La BBC est la radio nationale britannique, un service public audiovisuel. Ce sigle est emprunté à l'anglais, attesté depuis 1923, d'abord comme sigle de British Broadcasting Company puis après l'établissement de cette société comme monopole publique de diffusion en 1927, British Broadcasting Corporation.
BCBG signifie bon chic bon genre. Un BCBG est une élégance hardie mais sans outrance. Une, un BCBG sont des personnes dont le style vestimentaire, les manières sont empreints d'un chic reconnu comme tel. Être BCBG, c'est être d'un genre agréable et d'une bonne éducation ; être de bon aloi. On lit une clientèle BCBG, des loisirs BCBG. On a lu un Bcbgisme ou bécébégisme pour le caractère, le comportement d'une personne BCBG.
Le BCG [Bacille de Calmette et Guérin] est une souche atténuée de Mycobacterium bovis, utilisée comme vaccin contre la tuberculose par voie intradermique. Une bécégite ou BCGite est une affection consécutive à une vaccination par le BCG. On lit une BCG-thérapie endovésicale.
Une bande dessinée ou BD sont une séquence d'images, avec ou sans texte, relatant une action au cours de laquelle les personnages types sont les héros d'une suite à épisodes. On lit aussi une bédé. L'anglais webcomic est traduit par une bande dessinée en ligne ou BD en ligne (JORF du 25/06/2019). Une, un bédéphile sont une amatrice ou un amateur de bandes dessinées. On a lu aussi une, un bédéiste. Une bédéthèque est une collection de bandes dessinées.
Un bdellium est la substance résineuse et balsamique se présentant sous la forme de petits grumeaux ronds, rougeâtres et translucides, provenant d'arbres exotiques rassemblés sous le nom de baumiers. Ce nom est emprunté au latin bdellium, lui-même emprunté au grec désignant une gomme aromatique extraite d'un arbre africain (balsamodendzum africanum).
1. bé ou bè, béé-é (pour imiter un bêlement).
2. eh bé ! eh bien ! (pour renforcer une assertion ; pour marquer un lien logique avec ce qui précède ; pour dire sa surprise, son admiration, sa déception, pour encourager). Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
[en anglais : beach volley-ball, beach hockey, beach handball, beach tennis, beach soccer, beach rugby,…] le volley-ball sur sable, le hockey sur sable, le handball sur sable, le tennis sur sable, le football sur sable, le rugby sur sable,...
Un beagle est un chien. On lit aussi un bigle ou bicle. Le moyen français beegueule « criailleur, insolent et importun » (à comparer avec bégueule) est peut-être à l'origine de l'anglais beagle.
[en anglais : beaked whales] les baleines à bec
Au Québec, une bean est un haricot sec ; un peu, très peu ; un orgelet. Le nom bean « haricot sec » est un emprunt à l’anglais. On lit aussi : bine, binne.
Des pork and beans sont des fèves au lard. Des beans sont un plat cuisiné.
Être rond comme une bean, c'est être complètement ivre. Envoyer quelqu'un aux beans, c'est l’envoyer paitre, promener, l’envoyer au diable. Avoir les yeux dans la graisse de beans, c'est avoir le regard qui trahit un désir sexuel ou un état de somnolence, de fatigue, d’ivresse, etc. ; avoir les yeux dans le vague, avoir l’air, le regard absent. En criant bean, c'est rapidement, en un instant. Serrer le passage des beans à quelqu'un signifie le malmener.
On dit Jos Bean ou Chose Bean pour désigner une personne qu’on ne prend pas la peine de nommer correctement ou dont on ignore le nom.
Une binerie est un petit restaurant modeste dont le menu se réduisait souvent aux bines, aux fèves au lard ; un petit magasin, souvent mal tenu, dans lequel on offre de la marchandise à bon marché.
Un tire-beans ou tire-pois sont une sarbacane.
Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Une béance est l'état de ce qui est béant ; une ouverture large, profonde ; l'état d'un organe maintenu ouvert par suite de sa structure ou de l'élasticité de ses tissus ; un espace anormal plus ou moins important, souvent pathologique, entre deux groupes de dents antagonistes dans la position d'occlusion naturelle physiologique)
L'adjectif béant, béante, qualifie ce qui est largement, profondément ouvert (les yeux béants, un gouffre béant). Le verbe béer signifiait être largement ouvert ; regarder avec étonnement. Le nom (une) baie (3) est le déverbal de l'ancien français baer devenu bayer, issu du latin vulgaire batare (à comparer avec bâiller).
L'adjectif béarnais, béarnaise, est relatif au Béarn, une province en France, dont les habitants sont les Béarnaises et les Béarnais. Le béarnais est un dialecte, un patois. Une béarnaise est un omnibus parisien. On cuisine une (sauce) béarnaise.
1. Un beat est un temps fort de la mesure, dans le jazz, le rock, la pop musique ; l'intensité rythmique d'une œuvre de jazz. La Beat Generation était un groupe d'écrivains américains, très prolifique après la seconde Guerre Mondiale. Ce mot est emprunté à l'anglais beat, du verbe to beat "battre", employé plus particulièrement pour désigner le rythme fortement marqué de la musique de jazz (1911).
2. L'adjectif beat est relatif aux beatniks qui manifestaient, par leur tenue délibérément négligée, par leur vie errante, par leur conception générale du bonheur, leur révolte contre la société dite de consommation. Le mot anglo-américain beatnik a été créé en 1960 à partir de beat « éreinté, épuisé » (beaten du verbe to beat « battre ») et du suffixe yiddish d'origine slave -nik, indiquant le lien d'une personne avec une chose précise, son engagement, d'où l'emploi de beat en argot « foutu, paumé » dans les syntagmes concernant les beatniks : beat jargon, beat generation, beat poet. Le substantif beat a fait l'objet d'un rapprochement avec le mot beatitude par l'auteur de l'expression beat generation.
Nous avons vu qu’en latin beatus se disait du bonheur dont on jouissait pleinement. Il a été emprunté sous la forme béat au 16ème siècle, mais uniquement pour qualifier une personne vivant dans la plus grande dévotion. Mais le mot s’est, dans la suite, teinté d’ironie. D’autre part, à l'époque récente, béat s’est employé, tout à fait en dehors d’une idée religieuse, pour évoquer un bonheur un peu niais : un sourire béat est dépourvu de finesse et d’intelligence ; il implique un bonheur un peu animal. Ce sens est encore ignoré de Littré. Béatitude a participé à l’évolution de sens de béat, mais a mieux gardé son sens religieux. Le sens religieux est resté intact pour béatifier et béatification. Mais ces trois mots se trouvaient dépourvus d’un adjectif correspondant. Comment pouvait-on appeler une personne que l’Église béatifie, étant entendu que béat était impossible ? On a donc eu recours à bienheureux, dont le sens profane ne comportait aucune nuance fâcheuse. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Pour l'Église catholique, une béate, un béat (1) sont une religieuse ou un moine portant l'habit, mais vivant hors du cloitre ; des personnes béatifiées par l'Église. Notre béate mère était un titre donné autrefois à différentes religieuses. Par comparaison, une béate, un béat (2) sont des personnes qui font la dévote ou le dévot ou qui éprouvent une satisfaction niaise de soi-même. C'est aussi une joueuse, un joueur qui sont exempts de jouer avec les autres et de payer leur part.
Le Dictionnaire des régionalismes de France indique qu'une béate ou biate était une femme célibataire placée sous le patronage de la congrégation des Sœurs de l’Instruction de l’Enfant Jésus (plus rarement des ordres de Saint-Dominique ou de Saint-François, ou encore tertiaire du Mont-Carmel) qui dispensait autrefois, dans les villages et les hameaux, le catéchisme et l’instruction élémentaire, les soins aux malades et le réconfort aux agonisants, enseignait la dentelle et servait de chef d’équipe dans les ouvroirs de dentellières (dans le diocèse du Puy et certains cantons voisins). Ce nom a aussi désigné une bigote.
L'adjectif béat qualifie ce qui est d'une sérénité douce et bienheureuse ; celui qui est satisfait et serein. Un air béat témoigne de la satisfaction. Ce mot est emprunté au latin beatus « heureux ».
L'adverbe béatement signifie d'une manière béate.
Une béatification est un acte solennel par lequel le pape, usant de sa propre autorité, proclame bienheureuse une personne décédée. C'est aussi l'action de béatifier, de donner le bonheur. Ce nom est emprunté au latin médiéval beatificatio « acte de béatifier ».
Une fin béatifiante béatifie, donne la béatitude céleste ou le bonheur. On a lu aussi béatitudinaire pour béatifiant.
