mentionner la date limite de conservation, qu’on appelle couramment date de péremption. En vertu du Règlement sur les aliments et drogues (RAD), cette date limite de conservation doit s’exprimer par les mentions meilleur avant et best before ou, dans certains cas particuliers, employez avant et use by ; elle précise l’année au besoin, ensuite le mois et enfin le jour. En savoir plus : OQLF.
Un avant est l'espace situé dans la direction dans laquelle on regarde, dans laquelle on se déplace ; la partie antérieure d'une chose, d'un véhicule ; un joueur qui, dans certains sports d'équipe, est chargé de l'attaque, par opposition aux arrières. Le pluriel est des avants. Aller de l'avant, donner de l'avant, c'est s'engager à fond dans une affaire et tenter tout pour la mener à bonne fin. L'avant est, en temps de guerre, la partie d'un pays qui se trouve dans la zone des combats. Au Québec, mettre de l’avant, c'est proposer, présenter ; mettre en œuvre, entreprendre. On lit aussi pousser de l’avant, marcher de l’avant, foncer de l’avant.
Le mot auparavant (antérieurement ; avant) est composé d'au, par, avant.
Le mot devant est composé de de et avant. D'où : devancer, un devancier, un devancement, par-devant, ci-devant, une devanture.
Voir aussi : pré-, anté-.
Un avantage est tout ce qui apporte un bien, un plaisir ou un profit, par opposition à un inconvénient ; une supériorité qu'une personne a sur une autre, ou sur quelque chose, ou sur son état antérieur ; en savoir plus : CNRTL. Être à son avantage, paraitre à son avantage, se montrer à son avantage, c'est d'une manière qui fait ressortir les attraits physiques ou moraux. Le Dictionnaire des régionalismes de France indique qu'un vêtement, une paire de chaussures à l'avantage sont prévus à dessein un peu plus grands qu’il ne faut, par souci d’économie, en prévision de la croissance de celui qui le porte. Ce nom est dérivé d'avant. Le nom (un) désavantage (une infériorité ; un inconvénient ; un préjudice) est dérivé d'avantage.
Un avantage choc est un avantage accordé lors d'une vente agressive. Voir aussi : vente agressive. JORF du 12/05/2000.
L'avantage comparatif est un concept créé par David Ricardo en 1817, et qui fonde sa théorie du commerce international. Il souligne que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans le domaine où sa productivité est la plus forte (ou la moins faible) et à échanger avec les autres pays qui se seront spécialisés dans d’autres domaines. Sa principale nouveauté est de démontrer que même si un pays est plus efficace qu’un autre pour la production de deux biens, mieux vaut qu’il se spécialise dans la production où l’avantage est le plus important, c’est-à-dire où sa productivité est la plus forte comparée à l’autre pays. Dans cette configuration, les pays produiront le maximum de biens, qu’ils s’échangeront par le biais du libre-échange et du commerce international. Ainsi la théorie de l’avantage comparatif va plus loin que celle de l’avantage absolu. En savoir plus : Dico de l'éco.
Un avantage connexe ou une retombée positive sont un profit que l’on tire, dans un domaine particulier, d’une transaction ou d’une négociation portant sur d’autres domaines. En anglais : co-benefit. Voir aussi : externalité. JORF du 13/12/2017.
Un avantage personnalisé est un avantage accordé à certains clients. JORF du 12/05/2000.
Un avantage quantique est un niveau de performance reconnu à un ordinateur quantique lorsque celui-ci exécute un calcul plus rapidement que les meilleurs superordinateurs classiques. L'avantage quantique peut aussi être apprécié en fonction d'autres facteurs tels que la faible consommation d'énergie. L'avantage quantique est lié au caractère exponentiel du temps de calcul des ordinateurs classiques en fonction de la taille du problème à résoudre. On trouve aussi, dans l'usage, le terme « suprématie quantique », qui est déconseillé. En anglais : quantum advantage. Voir aussi : calculateur, calcul intensif, ordinateur quantique. JORF du 20 décembre 2022.
Le verbe avantager signifie donner un avantage à quelqu'un, le favoriser ; mettre en valeur la personne physique, les attraits naturels. S'avantager, c'est se mettre en valeur, se donner des éloges, se vanter ; se faire réciproquement des avantages.
j'avantage, tu avantages, il avantage, nous avantageons, vous avantagez, ils avantagent ;
j'avantageais ; j'avantageai ; j'avantagerai ; j'avantagerais ;
j'ai avantagé ; j'avais avantagé ; j'eus avantagé ; j'aurai avantagé ; j'aurais avantagé ;
que j'avantage, que tu avantages, qu'il avantage, que nous avantagions, que vous avantagiez, qu'ils avantagent ;
que j'avantageasse, qu'il avantageât, que nous avantageassions ; que j'aie avantagé ; que j'eusse avantagé ;
avantage, avantageons, avantagez ; aie avantagé, ayons avantagé, ayez avantagé ;
(en) avantageant.
je m'avantage, tu t'avantages, il s'avantage, nous nous avantageons, vous vous avantagez, ils s'avantagent ;
je m'avantageais ; je m'avantageai ; je m'avantagerai ; je m'avantagerais ;
je me suis avantagé(e) ; je m'étais avantagé(e) ; je me fus avantagé(e) ; je me serai avantagé(e) ; je me serais avantagé(e) ;
que je m'avantage, que tu t'avantages, qu'il s'avantage, que nous nous avantagions, que vous vous avantagiez, qu'ils s'avantagent ;
que je m'avantageasse, qu'il s'avantageât, que nous nous avantageassions ; que je me sois avantagé(e) ; que je me fusse avantagé(e) ;
avantage-toi, avantageons-nous, avantagez-vous ; sois avantagé(e), soyons avantagées, soyons avantagés, soyez avantagé(e)(es)(s) ;
(en) s'avantageant.
L'adverbe avantageusement signifie d'une manière avantageuse. L'adjectif avantageux, avantageuse, qualifie ce qui procure un avantage ; ce qui est économique, ce qui fait de l'usage ; ce qui est à l'avantage d'une personne, est en sa faveur ; ce qui met les attraits physiques d'une personne en valeur ; l'apparence de quelqu'un qui se met ostensiblement en valeur, cherche à prendre avantage sur les autres ou à s'attribuer des avantages.
Bénéficier d'avantages, c'est être privilégié. Ne pas avoir d'avantage ou d'avantages, c'est ne pas être privilégié. Ne pas avoir d'avantage à le faire, c'est ne pas avoir d'intérêt à le faire.
En avoir davantage, c'est en avoir plus. Rester davantage signifie plus longtemps. Davantage de ... signifie plus de ... Davantage que ... signifie plus que ... Au 16ème siècle, la préposition élidée d' et le nom avantage se sont agglutinés pour former l’adverbe davantage. Mais cinq siècles plus tard, le sentiment de composition est toujours très fort et bien souvent cet adverbe se rencontre sous sa forme originelle, aujourd’hui fautive, d'avantage. Cette graphie, même si elle est empreinte de bon sens, n’en reste pas moins une erreur. En savoir plus : Académie française.
avant- est utilisé pour former des substantifs.
Parfois, la base est un adjectif ou un adverbe : avant-coureur, avant-courrier, avant-dernier, avant-hier.
une avant-aile
Un avant-bassin est un petit bassin dans lequel séjournent momentanément les navires quittant un fleuve et d'où ils passent ensuite, par une écluse intérieure, dans le bassin proprement dit. Le pluriel est des avant-bassins.
Un avant-bec est la partie avancée d'une pile de pont, en forme d'éperon, située face à l'amont, et destinée à protéger l'ouvrage du courant. Le terme « avant-bec » s'oppose au terme « arrière-bec ». En anglais : upstream cutwater. JORF du 22/07/2007. C'est aussi un dispositif provisoire, constitué d'une ou de plusieurs poutres légères installées à l'avant du tablier d'un pont pour faciliter son déplacement horizontal jusqu'à sa position définitive. En anglais : launching nose. JORF du 22/07/2007. Le pluriel est des avant-becs. Un arrière-bec est l'éperon d'une pile de pont, du côté de l'aval ; la partie postérieure d'un bateau. Le pluriel est des arrière-becs.
un avant-bonheur, des avant-bonheurs
Une avant-bouche est la partie entre les lèvres et les dents. Le pluriel est des avant-bouches. Une arrière-bouche est le pharynx, la partie postérieure de la bouche. Le pluriel est des arrière-bouches.
Un avant-bras est le segment du membre supérieur compris entre le coude et le poignet. Il comporte deux régions dites antébrachiale antérieure et antébrachiale postérieure. Le pluriel est des avant-bras. Un arrière-bras est la partie du bras, qui va de l'épaule au coude. Le pluriel est des arrière-bras.
une avant-brise, des avant-brises
Une avant-cale est un plan incliné prolongeant une cale sous l'eau pour permettre toutes manœuvres nécessaires au halage des navires. Le pluriel est des avant-cales.
Une, un avant-centre ou centre avant sont des footballeurs placés au centre des attaquants ou avants de pointe. Le pluriel est des avants-centre.
Une avant-chambre est un local placé au départ d'une conduite d'adduction d'eau et contenant les appareils de jaugeage, vidange, retenue des sables, etc. Le pluriel est des avant-chambres. Une arrière-chambre est une pièce située derrière une pièce principale et communiquant directement avec elle. Le pluriel est des arrière-chambres.
Un avant-chœur est, dans une église, l'espace compris entre la grille centrale fermant le chœur du côté de la nef et la porte ou le jubé qui forme l'entrée du chœur. Le pluriel est des avant-chœurs. Un arrière-chœur est le chœur situé derrière le maître-autel, séparé du reste de l'édifice par un voile, une grille ou un mur percé d'ouvertures et qui est exclusivement réservé aux religieux ; la partie de l'abside située derrière le maître-autel et qui contenait le tombeau du saint ou le trésor de l'église. Le pluriel est des arrière-chœurs.
Une avant-classe est une pièce en avant d'une classe. Le pluriel est des avant-classes.
Un avant-clou est une vrille servant à percer des trous. Le pluriel est des avant-clous.
Un avant-cœur est une maladie particulière du bœuf et du cheval, ainsi nommée parce qu'elle se manifeste par une tumeur qui survient au poitrail, au-devant du cœur. Le pluriel est des avant-cœurs.
Un avant-coin est un lobule cérébral qui se continue en avant avec la circonvolution du corps calleux. Le pluriel est des avant-coins. On a lu un arrière-coin, des arrière-coins.
un avant-combat, des avant-combats
Un avant-contrat est un acte signé entre deux ou plusieurs personnes avant la signature du contrat définitif. Le pluriel est des avant-contrats.
Un avant-corps est la partie d'un bâtiment, d'une pièce, d'un monument faisant saillie par rapport à l'alignement de la façade ; toute pièce qui est en saillie par rapport à la surface de la pièce principale. Le pluriel est des avant-corps. Un arrière-corps est une partie ou des parties d'un bâtiment en retrait sur l'alignement de la façade ; un lambris ou toute partie de menuiserie posée en arrière d'une autre ; un morceau ajouté sur le nu d'un ouvrage en fer forgé et faisant relief sur lui ; un évidement pratiqué sur l'angle d'un socle ou sur toute autre partie de marbre. Le pluriel est des arrière-corps.
Une avant-cour est une cour qui précède la cour principale. Le pluriel est des avant-cours. Une arrière-cour est une cour située à l'intérieur ou sur l'arrière d'un bâtiment et aménagée de manière à donner du jour ou à servir de dégagement. Le pluriel est des arrière-cours
Un avant-coureur est celui ou ce qui annonce l'arrivée de ce qu'il précède. Le pluriel est des avant-coureurs. Un signe avant-coureur est annonciateur, prémonitoire, précède et annonce. Le pluriel est des signes avant-coureurs.
Un avant-courrier était un homme précédant une voiture de poste, pour faire préparer les relais. Le pluriel est des avant-courriers. Une avant-courrière, un avant-courrier sont celle, celui ou ce qui précèdent et qui annoncent quelque chose. Le pluriel est des avant-courrières, des avant-courriers. Une ombre avant-courrière, un signe avant-courrier précèdent et annoncent quelque chose. Le pluriel est des ombres avant-courrières, des signes avant-courriers.
Un avant-creuset est une cuve jumelée avec le creuset des fours à cuve et des cubilots. Le pluriel est des avant-creusets.
L'adjectif avant-dernier, avant-dernière, signifie qui précède immédiatement la dernière ou le dernier ; qui est pénultième. L'avant-dernière, l'avant-dernier sont celle, celui ou ce qui précèdent immédiatement la dernière ou le dernier. Le pluriel est avant-derniers, avant-dernières. L'ancien mot penultime, devenu pénultième, est emprunté au latin paenultimus, composé de paene et de ultimus : proprement « presque dernier, avant-dernier ». D'où : la pénultième (l'avant-dernière syllabe), antépénultième (qui précède immédiatement l'avant-dernier).
Un avant-deux est la seconde figure du quadrille ordinaire, par opposition au quadrille croisé et au quadrille des lanciers, appelée aussi été. Le pluriel est des avant-deux.
Un avant-diner (anciennement : avant-dîner) est la partie de la journée qui précède le repas du soir. Le pluriel est des avant-diners ou avant-dîners. Un après-diner ou une après-dinée (anciennement : un après-dîner, une après-dînée) sont la partie de la journée qui suit le repas de midi ou celui du soir. Le pluriel est des après-diners ou après-dinées
un avant-dire, des avant-dire
Un avant-duc est un pilotage construit à l'entrée et sur le bord d'une rivière. Le pluriel est des avant-ducs.
une avant-fin, des avant-fins, une arrière-fin, des arrière-fins
Un avant-fossé est un fossé qui environne la contrescarpe du côté opposé à la ville. Le pluriel est des avant-fossés.
Un avant-foyer est un appareil placé en avant du foyer d'une chaudière et dans lequel a lieu le début de la combustion. Le pluriel est des avant-foyers.
un aspect d'avant-funérailles
une avant-gare, des avant-gares
Une avant-garde est la partie d'une armée ou d'une flotte, chargée en avant du corps principal, de renseigner celui-ci au cours des opérations et, plus généralement, d'assurer sa sécurité ; ce qui devance, qui se trouve en avant, qui vient d'abord ; un groupe, un mouvement novateur dans le domaine des idées, des arts, des sciences, des techniques, etc. Le pluriel est des avant-gardes. Être à l'avant-garde, c'est être dans les premières positions ; être à la pointe de, être en tête de ; être le précurseur. D'avant-garde signifie qui est novateur, qui devance, qui rompt avec la tradition, qui entend donner une impulsion au développement des idées, des techniques. Une arrière-garde est une formation se trouvant à l'arrière d'une grande unité militaire dont elle ferme et protège la marche ; une escadre ou une division de navires fermant la marche, dans une formation navale de combat. Le pluriel est des arrière-gardes.
Un avant-gardisme est la volonté d'être à l'avant-garde ; une attitude, un mouvement qui se réclame de l'avant-garde. Le pluriel est des avant-gardismes. Une œuvre avant-gardiste, un artiste avant-gardiste sont d'avant-garde. Le pluriel est des œuvres avant-gardistes, des artistes avant-gardistes. Une, un avant-gardiste ont désigné une jeune milicienne ou un jeune milicien fasciste.
Un avant-glacis est pour des fortifications, un glacis qui règne au delà d'un avant-fossé. Le pluriel est des avant-glacis.
Un avant-gout (anciennement : avant-goût) est un gout que l'on a par avance d'un aliment ou d'une boisson ; une sensation ou un sentiment que l'on éprouve à l'idée d'un bien futur, moral ou physique, ou d'un mal à venir ou à la représentation d'une situation, d'une personne, de ses qualités ou de ses défauts. Le pluriel est des avant-gouts (anciennement : des avant-goûts). Un arrière-gout (anciennement : un arrière-goût) est le gout que laisse dans la bouche un aliment, une boisson, différent de la sensation d'abord éprouvée ; un souvenir, un état affectif, une impression, un sentiment qui persiste ou qui nait après le fait qui l'a provoqué. Le pluriel est des arrière-gouts (anciennement : des arrière-goûts).
Un avant-greffe est une pièce située avant le greffe d'une prison. Le pluriel est des avant-greffes.
Une avant-guerre est une période qui a précédé une guerre et notamment l'une des deux dernières guerres mondiales. Le pluriel est des avant-guerres. D'avant-guerre signifie qui appartient à cette période ou en rappelle les caractères. Un ou une après-guerre est une période qui suit une guerre. Le pluriel est des après-guerres
On peut écrire avant guerre en gardant à avant sa valeur de préposition et employer guerre sans déterminant. Cela n’est possible que si guerre n’a pas de complément ou n’est pas précisé par un adjectif : on écrira donc Avant guerre il vivait en Normandie, mais Avant la Deuxième Guerre mondiale, avant la guerre de Cent ans, avant la guerre de Crimée. Avant-guerre avec un trait d’union est un nom féminin : Il est né dans l’immédiate avant-guerre, nom que l’on trouve aussi parfois employé adverbialement : Avant-guerre, la vie semblait plus facile, mais dans ce cas la forme avant guerre reste préférable. Courrier des internautes (Académie française).
un avant-hâle, des avant-hâles
Avant-hier signifie au jour qui précède hier ; deux jours avant aujourd'hui ; dans une période qui précède une autre période révolue.
Les formes avant-hier et avant hier n’ont pas le même sens ni la même nature grammaticale ; le premier est un adverbe qui indique une date précise, le second un groupe prépositionnel qui indique une date qu’on ne peut déterminer. Si une personne arrivée dans une maison la veille du jour pris comme repère y a trouvé une souris morte, elle dira : la souris est morte avant hier, car que elle ne peut pas préciser quel jour est mort cet animal ; mais, si, deux jours avant le jour pris comme repère, cette personne a vu un chat tuer une souris, elle dira : la souris est morte avant-hier. Ces deux formes se distinguent par l’orthographe, mais aussi par la prononciation : dans avant-hier, le t se fait entendre et hier se prononce yère, ce qui n’est pas le cas dans avant hier, où le t ne se fait pas entendre et où hier se prononce i-yère. Le même phénomène s’observe dans après-demain, qui indique un jour précis, et après demain, qui renvoie à une date indéterminée. Et là encore, la prononciation diffère légèrement : dans après demain, on fait une légère pause avant demain et on prononce le e, qui est ordinairement amuï à l’oral dans après-demain. En savoir plus : Académie française.
1. Une avant-main est la partie de la main qui est du côté de la paume, par opposition à l'arrière-main. Le pluriel est des avant-mains. Un coup d'avant-main ou un avant-main sont, au jeu de paume, un coup poussé du devant de la raquette ou du battoir. Une arrière-main est le revers de la main ; au jeu de paume, un coup porté avec le revers de la main. Le pluriel est des arrière-mains.