Le verbe béatifier signifie, pour le pape ou l'Église, rendre bienheureux. Le sens est devenu rendre heureux, combler. Se béatifier a signifié devenir comme un bienheureux du ciel. Ce verbe est emprunté au latin chrétien beatificare « rendre heureux » « magnifier, déclarer bienheureux ».
L'adjectif béatifique a qualifié ce qui donne la béatitude céleste puis ce qui met dans un certain état d'extase et de béatitude.Ce mot est emprunté au latin beatificus « qui rend heureux » et en latin chrétien « qui donne la joie, le bonheur béatifique ».
Des béatilles étaient de petits objets de dévotion confectionnés par des religieuses ou des tertiaires dites béates. Ce sont de menues viandes ou mets délicats dont on garnit les pâtés ou que l'on sert à part ; de menus accompagnements, de petits détails ; des toiles de coton claires et crêpées, des tarlatanes et organdis.
On a lu un pape béatissime.
Une béatitude est la félicité éternelle que goute l'homme jouissant de la vision de Dieu. Les béatitudes : les perfections évangéliques exaltées par le Christ dans le sermon sur la Montagne comme moyens d'accéder à la félicité de la « vie éternelle ». Une béatitude est aussi un titre honorifique donné d'abord aux évêques et réservé actuellement aux patriarches orientaux ; la sérénité apportée à l'âme par la contemplation ; la sérénité de la nature dans certaines circonstances ; une euphorie caractéristique de certains états pathologiques et pouvant résulter de l'usage des stupéfiants ; une euphorie obtenue par la satisfaction des appétits naturels. Ce nom (une) béatitude est emprunté au latin chrétien beatitudo « bonheur ».
une, un beatnik : voir beat (ci-dessus).
Le mot beau vient du latin bellus « beau, gracieux, élégant ».
Porter beau c'est être élégant. Avoir beau faire quelque chose, c'est le faire en vain, sans résultat.
L'adjectif bel (un bel été), belle, beau, qualifie ce qui cause une vive impression capable de susciter l'admiration en raison de ses qualités supérieures dépassant la norme ou la moyenne. Le pluriel est belles, beaux.
Une belle idée, un bel appétit, un beau scandale suscitent l'étonnement en raison de leurs proportions dépassant la norme ou la moyenne. Au pluriel : de belles idées, de beaux appétits, de beaux scandales.
Le mot bel qui était le masculin normal (Philippe le Bel ; bel et bien) est employé devant une voyelle ou un h muet : un bel avion ; un bel homme.
Devant un adjectif au superlatif relatif (superlatif avec le plus, le moins…), l’article reste invariable lorsqu’il y a comparaison entre les différents degrés ou états d’une même chose, c’est-à-dire lorsque cette chose n’est comparée qu’à elle-même (on peut alors remplacer le superlatif par « au plus haut degré »). On dira donc : C’est le matin que la rose est le plus belle (c’est le matin qu’elle est belle au plus haut degré).
En revanche, l’article varie si la comparaison s’effectue entre deux entités différentes : Cette rose est la plus belle de toutes ; Cette rose est la moins fanée (sous-entendu : « des roses », « des fleurs »). Académie française.
Faire la belle, c'est aussi jouer la partie pour départager les ex æquo, ou s'évader.
Le Dictionnaire des belgicismes indique : arriver une belle, faire une belle (arriver, faire une chose étonnante, inattendue) ; en avoir une belle avec ... (être mis dans une situation difficile à cause de ...).
Le Dictionnaire des régionalismes de France indique : ma belle, mon beau (une façon amicale de s'adresser à quelqu'un, à une cliente ou un client) ; (l')avoir belle de ... (pouvoir facilement ...) ; il y a belle (on a encore le temps ; il n'y a pas de problème) ; être beau blanc (être bien blanc) ; en trouver beau faire (en trouver beaucoup, en abondance) ; (en) avoir beau faire de quelque chose (disposer en abondance de ...).
Le beau est ce qui est esthétique ou de qualité.
La parenté par alliance s’exprime à l’aide de l’adjectif beau : beau-père, belle-mère, beau-frère, belle-sœur, etc. Ce sens de beau vient de l’usage médiéval d’employer cet adjectif quand on s’adressait à quelqu’un, pour lui témoigner de l’affection, ou simplement par politesse : beau sire correspondait à peu près à notre cher monsieur. Cette forme de politesse a servi à caractériser la parenté par alliance. Le même adjectif a servi pour exprimer les rapports provenant d’un second mariage du père ou de la mère : les enfants issus du premier mariage deviennent les beaux-fils et les belles-filles (gendre et bru ne s'utilisent pas en ce sens) de leur beau-père ou de leur belle-mère. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Le nom (un) belvédère (un petit pavillon ou une terrasse au sommet d'un édifice, d'une maison, ou sur une éminence et d'où la vue s'étend au loin ; une plate-forme naturelle située sur un lieu élevé) vient de l'italien belvedere composé de bel « beau » et vedere « voir ».
Le verbe embellir (rendre, faire paraitre, devenir beau ou plus beau ; enjoliver, idéaliser) est dérivé de bel, beau. D'où une embellie : une amélioration passagère), un embellissement : une décoration, un enjolivement).
Le nom (un) kaléidoscope (un appareil dont les miroirs et les fragments de verre produisent des figures qui varient ; un ensemble de formes et de couleurs variées ; un assemblage d'éléments divers) est emprunté au mot anglais kaleidoscope formé à partir des mots grecs κ α λ ο ́ ς « beau », ε ι ̃ δ ο ς « forme, aspect » et σ κ ο π ε ι ̃ ν « regarder ».
On note aussi le pancalisme (une théorie concevant le beau comme la norme, et le réel comme l'ensemble de ce qui est organisé sous la forme esthétique).
L'adjectif beauceron, beauceronne, est relatif à la Beauce, une région en France, dont les habitants sont les Beauceronnes et les Beauceron. Un beauceron est un chien.
Les beauclaires ou poissons-soleils, priacanthes sont des poissons percoïdes.
Avoir acheté beaucoup de fromages : beaucoup (de ...) indique une grande quantité de personnes ou de choses. Avoir mangé beaucoup de fromage : beaucoup de ... indique une partie importante de quelque chose que l'on considère comme un tout.
Il n'y a pas beaucoup de spectateurs, ils ne sont pas beaucoup : il y a peu de spectateurs.
Pour beaucoup, c'est une réussite : pour un grand nombre de personnes, c'est une réussite ; pour une grande part, c'est une réussite.
L'adverbe beaucoup signifie aussi intensément (travailler beaucoup) ou passionnément (aimer beaucoup).
On lit, pour renforcer une comparaison, beaucoup plus jeune, beaucoup moins intéressant, beaucoup trop long, beaucoup mieux, beaucoup moindre ...
Dans le langage enfantin notamment, un peu beaucoup signifie un peu trop.
Le Dictionnaire des belgicismes indique beaucoup de fois signifiant bien des fois, souvent.
Le nom (un) malure, en latin scientifique malurus, : un passereau, un oiseau) est composé de mal-, tiré du grec μ α ́ λ α « très fort, beaucoup », et -ure, -urus (de latin -urus, en grec -ο υ ρ ο ς de ο υ ̓ ρ α ́ « queue ».
Un beauf est un beau-frère ; un homme aux idées étroites et bornées. L'adjectif beauf qualifie ce qui montre peu de réflexion, de distanciation. Ce mot beauf est l'abréviation de beau-frère. Une beaufitude est un comportement borné et stupide, à la manière d'un beauf.
1. beau- est un terme de courtoisie : Une belle-fille, un beau-fils sont une, un enfant de son conjoint ; une bru ou un gendre. Une belle-petite-fille, un beau-petit-fils sont une fille, un fils de son beau-fils, de son gendre ou de sa belle-fille, de sa bru ; une fille, un fils d'une fille ou d'un fils que son conjoint a eu(e) d'un mariage antérieur.
2. Une belle fille, une belle petite fille, un beau fils sont des enfants agréables à regarder.
1. L'adjectif beaufortain, beaufortaine, est relatif à Beaufort, une commune en France, dont les habitants sont les Beaufortaines et les Beaufortains.
Le nom du beaufort (un fromage) vient de celui de la commune de Beaufort (Savoie) ou du massif alpin où celle-ci est située (Massif de Beaufort ou Beaufortain).
2. L'échelle de Beaufort (pour mesurer la force du vent) a été imaginée par sir Francis Beaufort.
1. beau- est un terme de courtoisie : Une belle-sœur, un beau-frère sont une sœur ou un frère de l'autre conjoint ; l'épouse ou l'époux de la sœur ou du frère, de la belle-sœur, du beau-frère.