2. Un avant-main (du cavalier) est la partie antérieure d'un animal, le cou, le poitrail et les membres antérieurs. Une arrière-main est la partie postérieure des animaux de selle, par opposition à l'avant-main ; la partie de l'animal située à l'arrière de la main du cavalier.
Un avant-métré est un calcul de la quantité de matériaux et de la main d’oeuvre nécessaires à la réalisation d’un ouvrage donné. Le pluriel est des avant-métrés. Un métré est une mesure d'un terrain, de travaux de construction ; une évaluation, un devis de leur cout fondé sur ces mesures.
Une, un avant-midi est la partie de la journée qui précède midi. Le pluriel est des avant-midis ou avant-midi.
Une, une après-midi ou aprem, aprème est la partie de la journée comprise entre le repas de midi et le repas du soir. Le pluriel est des après-midis ou après-midis.
Un avant-mont désigne des reliefs situés en bordure d'une chaine principale. Le pluriel est des avant-monts.
une avant-mort, des avant-morts ou avant-mort, l'après-mort
Un avant-mur est un mur adossé à un autre mur ; une enceinte de murailles la plus éloignée du corps de la place : sur un blason, un pan de muraille crénelée, joint à une tour. Le pluriel est des avant-murs. Un avant-mur ou claustrum sont une mince lame de substance grise qui se rattache au noyau lenticulaire, entre l'insula et le putamen.
Une avant-nef est la partie des anciennes églises grecques qui se trouvent à l'entrée, avant la nef. Le pluriel est des avant-nefs.
un avant-Noël, des avant-Noël. L'Avent est une période liturgique de préparation à Noël.
Un avant-papier est un article annonçant à l'avance un événement et proposant des éléments d'information ou de réflexion à son sujet. Le pluriel est des avant-papiers.
Un avant-pays est l'ensemble des pays desservis par les lignes ou dessertes régulières qui touchent un port ou un aéroport. Le pluriel est des avant-pays. Un arrière-pays est l'intérieur des terres d'une région, par opposition à la bande du littoral et qui vu de la mer parait situé en arrière de celui-ci ; la région proche d'une ville ; l'aire d'attraction et de desserte continentale d'un port ou, en termes économiques, son aire de marché continentale, voir : Géoconfluences. Le pluriel est des arrière-pays.
un avant-paysage, des avant-paysages
Un avant-pied est la partie antérieure du pied, située en aval de l’articulation tarsométatarsienne. On lit un avant-pied convexe ou pied rond antérieur, un arrière-pied. Le pluriel est des avant-pieds, des arrière-pieds.
Un avant-plan est, en peinture, le premier plan ; un avant-projet. En Belgique, à l'avant-plan signifie au premier plan. Un arrière-plan est un plan situé en arrière d'un autre ; le plan le plus éloigné de l'œil du spectateur. Être à l'arrière-plan, rester à l'arrière-plan, c'est être, rester à l'écart, peu en vue. Le pluriel est des avant-plans, des arrière-plans.
Un avant-poignet est la partie du membre antérieur des vertébrés située entre le carpe et les phalanges. Le pluriel est des avant-poignets.
On lit un avant-pont, des avant-ponts. Un arrière-pont ou pont arrière sont la partie arrière du pont supérieur d'un bateau. Le pluriel est des arrière-ponts ou ponts arrière.
Un avant-port est une rade ou un bassin d'évolution ou de stationnement précédant l'entrée d'un port et destiné(e) à recevoir les paquebots ou les bateaux de marchandises avant leur approche des chantiers ou des quais. Le pluriel est des avant-ports. On lit .un arrière-port, des arrière-ports.
Un avant-portail est un portail qui, dans certaines églises gothiques, précède le portail proprement dit.
des avant-portails
Un avant-poste est un poste détaché en avant d'une place, d'un corps de troupes pour surveiller l'ennemi et prévenir ses attaques ; les hommes composant le détachement ; tout ce qui sert de défense avancée contre un ennemi extérieur. Le pluriel est des avant-postes. On lit un arrière-poste, des arrière-postes.
Une avant-première est une projection d'un film devant un public restreint, destinée à recueillir les impressions des spectateurs avant la sortie en salle. En anglais : preview. Voir aussi : projection corporative. JORF du 18/01/2005. Le pluriel est des avant-premières.
Naguère, au théâtre, la première représentation était précédée de la « couturière », où l'on invitait gens du métier et amis proches tandis qu'on apportait les dernières retouches aux costumes, puis de la répétition « générale », où la presse allait décider du sort de la pièce, pour le meilleur ou pour le pire.
Pour contourner ces oukases redoutés, les producteurs ont inséré avant la fatidique « Générale de presse » une succession d' avant-premières, destinées à peaufiner le spectacle, à procéder aux ultimes raccords, voire à devancer la critique par la grâce d'une rumeur flatteuse. Elles sont parfois ouvertes aux journalistes, à la condition qu'ils écrivent non des critiques, mais des avant-papiers, chargés d'attiser la curiosité du public.
Le cinéma s'efforce aussi de segmenter publics et décideurs par des emboitements d' avant-premières. La « couturière » privée destinée aux professionnels s'y nomme projection corporative, et l'on rappellera, en ce temps de Festival de Cannes, que la première « corpo » fut organisée le 22 mars 1895 à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale : les frères Lumière y présentèrent à un aréopage de savants une invention qu'ils avaient brevetée un mois auparavant et qui devait connaître un certain succès.
France Terme.
un avant-printemps, des avant-printemps, un arrière-printemps, des arrière-printemps
Un avant-programme est un programme non définitif. Le pluriel est des avant-programmes.
Un avant-projet est une rédaction provisoire d'une loi, d'un contrat, d'une convention, de statuts, pour servir de base à une première discussion ; une étude générale, technique et financière précédant immédiatement un projet d'exécution. Le pluriel est des avant-projets. Un arrière-projet est la version finale d'un projet. Le pluriel est des arrière-projets.
Un avant-propos est ce qu'on dit avant de venir au fait, quand on entreprend de raconter quelque chose ; une courte introduction placée en tête d'un écrit d'une certaine longueur, généralement rédigée par l'auteur pour en faire connaitre le contenu et le dessein poursuivi. Le pluriel est des avant-propos.
une avant-psychose, des avant-psychoses
un avant-puits, des avant-puits
Un avant-quart est le coup que quelques horloges sonnent un peu avant l'heure, la demie et le quart. Le pluriel est des avant-quarts.
Un avant-rapport est un projet de rapport, de compte rendu présenté dans une forme plus ou moins officielle. Le pluriel est des avant-rapports.
Un avant-rideau est un dispositif permettant d'éclairer le rideau d'un théâtre. Le pluriel est des avant-rideaux.
On lit une avant-saison (commerciale, sportive, touristique, etc.), des avant-saisons, une après-saison (commerciale, sportive, touristique, etc.), des après-saisons. Une arrière-saison est la période de l'année qui succède à la belle saison et en conserve encore les caractères ; la fin de l'automne ou le début de l'hiver ; la période de la vie, qui succède à la maturité ; la vieillesse. Le pluriel est des arrière-saisons.
Une avant-salle est une salle située sur le devant, où le public accède directement. Le pluriel est des avant-salles. Une arrière-salle est une salle située en arrière d'une autre et communiquant avec elle. Le pluriel est des arrière-salles.
Une avant-scène est la partie du théâtre comprise entre l'orchestre ou la rampe et le rideau ; les évènements antérieurs à ceux qui forment l'action d'une pièce de théâtre, ou, en général, préliminaires. Être à l'avant-scène, c'est participer directement ; être au cœur de l'action. Une arrière-scène est la partie postérieure de la scène d'un théâtre, par opposition à l'avant-scène ; un spectacle qui se déroule au second plan d'un autre spectacle et en rappelle les caractères. Le pluriel est des avant-scènes, des arrière-scènes.
un avant-sentiment, des avant-sentiments
Une avant-série désigne des prototypes ; des véhicules non encore commercialisés ; un avant-projet de production. Le pluriel est des avant-séries.
Une avant-soirée est la tranche horaire qui précède les heures de grande audience télévisuelle. En anglais : access prime time. Voir aussi : créneau de jour, heure de grande écoute. JORF du 18/01/2005. Le pluriel est des avant-soirées
Les heures de grande écoute ne sont pas, comme on pourrait croire, des heures où les auditeurs écoutent avec une attention redoublée, mais celle où ils sont le plus nombreux. On sait que les annonceurs se disputent l'amont de ces programmes à forte audience. Ils espèrent que, dans cette avant-soirée, l'écoute des auditeurs ou plutôt, comme on dit à présent, leur quantité de cerveau disponible sera suffisante pour noter, même de façon subliminale, tous les produits que les réclames leur recommandent d'acheter. France Terme.
une arrière-soirée, des arrière-soirées
Un avant-solier est une poutre qui supporte les étages des maisons gothiques en faisant saillie sur la rue ; une poutre en bois, fer, béton armé soutenant une partie de construction faisant saillie en encorbellement. Le pluriel est des avant-soliers.
On lit un avant-souper, des avant-soupers. Un après-souper est la partie de la journée qui se situe entre le souper et le coucher. Le pluriel est des après-soupers.
Une avant-terrasse est une terrasse placée en avant d'une autre terrasse placée à la même hauteur ou à une hauteur plus élevée. Le pluriel est des avant-terrasses.
une avant-terreur, des avant-terreurs, une après-terreur, des après-terreurs, une arrière-terreur, des arrière-terreurs
Un avant-texte est une reconstruction critique de ce qui a précédé un texte ; l'ensemble virtuel des documents de genèse d’une œuvre ou d’un projet d’œuvre ; le dossier de genèse une fois qu’il a été classé chronologiquement et transcrit.
Un avant-toit est un auvent, un petit toit établi en saillie pour éviter l'écoulement d'eaux pluviales sur la façade. Le pluriel est des avant-toits.
A. Un avant-train désigne les jambes de devant et le poitrail du cheval. Un arrière-train est la partie postérieure d'un animal ; les fesses.
B. Un avant-train est le train avant d'une voiture composé des roues de devant avec le système d'articulation et de suspension, et éventuellement d'un timon ; une voiture adaptée à l'avant d'une bouche à feu et que l'on veut faire voyager ou servant à la traction des caissons d'artillerie. Un arrière-train est la partie d'un véhicule portée par l'essieu et les roues arrière. Le pluriel est des avant-trains, des arrière-trains
Un avant-trou est un trou d'un diamètre inférieur à celui du trou définitif pour une vis ou une pointe. Le pluriel est des avant-trous.
Une avant-veille est le jour qui précède immédiatement la veille. Le pluriel est des avant-veilles. On disait aussi une surveille.
une avant-vérité, des avant-vérités
L'adjectif avare indique que quelqu'un fait preuve d'avarice ; a la passion d'amasser et de retenir les richesses sans en faire usage ; manifeste un grand manque de générosité ou une grande avidité ; livre son avoir, ses produits avec parcimonie, donne très peu ou trop peu. Être avare de quelque chose est synonyme de ne pas en être prodigue. Une, un avare est celle, celui qui a la passion d'amasser et de retenir les richesses sans en faire usage.
On a rarement lu l'adverbe avarement pour avec avarice, par avarice.
Une avarice est un attachement excessif aux richesses et le vice de l'avare. Des avarices en sont une manifestation. Le nom (une) avarice est emprunté au latin avaritia « désir de garder l'argent amassé » « avidité, soif d'accumuler de l'argent ».
L'adjectif avaricieux indique que quelqu'un est avare, que quelque chose dénote l'avarice. Être avaricieux de quelque chose signifie ne pas en être prodigue de.
On a lu une avaricieuse, un avaricieux pour une, un avare, et l'adverbe avaricieusement, d'une manière avaricieuse.
« Vous êtes la fable et la risée de tout le monde ; et jamais on ne parle de vous que sous les noms d’avare, de ladre, de vilain et de fesse-mathieu. » C’est en ces termes que, dans L’Avare,de Molière, Maître Jacques termine le petit discours où il a exposé à Harpagon comment on parle de lui (acte III, scène 1). Aujourd’hui, il ne dirait sans doute plus vilain ni fesse-mathieu. Mais, par compensation, il aurait l’embarras du choix entre grigou, rapiat, rat, radin et pingre.
Le mot avare n’apparait qu’au milieu du 16ème siècle. La forme populaire aver en ancien français, vient aussi du latin avarus « avide d'argent » « qui donne parcimonieusement ». Aussi, à l’époque classique, bien que le sens usuel d’avare soit le sens moderne, les écrivains lui donnent parfois celui d’« avide ». Fesse-mathieu ne signifie pas, à proprement parler, « avare ». Il a, plus exactement, le sens d’« usurier ». Mais, dans l’imagination populaire, ces deux notions sont assez voisines, l’avare cherchant à faire rendre le maximum à son argent. L’origine du mot (et peut-être son point de départ géographique) nous est révélée par un conteur du XVIe siècle, Noël du Fail, qui dit d’un de ses personnages : « À Rennes, on l’eût appelé fesse-mathieu, comme qui dirait batteur de saint Mathieu, qu’on croit avoir été changeur. » Le fesse-mathieu était censé battre saint Mathieu pour lui extorquer de l’argent. Le sens d’« avare », qu’a pris vilain, n’est qu’une acception particulière parmi les sens de ce mot. En savoir plus : Georges Gougenheim.
A. Une avarie est un dommage, une perte ou une dépense extraordinaire survenant au cours d'une expédition maritime et touchant le navire ou la cargaison ; un droit dû par les vaisseaux pour mouiller dans un port ; une indemnité touchée par le capitaine d'un navire de commerce. Être en avarie, c'est: s'arrêter le temps de réparer le navire. Des avaries sont des dommages survenus à la cargaison d'un navire au cours d'une expédition réglée par un contrat de transport.
B. Une avarie est un incident, de nature souvent mécanique ; un dégât, une détérioration ; un accident, une dégradation. L'adjectif avarié, avariée, qualifie ce qui est endommagé par suite d'une avarie ; ce qui est cassé, détérioré ; ce qui est abimé, gâté ; ce qui est compromis, dégradé. Au Québec, cet adjectif qualifie quelqu'un qui est blessé, affaibli par la maladie ; qui perd la tête, qui devient fou. Le verbe avarier signifie causer une avarie à quelque chose, l'endommager ; attaquer, dégrader une personne ou une collectivité. S'avarier, c'est se détériorer, se gâter ; s'altérer, se dégrader. En argot, un avaro était un accident, une avarie.
Les langues méditerranéennes ont emprunté le mot avarie à l'arabe àwārīy dérivé de aàwār « faute, manque », lui-même dérivé de àwwar « endommager, avarier ».
Le nom (un) avatar est emprunté au sanskrit avatāra désignant en particulier la descente sur terre, d'êtres supraterrestres s'incarnant dans des formes variées ainsi que leur manifestation. Il a été introduit en français par les savants qui étudiaient les livres religieux de l’Inde. En sanscrit, avatara signifie « descente (du ciel sur la terre) » et se dit des formes successives que prennent les divinités. C’est ce sens spécial que possède avatar vers le milieu du 19ème siècle, dans les écrits des savants. Mais à la fin du 19ème siècle le mot est entré dans la langue commune et s’est dit des transformations que subit un individu (d’une suite de changements de profession, par exemple). À une époque plus récente, sans doute sous l’influence des mots avarie et aventure, de structure assez voisine, il s’est étendu à tous les accidents qui peuvent survenir, en particulier dans un voyage. On entend dire : « Nous avons eu bien des avatars dans notre traversée. » Cette extension est contestée par les personnes qui ont le souci de la propriété des termes. En savoir plus : Georges Gougenheim.
L'avatar a aussi été défini comme un personnage ou un objet de synthèse évoluant dans un décor réel (en anglais : avatar). JORF du 18/01/2005. C'est maintenant l'apparence que se choisit une personne dans un forum internet, un jeu informatique, etc.
L'expression à vau-l'eau signifiait en suivant le fil de l'eau ; au gré du hasard, à l'abandon, à la dérive. Aller à vau-l'eau, c'est s'en aller à la dérive ; être laissé à l'abandon. Un vau-l'eau est une dérive ; un cours des choses qu'on ne parvient plus à contrôler.
À vau-de-route signifiait précipitamment et en désordre. À vau-vent ou à vau-le-vent, c'était, à la chasse, avec le vent par-derrière. À vau-le-feu ou à vau l'ombre, à vau-de-route signifiaient au gré du hasard, à l'abandon, à la dérive.
"à vau" vient du mot dialectal avau qui est une forme vocalisée d'aval « côté vers lequel descend un cours d'eau ».
On distingue deux types d’accidents vasculaires cérébraux : les infarctus cérébraux et les hémorragies cérébrales ou méningées. Les infarctus cérébraux (environ 80 % des AVC) résultent le plus souvent de l’occlusion d’une artère cérébrale par un caillot sanguin (thrombus). On parle aussi de thrombose ou d’embolie cérébrale, ou encore d’AVC ischémiques. Plus rarement, l’infarctus cérébral peut avoir une origine veineuse (et non artérielle) : on parle alors de thrombose veineuse cérébrale, qui représente environ 1% des AVC. Les hémorragies cérébrales et méningées représentent respectivement 15% et 5% des AVC. Elles correspondent à la rupture d’une artère cérébrale au niveau du cortex ou des méninges qui l’entourent. Dans ce dernier cas, la cause principale est la rupture d’anévrisme (une dilatation anormale de la paroi artérielle). En savoir plus : Inserm.
Les aves et ataves sont les aïeux et ancêtres. Ce syntagme est calqué sur le syntagme latin avi et atavi « les ancêtres ». Le nom (un) ave est emprunté au latin avus « aïeul ».
Un avé ou Avé Maria, avé Maria est une prière ; un petit grain du chapelet sur lequel on dit la salutation angélique. Le mot latin ave est une formule de salutation.
La préposition avec signifie en compagnie de ; en dépit de, malgré ; en ce qui concerne ; à l'aide de, grâce à ; en savoir plus : CNRTL. Le Dictionnaire des régionalismes de France ajoute : par le fait de ; à cause de ; chez ; auprès de. Avec l'aimable autorisation de ... ou avec l'autorisation de ... correspondent à l'anglais by courtesy of (JORF du 16/09/2006). Avec comme résultat (que)… avec le résultat que… [en anglais with the result that, as a result] signifient de sorte que, de telle façon que, de manière que, par conséquent, à tel point que, du coup.
L’usage absolu de la préposition avec après des verbes de mouvement (comme dans les phrases : Je vais au cinéma, tu viens avec ? Si tu pars en vacances, tu me prends avec ?) est un emploi fort stigmatisé dans l’histoire du français. En savoir plus : Français de nos régions.