Le nom (un) lévirat (une loi hébraïque ; le fait pour un homme, d'être tenu de prendre en charge sa belle-sœur veuve) est formé sur le bas latin levir « beau-frère ».
2. Une belle sœur, un beau frère sont une sœur ou un frère agréables à regarder.
Une beaugeotte ou baugeotte, bongeotte sont un petit panier à deux anses servant à de nombreux usages domestiques. On lit aussi une baugeatte, bongeatte. Ces noms sont empruntés aux patois, eux-mêmes de bougette "sac de cuir que l’on portait en voyage". Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Un beaujolais ou beaujo, beaujolpif sont un vin. Le Beaujolais est une région ; un terroir.
Un beaumarquet est un oiseau.
Un beaumont est un fromage. Beaumont est situé près de Genève.
Un beaune : un vin produit dans la région de Beaune en Bourgogne.
1. beau- est un terme de courtoisie : Une belle-mère ou belle-maman est la mère de l'autre conjoint ; celle avec qui la mère ou le père s'est remarié(e). Un beau-père ou beau-papa est le père de l'autre conjoint ; celui avec qui la mère ou le père s'est remarié(e).
2. Un beau père, une belle mère sont agréables à regarder.
Un beaupré est un mât placé plus ou moins horizontalement à la proue d'un bâtiment à voiles. Ce nom est emprunté avec une altération populaire d'après beau et pré, au moyen anglais bouspret emprunté au bas allemand bôchsprêt « beaupré ».
Une beauté est le caractère de ce qui est beau, de ce qui plait universellement ; le caractère de ce qui est physiquement beau, une manifestation typique du beau ; la qualité ou la marque d'une personne estimée naturellement belle ; la singularité, la rareté étonnante de quelque chose ; une personne ou une chose belle ; la qualité de ce qui suscite l'admiration en raison de sa valeur intellectuelle ou morale. En beauté signifie d'une manière qui suscite ou veut susciter l'admiration. Les beautés sont les belles choses, les choses remarquables, admirables ; les attraits, les charmes. Un grain de beauté est une petite marque qui fait ressortir la blancheur de la peau considérée comme l'attribut type de la beauté. Le nom (une) beauté est dérivé de bel, beau.
L'adjectif beauvaisien, beauvaisienne, est relatif à Beauvais, une ville en France, dont les habitants sont les Beauvaisiennes et les Beauvaisiens. Un beauvais est une tapisserie ; un siège.
Les beaux-arts sont les arts, principalement les arts plastiques visant à l'expression sensible du beau ; l'ensemble groupant les arts plastiques, la musique et la chorégraphie.
1. beaux- est un terme de courtoisie : Des beaux-enfants sont des enfants d'un des conjoints. Des beaux-parents sont le père et la mère de l'autre conjoint.
2. De beaux enfants, de beaux parents sont agréables à regarder.
Un bébé est une, un enfant en bas âge. Ce nom est formé sur le radical onomatopéique beb- variante de bab- (voir babiller et babine). On lit un siège (pour) bébé.
Un bébé-éprouvette provient d'un ovule fécondé in vitro. Un bébé-médicament ou bébé double espoir sont un enfant conçu à l'aide d'une sélection d'embryon avec un double diagnostic préimplantatoire (DPI) pour qu'il soit indemne de la maladie génétique dont souffre un frère ou une sœur et qu'il soit immuno-compatible avec lui, ce qui peut permettre la guérison de l'enfant atteint grâce à un prélèvement de sang de cordon. On lit aussi un bébé arlequin, le syndrome du bébé bronzé, un bébé-collodion, une bébé-vision.
Un bébé-chat, un bébé-chien, un bébé-lapin sont des animaux petits, très jeunes, nouveau-nés.
En Belgique, une bébelle est un jouet. Faire bébelle à quelqu'un, c'est lui faire des amabilités appuyées et souvent hypocrites ; faire preuve d'une grande prévenance vis-à-vis de quelqu'un. Faire bébelle, c'est soigner particulièrement la tenue vestimentaire d’une petite fille. Voir le Dictionnaire des belgicismes.
En Acadie, une bébelle est un jouet.
En Louisiane, une bébelle est un petit jouet ; un joujou. Un bébelle est une poupée ; des fanfreluches, un souvenir ; une babiole, un bibelot ; un ornement, une décoration.
Au Québec, une bébelle : un jouet ; un objet quelconque.
Familièrement, l'adjectif bébête qualifie quelqu'un qui est d'une niaiserie enfantine, est ridicule. Une, un bébête se comportent sottement. Une bébête est un insecte ; un animal.
Au Québec, une bébête ou bibite (1), bibitte sont un animal.
À la Réunion, un argent bébête : un scarabée aux élytres de couleur brune et blanche. Une histoire de bébête est une histoire fabuleuse, mettant en scène l'intervention de monstres ou de démons. Un bébête malbar est une puissance malfaisante que l'on pense liée à la sorcellerie pratiquée par certains officiants malbars. Une bébête-bon-dieu est une coccinelle. Une bébête-coco est une variété de coléoptère qui ravage les cocotiers. Une bébête est un insecte ; un animal ; une puissance maléfique, un démon ; un personnage imaginaire, un monstre destiné à effrayer les enfants.
Le mot bébête est formé sur bête.
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'une bébette est une chèvre.
Le be-bop est un style de jazz ; une danse. Cette onomatopée américaine traduit le rythme de cette musique.
Un bec est l'extrémité cornée et plus ou moins saillante de la tête des oiseaux ; autres sens : CNRTL.
« Bec » se dit en latin rostrum. Mais ce mot a été supplanté, dans le latin de la Gaule et de l’Italie, par beccus. Ce mot a été étendu aux hommes en partant de divers usages du bec de l’oiseau :
Le bec est un organe d’alimentation. On appelle plaisamment bec fin un gourmet qui aime une nourriture délicate.
Le bec est un moyen de combat. Avoir bec et ongles continue la locution latine unguibus et rostro (par les ongles et par le bec). On dit aussi donner un coup de bec pour attaquer, en passant, de la plume ou de la parole.
Le bec est un organe de la parole. La Fontaine appelle plaisamment la pie Caquet bon bec. C’est à la Ballade des Dames de Paris, de Villon, qu’on doit le dicton : « Il n’est bon bec que de Paris. » Plusieurs locutions offrent ce sens de bec : avoir le bec bien affilé, ouvrir le bec, fermer le bec, se prendre de bec (ou du bec) avec quelqu’un (se disputer).
Le bec est tenu pour l’équivalent du visage humain. Le mot latin rostrum a pris ce sens en espagnol (rostro) et surtout en portugais, où rosto est devenu le nom normal du visage. Bec se dit du visage, en français, dans une langue très familière.
Mais bec désigne des personnes surtout quand il est accompagné d’adjectifs qui font allusion à la teinte très claire qu’ont les becs des jeunes oiseaux. Un blanc-bec est un jeune homme suffisant et impertinent. On a dit aussi un béjaune, dont l’orthographe reproduit la prononciation ancienne de bec jaune, avec le c final de bec amuï devant la consonne initiale de jaune.
Bec a aussi des emplois figurés pour désigner des parties d’appareils ou d’outils dont la pointe est comparée à un bec, avec des extensions possibles. Ainsi un bec de gaz était primitivement l’orifice par où s’échappait le gaz qu’on allait allumer. Puis l’expression s’est dite du lampadaire tout entier qui éclaire les rues des villes. Quand l’électricité s’est substituée au gaz, on a désigné les lampadaires portant les ampoules du nom de bec électrique.
Des noms de plantes, d’instruments de toute espèce ont été forgés d’après leur ressemblance avec le bec de tel ou tel oiseau. Ainsi le bec de cane est une partie d’une serrure qui ferme les magasins. Quant au bédane, ou bec d’âne, avec un fâcheux accent circonflexe, c’est un outil de menuisier et de charpentier qui n’a aucun rapport avec l’âne. C’est un ancien bec d’ane, prononcé bédane, c’est-à-dire un bec de canard ; ane, du latin anas, est en effet l’ancien nom du canard.
En savoir plus : Georges Gougenheim.
Une prise de bec est une altercation.
En aéronautique, un bec à fente est le système hypersustentateur de bord d'attaque de voilure qui, en position sortie, agit par un double effet de cambrure et de fente (en anglais : slot), un bec basculant est le système hypersustentateur, implanté au bord d'attaque d'une voilure et qui, par le basculement de la partie avant du profil, permet de créer un effet de cambrure approprié (en anglais : drooped nose ; drooping leading edge). JORF du 22/09/2000.