Le Dictionnaire des belgicismes indique : il n’y a rien avec ça (cela n’a pas d’importance, cela ne fait rien), avec ça (à cause de ça), revenir avec rien (sans rien), ne pas savoir de chemin avec quelqu'un (ne pas savoir comment s’y prendre avec lui), faire avec quelqu'un ( tâcher d’attirer sa bienveillance, collaborer).
Ce mot vient du latin apud-hŏque devenu apu-hŏque, d'où apŏque qui a donné régulièrement en ancien français avuec. Des poètes ont écrit avecque et avecques.
Le verbe aveindre signifiait tirer un objet de la place où il est rangé ; atteindre quelque chose avec effort. Ce verbe vient du latin vulgaire advenĭre, en latin classique advenīre.
j'aveins, tu aveins, il aveint, nous aveignons, vous aveignez, ils aveignent ;
j'aveignais ; j'aveignis ; j'aveindrai ; j'aveindrais ;
j'ai aveint ; j'avais aveint ; j'eus aveint ; j'aurai aveint ; j'aurais aveint ;
que j'aveigne, que tu aveignes, qu’il aveigne, que nous aveignions, que vous aveigniez, qu’ils aveignent ;
que j'aveignisse, qu’il aveignît, que nous aveignissions ; que j'aie aveint ; que j'eusse aveint ;
aveins, aveignons, aveignez ; aie aveint, ayons aveint, ayez aveint ;
(en) aveignant.
Un aveiniau ou aveneau ont désigné une sorte d'épuisette. Le nom (un) aveiniau est dérivé d'aveindre, au sens de « tirer un objet de l'endroit où on l'avait placé ».
La forme ancienne aveine, empruntée au latin avena (considérée comme mauvaise herbe) a été supplantée par (une) avoine. Une aveinière ou avénière était une avoinerie, une terre semée d'avoine.
Une avelanède ou velanède sont la cupule qui entoure la base des glands du chêne velani employée dans le tannage des cuirs et la teinture. Le nom (une) avelanède (la velanède) « cupule du chêne velani » est formé sur le grec médiéval β α λ α ν ι ́ δ ι « gland ».
L'adjectif avelin, aveline, qualifie ce qui est de la nature de l'aveline, le fruit de l'avelinier, une variété de noisetier à gros fruits nommé communément coudrier.
Une aveline ou gueule de loup sont une coquille du genre auricule.
Le nom (une) aveline est emprunté au latin (nux) avellana plutôt attesté sous la forme abellana, dérivé de Abella, le nom d'une ville de Campanie.
Un aven est un puits naturel aux parois abruptes, creusé dans un plateau calcaire par les eaux d'infiltration et formé, soit par dissolution, soit par effondrement de la voûte de cavités karstiques. L'ancien mot du Rouergue avenc est probablement formé de la racine celtique ab- « eau, rivière ».
Un avenage ou avénage, aventage sont une redevance primitivement payée avec de l'avoine. Ces noms sont dérivés d'avoine (voir : aveine). Les adjectifs avenier, avenière ou avénier, avénière, sont relatifs aux champs d'avoine. Une avenière, un avenier étaient chargés de donner l'avoine aux chevaux.
Le mot avenant vient du participe présent de l'ancien verbe avenir « convenir » « arriver » qui a été remplacé par advenir. Il s'emploie encore quelquefois pour advenant.
Le cas avenant signifie si cela arrivait, si cela advenait.
L'adjectif avenant, avenante, signifie qui attire par une apparence agréable, des manières affables, un caractère engageant ; qui attire par un aspect plaisant, accueillant. L'adverbe avenamment signifiait de façon avenante. Une avenance était le caractère de ce qui est avenant.
Être à l'avenant, c'est être en accord ; pareillement.
Un avenant est la part de l'héritage parental revenant ab intestat à la fille ; une pièce écrite ajoutée à un contrat pour enregistrer toutes modifications apportées aux conventions stipulées dans ce contrat. Dans une succession, une part advenante à quelqu'un, un domaine advenant parviennent comme un dû.
Un avènement est l'action, le fait de venir à un état, une situation ; le résultat de cette action ; en savoir plus : CNRTL.
avenier, avénier : voir avenage (ci-dessus)
Une avénine est un glucoside du péricarpe de l'avoine.
La locution à venir signifie qui doit arriver, se produire ; qui est futur. Au Québec, à venir jusqu’à (maintenant, aujourd’hui, etc.) [en anglais : coming until ; coming till ; coming up to (now, today, etc.)] signifie jusqu’à (maintenant, aujourd’hui, etc.) ; à venir jusqu’à date [en anglais : coming up to date] signifie à ce jour, jusqu’à maintenant, jusqu’à présent, jusqu’ici.
Un à-venir ou avenir est un acte par lequel un avoué invite l'avoué de la partie adverse à venir à l'audience du jour fixé, pour conclure et pour plaider.
A. Les verbes avenir ou advenir signifiaient parvenir en un lieu déterminé ou à la personne intéressée. Advenir à ... c'était venir à bout de ..., réussir à ... Avenir à quelqu'un signifiait lui convenir, lui aller bien, lui appartenir.
Le verbe advenir signifie se produire, comme une chose possible, mais de manière non absolument prévisible, quoique attendue ; se produire, arriver dans la suite des évènements à venir.
Il arrive que des mots changent de catégories grammaticales comme les adjectifs beau et important ou les verbes manger et boire qui sont devenus des noms communs. Le verbe avenir est aujourd’hui peu usité, mais son participe présent est devenu l’adjectif avenant et son participe passé féminin, le nom avenue. En savoir plus : Académie française.
L'ancienne forme du verbe advenir était avenir. Ce verbe subsiste dans les adjectifs dérivés des participes : des manières avenantes, nul et non avenu depuis le 18ème siècle ; les substantifs : avenue, qui signifiait arrivée, et qui s'est fixé au sens de voie publique depuis le 16ème siècle ; avenant, qui signifiait « ce qui revient à », d'où son sens juridique de clause additionnelle depuis le 18ème siècle ; l'expression à l'avenant, qui a conservé le sens de qui s'accorde. En savoir plus : site de Dominique Didier.
B. Un avenir, l'avenir, c'est le temps à venir ; ce qui sera plus tard ; les évènements futurs ; ceux qui vivront plus tard, les générations futures ; en savoir plus : CNRTL. Ce nom vient de l'ancien verbe avenir « convenir » « arriver » qui a été remplacé par advenir.
Le nom devenir, forme substantivée du verbe homonyme, s’emploie dans la langue de la philosophie et désigne un mouvement par lequel un être se forme ou se transforme, un changement, le passage d’un état à un autre. Il se rencontre aussi dans la locution en devenir qui qualifie une action, une entreprise en cours de réalisation. Il convient de ne pas employer ce nom en lieu et place d’« avenir » ou « évolution ». On dira donc l’avenir de ses enfants est assuré. En savoir plus : Académie française.
Les pensées de Pierre de Jade :
Mieux vaut avoir son avenir entre les mains que son passé sur les bras.
On hésite à faire confiance à l'avenir quand on sait que par le passé il n'a pas toujours répondu présent.
Un avenolithe est une concrétion intestinale faite d'avoine.
une boite à vent, un fusil à vent, un instrument à vent, une manche à vent, un moulin à vent
Un avent était un avènement, une venue. L'Avent est une période liturgique de préparation à Noël. Ce nom est emprunté au latin adventus « arrivée, avènement ».
Tout un chacun rêve d’une langue où les rapports entre le sens des mots seraient transparents, et il arrive fréquemment que si le lien entre la forme et le sens d’un mot n’est pas assez évident, on remplace celui-ci par un autre, homonyme voire paronyme dont la graphie nous semble plus en adéquation avec le sens. On peut le voir avec le couple avent et avant. Le premier est un nom qui appartient à une langue littéraire un peu précieuse et, aussi et surtout, à la langue liturgique. Il est tiré du latin adventus, un dérivé de venire, « venir, arriver », et signifie « venue, arrivée, avènement ». Il désigne essentiellement la période qui précède Noël et l’arrivée du Christ. En savoir plus : Académie française.
Un aventage ou avenage, avénage étaient une redevance primitivement payée avec de l'avoine.
Une aventure est ce qui advient dans le temps, généralement à un individu ou à un groupe d'individus, d'une manière plus ou moins imprévue ou normalement imprévisible ; une entreprise remarquable par le grand nombre de ses difficultés et l'incertitude de son aboutissement ; une poursuite généralement ardue, mais exaltante d'un idéal, d'une qualité, etc ; une liaison généralement de caractère charnel, frivole, passager. Ce nom est emprunté au latin vulgaire adventura « ce qui doit arriver », de advenire « arriver, se produire » (advenir). Partir à l'aventure, c'est au hasard, sans but. D'aventure, par aventure signifient par hasard, sans intention précise. L'intrigue d'un roman d'aventures ou d'un film d'aventures est riche en péripéties.
Une mésaventure est un évènement fâcheux ; un incident désagréable ; un accident qui a des conséquences malheureuses, mais toutefois sans caractère définitif, irréparable.
L'adjectif aventuré, aventurée, signifie qui va à l'aventure, qui est livré(e) au hasard ; qui est engagé(e) dans une aventure, est exposé(e) aux imprévus et aux dangers d'une tentative difficile. L'aventuré est le risque, ce qui est aventuré. L'adverbe aventurément signifiait aventureusement.
Le verbe aventurer signifiait laisser aller à l'aventure, au hasard ; engager dans une aventure, dans une tentative difficile et périlleuse. S'aventurer, c'est se laisser aller à l'aventure, au hasard ; s'engager dans une aventure, se jeter dans un danger, courir un risque. Mésaventurer signifiait mettre dans une mésaventure ; mettre en péril, hasarder.
L'adjectif aventureux, aventureuse, signifie qui relève de l'aventure, de l'imprévisible, du hasard ; qui est livré(e) à l'aventure, au hasard ; qui est engagé(e) ou porté(e) à s'engager dans l'aventure, dans quelque tentative difficile, périlleuse, pleine d'imprévu ; qui caractérise le chevalier errant en quête d'aventures ; qui abonde en aventures, en péripéties romanesques ; qui est encline ou enclin aux aventures galantes ; qui poursuit, de façon généralement ardue mais exaltante, un idéal, une qualité, etc. L'aventureux est ce qui est aventureux (quelque chose d'aventureux). Une aventureuse, un aventureux étaient des personnes qui recherchent l'aventure ; celle, celui qui vont à l'aventure, qui s'égarent. L'adverbe aventureusement signifie de manière aventureuse.
L'adjectif aventurier, aventurière, signifie qui a un rapport plus ou moins direct avec l'aventure ; qui va à l'aventure, au hasard ; qui aime, recherche l'aventure, les entreprises difficiles ou risquées, s'engage dans des expéditions lointaines par terre ou par mer ; qui se plait à poursuivre un idéal difficile et plein d'imprévu ; qui cherche à se faire valoir par des procédés plus ou moins douteux ; qui est encline ou enclin aux aventures galantes. Une aventurière, un aventurier étaient des personnes qui disent la bonne aventure, qui prédisent l'avenir. Ce sont des personnes qui vont à l'aventure, au hasard ; qui aiment, recherchent l'aventure, les entreprises risquées ; en quête d'un idéal, d'une valeur, etc. ; qui recourent à des moyens osés, illégaux ou immoraux, avec intention de profit ; tentent de se faire un rang, une renommée, par des procédés peu scrupuleux ; qui ont des aventures galantes, généralement scandaleuses ; qui recherchent en mariage, avec une intention intéressée, une personne d'un rang, d'une fortune plus élevés.
Une aventurine est une variété de quartz ou de feldspath ; une pierre artificielle, composée avec du verre fondu, coloré et pailleté. L'adjectif aventuriné, aventurinée, qualifie ce qui est composé, orné d'aventurine.
Un aventurisme est le comportement de l'aventurier ; une tendance, un système consistant à privilégier abusivement l'aventure, des entreprises périlleuses, des décisions téméraires, etc. comme moyen d'action. L'adjectif aventuriste qualifie ce qui est caractérisé par l’aventurisme ; quelqu'un qui va au hasard. Une, un aventuriste sont celle, celui qui pratiquent l'aventurisme.
Être non avenu signifie qu'une personne ou une chose existant ou ayant réellement existé, est considérée, après examen, comme n'ayant plus de valeur juridique ou historique. En Belgique, un contrat avenu est intervenu. On a aussi lu "non advenu". Le mot avenu est le participe passé de l'ancien verbe avenir « convenir » « arriver » qui a été remplacé par advenir, d'où advenu.
Être nul et non avenu signifie ne pas avoir de valeur juridique ou historique, ou être considéré sans effet et n'ayant pas existé.
L'adjectif advenu qualifie ce qui est arrivé, ce qui s'est produit. L'âme advenue est entrée dans le monde en s'unissant à un corps. Une advenue, un advenu sont des personnes survenues en un certain lieu, à un certain moment non absolument prévisibles. L'advenu est ce qui est réellement venu à l'existence à un certain moment. Une advenue est une venue effective.
Une avenue est une voie permettant de parvenir à un but déterminé ; un passage frayé dans la nature vers un point géographique quelconque ; une allée large, droite, bordée d'arbres ou un chemin donnant accès à un bâtiment ; une route importante menant à un groupe de bâtiments, un village, une ville, etc. ; une rue principale, généralement très large, rectiligne, bordée d'arbres, conduisant à un certain point de la ville ; ce qui rappelle l'aspect d'une avenue par son tracé régulier et ses bordures faites d'éléments nombreux ; ce qui favorise, autorise l'accès à quelque chose. Ce nom est formé sur le participe passé avenu.
Voir : avenir ou advenir (ci-dessus).
L'adjectif avéré, avérée, qualifie ce qui est reconnu comme vrai, authentique, après examen.
Le verbe avérer signifie reconnaitre la vérité d'une chose ; savoir, comprendre quelque chose avec exactitude ; faire reconnaitre la vérité d'une chose par des paroles, un comportement, une action, un écrit. S'avérer, c'est se montrer dans sa réalité, après vérification ; se confirmer. Ce verbe est emprunté au latin médiéval adverare ou averare, dérivé du latin vērus « vrai ».
j'avère, tu avères, il avère, nous avérons, vous avérez, ils avèrent ;
j'avérais ; j'avérai ; j'avèrerai ou j'avérerai ; j'avèrerais ou j'avérerais ;
j'ai avéré ; j'avais avéré ; j'eus avéré ; j'aurai avéré ; j'aurais avéré ;
que j'avère, que tu avères, qu’il avère, que nous avérions, que vous avériez, qu’ils avèrent ;
que j'avérasse, qu’il avérât, que nous avérassions ; que j'aie avéré ; que j'eusse avéré ;
avère, avérons, avérez ; aie avéré, ayons avéré, ayez avéré ;
(en) avérant.
elles s'avèrent, ils s'avèrent, elles se sont avérées, ils se sont avérés,...
Le verbe avérer signifie « reconnaître ou faire reconnaître pour vrai ». On dira ainsi, par exemple : Les faits sont avérés. Il signifie aussi « se révéler en réalité », et l’on dira alors : Il s’avéra un excellent médecin, l’enquête s’est avérée difficile. Mais on se gardera bien d’employer la forme, trop souvent entendue et qui constitue un non-sens : La nouvelle s’est avérée fausse. De la même manière, on évitera l’inutile redondance d’une forme comme Cette histoire s’est avérée vraie. En savoir plus : Académie française ; Parler français.
Avernus est un lac de Campanie considéré comme l'entrée des enfers. Un averne est un enfer en tant que lieu souterrain, un séjour des morts et/ou des damnés.
L'averrhoïsme ou averroïsme est la doctrine philosophique d'Averrhoès ; le courant d'idées qui s'est développé après lui. L'adjectif averroïste se rapporte à l'averrhoïsme ou averroïsme. Une, un averroïste sont des partisans de l'averrhoïsme ou averroïsme.
Un avers est pour une monnaie ou une médaille, le côté qui porte l'effigie ou le motif essentiel, le côté face. Ce nom est emprunté au latin adversus « qui est en face de » (voir adverse).
Un avers de pente (en) radar est la partie du terrain faisant face au front d'onde. En anglais : radar foreslope. Voir aussi : ombre de radar, revers de pente sous radar. JORF du 22/09/2000.
Une averse est une précipitation subite, souvent de courte durée mais tombant avec abondance, sous forme de pluie, de grêle ou de neige ; un ensemble de gouttes d'un liquide quelconque, tombant en grande quantité ; ce qui tombe de haut en bas, à la manière d'une précipitation ; ce qui est fourni, répandu en abondance ; une grande quantité ; un ensemble de paroles déplacées, voire méchantes ; une mauvaise aventure ; un ennui.
De la dernière averse signifie tout récent, tout frais.
Le nom (une) averse vient de pleuvoir à (la) verse : abondamment, c’est-à-dire il pleut comme si on versait de l’eau. Le nom (une) verse vient du latin versare (fréquentatif de vertere) « tourner souvent » « tourner et retourner, modifier, remuer, bouleverser ».
Une aversion est un phénomène affectif pouvant atteindre tous les degrés depuis la répugnance physique et instinctive jusqu'à la haine calculée contre quelque chose ou quelqu'un ; c'est aussi une technique de thérapie comportementale ayant pour objectif la disparition d’un comportement inadapté (alcoolisme, toxicomanie). Ce nom est emprunté au latin aversio « action de détourner », en bas latin « dégout, répulsion ».
Voici maintenant deux noms qui n’ont point de verbes correspondants : aversion, antipathie. On supplée à cette absence au moyen d’expressions : avoir de l’aversion (de l’antipathie) pour quelqu’un, avoir quelqu’un en aversion. Aversion se rattache au latin aversio, dérivé d’avertere « détourner ». Il marque une répugnance qui oblige à se détourner de quelqu’un. C’est un mot du 17ème siècle, plus fréquent chez Corneille que chez Racine. Il ne peut avoir de dérivé. En effet avertere « détourner » s’est trouvé homonyme de a(d)vertere « tourner vers ». Advertere a donné avertir (d’où avertissement). On voit bien qu’aversion d’une part et avertir (avertissement) ne peuvent pas fructifier, car ils se gêneraient l’un l’autre. Chacun est prisonnier de lui-même. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Un avertin est un dérèglement de l'esprit qui se traduit par un comportement violent, une sorte de folie furieuse ; celui qui est frappé de ce mal ; une maladie qui frappe d'inappétence et de tournoiement incessant, les moutons. Ce nom est dérivé du latin vertiginem, accusatif de vertigo, vertiginis « action de tourner, tournoiement ».
L'adjectif averti, avertie, qualifie quelqu'un qui est sur ses gardes ; qui a une expérience approfondie de quelque chose ; qui sait comment agir, ayant un jugement sûr ; qui a reçu un avertissement. Une avertie, un averti sont celle, celui qui savent, qui sont sur leurs gardes, qui ont de l'expérience.
Avertir quelqu'un signifie attirer son attention sur quelque chose ; lui faire savoir, le prévenir ; lui donner un avertissement, faire en sorte qu'il ne recommence pas une mauvaise action ; le blâmer, le punir. Avertir quelqu'un de quelque chose (ou sur quelque chose), c'est le lui faire savoir afin de le mettre en garde contre quelque chose ; le lui annoncer, le lui dire, le prévenir. S'avertir signifie se prévenir de ... Ce verbe vient du latin advertere « tourner, diriger vers » « tourner son esprit vers quelque chose, faire attention à » par l'intermédiaire du latin vulgaire advertire.
j'avertis, tu avertis, il avertit, nous avertissons, vous avertissez, ils avertissent ;
j'avertissais ; j'avertis ; j'avertirai ; j'avertirais ;
j'ai averti ; j'avais averti ; j'eus averti ; j'aurai averti ; j'aurais averti ;
que j'avertisse, que tu avertisses, qu'il avertisse, que nous avertissions, que vous avertissiez, qu'ils avertissent ;
que j'avertisse, qu'il avertît, que nous avertissions ; que j'aie averti ; que j'eusse averti ;
avertis, avertissons, avertissez ; aie averti, ayons averti, ayez averti ;
(en) avertissant.
elles s'avertissent, ils s'avertissent, elles se sont averties, ils se sont avertis,...
Un avertissement est l'action d'attirer l'attention de quelqu'un sur quelque chose ; une peine infligée à quelqu'un pour réprimer une mauvaise action qu'il a commise et l'en détourner ; une admonestation adressée par un arbitre à un pratiquant enfreignant les règles, qui entraîne une sanction ferme en cas de récidive et peut, selon les disciplines, être assortie d'une sanction légère immédiate (en anglais : warning. JORF du 21/04/2011) ; l'action d'annoncer un évènement, de prévenir de quelque chose ; ce qui annonce ; en savoir plus : CNRTL. On lit un (signal d') avertissement (pour les chemins de fer). Au Québec, servir un avertissement [en anglais : to serve a warning] signifie donner un avertissement, signifier un avertissement.
Un avertissement (au public) est un message ou une indication accompagnant la diffusion d’une œuvre ou d’un document, qui alerte le public du caractère potentiellement traumatisant de son contenu. En anglais : content warning ; CW ; trigger warning ; TW. JORF du 25/06/2019. On a lu aussi, au Québec, un traumavertissement. Un avertissement (sur les résultats) est une communication publiée par une société cotée, en l'absence d'évènement marquant, afin d'informer le marché que les perspectives de résultats doivent être modifiées. La modification des perspectives de résultats peut avoir une incidence importante sur le marché et les positions des opérateurs, qu'elle soit positive ou négative. En anglais : profit warning. JORF du 30/01/2005.
Il y a peu, des Parisiens, et particulièrement ceux dont les habitations ou les bureaux sont riverains de la Seine, ont reçu des autorités, en prévision des Jeux olympiques, un avertissement extrêmement grave. Nul doute que le motif de cet avertissement était des plus sérieux, mais la formulation en est légèrement hasardeuse. L’avertissement étant l’appel à l’attention de quelqu’un pour le garder d’une chose fâcheuse, d’un danger, c’est cette chose fâcheuse ou ce danger qui peuvent être extrêmement graves. L’avertissement sera lui, éventuellement, extrêmement utile. Cet avertissement pourrait être grave si l’on donnait à ce mot son sens de punition, que définissait joliment la huitième édition de notre Dictionnaire : « Réprimande pour faute de gestion ou insubordination adressée à un fonctionnaire ou à un élève », mais il est peu probable que ce soit là le sens d’avertissement auquel pensaient les rédacteurs de cet envoi officiel. Académie française.
Un signal avertisseur, un mot avertisseur, un timbre avertisseur avertissent, sont destinés à avertir, à instruire ; sont aptes à prévenir d'un danger, à mettre en garde contre quelqu'un ou quelque chose. Un avertisseur est un employé chargé de prévenir les acteurs que le moment de leur entrée en scène est arrivé ; un officier de la maison du roi dont la fonction était d'avertir de l'arrivée du roi à l'heure du diner ; ce qui est destiné à avertir, à donner un signal ou à prévenir d'un danger. Un avertisseur sonore est un klaxon. Un avertisseur de sortie (involontaire) de voie est un dispositif de sécurité qui informe le conducteur du franchissement de la ligne de délimitation de voie s'il n'a pas fait usage des clignotants. En anglais : lane guard system ; LGS ; lane keeping system ; LKS. Voir aussi : suivi de voie automatique, système d'aide à la conduite. JORF du 02/06/2006.
Monstre est en effet emprunté du latin monstrum que le grammairien latin Pompeius Festus, dans son De verborum significatione (« Le Sens des mots »), au IIIe siècle de notre ère, expliquait ainsi : a monendo dictum est […] quod monstret futurum et moneat voluntatem deorum (« il tire son nom de monere [avertir] parce qu’il annonce ce qui va se passer et avertit de la volonté des dieux »). Dans la langue religieuse, ce monstrum par lequel se manifeste la volonté divine apparaît le plus souvent sous la forme d’un être surnaturel : monstra dicuntur naturae modum egredentia, ut serpens cum pedibus, avis cum quattuor alis, homo duobus capitibus (« on appelle monstres des êtres qui outrepassent les lois de la nature, comme un serpent avec des pattes, un oiseau avec quatre ailes, un homme à deux têtes »).
Le verbe monstrare, dérivé de monstrum, a d’abord eu, dans la langue augurale, la même signification que monere, celle d’« avertir », mais, contrairement à ce dernier, il l’a rapidement perdue pour ne garder que celle d’« indiquer, montrer ». Académie française.
Les noms (un) moniteur, (un) monitor et (un) monitorat sont empruntés au latin monitor « celui qui conseille ; celui qui avertit, met en garde», formé sur le supin monitum, de monere « avertir ».
Le nom (une) monition est emprunté au latin monitio, monitionis « avertissement, conseil » formé sur le supin monitum de monere «avertir ».
Le nom (un) monitoire est emprunté au latin mŏnĭtōrius « qui donne un avertissement (de la foudre) », dérivé de monitor
Le nom (un) monstre est emprunté au latin monstrum, terme du vocabulaire religieux, « prodige qui avertit de la volonté des dieux » « objet de caractère exceptionnel ; être de caractère surnaturel », de monere « avertir, éclairer, inspirer ».
Le verbe montrer, en ancien français mostrer, est issu du latin mo(n)strare « montrer à quelqu'un [un objet, son chemin], indiquer ; faire voir, faire connaitre ; montrer [à faire quelque chose] ; désigner, dénoncer ; avertir, conseiller de]», de monstrum, monstre.
L'avesta est l'ensemble des textes sacrés mazdéens ; une somme. Ce nom est emprunté au moyen perse avistak, de apastak « ordre donné, consigne, prescription ». L'adjectif avestéen, avestéenne, qualifie ce qui est relatif à l'avesta ; ce qui appartient à l'avesta.
L'adjectif avestique est relatif à l'Avesta (de âbashtâ « la loi »), le livre sacré du mazdéisme. L'avestique est la langue indo-européenne du groupe iranien dans laquelle est écrit l'Avesta et comportant deux dialectes dont le plus ancien est celui des gâthâs (hymnes de Zoroastre).
Mais dans deux régions vivaient des diminutifs remontant au mot apis. Dans l’ouest de la France, on disait avette. Ce joli mot est entré dans la langue littéraire au 16ème siècle, à la suite de l’emploi qu’en ont fait dans leurs vers les poètes de la Pléiade (et notamment Ronsard) originaires de la vallée de la Loire. Dans le Midi, le simple apis avait été remplacé déjà à l’époque latine par le diminutif apicula, qui a donné abelha (où lh note un l mouillé). C’est ce mot qui a été emprunté, sous la forme abeille, par le français de Paris. On peut se demander pourquoi les Parisiens, s’ils ne voulaient pas de mouche à miel (qui est en effet peu élégant), n’ont pas préféré avette, qui était plus proche de Paris qu’abeille. Est-ce parce qu’ils appréciaient davantage le miel du Midi ? Toujours est-il qu’abeille a triomphé de ses rivaux et est devenu le mot de la langue littéraire. Les livres, l’enseignement, la science ne connaissent plus qu'abeille, mais, malgré cela, mouche à miel est encore commun dans les parlers ruraux, même au voisinage de Paris. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Le nom (une) avette est dérivé de l'ancien français ef (voir l'étymologie : CNRTL) et du latin vulgaire apitta diminutif du latin apis.
Un aveu est l'action d'avouer, de révéler quelque chose ; un mode de preuve constituée par la reconnaissance par une partie de l'exactitude d'une allégation et de nature à produire des conséquences juridiques à son détriment ; une reconnaissance par un individu d'avoir commis une infraction et constituant un moyen d'instruction insuffisant à lui seul pour entrainer condamnation ; l'action d'admettre quelque chose d'intime, de personnel, de plus ou moins pénible à reconnaitre, concernant sa nature, ses imperfections ou ses sentiments, et de les révéler ; une confidence, une confession littéraire. Le pluriel est des aveux. De l'aveu de ... signifie selon l'opinion de ..., ainsi qu'en convient ..., ainsi que le ... [Belgique]
Un aveu était l'acte d'un vassal reconnaissant quelqu'un pour seigneur, duquel il déclarait tenir tel héritage, et généralement suivi du dénombrement, une description détaillée des biens composant le fief ; un acte par lequel un vassal reconnaissait quelqu'un pour seigneur ; un acte d'un seigneur reconnaissant quelqu'un pour vassal. Un homme sans aveu n'était avoué d'aucun seigneur féodal ; ne possédait rien ; c'est devenu un individu sans moralité, dont l'activité et les revenus sont inavouables.
Un aveu aussi désigné une adhésion personnelle que l'on donne à quelque chose d'abstrait ; l'action de faire sienne une idée, une conviction ; une autorisation, une approbation donnée par quelqu'un à quelqu'un, généralement un inférieur, de faire ou d'avoir fait quelque chose ; une conformité de quelque chose avec quelque chose d'abstrait. Un désaveu est une parole ou une action par laquelle on désavoue quelque chose ; une parole ou une action par laquelle on désavoue quelqu'un ; un refus de reconnaitre une personne comme étant de sa famille ; un refus d'approuver la conduite d'un mandataire qui a mésusé du crédit qu'on lui avait accordé. Le pluriel est des désaveux.
voir aussi : avouable, avouer (ci-dessous).
Les anciens verbes avuer ou aveuer (suivre de l'œil le gibier, le garder à vue) sont dérivés de vue dont l'ancienne forme était veue.
L'adjectif aveuglant, aveuglante, signifie qui aveugle, empêche de voir, au moins momentanément ; qui empêche de juger en toute sérénité et clarté ; dont l'évidence apparaît très clairement ; qui s'impose sans discussion.
L'adjectif aveugle signifie qui ne perçoit aucune lumière ; qui est privé(e) de l'usage de la vue, est privé(e) des organes de la vue ; qui est non-voyante ou non-voyant ; qui manque de jugement, de discernement ; autres sens : CNRTL. Un point aveugle est le scotome physiologique ou la zone privée de vision correspondant à la papille [tête du nerf optique], dépourvue de récepteurs. Un potage aveugle est un potage qui devrait être gras, avoir des yeux de graisse, et qui est maigre. Une, un aveugle sont des personnes privées du sens de la vue ; des non-voyants ; des personnes qui n'ont pas été éclairées par la connaissance, qui manquent de jugement ou de lumière spirituelle. En aveugle, à l'aveugle signifient à la manière d'un aveugle, en agissant comme le ferait un aveugle ; sans discernement. Pour l'étymologie du mot aveugle, voir : CNRTL.
L'adjectif aveuglé, aveuglée, signifie qui est empêché(e) momentanément de voir clair ; qui manque de discernement ; qui est ébloui(e). Une aveuglée, un aveuglé ont été rendus aveugles.
Un aveuglement désigne l'action d'aveugler, de priver quelqu'un de la vue ; une obturation ; une privation définitive, irrémédiable de la vue ; une baisse momentanée de l'acuité visuelle due à l'intensité trop vive de la lumière ; le fait de priver quelqu'un de discernement de sens critique ; l'état d'une personne privée de discernement, de sens critique. Des aveuglements sont des jugements erronés causés par la passion.
L'adverbe aveuglément signifie à l'aveuglette, à la manière d'un aveugle ; sans esprit critique, sans examen ; fortuitement, au hasard.
Une aveugle-née, un aveugle-né sont aveugles de naissance.
Le verbe aveugler signifie rendre aveugle, priver de la vue ; empêcher momentanément de voir clair ; fasciner, séduire ; troubler l'esprit de quelqu'un ; faire perdre ou fausser le jugement. Aveugler une arcade, aveugler une fenêtre, c'est la fermer à l'aide de maçonnerie ou de parements de bois. Aveugler les bourgeons d'un arbre, c'est enlever les bourgeons, les yeux d'un arbre. Aveugler une voie d'eau, c'est empêcher par un moyen quelconque des infiltrations d'eau. S'aveugler signifie s'éblouir ; se leurrer, se faire illusion se cacher la vérité ; refuser de se rendre à l'évidence.
La locution à l'aveuglette signifie à la manière d'un aveugle, à tâtons, sans y voir clair ; en agissant au hasard, sans réfléchir, sans avoir les éléments d'information nécessaires.
Le mot latin caecum (cæco-) signifie « aveugle ».
Le mot orbe vient du latin orbus « privé de » qui a pris le sens de « aveugle » et s'est substitué au latin caecus : un coup orbe (qui n'entame pas la chair, mais qui fait une forte contusion, une grande meurtrissure), une façade orbe (qui n'a pas d'ouverture), une orbevoie ou orbe-voie (une fenêtre ou une arcade simulée dans un mur, sur un meuble.
L'élément typhlo- est tiré du grec τ υ φ λ ο ́ ς « aveugle ; sans ouverture », typhlo- est aussi utilisé pour désigner le cæcum, la première partie, "aveugle", sans ouverture, de l'intestin.
Le verbe aveulir signifiait rendre veule, sans volonté et sans énergie. S'aveulir, c'était devenir veule.
j'aveulis, tu aveulis, il aveulit, nous aveulissons, vous aveulissez, ils aveulissent ;
j'aveulissais ; j'aveulis ; j'aveulirai ; j'aveulirais ;
j'ai aveuli ; j'avais aveuli ; j'eus aveuli ; j'aurai aveuli ; j'aurais aveuli ;
que j'aveulisse, que tu aveulisses, qu'il aveulisse, que nous aveulissions, que vous aveulissiez, qu'ils aveulissent ;
que j'aveulisse, qu'il aveulît, que nous aveulissions ; que j'aie aveuli ; que j'eusse aveuli ;
aveulis, aveulissons, aveulissez ; aie aveuli, ayons aveuli, ayez aveuli ;
(en) aveulissant.
je m'aveulis, tu t'aveulis, il s'aveulit, nous nous aveulissons, vous vous aveulissez, ils s'aveulissent ;
je m'aveulissais ; je m'aveulis ; je m'aveulirai ; je m'aveulirais ;
je me suis aveuli(e) ; je m'étais aveuli(e) ; je me fus aveuli(e) ; je me serai aveuli(e) ; je me serais aveuli(e) ;
que je m'aveulisse, que tu t'aveulisses, qu'il s'aveulisse, que nous nous aveulissions, que vous vous aveulissiez, qu'ils s'aveulissent ;
que je m'aveulisse, qu'il s'aveulît, que nous nous aveulissions ; que je me sois aveuli(e) ; que je me fusse aveuli(e) ;
aveulis-toi, aveulissons-nous, aveulissez-vous ; sois aveuli(e), soyons aveulies, soyons aveulis, soyez aveuli(e)(es)(s) ;
(en) s'aveulissant.
Une vie aveulissante, un état aveulissant rendent veule.
Un aveulissement est l'action d'aveulir, de s'aveulir ; l'état d'une personne aveulie.
L'adjectif veule qualifiait quelqu'un qui manque de force, d'énergie physique ou morale ; qui n'a aucune volonté ; ce qui témoigne de ce défaut, de cette faiblesse ; ce qui manque de rigueur ; ce qui est mou, sans tranchant, imprécis ; un végétal chétif, grêle, qui s'affaisse ; un sol dont la terre manque de maintien, est trop légère ou meuble, où les plantes ne peuvent prendre racine ; en peausserie, les poils qui n'ont pas la propriété de se feutrer d'eux-mêmes ; un tissu, une étoffe insuffisamment drapés, peu fournis en laine. On lit aussi veulement, une veulerie. Voir aussi : avili, avilir, avilissement, avilisseur.
L'adjectif aveuvé, aveuvée, signifiait rendu veuf, rendue veuve.
Un aviadénovirus est un genre d'adénovirus atteignant un oiseau.
L'adjectif aviaire se rapporte aux oiseaux, plus particulièrement de basse-cour, à leur élevage ou à leur pathologie. L'aviaire est la faune relative aux oiseaux. Ce mot est emprunté au latin aviarius, « qui se rapporte aux oiseaux », lui-même dérivé de avis « oiseau ».
La grippe aviaire est une infection due à des virus influenza A [Orthomyxoviridae] ayant pour hôte naturel les oiseaux. Les termes « grippe aviaire» et « grippe du poulet » ont été largement utilisés par les médias pour désigner, souvent dans la confusion, la zoonose, l’épizootie ou le virus lui-même. Le terme de « grippe aviaire» devrait être réservé à la zoonose, c’est-à-dire à la maladie résultant de la transmission directe du virus aviaire à l’Homme, la maladie animale étant désignée par les termes « influenza aviaire » ou « peste aviaire vraie » et le virus étant plutôt défini par le terme influenza.
Un virus avianisé a été modifié par passages en série sur œufs de poule incubés ou sur cultures d'embryons de poulets.
Une puissance aviatrice, un appareil aviateur signifiaient qui permet le vol par avion ; qui peut voler. Une ingénieure aviatrice, un ingénieur aviateur s'occupent de la navigation aérienne, des avions. Une aviatrice, un aviateur étaient des personnes qui s'intéresse à la navigation aérienne, du point de vue technique ; ce sont des membres de l'équipage d'un avion. Une aviatrice-cosmonaute, un aviateur-cosmonaute effectuent ou ont effectué un vol spatial.