Un avant-bec est la partie avancée d'une pile de pont, en forme d'éperon, située face à l'amont, et destinée à protéger l'ouvrage du courant. C'est aussi un dispositif provisoire, constitué d'une ou de plusieurs poutres légères installées à l'avant du tablier d'un pont pour faciliter son déplacement horizontal jusqu'à sa position définitive.
Un gros-bec est un passereau, un oiseau.
Le nom (un) rostre est emprunté au latin rostra, rostrorum « tribune aux harangues, ornée d'éperons de navires », pluriel neutre de rostrum « bec d'oiseau », littéralement « ce qui sert à ronger », d'où objets ayant cette forme comme l'« éperon de navire », dérivé de rodere « ronger ». Voir aussi -rostre tiré du latin rostrum « bec ».
-rynque, -rhynque, -rrynque, -rrhynque, -rinque, -rhinque, -rrinque, -rrhinque sont des éléments tirés du grec ρ ̔ υ ́ γ χ ο ς « groin, bec ».
Voir aussi : bequ- et les dérivés ci-dessous.
Le nom (un) bécabunga, une plante aquatique, vient de beccabunga qui est la latinisation du bas allemand Bekebunge composé de Bach « ruisseau » et de Bunge « bulbe de plante ».
Un bec à fente est un système hypersustentateur de bord d'attaque de voilure qui, en position sortie, agit par un double effet de cambrure et de fente.
Une bécane était une machine ; un outil ; une vieille machine ; une locomotive en mauvais état ; une bicyclette.
Un bécard ou beccard est un saumon ; un brochet. Ce nom vient de bec.
Un bécarre est un signe placé à la gauche d'une note précédemment altérée, pour lui rendre sa tonalité naturelle. On l'appelait autrefois b quarré, b quarre, b carré ou b dur. Le nom (un) bécarre vient de l'italien bequadro composé de be par référence à la notation médiéval où le b à panse carrée indiquait le si naturel (par opposition au b rotundum ou molle dont la panse arrondie indiquait l'altération dans les mots en bémol) et de quadro « carré ».
Le caractère de musique est en forme de petit b (b) arrondi, placé devant une note pour indiquer qu'on doit la baisser d'un demi-ton. Le bécarre vient de B et carrer ; ainsi dit à cause de sa forme. Dans la série des lettres prises comme notes de musique, l'a est le la, et b le si, et ainsi de suite. Quand le si était naturel, on le représentait par un b carré ou b dur. Depuis, le b carré ou bécarre est devenu le signe de toutes les notes remises dans leur ton naturel, comme le bémol est devenu celui de toutes les notes baissées d'un demi-ton.
Une bécasse est un oiseau ; un poisson ; un outil ; une personne stupide ou d'aspect ridicule. Ce nom est dérivé de bec.
Un bécasseau est le petit de la bécasse ou de la bécassine ; un oiseau du genre du vanneau, que l'on nomme vulgairement cul-blanc des rivages, petit chevalier, en Picardie, et bécassine à cul blanc, en Lorrain.
En hiver et au printemps, sur les plages sableuses en pente douce de la côte Atlantique, l’observation du manège des petites troupes de bécasseaux sanderlings ne cesse d’étonner et de faire sourire. Alors que la marée remonte, il faut les voir courir de droite et de gauche, accélérer à toute vitesse devant la vague qui s’écrase sur le sable, se déplacer tous ensemble pour remonter tout à coup vers le haut de la plage, visiter fébrilement les débris déposés à la marée précédente puis redescendre à toute vitesse, trottinant sur leurs courtes pattes noires, vers les vagues et l’écume. On dirait de petits jouets mécaniques pleins de grâce et d’élégance. Extrait de Les bécasseaux sanderlings ou les coureurs de la plage (Zoom nature).
L'adjectif bécassier, bécassière, qualifie ce qui concerne la chasse à la bécasse. Une bécassière, un bécassier sont une chasseuse, un chasseur de bécasses.
Un bécassin est un oiseau. Une bécassine est un oiseau ; un poisson ; un coquillage ; une femme stupide ou ridicule, peut-être par référence à Bécassine, une héroïne de bandes dessinées. Tirer (à) la bécassine signifiait cacher sa force à un jeu quelconque pour décider un joueur. Une bécassine-chevalier est un sous-genre de l'ordre des échassiers.
Un bécasson est une bécasse, un bécasseau ; un poisson ; un coquillage.
Les mots bécasseau, bécassier, bécassine et bécasson sont dérivés de bécasse.
Le mot because ou bicause a signifié parce que ; à cause de. Ce mot est emprunté à l'anglais because "parce que" composé à l'origine de cause correspondant au français cause et de by "par", et dont l'expression because of signifie "à cause de".
Un bec basculant est un système hypersustentateur, implanté au bord d'attaque d'une voilure et qui, par le basculement de la partie avant du profil, permet de créer un effet de cambrure approprié.
Un bec Bunsen est, au laboratoire, un appareil en métal relié à un tuyau et formant un bec permettant d'obtenir une flamme concentrée et puissante avec combustion de gaz.
Un bec-courbe : un oiseau.
Un bec-croche : un oiseau.
Un bec-croisé : un oiseau.
Un oiseau beccu ou bécu, becu : qui a le bec long ou fort.
Un nez bécu ou becu, beccu : dont la forme rappelle celle d'un bec d'oiseau.
Un bec-d'âne ou bédane est une espèce de poignée en fer avec laquelle on ouvre les portes d'un appartement ; un instrument dont on se sert en chirurgie pour l'extraction des balles ; une sorte de burin ou de ciseau mince permettant de creuser des rainures, des cannelures, des mortaises, etc.
Quant au bédane, ou bec d’âne, avec un fâcheux accent circonflexe, c’est un outil de menuisier et de charpentier qui n’a aucun rapport avec l’âne. C’est un ancien bec d’ane, prononcé bédane, c’est-à-dire un bec de canard ; ane, du latin anas, est en effet l’ancien nom du canard.
Un ptosis et lèvres en bec de canard est une malformation des lèvres avec philtrum court, ptosis et implantation basse des oreilles.
Un bec-de-cane ou bec-de-canne est un instrument de coutellerie ou de coutellerie ayant la forme d'un clou à crochet ; un instrument qui servait à extraire les balles ; un aloès ; un empereur, un poisson ; un outil à fut dont le fer, recourbé en forme de croissant, est propre à pousser des moulures, à les arrondir ou à les dégager ; une poignée, ayant souvent la forme d'un bec d'oiseau, permettant de mouvoir le pêne d'une serrure sans l'aide d'une clé ; un révolver. Travailler au bec-de-cane signifiait cambrioler.
Un bec-de-cigogne ou bec-de-grue sont un géranium Robert.
Un bec-de-cire est un astrild, un oiseau.
Un bec-de-corail est un oiseau.
Un bec-de-corbeau est une pince pour couper le fil de fer ; une lampe ; un bec-de-corbin.
Un bec-de-corbin ou bec-à-corbin est dans les arts, ce qui est courbé et terminé en pointe ; une sorte de ciseau recourbé et aussi d'objets contournés en forme de crochet aigu semblable à un bec de corbeau ; un vaisseau de cuivre à bec dont on se sert dans les raffineries ; un outil de calfat recourbé et terminé en pointe, destiné à extraire la vieille étoupe des coutures ; un outil à fut dont le fer, à son extrémité, est recourbé en croissant et qui sert à refouiller les moulures, à dégager et arrondir le derrière des talons.
Un bec de corbin est une saillie excessive du cartilage quadrangulaire responsable d’une cyphose basse de l’arête nasale alors que les os propres ont une hauteur normale.
La chroniqueuse du Devoir n’est pas immunisée contre les anglicismes. On se demande si, telle une patiente zéro, elle n’est pas à l’origine de celui de ce matin, becs de coude. Quand on lit une expression curieuse sous sa plume, il faut tout de suite la traduire littéralement en anglais pour comprendre : bec de coude = elbow kiss ou, plus exactement, elbow bump. En français, on dit tout simplement un coup de coude (comme on dit un coup de main). En savoir plus : Linguistiquement correct.
Un bec de cuiller est une ancienne dénomination du processus cochléariforme.
Un bec-de-faucon est une tortue ; un poisson.
Un bec de gaz est la partie d'une lampe à gaz où a lieu la combustion ; une lampe à gaz, un réverbère.
Un bec-de-grue ou bec de-cigogne sont un géranium Robert.
Le bec de la prostate est une ancienne dénomination de l'apex de la prostate, l'extrémité inférieure de la prostate.
Le bec de la rotule est une ancienne dénomination de l'apex de la patella, le sommet inférieur de la patella.