Une aviation, l'aviation est la navigation aérienne, le déplacement aérien à l'aide d'avions, d'hélicoptères, etc. ; une aéronautique , un organisme assurant le déplacement aérien et comprenant un ensemble d'appareils d'aviation, d'organes de commandement ou d'administration, de personnels spécialisés y afférents et d'installations au sol ; le personnel d'aviation en tant que corps social ; la technique concernant les appareils d'aviation. D'aviation signifie relatif à l'équipement ou à la fabrication d'avions, de l'aviation se dit pour les produits de l'industrie aéronautique. Une giraviation ou gyraviation est la branche de l'aéronautique consacrée aux giravions. Une hydraviation est la branche de l'aviation, spécialisée dans l'utilisation des hydravions.
Les noms (un) aviateur et (une) aviation dérivent du verbe avier, créé par convention à partir du latin avis « oiseau ».
Un aviatick ou aviatik était un avion allemand, en usage pendant la Grande Guerre. Ce nom est emprunté à l'allemand Aviatik « aéronautique » formé sur le latin avis probablement d'après le français aviation.
Un avibirnavirus est un birnavirus aviaire.
Mots dérivés du latin avis « oiseau » :
L'adjectif avicide signifie qui tue les oiseaux. Un avicide était un biocide utilisé contre les oiseaux.
L'adjectif avicole concerne l'aviculture. Un insecte avicole vit en parasite sur le corps des oiseaux.
L'adjectif aviculaire signifie qui sert à la nourriture des oiseaux ; qui dévore les oiseaux ; qui vit en parasite sur leur corps ; qui habite dans leur nid. Des avivulaires sont des appendices spéciaux de certains bryozoaires marins. Un aviculaire est une renouée, une plante. Une aviculaire est le nom de certaines mygales pouvant attaquer les petits oiseaux. Une avicule est une aronde, un mollusque ; un oiseau-mouche ; un petit aéronef. Les aviculidés sont une ancienne famille de mollusques. Les mots aviculaire et avicule sont dérivés du latin avicula « petit oiseau ».
Une avicultrice, un aviculteur sont des éleveurs professionnels spécialisés dans l'élevage des animaux de basse-cour et en particulier des volailles en vue de l'exploitation commerciale ; des éleveurs d'oiseaux. L'aviculture est l'art d'élever les oiseaux, particulièrement les oiseaux d'agrément ou de chasse et les volailles de basse-cour. Une aviculture est un élevage d'oiseaux.
L'adjectif avide signifie qui a un désir ardent, immodéré de nourriture ; qui est vorace, gloutonne ou glouton ; qui exprime un désir ardent, passionné de quelque chose ; qui manifeste une avarice immodérée. Être avide de .. c'est être gourmand, vorace, insatiable de ... ; désirer passionnément une chose, la recherche ardemment. Une substance avide de ... est apte à absorber ou à fixer une grande quantité de liquide ou de gaz. Ce mot est emprunté au latin avidus, synonyme de avarus.
L'adverbe avidement signifie de manière avide ; voracement, gloutonnement ; de manière ardente, passionnée.
Une avidité est une action ou un état consistant à être avide ; une manifestation de cette action ou de cet état ; un désir ardent, immodéré de quelque chose ; une voracité, une gloutonnerie ; une avarice, une cupidité ; une attention ardente, passionnée ; une impatience ; la mesure de la force de liaison d’un antisérum vis-à-vis d’un antigène macromoléculaire ou particulaire. Ce nom est emprunté au latin aviditas.
Une avidine est la protéine du blanc d’œuf, de masse moléculaire 45 ou 68 kDa, qui a la propriété de fixer la biotine et de la rendre inapte aux réactions enzymatiques dans lesquelles elle intervient.
La locution à vie, dans le sens de « dans toute la carrière de quelqu’un », est en usage au Québec, surtout dans la langue sportive et en particulier dans le domaine des statistiques. Cette locution est employée sous l’influence de l’anglais lifetime : best lifetime performance, second-best lifetime score, his 200th lifetime victory, lifetime earnings, lifetime record, etc. Ce faisant, la durée envisagée s’inscrit dans le passé et non dans l’avenir, une acception que n’a pas la locution française à vie, même si le mot vie, employé seul, peut renvoyer aux deux aspects (c’est bien la première fois de sa vie que… Elle a vécu toute sa vie dans cette maison). Pour exprimer que l’on fait référence à l’ensemble de la carrière de quelqu’un, on peut remplacer l’emprunt à vie par : de (toute) sa carrière, en carrière, dans sa carrière, de sa vie. OQLF.
Une espèce avienne, un type avien se rapportent aux oiseaux. Un peuplement avien est l'ensemble des individus appartenant à plusieurs espèces du même groupe systématique qui occupent un territoire déterminé. Une structure avienne présente quelque analogie avec les oiseaux, avec leurs caractéristiques fondamentales. Ce mot est dérivé du latin avis « oiseau », avec le suffixe -ien.
une motoaviette : un petit avion mû par un moteur à explosion de faible puissance.
Une avifaune est la partie de la faune d'un lieu constituée par les oiseaux.
L'adjectif avignonnais, avignonnaise, est relatif à Avignon, une ville en France, dont les habitants sont les Avignonnaises et les Avignonnais. L'avignonnais est un dialecte. L'Avignonnais est la région d'Avignon.
Sur le pont d'Avignon,
On y danse, on y danse,
Sur le pont d'Avignon
On y danse tous en rond.
Les ... font comme ça
Et puis encore comme ça.
(au refrain)
Un avihépadnavirus est le virus de l'hépatite virale du caneton, de la famille des hépadnaviridés.
L'adjectif avili, avilie, signifie devenue vile, devenu vil, méprisable. Le verbe avilir signifie rendre vil, dégrader, abaisser ; faire perdre de sa valeur, déprécier ; déshonorer ; discréditer. S'avilir, c'est devenir vil, se dégrader, s'abaisser ; perdre de sa valeur, se déprécier.
j'avilis, tu avilis, il avilit, nous avilissons, vous avilissez, ils avilissent ;
j'avilissais ; j'avilis ; j'avilirai ; j'avilirais ;
j'ai avili ; j'avais avili ; j'eus avili ; j'aurai avili ; j'aurais avili ;
que j'avilisse, que tu avilisses, qu'il avilisse, que nous avilissions, que vous avilissiez, qu'ils avilissent ;
que j'avilisse, qu'il avilît, que nous avilissions ; que j'aie avili ; que j'eusse avili ;
avilis, avilissons, avilissez ; aie avili, ayons avili, ayez avili ;
(en) avilissant.
je m'avilis, tu t'avilis, il s'avilit, nous nous avilissons, vous vous avilissez, ils s'avilissent ;
je m'avilissais ; je m'avilis ; je m'avilirai ; je m'avilirais ;
je me suis avili(e) ; je m'étais avili(e) ; je me fus avili(e) ; je me serai avili(e) ; je me serais avili(e) ;
que je m'avilisse, que tu t'avilisses, qu'il s'avilisse, que nous nous avilissions, que vous vous avilissiez, qu'ils s'avilissent ;
que je m'avilisse, qu'il s'avilît, que nous nous avilissions ; que je me sois avili(e) ; que je me fusse avili(e) ;
avilis-toi, avilissons-nous, avilissez-vous ; sois avili(e), soyons avilies, soyons avilis, soyez avili(e)(es)(s) ;
(en) s'avilissant.
L'adjectif avilissant, avilissante, qualifie ce qui avilit ; ce qui est dégradant, humiliant, ce qui indigne.
Un avilissement est l'action d'avilir, de s'avilir ; le résultat de cette action ; une dégradation ; l'action de se déprécier, de perdre de sa valeur ; le résultat de cette action.
Une avilisseuse, un avilisseur étaient celle, celui qui cherchent à avilir quelqu'un ; celle, celui qui vulgarisent, qui déprécient quelque chose.
Le mot vil vient du latin vilis « à bas prix » d'où « méprisable ». Voir aussi : aveulir, aveulissement.
Un aviminus était un petit dinosaure théropode dont les membres antérieurs avaient des sortes de plumes.
Un avinage est l'action d'aviner, d'imbiber de vin les futs destinés à en contenir ; une sorte de teinture de couleur vineuse, donnée par le bois d'Inde.
L'adjectif aviné, avinée, signifie imbibé(e) de vin ; qui est en état d'ivresse ou troublé(e) par l'ivresse.
Le verbe aviner signifie imbiber de vin chaud un récipient neuf destiné à contenir du vin, pour lui faire perdre le gout du bois ; écraser le raisin dans une cuve pour la remplir. S'aviner, c'est être imbibé de vin ; boire de façon immodérée. Ce verbe est dérivé de vin.
Au Québec, une avineuse ou un avineur sont une machine pour le nettoyage de l'intérieur de bouteilles et bocaux neufs ; une machine pour injecter dans les bouteilles, goulot en bas, une solution désinfectante, avant de les retourner. On lit une rinceuse-avineuse, une avineuse semi-automatique. Une avineuse, un avineur étaient celle, celui qui apprécient le vin.
L'adjectif avionnais, avionnaise, est relatif à Avion, une ville en France, dont les habitants sont les Avionnaises et les Avionnais.
Un avion est un appareil plus lourd que l'air, pouvant voler grâce à différents procédés et utilisé à des fins diverses. Ce nom créé vers 1875, est dérivé du latin avis « oiseau ». On lit un avion-cargo, un avion-citerne, un avion-école, faire de l'avion-stop, un avion-suicide (un kamikaze), un avion-taxi ou taxi-avion (un taxi aérien).
un avion à décollage et atterrissage courts ou ADAC (en anglais : short take-off and landing aircraft ; STOL aircraft) ; un avion à décollage et atterrissage verticaux ou ADAV (en anglais : vertical take-off and landing aircraft ; VTOL aircraft) ; un avion de ligne (en anglais : airliner ; liner) JORF du 22/09/2000.JORF du 22/09/2000.
Un avion à flèche variable est un avion dont la voilure peut pivoter en vol de façon à en faire varier la flèche dans certaines limites. En anglais : swing-wing aircraft ; variable geometry aircraft. JORF du 22/09/2000.
Un avion de transport et de ravitaillement ou ATR est un aéronef polyvalent à voilure fixe qui permet le transport de troupes et de matériels et le ravitaillement en vol. En anglais : multi-role tanker transport ; MRTT ; multirole tanker transport ; MRTT. Voir aussi : aéronef polyvalent. JORF du 11/12/2020.
Un avion de transport régional est un avion de transport destiné à des liaisons de courte distance. En anglais : commuter. JORF du 22/09/2000.
Un avion spatial est un véhicule aérospatial susceptible de relier deux points de la Terre en passant par une phase de vol orbital. En anglais : aerospace plane ; space plane. Voir aussi : navette spatiale, véhicule transatmosphérique. JORF du 23/12/2007.
Un avion-lanceur est un avion conçu pour porter un lanceur dont la mise à feu est effectuée en vol, en vue d'améliorer les performances du lancement. On utilise l'expression « avion-porteur », dans un sens plus large, pour désigner un avion permettant d'emporter une charge de grande dimension arrimée à l'extérieur. En anglais : launch aircraft. Voir aussi : lanceur aéroporté. JORF du 31/12/2005.
Un giravion ou gyravion est un appareil sur lequel la sustentation aérodynamique est produite au moyen de pales relativement longues tournant autour d'un axe sensiblement vertical. Un hydravion est un avion muni de flotteurs lui permettant de décoller d'un plan d'eau et de s'y poser.
L'avionique est l'ensemble des équipements électroniques, électriques et informatiques qui aident au pilotage des aéronefs et des astronefs.
Une avionnerie est une usine de construction d'avions et de divers autres engins aéronautiques. L'avionnerie est ce qui a un rapport avec le service et la fabrication des avions. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Une avionnette était un avion de petites dimensions et léger, doté d'un moteur peu puissant, destiné au transport de quelques passagers, utilisé surtout en Amérique du Sud et au Mexique.
Une avionneuse, un avionneur conçoivent les plans d'un ou de plusieurs avions, en réalisent la construction et font des essais en vol.
Un avipoxvirus est un virus de varioles aviaires, de poxvirus aviaires, de la famille des poxviridés.
Un aviron est un instrument de bois, en forme de pelle allongée, qui fixé à l'embarcation, sert à la manœuvrer ; en boucherie, c'est une pelle de bois servant à remuer les graisses en fusion ; c'est aussi un principe, qui permet de gouverner, diriger. L'aviron est la pratique du canotage à rames, seul ou en équipe ; un club, une association, réunissant à l'origine des personnes qui pratiquent ce sport. Ce nom est soit le déverbal d'avironner « aller autour de, parcourir » soit directement dérivé de virer.
Le verbe avironner signifie faire avancer une embarcation en se servant des avirons ; pagayer [Québec]. Ce verbe a été dérivé de l'ancien français aviron « tout autour » puis d'un aviron.
Une avironnière, un avironnier sont des fabricants, des marchands d'avirons, de rames.
Une avirulence est le caractère d’un microorganisme pathogène dont la virulence est diminuée ou nulle. L'adjectif avirulent, avirulente, signifie dénué(e) de virulence.
Un avis est une opinion résultant d'une réflexion, d'une délibération sur une question, un problème précis, et destinée à être communiquée ; une information pratique que quelqu'un qui a autorité pour le faire communique à un particulier ou au public pour lui indiquer ce qu'il doit ou peut faire, éventuellement pour le mettre en garde ; en savoir plus : CNRTL.
Un avis de mise à disposition est un document par lequel le capitaine notifie à l'affréteur que son navire est en mesure d'effectuer les opérations commerciales prévues au contrat. En anglais : notice of readiness. JORF du 21/10/2004.
Un avis client ou avis consommateur sont une appréciation mise en ligne par un client sur le site marchand d'un produit ou d'un service qu'il a acheté, qui concourt à la décision de clients potentiels relativement à l'achat de ceux-ci. OQLF
En résumé, le nom opinion désigne un jugement personnel et le nom avis désigne un jugement qui est destiné à être communiqué à une ou plusieurs personnes, souvent afin de les aider à adopter la meilleure conduite possible dans une circonstance donnée. OQLF
Le nom (un) avis est formé d'à et de l'ancien français vis, du latin visum « ce qui semble (bon) » de videre « voir ».
En Belgique, une avisance est un petit pain contenant une saucisse cuite avec la pâte, un friand. De l'avisance signifie de l'ingéniosité.
L'adjectif avisé, avisée, qualifie quelqu'un qui manifeste, face aux évènements, un esprit d'à-propos pour agir avec intelligence et prudence ; ce qui dénote des qualités de finesse et de perspicacité. Une avisée, un avisé se montrent intelligents et prudents dans la conduite de leurs actions. L'adjectif malavisé, malavisée, quelqu'un qui n'est pas avisé ; qui manque de finesse, de perspicacité, d'esprit d'à-propos ; qui agit inconsidérément.
Aviser quelqu'un, c'est lui donner des avis, le conseiller, le persuader. Aviser à ... c'est réfléchir aux meilleurs moyens d'atteindre un but, de pourvoir à quelque chose, et prendre une décision en conséquence. Aviser quelqu'un ou quelque chose, c'était prendre conscience de la présence d'une personne, d'une chose, en portant par hasard les yeux sur elle ; la ou le découvrir. Aviser quelqu'un, c'était faire connaitre quelque chose à quelqu'un, lui donner avis de quelque chose. S'aviser de ..., s'aviser que ... c'est prendre conscience par les sens ou par l'esprit, d'une chose, d'un fait réel auquel on n'avait pas prêté attention auparavant ; concevoir, imaginer ; se mettre dans l'esprit une idée inattendue ou étrange et la mettre à exécution. Selon les sens, ce verbe est dérivé de viser ou d'avis.
Le verbe aviser connaît plusieurs emplois en français. Dans la langue courante ou administrative, il est synonyme d’avertir, d’informer, de prévenir. Cependant, lorsqu’il est utilisé au sens de « donner un avis, des conseils, souvent d’ordre professionnel », il s’agit d’une influence de l’anglais. Il est cependant intéressant de savoir que l’anglais to advise est lui-même un emprunt fait par l’anglais à l’ancien français. Le proverbe Un fou avise bien un sage est un vestige de cet emploi disparu du français actuel. OQLF.
Le mot aviseur, que l’on emploie au Québec comme nom ou adjectif, n’est pas usité ailleurs dans la francophonie. Il s’agit d’un calque de l’anglais adviser (ou advisor). Il est rarement employé seul ; en tant que substantif, on le rencontre le plus souvent dans les expressions aviseur technique ou aviseur légal, calques de l’anglais technical adviser, legal adviser. Il a alors le sens de « conseiller ». En tant qu’adjectif, aviseur se rencontre essentiellement dans l’expression comité aviseur, calque de l’anglais advisory committee, où il a le sens de « consultatif ». OQLF.
Un aviso est un petit navire de guerre, léger et rapide, utilisé pour escorter les convois navals, porter des avis, des ordres ou du courrier, et reconnaitre la position des vaisseaux ennemis. Le nom espagnol aviso « nouvelle », dérivé de avisar, est emprunté au français aviser.
Un avitaillement est un ravitaillement, l'action d'avitailler, d'approvisionner, en vivres, en munitions ou en combustible ; la quantité de vivres nécessaire à la subsistance de l'équipage et des passagers d'un bateau pendant la traversée. Le verbe avitailler signifie fournir à un navire, une place forte, un corps d'armée, ce qui est nécessaire à son bon état de fonctionnement. S'avitailler, c'est se pourvoir de vivres ; être approvisionné. Le verbe avitailler est dérivé de l'ancien français vitaille « vivres ». Voir : vivre. Le verbe ravitailler est dérivé d'avitailler.
Une avitailleuse, un avitailleur sont chargés de l'avitaillement d'une place, d'un camp, d'un vaisseau. Une avitailleuse de navire, un avitailleur de navire sont une entreprise ou une personne spécialisées dans les fournitures pour navire. En anglais : shipchandler ; ship supplier. JORF du 20/06/2003. Un (navire) avitailleur ou navire ravitailleur est un navire conçu pour le ravitaillement ainsi que pour le transport de matériaux ou de personnel à destination d'autres navires ou d'installations en mer. En anglais : multi-purpose supply vessel (MPSV), offshore supply vessel (OSV), offshore support vessel (OSV), platform supply vessel (PSV), supply boat, supply ship, supply vessel. Voir aussi : avitailleur de navire, navette de relève, souteur de GNL. JORF du 25 juin 2024.
Une avitaminose est un syndrome à composante dermatologique éventuelle en rapport avec une ou des carences vitaminiques.
Avitellina centripunctata est un ver plat rubané cyclophyllidé, parasite digestif agent du téniasis des ruminants, de la famille des anoplocéphalidés.
Un avivage est l'action d'aviver. Un ravivage est l'opération qui consiste à décaper une surface de métal avant de la dorer ou d'effectuer une soudure.
L'adjectif avivé, avivée, qualifie ce qui est rendu plus vif. Un avivé est un bois dont les arêtes ont été rendues vives.
Un avivement est l'action d'aviver, le résultat de cette action ; le procédé chirurgical qui consiste à exciser les lèvres d'une plaie que l'on veut réunir par une suture, ou une surface de tissu pour favoriser un accollement. Un avivement pleural est un substitut à la pleurectomie pariétale. Un ravivement est l'action de raviver.
Le verbe aviver signifie rendre plus vif ; donner de l'éclat ; en chirurgie osseuse, dénuder complètement une zone osseuse en s’aidant d’un instrument tranchant ; autres sens : CNRTL. S'aviver, c'est devenir plus vif. Raviver, c'est rendre plus vif, plus actif ; redonner de la vigueur ; ramener à son éclat premier ; redonner de la fraicheur ; faire revivre, ranimer ; redonner de l'énergie, réconforter. Raviver une plaie, c'est la mettre à vif. Voir : vif, vivre.
Une aviveuse, un aviveur sur métaux sont des polisseurs sur métaux qualifiés. Une aviveuse, un aviveur sont des ouvriers chargés de faire bouillir les objets teints dans une solution de sel d'alun destinée à rendre plus vive leur couleur.
Un avivoir est un instrument de petite taille composé d'un manche et d'une tige de cuivre à l'extrémité aplatie, utilisé par les doreurs pour étaler l'amalgame d'or sur l'objet à dorer.
1. En langage familier, une avocaillonne, un avocaillon sont des avocats médiocres. Le verbe avocasser signifiait plaider, exercer la profession d'avocat ; il signifie exercer sans talent, dans la médiocrité, la profession d'avocat ; discuter longuement, subtilement, à la manière d'un avocat médiocre. Une avocasserie était l'action, l'habitude d'avocasser ; la profession d'avocat, les fonctions d'avocat ; ce qui concerne cette profession ; une mauvaise chicane ; une discussion subtile. L'adjectif avocassier, avocassière, qualifie ce qui appartient aux avocats ; quelqu'un qui procède à la manière d'un avocat ; quelqu'un qui a les caractères d'une personne qui avocasse. Une avocassière, un avocassier sont ceux qui avocassent ; des avocats médiocres.
Une avocate, un avocat sont des personnes défendant les intérêts de quelqu'un ou de quelque chose ; une, un auxiliaire de la justice ayant le caractère d'officier ministériel, jouissant du monopole de représenter les parties et de plaider devant le Conseil d'État, la Cour de Cassation, le Tribunal des Conflits, le Conseil des prises, et pouvant également représenter les parties devant les autres juridictions administratives ; celle, celui qui défendent quelqu'un, qui intercèdent pour quelqu'un, qui soutiennent les intérêts, la réputation de quelqu'un auprès de quelqu'un ; celle, celui qui défendent quelque chose, en particulier qui se font les défenseurs d'une cause ; en savoir plus : dictionnaire du droit privé, par Serge Braudo. Ce nom est emprunté au latin advocatus « homme dont la profession est de plaider » de advocare « appeler (comme conseiller dans un procès) ». Voir aussi : avoué.
Une avocate générale, un avocat général sont des membres du Ministère Public près la Cour de Cassation, la Cour des comptes ou les Cours d'appel, ayant pour fonction de suppléer le Procureur général en cas d'empêchement de celui-ci. Un avocat du Roi, un avocat impérial, un avocat de la République étaient des magistrats remplissant sous la Royauté, l'Empire, ou la République, les mêmes fonctions dans les Tribunaux inférieurs. Pour un avocat consultant, un avocat plaidant, voir : OQLF.
Le verbe avouer appartient à la même famille que le nom avocat. Il est emprunté du latin advocare, « convoquer », puis « avoir recours à quelqu’un comme défenseur » et « approuver », et enfin « reconnaître comme seigneur ». C’est d’ailleurs ce dernier sens qu’avait en droit féodal le verbe avouer. En savoir plus : Académie française.
2. Un avocat ou une poire-avocat, poire d'avocat sont le fruit de l'avocatier ou avocat, un arbre. Ce nom est emprunté à l'espagnol abogado, avocado, transformation par croisement avec abogado « avocat », de aguacate « fruit de l'avocatier » emprunté au nahuatl (langue des aztèques) auacatl. Voir aussi : un guacamole (une préparation culinaire). Au Québec, un avocado est un avocat, le fruit de l’avocatier, à la peau vert foncé et en forme de poire. On lit (couleur) vert avocado. Voir le Dictionnaire historique du français québécois. Pour l'histoire du nom avocat, voir le site de Dominique Didier.
Une avocette est un oiseau.
Un avodiré est un arbre ; son bois. Ce nom est d'origine africaine.
Une avoine est une plante ; autres sens : CNRTL. L'adjectif avoiné, avoinée, signifie qui est ou semble nourri(e) à l'avoine. Une avoinée est une sévère correction, une volée de coups infligée à une personne ou à un animal ; une défaite cuisante. Ce nom est dérivé de l’ancien verbe avoiner « battre l’avoine », puis, par analogie, « battre, cogner quelqu’un ». Le verbe avoiner signifiait nourrir d'avoine un cheval, etc. ; nourrir copieusement, régaler quelqu'un ; exciter, donner du courage au moyen d'une récompense. S'avoiner , c'était se nourrir copieusement, se repaitre.
La forme ancienne aveine, empruntée au latin avena (considérée comme mauvaise herbe) a été supplantée par (une) avoine. Une aveinière ou avénière étaient une avoinerie, une terre semée d'avoine. Un avenage ou avénage, aventage étaient une redevance primitivement payée avec de l'avoine. Les adjectifs avenier, avenière ou avénier, avénière, sont relatifs aux champs d'avoine. Une avenière, un avenier étaient chargés de donner l'avoine aux chevaux. Une avénine est un glucoside du péricarpe de l'avoine. Un avenolithe est une concrétion intestinale faite d'avoine.
(C'est) à voir, c'est à regarder, observer, vérifier, étudier. Être à voir, c'est être digne d'intérêt, à découvrir, à étudier.
Avoir à voir quelqu'un, c'est: devoir le rencontrer. Avoir à voir quelque chose, c'est prévoir de l'observer, de le découvrir. Avoir à voir avec ... c'est avoir un lien ; avoir quelque chose de commun ; être du même ordre ; aller dans le même sens ; concerner.
Le verbe avoir signifie être en relation avec quelqu'un ou quelque chose ; autres sens : CNRTL ; Dictionnaire des régionalismes de France.
Avoir de quoi, c'est posséder suffisamment d'argent pour parvenir au but recherché (avoir de quoi payer, de quoi vivre).
Avoir quelqu'un, c'est être en relation suivie avec quelqu'un ou c'est l'attraper, le berner (se faire avoir). Avoir des invités, c'est les recevoir. En avoir contre quelqu'un, c'est lui en vouloir, ressentir à son égard certains griefs.
Avoir le (bon) droit pour soi, c'est être dans la légalité, avoir raison. Avoir droit à quelque chose, c'est pouvoir légitimement l'exiger. Avoir le droit de ..., c'est avoir légitimement ou légalement la liberté, la possibilité de ... Avoir des droits, c'est avoir des prérogatives, des libertés, des avantages.
Avoir l’air intelligent, avoir un air intelligent, c'est sembler, paraitre intelligent.
Avoir envie de ..., avoir l'envie de ..., c'est désirer ... Avoir envie, c'est ressentir le besoin d'uriner ou de déféquer.
Avoir le nez en l'air, c'est pour un cheval qui a la tête proche de l'horizontale, se dérober ainsi à l'action du mors et devenir difficile à conduire.
Avoir confiance, c'est se sentir en sécurité : avoir confiance en quelqu'un, en quelque chose, dans quelque chose.
Au Québec :
Avoir comme un de ses objectifs [en anglais : to have as one of] c'est avoir pour objectif, avoir comme objectif, notamment.
Avoir de la misère (avec), c'est avoir de la difficulté (à), avoir du mal (à ; avec).
Avoir de l'appétit pour [en anglais : there is no appetite for] c'est avoir le gout de, avoir envie de, avoir la volonté de, être enclin à.
Une mesure, une règlementation qui a des dents [en anglais : to have teeth] est plus contraignante, plus sévère, plus ferme,
Avoir deux poids deux mesures, c'est juger deux choses analogues avec partialité, selon des règles différentes.
Avoir le meilleur sur ..., prendre le meilleur sur ..., c'est avoir, prendre l'avantage.
En Belgique notamment (voir le Dictionnaire des belgicismes) :
Avoir quelque chose à prêter, c'est l'emprunter. Avoir besoin, avoir envie, l’avoir besoin, n’avoir rien besoin, c'est avoir besoin de quelque chose ou de quelqu'un, n'avoir besoin de rien. Avoir quelque chose propre, sec, blanc, etc. c'est le rendre propre, sec, blanc, etc. Ravoir quelqu'un, c'est prendre sa revanche sur lui. Avoir eu quelque chose à quelqu'un, c'est l'avoir reçu de lui. Avoir des bêtes, c'est élever du bétail. Avoir des (petites) bêtes, c'est avoir des poux.
Avoir bon, c'est avoir du plaisir, se trouver bien. Avoir meilleur, c'est avoir plus de plaisir ; se trouver mieux. Avoir dur, c'est éprouver des difficultés. Avoir facile, c'est avoir de la facilité, être facile à quelqu'un. Avoir difficile, c'est éprouver des difficultés, être difficile à quelqu'un. Avoir loin, c'est avoir une longue traite, une grande distance à parcourir. Avoir de bon, c'est avoir droit à, garder à son crédit. Avoir (bien) pour faire, c'est être dans l’aisance, être riche.
Avoir à ses fesses, avoir sur ses fesses, avoir à son pette, c'est subir une fessée. Avoir dehors, c'est faire partir une personne, un animal ou une chose. Avoir mal la tête, les yeux, etc. c'est avoir mal à la tête, aux yeux, etc. Avoir mal à sa tête, c'est avoir mal à la tête. Avoir froid (ou chaud) ses pieds, etc. c'est avoir froid (ou chaud) aux pieds, etc. Avoir plus court, c'est avoir un chemin plus court, faire plus rapidement.
Il y en a de ceux qui ..., il y en a des ceux qui ... il y en a qui ..., il en est qui ...
j'ai, tu as, il a, nous avons, vous avez, ils ont ;
j'avais ; j'eus ; j'aurai ; j'aurais ;
j'ai eu ; j'avais eu ; j'eus eu ; j'aurai eu ; j'aurais eu ;
que j'aie, que tu aies, qu'il ait, que nous ayons, que vous ayez, qu'ils aient ;
que j'eusse, qu'il eût, que nous eussions ; que j'aie eu ; que j'eusse eu ;
aie, ayons, ayez ; aie eu, ayons eu, ayez eu ;
(en) ayant.
Pour les origines de la conjugaison du verbe avoir, voir le site de Dominique Didier.
Il y a une légère différence de sens entre avoir à et devoir. Notre Dictionnaire, à l’article Avoir, glose ainsi la locution avoir à : « Devoir, être plus ou moins impérativement contraint de, obligé de ». C’est une façon d’indiquer que, dans un certain nombre d’emplois, on peut utiliser indifféremment l’un ou l’autre.
Mais devoir, contrairement à la locution verbale avoir à, est polysémique et souvent équivoque. Il a dû partir peut se comprendre de deux façons : « il est probablement parti » ou « il a été obligé de partir ».
Certains grammairiens estiment que, lorsqu’il marque l’obligation, devoir a une connotation morale que n’a pas avoir à, qui marque une contrainte imposée de l’extérieur. Devoir désigne ce que nous sommes tenus de faire en vertu de la loi morale et de notre conscience, et s’oppose à l’obligation notée par avoir à, qui désigne ce qui nous est imposé par les mœurs, par les dispositions légales.
Quand il s’agit d’une contrainte extérieure, il est donc préférable d’employer avoir à (Elle n’aura rien à payer), même si devoir n’est pas incorrect (Elle ne devra rien payer) mais plus flou : la nature de la contrainte en cause oscille, sans se fixer, entre le factuel et le moral, l’intérieur et l’extérieur. Si l’on veut renvoyer à une obligation morale, intériorisée, c’est devoir qu’il convient d’employer.
En savoir plus : Académie française.
Un avoir, c'est les biens mobiliers et immobiliers, la fortune que l'on possède ; l'argent liquide dont dispose une personne en voyage. Un avoir fiscal est la partie de dividende payée directement au fisc par la société émettrice mais qui vient en déduction de l'impôt sur le revenu. Le pluriel est des avoirs.
Le verbe avoir vient du latin habere « tenir, occuper » « habiter » (à comparer avec habitare « habiter ») « se tenir » (à comparer avec habit, habitude).
Le mot jadis (autrefois) est issu de ja a dis « il y a déjà des jours », l'ancien français di « jour » venant du latin diem. D'où le temps jadis (le passé lointain).
L'expression un minus (habens) (une personne incapable ou peu intelligente) est composé de minus « moins » et de habens, participe présent de habere « avoir ».
L'avoirdupois ou avoirdupoids est un système de mesures de masses appliqué dans les pays anglosaxons. Ce nom est emprunté à l'anglais avoirdupois désignant d'abord en moyen anglais les marchandises vendues au poids puis qualifiant le système de poids des marchandises communes en Grande Bretagne, le moyen anglais étant lui-même emprunté à la forme normande d'ancien français correspond au type de français moderne avoir de poids.
L'adjectif avoisinant, avoisinante, qualifie ce qui est situé dans le voisinage ; ce qui est proche, semblable. Le verbe avoisiner signifie être dans le voisinage de ; concerner quelqu'un ; être proche de, côtoyer, annoncer ; ressembler à, toucher à, se rapprocher de. S'avoisiner, c'est se toucher, être voisin ; se ressembler.
L'adjectif avorté, avortée, signifie dont le développement a été interrompu ; imparfaitement développé(e) ; qui n'a pas abouti. On a lu elle est avortée signifiant elle s'est fait avorter, une avortée pour une femme ou une femelle qui a subi un avortement, une avortée, un avorté pour une personne que l'on prétend non réussie.
Un avortement est une interruption de grossesse accidentelle, volontaire, médicale ou thérapeutique avant le terme légal de viabilité, soit 22 semaines d’aménorrhée ; pour un vertébré,l'interruption d'une gestation, avec ou sans mort du fœtus, avec ou sans expulsion immédiate de celui-ci ; un développement incomplet ; le fait que quelque chose n'a pas abouti, un échec, un insuccès ; un état qui en résulte.
Une avortène ou un piment royal sont un arbrisseau.
Le verbe avorter signifie, pour un animal, mettre bas un fœtus non viable ; interrompre une grossesse avant le terme légal de viabilité ; accoucher avant terme ; ne pas arriver à un développement complet. Ce verbe vient du latin abortare. Voir aussi : abortif, abortion.
Une avorteuse, un avorteur sont des personnes qui pratiquent l'avortement ou des manœuvres abortives.
Un avorton est un fœtus mort avant le terme normal de la gestation ; un embryon après un avortement ; ce ou celui qui n'a pas connu une évolution ou un développement normal ; un produit imparfait d'une action qui n'a pas abouti .
L'adjectif avouable qualifie ce qui peut être révélé ; ce qui peut être admis, reconnu. L'adjectif inavouable qualifie ce qui n'est pas avouable ; cequ'on ne peut pas ou ne veut pas reconnaitre ; ce qui ne doit pas être révélé ; ce qui est honteux, abject. On lit l'adverbe inavouablement, d'une manière inavouable.
L'adjectif avoué, avouée, qualifie ce qui est admis, reconnu. Faute avouée est à demi pardonnée. L'adjectif inavoué, inavouée, qualifie ce qui n'est pas avoué ; ce qu'on dissimule à soi et aux autres.
Une avouée, un avoué sont une officière ministérielle, un officier ministériel ayant le monopole de représenter les parties devant la juridiction près laquelle elle est établie ou il est établi ; une représentante qualifiée, un représentant qualifié ; une défenseuse ou un défenseur. Ce nomest emprunté au latin advocatus « défenseur ».
Le verbe avouer signifie reconnaitre quelque chose comme vrai ; révéler quelque chose d'inconnu, de secret, le faire connaitre, l'expliquer ; reconnaitre, déclarer qu'on est l'auteur de quelque chose ; faire des aveux ; admettre quelque chose ; admettre ce que l'on est, admettre ses imperfections et parfois, les révéler ; révéler un sentiment que l'on éprouve ; reconnaitre à quelque chose certaines qualités ; donner son adhésion à quelque chose ; concéder quelque chose ; donner son opinion ; révéler, être l'indice de ; être conforme à ; reconnaitre quelqu'un comme sien ; convenir des liens ou des relations que l'on a avec quelqu'un. Ce verbe signifiait reconnaitre pour seigneur, pour protecteur ; reconnaitre quelqu'un ou quelque chose comme supérieur ; reconnaitre la supériorité ou la suprématie de quelqu'un ; approuver, ratifier les actes de quelqu'un ; prendre la responsabilité de ce qui a été fait par quelqu'un ; reconnaitre être l'auteur de quelque chose ; autoriser quelque chose, le confirmer, le ratifier. Faire avouer, c'est obliger à avouer. S'avouer signifie être avoué, admis, reconnu ; être révélé ; se révéler ; avouer quelque chose à soi-même, admettre quelque chose ; se reconnaitre tel vis à vis des autres, s'accuser de quelque chose. S'avouer vaincun c'est reconnaitre sa défaite. S'avouer de quelqu'un, c'était s'autoriser de quelqu'un, se réclamer de lui, en appeler à son témoignage. Ce verbe est emprunté au latin advŏcare « convoquer » « avoir recours à quelqu'un comme avocat, comme défenseur » « reconnaitre » « approuver, cautionner quelqu'un ». Voir aussi : avoué, avocat. Le verbe désavouer signifie refuser de reconnaitre comme vrai ou d'approuver ; nier quelque chose, ne pas le reconnaitre ; refuser d'entériner la conduite d'un mandataire ; refuser de reconnaitre comme sien. Se désavouer , c'est se dédire, se renier.
Le verbe avouer appartient à la même famille que le nom avocat. Il est emprunté du latin advocare, « convoquer », puis « avoir recours à quelqu’un comme défenseur » et « approuver », et enfin « reconnaître comme seigneur ». C’est d’ailleurs ce dernier sens qu’avait en droit féodal le verbe avouer. Aujourd’hui, dans la langue courante, il s’emploie pour signifier qu’on se reconnaît comme l’auteur d’une action fautive (en ce sens, il peut s’employer sans complément), ou que l’on reconnaît quelque chose pour vrai. Enfin, il peut avoir le sens de « révéler un sentiment secret ». On se gardera de donner à j’avoue, construit absolument, la valeur d’un simple « oui », ce qui se fait hélas fréquemment aujourd’hui. User de ce tour, c’est vider ce verbe de ses sens et l’affaiblir singulièrement. En savoir plus : Académie française.