A. Un bec-de-lièvre est un ensemble de malformations congénitales, unilatérales ou bilatérales, responsable d’une fente de la lèvre supérieure associée ou non à une fente de la voûte palatine et du voile.
B. Un bec-de-lièvre est une chauve-souris.
Un bec-de-moineau ou mouron des oiseaux sont une herbe.
Un bec-de-perroquet est un terme utilisé lorsqu’un ostéophyte vertébral prend une forme recourbée en crochet ; un squale ; une coquille.
Un bec-de-scie ou bec en scie, becscie sont un oiseau.
Un bec-d'oie est un dauphin.
Un bec du cuboïde est une ancienne dénomination du processus calcanéen du cuboïde, l'éminence qui prolonge en dedans, en bas et en arrière la surface articulaire de la face postérieure du cuboïde avec le calcanéum.
Un bec dur est un oiseau.
un bec du sphénoïde est une ancienne dénomination du rostre sphénoïdal, la saillie osseuse acuminée située à l’extrémité inférieure de la crête sphénoïdale à sa jonction avec la crête sphénoïdale inférieure.
Une bécégite ou BCGite est une affection consécutive à une vaccination par le BCG.
Un bec-en-ciseaux est un oiseau.
Les becs-en-cuillère ou polyodontidés sont une famille de poissons.
Les becs-en-faucille sont un genre d'oiseaux-mouches ou colibris.
Les becs-en-flutes ou becs-en-flûtes, poissons-trompettes sont une famille de poissons.
Un bec-en-fourreau est un oiseau.
Un bec-en-sabot est un oiseau.
Un becfigue ou bec-figue est un oiseau.
Un bec-fin est un oiseau.
Une (sauce) béchamel ou béchamelle est une sauce blanche préparée avec du beurre, de la farine, du lait, de la crème et des aromates. Louis de Béchamel, marquis de Nointel, était un célèbre gourmet et maitre d'hôtel de Louis XIV.
Un bécharu est un phénicoptère des anciens ou flamant, un oiseau. Ce nom est emprunté au provençal moderne becarut « flamant » issu par métonymie de l'adjectif provençal becarut « qui a un grand bec », lui-même dérive du provençal bec.
Une bêche de mer ou biche de mer, un trépang ou tripang sont une grosse holothurie comestible de la mer Rouge, l'océan Indien et du Pacifique. Ce nom est une altération, par étymologie populaire, du portugais bicho do mar signifiant proprement "bête (bicho, de même origine que le français biche) de mer" et désignant cette holothurie aussi appelée tripang.
Un bichlamar ou bichelamar, bislama sont un pidgin mélanésien, une langue seconde. Le nom de ce pidgin est probablement issu du portugais bicho de mar "bête de mer" désignant une holothurie comestible faisant l'objet d'échanges commerciaux et dont le nom aurait constitué un terme assez typique du parler utilisé dans ces échanges. La forme biche-la-mar est attestée en 1885 ; la forme bichlamar est notée en 1911 comme désignant le jargon des trafiquants de "biche de mer".
pour jardiner, cultiver.
une moquerie, une plaisanterie.
1. Un bêchage est l'action de bêcher, de retourner la terre. Un bêchard est une houe à deux branches larges et pointues. Une bêche est un instrument composé d'une lame aplatie et tranchante adaptée à un long manche de bois ; ce nom désigne aussi un coléoptère. Donner des coups de bêche, c'est entamer, ébranler, modifier.
Une bêche d'ancrage est un dispositif permettant, par appui sur le sol, d'augmenter l'adhérence et la stabilité à l'arrêt des véhicules et engins (en anglais : recoil-checking spade. JORF du 22/09/2000). Une bêche de crosse est un appareil ayant la forme d'une bêche qui s'adapte à la crosse d'un affut de canon de campagne pour en limiter le recul. Une bêche-tarière est un outil muni de deux manches et de deux lames recourbées permettant de creuser des trous cylindriques, notamment pour y enfoncer des poteaux de clôture. OQLF.
Un bêchelon est une petite binette. Un bêcheton est une petite binette, dont la lame double présente d'un côté un taillant et de l'autre deux longues dents. Une bêchette est une petite bêche. Un bêchoir est une houe carrée à large fer. Un bêchon ou béchen sont une petite houe qui sert à biner à la main.
Le verbe bêcher signifie manier la bêche, retourner la terre avec une bêche. La bêcherie a désigné l'époque de l'année où l'on bêche. L'origine de ce verbe est douteuse. L'hypothèse la plus probable est celle du latin vulgaire bessicare, dérivé du latin vulgaire bessus « bêche », attesté en latin médiéval. En savoir plus : CNRTL.
Une bêcheuse, un bêcheur sont celle, celui qui manient la bêche ; familièrement, une bucheuse, une grande travailleuse ; un bucheur, un grand travailleur.
2. Familièrement, un bêchage (2) était une médisance, une critique acerbe. Une bêche était une moquerie, une plaisanterie. Le verbe bêcher a signifié injurier, calomnier, tourner en dérision ; mépriser, critiquer ; trébucher, faire une chute ; tomber trop d'un côté, descendre trop bas. Pour bêcher signifiait pour plaisanter. Une bêcheuse, un bêcheur sont ceux qui sont médisants, qui sont mauvaise langue ; ceux qui sont prétentieux, poseurs, snobs ; une avocate, un avocat. L'adjectif bêcheur, bêcheuse, qualifie quelqu'un qui est médisant ; qui est prétentieux, poseur, snob. On a lu aussi un béchage et bécher. Le verbe bêcher (2) ou bécher est plus probablement un emploi figuré de bêcher (1) que issu des formes dialectales correspondant à becquer « frapper du bec » ; à comparer en effet avec débiner « calomnier » probablement formé de biner « sarcler ».
Un bécher est une petite mesure de capacité et un gobelet utilisé pour les réactions de précipitation, électrolyse, etc. Un bécher-filtre est un petit appareil de microanalyse, permettant d'effectuer sans transvasement la précipitation, la filtration, le lavage et la pesée. Ce nom est emprunté à l'allemand moderne Becher, en moyen haut allemand bëcher, en ancien haut allemand bëhhari « gobelet », emprunté au latin vulgaire becarius, glosé orceoli [= urceoli] genus, voir : bichet « mesure de capacité ».
bêcherie, bêcheton, bêchette, bêcheur : voir bêche (ci-dessus).
A. Un bêchevet est un double chevet. Coucher à bêchevet signifie coucher tête-bêche, c'est-à-dire la tête de l'un étant du côté des pieds de l'autre.
B. Un bêchevet, c'est des poutres accolées l'une à l'autre par leurs extrémités taillées en biseaux allongés, de manière à former une poutre d'égale épaisseur. Le verbe bêcheveter signifie placer tête-bêche, en sens opposé.
je bêchevète ou bêchevette, tu bêchevètes ou bêchevettes, il bêchevète ou bêchevette, nous bêchevetons, vous bêchevetez, ils bêchevètent ou bêchevettent ;
je bêchevetais ; je bêchevetai ; je bêchevèterai ou bêchevetterai ; je bêchevèterais ou bêchevetterais ;
j'ai bêcheveté ; j'avais bêcheveté ; j'eus bêcheveté ; j'aurai bêcheveté ; j'aurais bêcheveté ;
que je bêchevète ou bêchevette, que tu bêchevètes ou bêchevettes, qu'il bêchevète ou bêchevette, que nous bêchevetions, que vous bêchevetiez, qu'ils bêchevètent ou bêchevettent ;
que je bêchevetasse, qu'il bêchevetât, que nous bêchevetassions ; que j'aie bêcheveté ; que j'eusse bêcheveté ;
bêchevète ou bêchevette, bêchevetons, bêchevetez ; aie bêcheveté, ayons bêcheveté, ayez bêcheveté ;
(en) bêchevetant.
Le nom (un) béchevet est composé du préfixe bes- « deux fois », du latin bis, et de chevet « tête de lit »; tête-bêche est une altération, par fausse étymologie, de bêchevet.
Une plante béchique, un (remède) béchique sont antitussifs, propres à guérir les maux de poitrine, surtout la toux. Ce mot est emprunté au bas latin bechicus « bon pour guérir la toux » lui-même emprunté au grec tardif β η χ ι κ ο ́ ς.
Un bechlik ou beschlik, bes̗lik, bechlec sont une pièce d'argent en usage autrefois en Turquie. Le nom (un) bechlik vient d'un mot turc.
Un bêchoir est une houe carrée à large fer.
Un bêchon ou béchen sont une petite houe qui sert à biner à la main.