Un avoyage est l'action d'avoyer une scie, de lui donner de la voie en écartant ses dents alternativement à droite et à gauche.
Avoyer quelqu'un, c'est le diriger, le mettre sur la bonne voie. Le verbe avoyer signifie changer de direction, en parlant du vent quand il change de rumb. Ce verbe est dérivé de voie.
j'avoie, tu avoies, il avoie, nous avoyons, vous avoyez, ils avoient ;
j'avoyais ; j'avoyai ; j'avoierai ; j'avoierais ;
j'ai avoyé ; j'avais avoyé ; j'eus avoyé ; j'aurais avoyé ; j'aurais avoyé ;
que j'avoie, que tu avoies, qu’il avoie, que nous avoyions, que vous avoyiez, qu’ils avoient ;
que j'avoyasse, qu’il avoyât, que nous avoyassions ; que j'aie avoyé ; que j'eusse avoyé ;
avoie, avoyons, avoyez ; aie avoyé, ayons avoyé, ayez avoyé ;
(en) avoyant.
1. Avril est le quatrième mois de l'année. Le pluriel est des avrils. Ce nom vient du latin aprilis « avril ». Un poisson d'avril est une attrape faite traditionnellement le 1er avril en accrochant un poisson en carton dans le dos de quelqu'un, ou en le faisant tomber dans un piège amusant. La mi-avril est vers le milieu du mois d'avril.
Un (blé) avrillé ou avriller, avrillet sont un blé semé en avril. En avrillé signifie en manches de chemise. Une avrillée est une averse de printemps, une pluie d'avril douce et tiède. Ce nom vient du nom avril.
2. Une avrillée est une vrillée, une petite vrillée, une clochette, un liseron s'attachant aux plantes environnantes. Ce nom est la forme agglutinée de vrillée, un nom populaire du liseron, lui-même dérivé de vrille.
Les avsunviroidés sont une famille de viroïdes, responsables de maladies des végétaux.
Les anciens verbes avuer ou aveuer (suivre de l'œil le gibier, le garder à vue) sont dérivés de vue dont l'ancienne forme était veue.
L'adjectif avulsif, avulsive, qualifie ce qui opère l'avulsion. Une avulsion est un arrachement, une extraction, en particulier d’une dent ; une fracture par arrachement de l’insertion osseuse d’un tendon ou d’un ligament ; une séparation d'une portion de terrain de la rive d'un cours d'eau. Ce nom est emprunté au latin avulsio « arrachement ».
L'adjectif avunculaire qualifiait ce qui appartient, a rapport à l'oncle ou à la tante ; ce qui se fait selon les règles de l'avunculat. On a lu aussi avonculaire. L'adverbe avunculairement signifiait à la façon d'un oncle.
Un avunculat est une institution sociale selon laquelle, pour un individu considéré, le rôle du père est moins important que celui de l'oncle maternel.
L'adjectif avunculocal, avunculocale, qualifie le mode de résidence des jeunes couples qui est déterminé par la résidence de l'oncle maternel. Le pluriel est avunculocaux, avunculocales.
Les mots avunculaire et avunculat sont dérivés du radical des mots latins avuncula « tante paternelle ou maternelle » et avunculus « oncle maternel », par opposition à patruus « oncle paternel » puis « oncle paternel ou maternel ».
Un awahi laineux ou avahi laineux est un petit lémurien de Madagascar.
Amusant aussi de voir le sort réservé au passé composé woken, qui s’emploie régulièrement… contrairement à awoken, considéré comme dépassé. On dira plutôt qu’une personne est awake, de sorte que l’infinitif s’est transformé en adjectif ou en une nouvelle forme de participe passé. Tout le monde est bien éveillé ? : Au cœur du français.
Un awalé ou walé sont un jeu africain.
Un awara est un palmier épineux d'Amazonie.
Un axe est une ligne réelle ou fictive autour de laquelle s'effectue un mouvement de rotation ; une ligne réelle ou fictive passant par le centre de quelque chose ; une ligne joignant deux points ; une ligne indiquant une direction, une orientation, etc., ou pouvant servir de référence ; en savoir plus : CNRTL. Ce nom est emprunté au latin axis « axe, essieu (d'un char) » « axe (de machine) » « axe de la sphère terrestre ».
Un végétal axé comporte un axe. Le verbe axer signifie diriger, orienter ; organiser.
Le nom (un) cylindraxe (un axone, la partie axiale d'une fibre nerveuse) est composé de cylindre et axe. D'où : elle, il est cylindraxile : ressortit au cylindraxe.
Le verbe désaxer (faire sortir de l'axe, dévier de l'axe ; désorienter ; ébranler l'équilibre mental) est dérivé d'axe. D'où désaxé (qui n'est pas dans son état normal ; qui est déséquilibré ; qui est sorti de l'axe).
Le nom (un) essieu (une pièce entre les moyeux des roues, supportant le poids d'un véhicule) vient d'une forme dialectale provenant du latin vulgaire axīle, dérivé du classique axis « axe, essieu ».
Le mot holoaxe (qui possède tous ses axes de symétrie) est composé de holo- tiré du grec ο ́ λ ο ς « entier », et d'axe.
L'adjectif monaxone signifie qui a un seul axe en forme de tige.
Le nom (un) névraxe (l'axe cérébro-spinal du système nerveux central) est formé du grec ν ε υ ρ ο ν « nerf » et d'axe. D'où une névraxite : une encéphalite, une inflammation du névraxe).
On lit le triaxe de Bailey.
Autres dérivés : voir ci-dessous.
Axelle, Axel sont des prénoms.
Un axel est un type de saut, en patinage artistique. Ce nom vient du prénom du patineur suédois Axel Polsen.
Un animal axène est élevé en milieu axénique. L'adjectif axénique se dit d'un animal de laboratoire exempt de tous germes saprophytes ou pathogènes (en anglais : germ-free. JORF du 22/09/2000) ; il se dit aussi d’une culture microbienne ou parasitaire qui ne contient qu’une seule espèce ou souche de micro-organisme, donc pas de contaminant. Ce mot axénique est formé du grec a- (privatif) et xenos (étranger). Une axénisation est une purification par élimination d'éléments étrangers.
Un climat axérique, un milieu axérique sont sans saison sèche.
Un axérophtol est un synonyme désuet de rétinol.
Un céfuroxime axétil est une céphalosporine de deuxième génération, utilisée par voie orale.
L'adjectif axial, axiale, signifie qui est d'un axe ; qui se rapporte à l'axe d'un corps ; qui s'exerce suivant un axe ; qui caractérise une structure anatomique ou la représentation spatiale d’une fonction située dans l’axe du corps ou d’un de ses organes. Le pluriel est axiaux, axiales. Ce mot est dérivé d'axe d'après le latin axis. On a lu aussi axuel. L'adverbe axialement signifie selon la direction de l'axe.
En médecine, on lit l’articulation atlanto-axiale, un volvulus mésentéricoaxial, des genoux monoaxiaux, un rayon lumineux para-axial ou paraxial (voisin de l'axe optique), une image para-axiale ou paraxiale, ils sont para-axiaux ou paraxiaux, une hexadactylie post axiale, une polydactylie postaxiale
Les axiidés [en anglais : gold moths] sont une famille d'insectes lépidoptères glossates eulépidoptères ditrysiens.
L'adjectif axile qualifie ce qui se rapporte à l'axe ; ce qui constitue un axe ; ce qui est situé sur l'axe. Ce mot est dérivé du latin axis « axe, essieu (d'un char) » « axe (de machine) » « axe de la sphère terrestre ». On lit un prolongement cylindraxile, une névrite segmentaire périaxile ou dégénérescence segmentaire périaxile.
A. L'adjectif axillaire qualifie ce qui appartient, se rapporte à l'aisselle ; ce qui se situe dans le voisinage de l'aisselle. On lit aussi l'adjectif axille qui se rapporte à l’aisselle. En médecine, on lit une (artère) axillaire, une aponévrose clavi-coraco-axillaire, apexoaxillaire (se dit d’un bruit d’auscultation cardiaque [souffle, roulement] entendu à la pointe du cœur et irradiant vers l’aisselle), le défilé cervicoaxillaire ou défilé cervico-axillaire, une aponévrose clavi-coraco-axillaire, un fascia clavi-pectoro-axillaire, des veines costo-axillaires, une aponévrose pectoro-axillaire.
B. En botanique, l'adjectif axillaire qualifie ce qui nait dans l'angle formé par la tige avec un rameau ou avec une feuille.
C. En entomologie, une axilla est une pièce des aisselles, une pièce de la base des ailes du mésothorax et métathorax. L'adjectif axillaire qualifie ce qui est situé dans le voisinage de la base de l'aile (des sclérites axillaires) ; ce qui rappelle l'aisselle. Une axillaire est la petite pièce triangulaire située entre les angles postérieurs du corselet et les angles huméraux des élytres chez certains insectes. À la base d'un organe axillant se développe un autre organe dit axillaire. Un axille est, chez les hyménoptères, un des sclérites triangulaires latéraux situés sur le mésoscutellum. ils séparent le scutum du scutellum.
Le mot axillaire est dérivé du radical du bas latin axilla « petite aile » puis « aisselle », le sens de « aile » étant réservé à ala.
Les axinelles sont des éponges siliceuses de la famille des axinellidés.
Le nom (une) axinite (une substance minérale) est dérivé du radical du grec α ̓ ξ ι ́ ν η « hache », avec le suffixe -ite.
Les axioïdes sont la super-famille d'insectes lépidoptères glossates eulépidoptères ditrysiens ne comptant que la famille des axiidés. On lit aussi les Cimelioidea.
Une axiologie est la science des valeurs philosophiques, esthétiques ou morales visant à expliquer et à classer ces valeurs. Ce nom est composé du radical du grec α ́ ξ ι ο ς « qui vaut » et du suffixe -logie tiré du grec. -λ ο γ ι ́ α de λ ο ́ γ ο ς « parole, discours ». L'adjectif axiologique qualifie ce qui concerne ou constitue l'axiologie, ou les valeurs en général. L'adverbe axiologiquement signifie d'une manière axiologique.
L'adjectif axiomatique qualifie ce qui a l'autorité, le caractère évident et absolu d'un axiome ; ce dont l'expression est péremptoire ou proverbiale ; ce qui se fonde sur un ensemble d'axiomes. Une axiomatique est une méthode ayant pour objet de rassembler et de « structurer » les axiomes et les principes de base d'une science ; un système axiomatique, l'aboutissement d'une méthode. Une axiomatique formalisée est un ensemble de signes ou formes symboliques, c'est-à-dire indépendantes de tout contenu sensible ou significatif, par opposition à l'axiomatique intuitive. L'adverbe axiomatiquement signifie suivant la méthode axiomatique. Selon les sens, le mot axiomatique est emprunté au grec α ̓ ξ ι ω μ α τ ι κ ο ́ ς « qui a un air d'autorité » ou dérivé sémantique d'axiome d'après le grec α ̓ ξ ι ω μ α, -α τ ο ς.
Une axiomatisation est l'action d'axiomatiser une théorie, une science ; des résultats partiels ou définitifs de cette action. L'adjectif axiomatisé, axiomatisée, qualifie ce qui est mis sous forme d'axiome. Le verbe axiomatiser signifie organiser une théorie ou toute construction de l'intelligence sous forme d'axiomes ou de principes.
Un axiome est un énoncé évident, non démontrable, universel ; une vérité ou une assertion admise par tous sans discussion ; en savoir plus : CNRTL. Ce nom est emprunté au latin axioma « proposition évidente » du grec α ̓ ξ ι ́ ω μ α. On a lu aussi axiôme.
Un axiomètre est l'ensemble des liaisons mécaniques permettant de lire sur un récepteur la position instantanée d'un appareil donné. Ce nom est dérivé du radical du latin axis (axe) avec l'élément suffixal -mètre tiré du grec μ ε ́ τ ρ ο ν « instrument qui sert à mesurer ».
Le mot axipète (qui se rapproche de l'axe) est composé du radical du latin axis (axe) et de -pète tiré du latin petere « se diriger vers ».
1. Un axis est la deuxième vertèbre cervicale, caractérisée par la présence de la dent de l’axis soudée à la face supérieure du corps vertébral et autour de laquelle s’exécutent les mouvements de rotation de l’atlas. Le mot latin axis signifie « axe ». L'adjectif occipito-axoïdien, occipito-axoïdienne, est relatif à l'occipital et la vertèbre axis. Une luxation atloïdo-axoïdienne est une perte de contact total ou partiel [subluxation] entre les surfaces articulaires de l’atlas et de l’axis.
2. Un (cerf) axis est une variété de cerf. Un mammifère axicorne a des cornes semblables à celles de l'axis.
L'adjectif axisymétrique signifie symétrique par rapport à l'axe (à ne pas confondre avec asymétrique).
Un axoa est un ragout.
axoïdien : voir axis (ci-dessus).
Un axolemme est la membrane cellulaire de l'axone d'un neurone.
Un axolotl est la larve d'un batracien du Mexique. Ce mot est d'origine aztèque.
En médecine, on lit une dégénérescence axonale, une lésion axonale, une polyneuropathie axonale, une dystrophie neuroaxonale. Un axone est un prolongement constant, unique, de la cellule nerveuse ou du neurone ; dans l'histoire grecque, c'était une sorte de pyramide, mobile autour d'un axe vertical, formée de planches dont le fond était peint en blanc. Ce nom (un) axone est emprunté au latin axones, pluriel de axon, « tablettes de bois tournant sur un pivot et sur lesquelles étaient gravées les lois de Solon », lui-même emprunté au grec α ́ ξ ω ν « essieu de roue ». Ce nom, en médecine, est emprunté à l'anglais axon lui-même emprunté au grec α ́ ξ ω ν « axe ».
Un neuraxone est un axone. Une axonopathie est une atteinte du système nerveux périphérique touchant électivement ou majoritairement l’axone. Une axonotmesis est une interruption des fibres nerveuses ou axones, par section, arrachement ou compression avec conservation de la totalité ou d’une partie du névrilemme et de la gaine de Schwann.
Un axonème est la structure centrale de la queue des spermatozoïdes et des cils situés à la surface de certains épithéliums, comme ceux des muqueuses respiratoires, formée de vingt microtubules. Ce nom est composé d'axe et de -nème tiré du grec ν η μ α « fil ».
Une axonge est une substance obtenue par fusion de tissus adipeux. Une axonge de verre ou un sel de verre sont une écume qui se forme sur le verre en fusion. Ce nom est emprunté au latin axungia « graisse de porc » [ax-ungia, littéralement « graisse pour essieu »].
Une axonométrie est un mode de représentation graphique d'une figure à trois dimensions. On lit une perspective axonométrique.
axonopathie, axonotmesis : voir axone (ci-dessus).
Axonopus est une graminée.
Un axoplasme est le cytoplasme de l'axone d'un neurone.
Un axopode est une expansion cytoplasmique cylindrique rigide de certains protozoaires du groupe des actinopodes. Le centre rigide est l'axonème, un paquet de microtubules.
Un axostyle est une condensation d'axonèmes, une pièce rigide insérée sur le blépharoplaste et traversant la cellule chez certains flagellés.
Les axymyiidés sont une famille d'insectes diptères nématocères orthorrhaphes axymyiomorphes axymyioïdes. Les axymyioïdes sont la super-famille d'insectes diptères nématocères axymyiomorphes orthorrhaphes représentée par la seule famille des axymyiidés. Les axymyiomorphes sont l'infra-ordre d'insectes diptères nématocères orthorrhaphes représentée par la seule super-famille des axymyioïdes (ou regroupant directement les familles des axymyiidés et des pachyneuridés).
un aÿ : un vin de Champagne mousseux produit sur le territoire d'Aÿ, devenue Aÿ-Champagne suite au regroupement avec les communes de Bisseuil et Mareuil-sur-Aÿ. On a lu un aï pour un aÿ, un vin produit sur le territoire d'Aÿ, anciennement : Aï.
L'adjectif agéen, agéenne, est relatif à la commune d'Aÿ, en France, dont les habitants sont les Agéennes et les Agéens.
une aya :
Le nom (une) aya (une femme de chambre indigène, dans l'Inde) est emprunté à l'anglo-indien ayah « nurse, femme de chambre aux Indes », lui-même emprunté au portugais aia « nurse, bonne d'enfants aux Indes », féminin de aio « gouverneur, précepteur ».
L'ayahuasca est un breuvage chamanique utilisé en Amazonie ; une boisson des peuples amérindiens considérée comme une médecine traditionnelle. Ce terme queschua peut être traduit par « liane des morts ».
Un ayam ou ayan est en Turquie, un officier supérieur chargé de veiller à la sureté des personnes ; un notable d'une ville, d'un village. Le nom (un) ayam ou ayan est emprunté à l'arabe ain « œil » pluriel ayān, d'où « ceux qui surveillent ».
en ayant (avoir), en ayant eu, en ayant chanté (auxiliaire avoir).
Un ayant cause ou ayant-cause est une personne qui tient un droit d'une autre personne appelée auteur. Le pluriel est des ayants cause ou ayant-cause.
Un ayant droit ou ayant-droit est une personne ayant les mêmes droits que la personne qu'il représente. Le pluriel est des ayants droit ou ayant-droit.
Un ayapana est une eupatoire originaire des bords de l'Amazone. Ce nom originaire d'Amérique du Sud, pourrait être emprunté au tupi.
L'ayapaneco ou Nuumte Oote est une langue indigène mexicaine.
Un ayatollah est un titre donné aux chefs religieux de l'islam ; une personne abusant de son pouvoir. Ce nom est emprunté à l'arabe āyatu-llāh « signe miraculeux de Dieu » [āya] « signe, miracle, verset du Coran » et [Allāh] « Dieu ».
Un aye-aye est un lémurien, un mammifère. Le pluriel est des ayes-ayes. On a lu aussi un aya-aya ou aï-aï.
Un ayeb ou ayib est un fromage frais caillé traditionnel fabriqué sur les hauts plateaux d'Ethiopie.
L'adjectif aymara est relatif aux Aymaras, une tribu aborigène du Pérou dont la civilisation était antérieure à celle de l'empire Inca. L'aymara était l'idiome parlé par les Aymaras.
Un ayou ou ayu est un poisson. Le pluriel est des ayous ou ayus.
Un ayous ou un samba sont un arbre.
Aysheia est un fossile des mers du Cambien.
Un ayuntamiento est un conseil municipal en Espagne.
Un ayurvéda est une médecine traditionnelle fondée sur la philosophie indienne. L'adjectif ayurvédique est relatif à l'ayurvéda.
Un azalaï ou azalaïe est, au Sahara, une grande caravane.
Une azalée ou azaléa est une plante. Le nom (une) azalée vient du latin botanique azalea emprunté au féminin de l'adjectif grec α ̓ ζ α λ ε ́ ο ς « sec, desséché ».
Un azamoglan est, en Turquie, un enfant étranger. Ce nom est composé du turc adjiam « étranger » et du turc oglou « enfant ».
Pour le grand public, elle est l’aubépine tout court mais le botaniste lui a accolé la mention « à un style » (traduit de l’épithète latin monogyna) pour signifier qu’elle est une espèce parmi d’autres. En effet, le genre aubépine (Crataegus) en compte six, présentes dans notre flore (plus des hybrides naturels entre ces espèces). Quatre d’entre elles ont une répartition limitée : l’azarolier, une aubépine méditerranéenne ; l’aubépine crête-de-coq, introduite d’Amérique du Nord ; l’aubépine à feuilles en éventail rare dans le nord-est ; le néflier sauvage aux grosses fleurs solitaires qui a été rattaché récemment à ce genre, lui qui est resté longtemps placé à part (Mespilus). Extrait de Aubépine à un style : providentielle épine de Mai (Zoom nature).
Une, un aze ont désigné un âne, une ânesse.
L'aze me quille (si ...) ; l'azé me fiche (si ...) : ces expressions s'emploient pour renforcer l'idée exprimée.
Un azédarac ou azédarach est un arbuste ; une pierre précieuse. Ce nom est emprunté au persan āzād-dirahtazedaraeth. proprement « arbre qui pousse à l'état sauvage », par l'intermédiaire du latin botanique.
Un azéotrope est un mélange de deux liquides dont la distillation se fait à température constante. Une azéotropie est la caractéristique d'un (mélange) azéotrope. L'adjectif azéotropique est relatif à un (mélange) azéotrope, à ce qui est azéotrope
L'adjectif azerbaïdjanais, azerbaïdjanaise, est relatif à l'Azerbaïdjan dont les habitants sont les Azerbaïdjanaises et les Azerbaïdjanais.
La capitale de l'Azerbaïdjan (nom masculin) ou la République d’Azerbaïdjan est Bakou dont les habitants sont les Bakinoises et les Bakinois.
L'adjectif azéri, azérie, est relatif aux Azéris, une population de l'Azerbaïdjan. L'azéri ou azerbaïdjanais est une langue.
Le nom de l'Azerbaïdjan est en azéri Azərbaycan (feux à la surface d'anciens gisements de pétrole). Son nom ancien, (Media) Atropatene (en latin ; en grec : Μηδία ᾿Ατροπατήνη) ou Atrpatakan (en arménien Ատրպատական), fait référence à la région actuelle d'Azerbaïdjan en Iran. Le nom devient أذربيجان a?arbayjan en arabe. Les Perses ont connu le territoire de la république moderne d'Azerbaïdjan comme Aran, et à l'époque classique il est devenu « Albanie (caucasienne) », et en partie « Ibérie (caucasienne) », quoique ce dernier terme correspond surtout à l'actuelle république de Géorgie. La région de Media Atropatene était plus au sud, au sud de l'Araxe. « Aran » peut dériver de la même racine que les modernes « Iran », tandis que « Albanie » et « Ibérie » sont des toponymes dérivant des montagnes du Caucase. Le nom « (Media) Atropene » vient de Atropates (« protecteur du feu » en perse moyen), qui régna en tant que satrape iranien au temps des Séleucides. L'ethnonyme moderne « Azerbaïdjanais » est souvent le sujet de différences d'opinion marquées entre les habitants ethniquement turcs de la république moderne d'Azerbaïdjan et les habitants de la république voisine d'Iran, dominée par les Perses. Les Iraniens pensent que les noms « Azerbaïdjan » et « Atropatene » sont des expressions d'une culture historiquement perse, et réfèrent donc souvent à la république moderne d'Azerbaïdjan comme « Azerbaïdjan turque », et à ses habitants comme « Azerbaïdjanais turcs ». Par contre, les Azerbaïdjanais turcophones insistent sur leur présence historiquement ininterrompue dans l'histoire azerbaïdjanaise. Le suffixe -an en perse signifie « terre, pays ». En savoir plus : Wikipédia.
Une azerole est le fruit de l'azeriolier, un arbuste. On a lu aussi un azérolier. Ce nom est emprunté à l'ancien aragonais azarolla, de l'arabe az-zarūr(a).
Un azide est un composé organique azoté de formule R-N, ayant un radical alkyle, aryle ou acyle. Un isoniazide ou isonicotinique hydrazide, INH sont un dérivé de l’acide isonicotinique, antituberculeux majeur, bactéricide sur les bacilles tuberculeux intra- et extracellulaires. Un nifuroxazide est un antiseptique intestinal, de la famille des nitrofuranes.
Une azidothymidine est une AZT, un médicament.
L'adjectif azilien, azilienne, en paléontologie, qualifie ce qui est caractérisé par les microlithes. L'azilien est un faciès culturel épipaléolithique reconnu par E. Piette dans la grotte du Mas-d'Azil, en France.
Un azimut est l'angle formé par le plan méridien d'un lieu avec un plan vertical situé en ce lieu. Ce nom est emprunté à l'espagnol acimut, lui-même de l'arabe sumût, pluriel de samt « le chemin ». On a lu aussi azimuth.
En astronomie, un azimut est l'un des angles du système de coordonnées horizontales, qui sépare le cercle vertical sud du cercle vertical passant par l'astre. Une table d'azimut sert à calculer le relèvement vrai d'un astre à une heure quelconque pour une position donnée.
En géographie et géologie, un azimut géodésique est l'angle dièdre formé par les demi-plans limités par la normale à l'ellipsoïde passant par le point de station et contenant respectivement la direction considérée et l'axe de révolution de l'ellipsoïde. L'azimut magnétique est l'angle dièdre formé par les demi-plans limités par la verticale du lieu et contenant respectivement la direction considérée et celle du nord magnétique.
Tous azimuts signifie dans toutes les directions.
L'adjectif azimutal, azimutale, qualifie ce qui a rapport aux azimuts, les représente ou les mesure. Le pluriel est azimutaux, azimutales. Un (compas) azimutal est une boussole disposée par le moyen de pinnules, etc., pour observer des azimuths, des amplitudes et faire des relèvements. Le pluriel est des azimutaux. Un nombre quantique azimutal est un nombre quantique orbital. On lit un quantum azimutal. L'adverbe azimutalement signifie selon l'azimut.
L'adjectif azimuté, azimutée, qualifie familièrement quelqu'un qui parait fou. Le verbe azimuter signifie prendre, recevoir une émission sous un certain angle d'écoute, et, familièrement, observer, regarder. Se faire azimuter, être azimuté, c'est se faire repérer.
Une azine est un composé hétérocyclique à six chainons dont un ou plusieurs atomes d'azote ; un composé organique qui dérive des aldéhydes et des cétones par condensation avec l'hydrazine. Ce nom est formé sur az- représentant azote, avec le suffixe -ine.
Un azobé est un bois.
L'adjectif azoïque qualifie un milieu privé de vie animale ; en géologie, est dépourvu(s) de vie animale, est antérieur à l'apparition de la vie animale ; en chimie, il se dit de certains composés inorganiques. On lit un groupement azoïque. Les azoïques sont une classe de composés contenant le groupement azoïque. Ce mot est composé du préfixe a-, du radical du grec ζ ω ̃ ο ν « être vivant » et du suffixe -ique.
L'adjectif zoïque est relatif à l'animal, à la vie animale. Un délire dermatozoïque est un trouble fréquent chez la femme âgée, caractérisé par des hallucinations tactiles localisées ou diffuses, à type de picotements, de démangeaisons, de brûlures, attribuées avec grande conviction par la patiente à des vers, insectes ou autres parasites rampant sous la peau et creusant des sillons. Des terrains homéozoïques contiennent des animaux fossiles identiques. L'adjectif mésosoïque ou mésozoïque est relatif à l'ère secondaire. Un terrain métazoïque est postérieur à l'apparition des animaux. Des animaux monozoïques sont isolés et vivent hors de l'état d'agrégation. L'ère néozoïque est l'ère tertiaire.
Azolla est une fougère aquatique. Les azollacées sont une famille de filicophytes, de fougères. Les azolles sont des petites plantes aquatiques asiatiques flottantes.
L'adjectif azonal, azonale, qualifie ce qui n'est pas déterminé par les grandes divisions climatiques. Le pluriel est azonales, azonaux.
Un sol azonal est dépourvu de profil défini dont les horizons sont donc absents, qui demeure en permanence à l’état non évolué pour diverses causes liées à la nature du substrat ou à des facteurs écologiques extrinsèques.
L'adjectif azophile se dit d’un composé présentant une affinité pour un atome d’azote. Certains composés du bore, particulièrement azophiles, sont utilisés en synthèse organique. En anglais : azaphilic ; azophilic. Voir aussi : acide de Lewis, carbophile, oxophile. JORF du 01/07/2017.
Une azoospermie est une absence de spermatozoïdes dans le sperme (une azoospermie excrétoire, une azoospermie sécrétoire). Une asthénozoospermie est une diminution de la mobilité des spermatozoïdes éjaculés. Une nécrozoospermie est un sperme ne comportant pas de spermatozoïdes vivants. Une oligozoospermie ou oligospermie sont un état correspondant à la présence d’un nombre insuffisant de spermatozoïdes dans un éjaculat.
Zémire et Azor est le titre d'un opéra de Grétry. Azor est un nom fréquemment donné aux chiens. Un azor est une personne qui en suit une autre sans jamais la quitter ; le sac des fantassins ; un révolver. Au théâtre, appeler azor, c'est siffler un acteur.
En Suisse, le verbe azorer signifie réprimander, blâmer, reprendre.
Un azoth ou azoch, azock sont, en alchimie, un mercure ou une combinaison de mercure. L'azoth de Paracelse est un amalgame d'or et d'argent. Ce nom est emprunté à l'espagnol azogue « mercure » lui-même emprunté à l'hispano-arabe Zauq.
Un azotate est un sel ou un ester de l'acide azotique. Un carbazotate est un sel de l'acide carbazotique.
On lit une azotation ou azotisation.
Un azote : un gaz ; un corps chimique ; en savoir plus : CNRTL. Ce nom est composé de a- et du radical du grec ζ ω τ- « pourvu de vie », à comparer avec ζ ω τ ι κ ο ́ ς « vital ». Un diazote est un composé formé de deux atomes d’azote.
L'adjectif azoté, azotée, qualifie ce qui contient de l’azote ou concerne les produits du métabolisme protidique.
Une azotémie est la teneur du sang en azote non protéique ; un synonyme impropre d’hyperazotémie ou d’hyperurémie. L'adjectif azotémique est relatif à l'azotémie. Une hyperazotémie est une teneur plasmatique élevée en azote non protéinique.
Un anhydride azoteux, un acide azoteux, un oxyde azoteux sont nitreux, ils contiennent le radical -NO dans lequel l'azote apparait sous forme trivalente, qui contient de l'azote. Un acide hypoazoteux est un acide oxygéné de l'azote.
un acide azothydrique
Un azothydrure est un azoture.
un azotimètre : voir azotomètre (ci-dessous).
Une carbo-azotine est une poudre noire formée de salpêtre 70 %, soufre 12 %, charbon 5 %, sulfate ferreux et sciure de bois.
un acide azotiodique
On lit un acide azotique, un anhydride azotique, un oxyde azotique, un coton azotique. Un acide carbazotique est un acide picrique.
On lit une azotation ou azotisation, azotiser.
Un azotite est un nitrite.
Un azotobacter est un type de bactéries pouvant assimiler l'azote atmosphérique et vivant sur les racines des légumineuses.
Un réactif azotomercurique est un réactif obtenu en faisant agir l'acide azotique sur le mercure afin de déceler l'existence de matières albuminoïdes.
Un azotomètre ou azotimètre sont un appareil permettant d'effectuer le dosage volumétrique de l'azote et de ses composés.
Une azotométrie est le terme générique pour le dosage de l'azote libre ou combiné, notamment dans les sels ammoniacaux, les nitrites et les nitrates.
Une azotopotasse est une marque d'engrais formé par action du nitrate d'ammonium sur le chlorure de potassium.
une azotorrhée
Un azotoxyde est un oxyde d'azote. Les azotoxydes sont la famille des minéraux contenant de l'oxyde d'azote.
Une azoto-ypérite est le nom vulgaire de la β β'β"-trichloro-éthylamine N(CH2−CH2Cl)3= Ny.
Une azoturation est une nitruration. Un azoture est un composé azoté considéré comme dérivant de l'ammoniac par substitution théorique d'un ou plusieurs radicaux à un ou plusieurs atomes d'hydrogène, tels les amines, les amides, etc. ; un sel de l'acide azothydrique. On lit un azoture d'hydrogène, un azoture de sodium.
Une azoturie est la quantité d’azote non protéique éliminée dans les urines émises pendant 24 heures. Une hyperazoturie est une quantité anormalement élevée d’urée ou d’autres composés azotés éliminés dans les urines. Une hypoazoturie est une diminution de la quantité d’urée et d’autres petites molécules azotées dans l’urine.
Un azotyle est un nitryle.
Une AZT ou azidothymidine est un médicament.
L'adjectif aztèque est relatif aux Aztèques, la population et la civilisation que les conquérants espagnols trouvèrent au Mexique. L'aztèque est une langue. Familièrement, un aztèque ou aztec étaient un homme petit, chétif. Le mot aztèque est d'origine mexicaine.
Un azucarillo est un sucre préparé en Espagne, spongieux, léger et rafraichissant. Le mot espagnol azucarillo est dérivé de azúcar « sucre », de l'arabe sukkar qui, de même que le grec σ α ́ κ χ α ρ ο ν, en latin saccharum, est d'origine indienne.
Un azulejo est un carreau de faïence émaillée, originellement de fabrication arabe, orné de dessins le plus souvent de couleur bleue et employé au revêtement des murs au Portugal et en Espagne. Le mot espagnol azulejo « petit carreau de faïence » est d'origine incertaine.
Un azulène est un hydrocarbure.
Un azur est le nom donné anciennement au lapis-lazuli appelé aussi quelquefois pierre d'azur. Un azur de cuivre est un nom donné parfois à l'azurite. Un azur des bois est le nom vulgaire de l'agaric azuré, un champignon. Un azur ou bleu d'azur est une matière colorante d'un bleu très foncé fabriquée à partir d'un verre que l'on obtient par grillage de la smaltine ou de la cobaltine et que l'on réduit ensuite en poudre très fine.
L'azur est une couleur d'un bleu intense ; le ciel ou l'air, plus rarement la mer ; un symbole de l'idéal, de l'infini, de l'absolu, et de façon plus restreinte, de notions, telles que la sérénité, l'espoir, la pureté, etc.
Ce nom vient, par l'intermédiaire du latin médiéval azurium, de la forme déglutinée issue de l'arabe lāzaward « lapis lazuli », lui-même issu du persan lāzward.
Un azurage est l'opération consistant à traiter certaines matières par des colorants bleus pour supprimer une teinte grise ou jaunâtre et donner plus d'éclat au blanc.
Un azurant est un colorant. Un azurant ou azureur optique sont une substance utilisée pour l'azurage.
L'adjectif azuré, azurée, qualifie ce qui est d'une couleur bleue d'azur ou d'une teinte légèrement bleutée. Un (fer) azuré est, en imprimerie, un fer strié de lignes obliques utilisé pour la décoration des reliures.
Un azuré est un nom vernaculaire donné à des insectes lépidoptères de la famille des lycénidés, et principalement de la sous-famille des polyommatinés à cause de leur couleur bleutée alors que ceux de la sous-famille des lycæninés sont plutôt appelés « cuivrés » à cause de leur couleur cuivre, brun-rouge. Ceux de la sous-famille des theclinés sont aussi appelés faux-cuivrés, par exemple l'azuré bleu céleste, ou belargus, ou adonis bleu ou argus bleu céleste, Polyommatus belargus. l'azuré du serpolet, Maculinea arion. On lit aussi un argus.
L'adjectif azuréen, azuréenne, qualifie ce qui a la couleur de l'azur, ce qui est bleu ; ce qui est de la Côte d'Azur.
Un azurement est l'action d'azurer ; l'état de ce qui est azuré.
Le verbe azurer signifie donner une couleur d'azur à quelque chose ; teindre quelque chose en bleu d'azur ; rendre bleu ; faire paraitre d'un bleu d'azur ou donner une teinte légèrement bleutée ; apporter des sentiments de calme, de réconfort ou d'espoir. S'azurer, c'est prendre une couleur d'azur ou une teinte légèrement bleutée ; revêtir une apparence de beauté.
L'adjectif azurin, azurine, qualifie ce qui est d'un bleu pâle. Une azurine est une matière colorante ; une variété de bleu.
Une azurite est un lapis-lazuli ; un carbonate hydraté de cuivre naturel.
L'adjectif azurophile qualifie ce qui se colore facilement par le bleu d'aniline. Une azurophilie est une présence de granulations azurophiles dans certains éléments figurés du sang.
Un azuror est un poisson.
Azygia sont des vers parasites de poissons d'eau douce, de la famille des azygidés. Les azygides sont un taxon de vers trématodes digènes.
Un azygos est le nom donné en anatomie à diverses parties considérées comme impaires, ou disposées non symétriquement par rapport à la ligne médiane : une artère azygos, une veine azygos, un flux azygos, un débit azygos, un bouton azygos, une fissure azygos, un lobe azygos, un muscle azygos, une pseudoscissure azygos, une scissure azygos. Le mot azygos est emprunté au grec α ́ ζ υ γ ο ς « non soumis à un joug, non apparié », d'où en particulier « qui n'est pas pair ».
On lit une phlébographie azygos ou une azygographie, une anastomose azygopulmonaire, une veine hémiazygos, une ligne para-azygo-œsophagienne.
zyg(o)- est tiré du grec ζ υ γ ο ́ ν « tout ce qui sert à joindre deux objets ensemble ; en particulier, joug ».
L'adjectif azyme qualifie ce qui est sans levain, non fermenté ; ce qui est sans gout ; ce qui est pur, sans corruption. On lit un (pain) azyme. Les Azymes, la fête des Azymes sont la Pâque des juifs. Le mot azyme est emprunté au latin chrétien azymus « azyme », lui-même emprunté au grec α ́ ζ υ μ ο ς « sans levain ».
Une azziminia est une technique d'incrustation au marteau de hachures d'or. Un coffret azziministe est travaillé selon les techniques de l'azziminia. Le nom (une) azziminia est une transcription erronée de l'italien azzimina (auquel est emprunté le moyen français azemine « damasquiné, ouvrage persan ») qui, par l'intermédiaire du vénitien et à travers une forme turque, est emprunté à l'arabe agami forme collective dérivé de agam, désignant ceux qui ne sont pas arabes, les étrangers et plus tard les Perses, d'où son emploi pour désigner un ouvrage proprement persan.