Un bec-jaune ou béjaune est un jeune oiseau de proie qui n'est point encore formé et qui ne sait point chasser ; un ouvrier qui passait de l'apprentissage au compagnonnage ; un compagnon qui passait à la maitrise ; une ignorance, une inexpérience ; un novice ; un nigaud.
Samuel Beckett était un écrivain irlandais.
Beckmannia eruciformis est une graminée fourragère.
1. Un bécot ou béquot est une petite bécassine ; une bécassine sourde. Ce nom est dérivé du radical de bécasse ou de bécassine.
2. Familièrement, un bécot ou béquot est une bouche ; un baiser. Ces noms sont dérivés de bec. Un bécotage ou bécotement, bécottement, becquotage sont l'action de bécoter, d'embrasser. Le verbe bécoter ou bécotter signifie s'embrasser. Se bécoter ou se bécotter, c'est s'embrasser ; se caresser du bec. Une bécoteuse ou bécotteuse, becquotteuse, un bécoteur ou bécotteur, becquotteur sont des personnes qui embrassent volontiers, ou à tout propos.
Un bec-ouvert est une cigogne ; une espèce de héron.
Un bec-pointu est une raie.
Uun œuf becqué contient un poulet près d'éclore. Une becquée ou béquée est la quantité de nourriture qu'un oiseau peut prendre dans son bec. Donner la becquée, c'est aider quelqu'un à se nourrir. Les verbes becquer ou bécher (1) signifient prendre par becquées, prendre du bec ; frapper à coups de bec ; embrasser ; bégayer ; éclore [Québec]. Ces mots sont dérivés de bec.
Un becquerel est l'unité légale de mesure internationale utilisée en radioactivité. Le becquerel mesure l'activité d'une source radioactive, c'est à dire le nombre de transformations ou désintégrations d'atomes qui s'y produisent en une seconde, cette transformation s'accompagnant de l'émission d'un rayonnement.) [Cette unité représente des activités tellement faibles que l'on emploie habituellement ses multiples : le MBq (Mega ou million de becquerels), le GBq (Giga ou milliard de becquerels) ou le TBq (Tera ou mille milliards de becquerels). Henri Becquerel était un physicien français.
Un becquériau ou ecthyma contagieux sont une maladie du mouton et de la chèvre, parfois du chien et de ruminants sauvages.
Un becquet ou béquet est un petit bec ; ce qui en a la forme ou la fonction, voir : CNRTL ; une partie d'une carrosserie automobile.
Familièrement, un becquetage est l'action de becqueter, de se becqueter. Une becquetance ou béquetance, bectance est de la nourriture. Une becquetée ou béquetée est une petite quantité de nourriture, une bouchée. Le verbe becqueter ou béqueter, becter signifie frapper à coups de bec répétés ; frapper d'une manière similaire ; prendre ; manger ; embrasser. Becqueter de l'aile, dans une course cycliste, c'est prendre appui contre l'aile d'une voiture. Se becqueter ou se béqueter, c'est se battre à coups de bec ; se caresser avec le bec ; s'embrasser. Débecter ou débecqueter, débequeter a signifié vomir ou dégouter, répugner.
je becquète ou becquette, tu becquètes ou becquettes, il becquète ou becquette, nous becquetons, vous becquetez, ils becquètent ou becquettent ;
je becquetais ; je becquetai ; je becquèterai ou becquetterai ; je becquèterais ou becquetterais ;
j'ai becqueté ; j'avais becqueté ; j'eus becqueté ; j'aurai becqueté ; j'aurais becqueté ;
que je becquète ou becquette, que tu becquètes ou becquettes, qu'il becquète ou becquette, que nous becquetions, que vous becquetiez, qu'ils becquètent ou becquettent ;
que je becquetasse, qu'il becquetât, que nous becquetassions ; que j'aie becqueté ; que j'eusse becqueté ;
becquète ou becquette, becquetons, becquetez ; aie becqueté, ayons becqueté, ayez becqueté ;
(en) becquetant.
En argot, un becqueteur est une hirondelle de mer ; celui qui becquète, qui met la main sur quelque chose. Un becquetoir ou béquetoir est un réfectoire.
Les mots précédents sont dérivés de bec.
Familièrement, le verbe becquiller ou béquiller (1) a signifié manger ; dissiper, dilapider ; prendre en flagrant délit ; subir des brimades. Un becquillon ou béquillon (1) est le bec des jeunes oiseaux de proie ; une petite feuille incurvée et effilée entourant le disque de certaines fleurs ; un petit pétale qui remplace le pistil dans une anémone double ; un dépassement du verre à un endroit où le diamant a insuffisamment mordu. Ces mots sont dérivés de bec.
un becquotage, une becquoteuse : voir bécoter ou bécotter (ci-dessus).
Un bec-rouge est un oiseau.
Un bec-scie est un canard plongeur (de la famille des anatidés) caractérisé par un bec long et effilé, dentelé sur les côtés et recourbé en crochet à son extrémité, qui se prête particulièrement bien à la capture des poissons. En France, ce canard est parfois appelé bec(-)en(-)scie ou bec(-)de(-)scie, mais on lui donne plus généralement le nom de harle, comme c’était le cas chez les spécialistes canadiens avant le milieu du 20ème siècle. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Un bec scléral est une ancienne dénomination du calcar de la sclère, la partie interne ou profonde de la jonction cornéo-sclérale. Le pluriel est des becs scléraux.
Une bécosse, les bécosses sont un cabinet d’aisances autrefois situé à l’extérieur, en retrait de la maison, et qu’on installe encore en milieu naturel (en forêt, à la campagne). Ce nom vient de l’anglais américain back-house « an outdoor toilet », attesté lui-même depuis 1847. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
une bectance, becter : voir becqueter (ci-dessus).
Un oiseau bécu ou beccu, becu a le bec long ou fort. La forme d'un nez bécu ou becu, beccu rappelle celle d'un bec d'oiseau.
Une bécune est une sphyrène barracuda ou sphyrène picuda, appelée aussi brochet et bécasse de mer. Ce nom est probablement emprunté à l'espagnol becuna « poisson ressemblant au barbeau ».
[en anglais : coal-bed methane, coalbed methane, CBM, coal-bed natural gas, coalbed natural gas, CBNG] un gaz de charbon : un gaz naturel, essentiellement composé de méthane, extrait des gisements houillers.
[en anglais : powder bed fusion] une fusion sur lit de poudre : le procédé de fabrication additive dans lequel l’objet est obtenu par la fusion sélective de certaines zones d’un lit de poudre. L’énergie thermique nécessaire à la fusion sur lit de poudre est notamment fournie par un faisceau laser ou un faisceau d’électrons.
Une bedaine est un gros ventre rebondi, un bedon ; un gros boulet servant de projectile. Au Québec, un gilet bedaine ou chandail bedaine est un haut court ou ultracourt dévoilant le nombril. Le nom (une) bedaine est probablement une altération de l'ancien français boutine, boudine « nombril », d'où « ventre, bedaine ».
[en anglais : bed and breakfast ; B&B) une chambre d'hôtes : un hébergement chez l'habitant, comprenant la nuitée et le petit-déjeuner.
Un bec-d'âne ou bédane est une espèce de poignée en fer avec laquelle on ouvre les portes d'un appartement ; un instrument dont on se sert en chirurgie pour l'extraction des balles ; une sorte de burin ou de ciseau mince permettant de creuser des rainures, des cannelures, des mortaises, etc.
Quant au bédane, ou bec d’âne, avec un fâcheux accent circonflexe, c’est un outil de menuisier et de charpentier qui n’a aucun rapport avec l’âne. C’est un ancien bec d’ane, prononcé bédane, c’est-à-dire un bec de canard ; ane, du latin anas, est en effet l’ancien nom du canard.
1. Un bedat était un homme de peu, un imbécile. Ce nom est de même origine onomatopéique que bédole ou bédolle et bédigas.
2. Un bedat se disait des garennes et bois prohibés. Ce nom est emprunté à l'ancien béarnais-gascon bedat, attesté comme toponyme et issu du latin médiéval (locum) vetatum, participe passé du latin vetare « interdire ».
Une unité bedaux ou un bedaux sont la quantité d'énergie physiologique utile qu'un être humain peut développer en une minute, pour son travail habituel. Charles Bedaux était un ingénieur français.
Le Dictionnaire des régionalismes de France indique qu'une bède est une betterave fourragère. Aller aux bèdes signifiait aller les arracher. Une bède rouge est une betterave rouge. Des côtes de bèdes sont des cardes de bettes (ou blettes).
Une bédé est une BD, une bande dessinée.
Un bedeau est un employé laïque dans une église. Un bedeau de justice était un officier de justice subalterne. Un bedeau d'université était un appariteur. Ce nom est emprunté à l'ancien bas francique bidil « représentant de l'ordre », correspondant à l'ancien haut allemand bitil, bitel « prétendant », en moyen haut allemand bitel, mais dont le sens est à rattacher à l'ancien haut allemand butil « héraut », tous ces mots remontant à un germanique actuellement représenté par l'allemand moderne bieten « prier ».
Rappelons pour conclure qu’il existait une autre racine indo-européenne, bheudh-, qui traduit à l’origine l’idée d’éveil, d’attention. La signification de cette racine s’est ensuite étendue et a permis de former, dans de nombreuses langues, des mots ayant trait aux notions d’information, d’apprentissage mais aussi d’observation et de surveillance. C’est à cette dernière que nous devons, entre autres, les noms bouddha, participe passé du verbe sanscrit bodhati, « être éveillé ; comprendre », et bedeau, issu du latin médiéval bedellus, « sergent chargé de veiller au maintien de l’ordre ». En savoir plus : Académie française.
Si dans leur ensemble, les galles restent souvent méconnues du grand public (voir les autres chroniques sur les galles dont celles du hêtre), les bédégars font exception : ce nom étrange désigne ces grosses boules chevelues que l’on trouve sur les églantiers (les rosiers sauvages) au long des haies ou dans les friches. On les repère encore plus en hiver car elles persistent sur les arbustes quand ils ont perdu leurs feuilles. Ce succès populaire se double en plus d’un grand succès scientifique puisqu’il s’agit sans doute d’une des galles les plus étudiées. Belle occasion donc de découvrir ces bédégars et leur étonnante biologie en l’inscrivant dans le contexte de la biodiversité ordinaire. Extrait de Les bédégars, hôtels-restaurants de la biodiversité (Zoom nature).
Le nom (un) bédégar (on a lu aussi un bédéguar) est emprunté à l'arabo-persan bāḏāwärd, lui-même composé du persan bād « vent, souffle », et de l'arabe ward « rose », par l'intermédiaire du latin médiéval.
Les bédelliidés sont une petite famille de petits papillons de nuit aux ailes étroites.
Une, un bédéphile sont une amatrice, un amateur de bandes dessinées. On a lu aussi une, un bédéiste.
Une bédéthèque est une collection de bandes dessinées ; un meuble ou un local pour des BD.
Bédieu ou bon Dieu, par Dieu sont des jurons.
Une bédigasse, un bédigas sont un mouton d'un an ; une bonne enfant, un bon enfant, une bonne personne ; un benêt. Le provençal moderne bedigas est dérivé du radical onomatopéique bed- « sot, niais » (voir aussi : bedole ou bedolle, bédigas).
Le Dictionnaire historique du français québécois indique beding-bedang pour exprimer le bruit répété de ce qui chute, de ce qui est manipulé sans ménagement, projeté dans tous les sens. Un beding-bedang est un bruit de chute, de descente précipitée, un vacarme. On a lu aussi berdi-berdang.
On a lu une bedole ou bedolle désignant une personne âgée et diminuée. Une personne bedole ou bedolle était affaiblie physiquement et intellectuellement. Le mot bedole ou bedolle vient probablement de la racine onomatopéique bed- « ignorant, stupide, niais » à rapprocher du latin vulgaire batare « être ouvert » (bayer).
Un bedon était un gros tambour à caisse hémisphérique, une grosse caisse. Un bedon de Suisse est une grosse caisse à deux faces que l'on frappait avec deux petites baguettes. Un bedon de Biscaye est une sorte de petit tambour basque muni de castagnettes. Familièrement, un bedon est une bedaine, un bidon, un bide, un ventre rebondi et gras ; un petit homme ventru et replet ; une personne faisant volontiers bonne chère. Ce nom est dérivé du radical onomatopéique bod- qui désigne quelque chose de boursouflé, d'enflé, soit directement, soit par l'intermédiaire de bedaine.
Une bedondaine était un gros ventre, une bedaine ; un gros boulet servant de projectile ; une machine servant à en lancer ; un gros tambour, une grosse caisse ; une sorte de cornemuse à gros ventre. Ce nom est un renforcement expressif de bedon, à l'aide de l'élément -daine (de bedaine), considéré comme suffixe dans ce dernier mot (à comparer avec l'alternance du mot de refrain faridondon, faridondaine).
L'adjectif bedonnant, bedonnante, qualifie quelqu'un qui a du ventre, de l'embonpoint. Un ventre bedonnant est gros et rebondi. Un bedonnement était l'état d'une personne qui bedonne ; un embonpoint, une obésité. Le verbe bedonner a signifié, pour un tambour, résonner ; pour une personne, battre du tambour ; prendre du ventre, de l'embonpoint, ou en avoir. Familièrement, une bedouille était un petit ventre rondouillard.
Une bédouïde est, en Provence, un pipit des prés. Ce nom est emprunté au provençal bedouïdo, bedouvido "mauviette, alouette des prés".
L'adjectif bédouin, bédouine, est relatif aux Bédouins, des Arabes nomades en voie de sédentarisation. Le bédouin est une langue. Un bédouin est un mélampyre des champs, une plante. Ce mot est emprunté à l'arabe badawī « habitant du désert ».
En Suisse, une bedoume est une personne sans intelligence, sotte ; un animal sans intelligence, sot. Ce nom est aussi utilisé comme adjectif.
Un alitement antiorthostatique [en anglais : bedrest experiment] est un maintien, à des fins expérimentales, d'un décubitus antiorthostatique pendant une durée pouvant atteindre plusieurs semaines, pour simuler certains effets de l'impesanteur sur le corps humain.
Un bedrock est un soubassement rocheux d'une accumulation alluviale.
Une béance est l'état de ce qui est béant ; une ouverture large, profonde.
L'adjectif béant qualifie ce qui est largement, profondément ouvert. Il a été utilisé pour celui qui a les yeux écarquillés et la bouche ouverte.
Bouche bée signifie grande ouverte. Être bouche bée, c'est avoir une attitude passive d'étonnement, de surprise. À gueule bée signifiait en s'écoulant librement ou sans aucune retenue.
Le verbe béer signifiait être largement ouvert ou regarder avec étonnement. Béer de ..., c'était demeurer, bouche ouverte, sous l'effet d'un sentiment. Béer à, béer après ..., c'était le désirer avidement. Ce verbe est une autre forme de bayer (ci-dessus).
Le nom (une) baie (3) est le déverbal de l'ancien français baer devenu bayer, issu du latin vulgaire batare (à comparer avec bâiller).
Le verbe ébahir (étonner, stupéfier) est composé de l'ancien français baer (ancienne forme de bayer avec changement de conjugaison sous l'influence de l'ancien français baïf « étonné ». D'où un ébahissement.
Le mot bégueule est composé de bée (béer) et gueule.
Un beefalo est un bison d'Amérique.
Les beesoniidés sont une famille d'insectes.
L'adjectif beethovenien, beethovenienne, qualifie ce qui est de Beethoven, un musicien allemand ; ce qui est relatif à l'œuvre, au style, à l'art de Beethoven.
Un beffroi est une tour mobile en bois, utilisée dans le siège d'une ville ; une tour servant, à faire le guet et, à l'aide d'une cloche, à donner l'alarme ; une tour surmontant un bâtiment, et indiquant généralement l'heure ; une charpente destinée à porter une cloche ou un poids considérable. Ce nom est emprunté à l'ancien bas francique bergfripu correspondant au moyen haut allemand bëro-vrit, bërvrit littéralement « préserve la paix », en allemand moderne bergen « sauver, mettre en sureté » et Frieden « paix ».
Before Present (BP) ou avant le présent (AP) sont un repère chronologique établi en 1950 et qui caractérise, en préhistoire, en géologie et en climatologie, le temps passé en référence à cette date, à distinguer d'avant notre ère (av. J.-C.) pour les séquences historiques.
Un bégaiement ou bégayement est un trouble fonctionnel de la fluidité de la chaine parlée, avec altérations de son débit et de son rythme ; un trouble de la parole, se manifestant par une mauvaise articulation des sons, la répétition saccadée d'une même syllabe et des hésitations dans la phonation ; les premiers essais, les premières tentatives ; une hésitation, une maladresse intellectuelle.
L'adjectif bégayant, bégayante, qualifie quelqu'un qui bégaie ; ce qui est dit d'un ton mal assuré ; ce qui est maladroit ; ce qui est vague, mal défini, mal assuré.
Le verbe bégayer signifie parler avec difficulté, en articulant mal les mots, en répétant une syllabe plusieurs fois de suite ; être maladroit ; débuter ; autres sens : CNRTL. Ce verbe est dérivé de bègue (ci-dessous).
je bégaie ou je bégaye, tu bégaies ou tu bégayes, il bégaie ou il bégaye, nous bégayons, vous bégayez, ils bégaient ou ils bégayent ;
je bégayais ; je bégayai ; je bégaierai ou je bégayerai ; je bégaierais ou je bégayerais ;
j'ai bégayé ; j'avais bégayé ; j'eus bégayé ; j'aurai bégayé ; j'aurais bégayé ;
que je bégaie ou que je bégaye, que tu bégaies ou que tu bégayes, qu'il bégaie ou qu'il bégaye, que nous bégayions, que vous bégayiez, qu'ils bégaient ou bégayent ;
que je bégayasse, qu'il bégayât, que nous bégayassions ; que j'aie bégayé ; que j'eusse bégayé ;
bégaie ou bégaye, bégayons, bégayez ; aie bégayé, ayons bégayé, ayez bégayé ;
(en) bégayant.
un bégard ou béguard,... : voir : béguin 1 (ci-dessous). Les bégards sont parfois distingués des béguins et des béguines.
Le nom (un) bégonia (une plante) a été créé par le botaniste Plumier en l'honneur de Bégon, un intendant général de St-Domingue (Haïti) au 18ème siècle, avec le suffixe du latin scientifique -ia. Les bégoniacées sont la famille de plantes ayant pour type le bégonia.
une (jument) bégüe (anciennement : béguë), un (cheval) bégu ont les incisives qui conservent la cavité externe au-delà de l'âge normal et paraissent donc plus jeunes que leur âge.
Un animal bégu a les incisives supérieures qui débordent sur l'arcade incisive inférieure.
L'adjectif bègue signifie qui bégaie par suite d'un défaut de prononciation permanent ou sous le coup d'une émotion violente ; qui a de la difficulté à s'exprimer. Le mot bègue est le déverbal de l'ancien verbe béguer : parler en articulant maladroitement, bégayer) et a supplanté l'ancien français baube, du latin balbus. Le verbe balbutier est emprunté au latin balbutire « bégayer, parler d'une manière obscure ». Voir aussi : un bégaiement ou bégayement, il est bégayant, bégayer (ci-dessus).
Le verbe bégueter signifie, pour la chèvre, pousser son cri. Ce verbe est un fréquentatif de l'ancien verbe béguer. Un béguettement est le cri de la chèvre ; ce qui y ressemble.
je béguète, tu béguètes, il béguète, nous béguetons, vous béguetez, ils béguètent ;
je béguetais ; je béguetai ; je béguèterai ou bégueterai ; je béguèterais ou bégueterais ;
j'ai bégueté ; j'avais bégueté ; j'eus bégueté ; j'aurai bégueté ; j'aurais bégueté ;
que je béguète, que tu béguètes, qu'il béguète, que nous béguetions, que vous béguetiez, qu'ils béguètent ;
que je béguetasse, qu'il béguetât, que nous béguetassions ; que j'aie bégueté ; que j'eusse bégueté ;
béguète, béguetons, béguetez ; aie bégueté, ayons bégueté, ayez bégueté ;
(en) béguetant.
L'adjectif bégueule qualifie quelqu'un qui est d'une excessive pruderie ; qui a une pudeur exagérée. Une, un bégueule sont des personnes d'une délicatesse ou d'une pruderie excessive et/ou affectée. Faire la bégueule, c'est se donner des airs de vertu ; faire la fine bouche. Ce mot est composé de bée (béer) et gueule. Voir aussi : bigle (2). Une bégueulerie est la façon d'être, le comportement d'une personne bégueule. Un bégueulisme est une attitude systématiquement bégueule.
Un béguin (1) ou bégard, béguard,... sont un homme appartenant à une communauté religieuse et suivant une règle monastique sans prononcer de vœux perpétuels. Une béguine (1) est une femme appartenant à une communauté religieuse. Les bégards sont parfois distingués des béguins et des béguines. Un béguinage (1) est une communauté et les bâtiments de béguines.
Une béguine (2) désignait aussi une bigote. Un béguinage (2) était une dévotion outrée et affectée. Le verbe béguiner (1) a signifié jouer à la béguine ; mener la vie d'une béguine ; faire la dévote. Une béguinerie était une bigoterie.
Un béguin (2) est une sorte de coiffe très collante que portaient les béguines ; une sorte de petit bonnet que l'on faisait porter aux très jeunes enfants. Une béguinette est un becfigue, un oiseau. Le verbe embéguiner (1) signifiait coiffer d'un béguin, une coiffe de religieuse ou un bonnet de nourrisson ; envelopper la tête d'une pièce d'étoffe quelconque à la manière d'un béguin ; occuper l'esprit tout entier en inspirant une passion excessive et déraisonnable.
Il faut en effet se souvenir qu’être coiffé de quelqu’un (on disait aussi être coqueluché) signifiait « en être épris ». Cette expression vient de ce qu’on pensait que les amoureux avaient comme un grand chapeau sur la tête, qui les empêchait de voir les défauts de l’être aimé. On retrouve cette image dans l’expression avoir le béguin ou avoir un béguin pour quelqu’un, puisque, à l’origine, le béguin est lui aussi une coiffe, portée par les béguines. Académie française.
Un béguin (3) était celui qui est l'objet d'un engouement passager, d'un penchant amoureux sans lendemain. Avoir le béguin pour quelqu'un, c'est éprouver une toquade, un caprice amoureux, vif quoique passager. Le verbe béguiner (2) a signifié éprouver un béguin pour ... On a lu un béguinos (un amour léger), embéguiner (2) (occuper l'esprit tout entier en inspirant une passion excessive et déraisonnable), s'embéguiner (s'éprendre de quelqu'un, s'amouracher).
Une bégum désignait une princesse en Inde ou une femme de souverain. Les 500 millions de la Bégum est le titre d'un roman de Jules Verne. Ce nom est emprunté à l'ourdou d'origine persane begam, lui-même une adaptation du turc oriental bigim « princesse », féminin de big, bik « prince » (à comparer avec bey).
Les adjectifs béhaï ,béhaïe ou bahaï, bahaïe, sont relatifs au béhaïsme ou bahaïsme, un mouvement syncrétique religieux, né du babisme. Une béhaïe ou bahaïe, béhaïste, un béhaï ou bahaï, béhaïste sont des adeptes de la religion fondée par Mirza Husayn Ali Nuri, Baha' Allah (1817-1892), qui commença comme un développement du babisme et qui est devenue une communauté religieuse internationale. On lit aussi : baha'i, baha'ie, baha'isme.
Le behaviorisme ou béhaviorisme, behaviourisme sont une doctrine qui assigne à la psychologie l'étude du comportement des individus à l'exclusion de l'introspection. Le mot anglais behaviorism a été forgé par le psychologue américain J. B. Watson à partir de behavior « comportement ». Une, un behavioriste ou béhavioriste, behaviouriste professent cette doctrine.
Un béhémoth ou béhémot est un animal fantastique qui dans le livre de Job symbolise la toute-puissance de Dieu, puis, selon les traités de démonologie, l'esprit du Mal. Ce nom vient d'un mot hébreu.
Les behningiidés sont la famille d'insectes ne comptant que le genre Dolania.
L'adjectif beige qualifie ce qui est de la couleur de la laine naturelle et de fibres textiles non teintes. Le beige est un brun très clair tirant sur le jaune. Une beige est une laine naturelle ou toute étoffe qui n'a reçu ni teinture ni blanchiment. Les adjectifs beigeasse ou beigeâtre qualifient ce qui n'est pas tout à fait beige.
Familièrement, une beigne ou beugne, bugne, sont une bosse qui se forme à la suite d'un coup, d'une chute ; un coup, une brutalité. Le nom (une) beigne est probablement d'origine préromane remontant à la base bun(n)ia « souche d'arbre », dérivée du celtique buno. Le nom (une) bugne est une forme franco-provençale de beigne « bosse ; beignet ». Les verbes beugner ou bugner signifient battre, rosser ; faire des bosses à un véhicule. Se beugner ou se bugner signifient heurter ; se battre ; pour des véhicules, entrer en collision. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Un beignet est une petite beigne, une petite bosse ; un mets ou entremets composé de viandes, légumes, fruits, poissons, enrobés de pâte à frire et passés ensuite à la friture chaude ; un entremets composé uniquement de pâte à chou ou à brioche, gonflée dans la friture chaude.
Une beugne ou une bugne sont une pâtisserie faite de pâte à base de farine, d’œufs, de sucre et de matière grasse, levée (dans le cas des bugnes levées, qui sont aussi aromatisées) ou non (bugnes craquantes), découpée en morceaux que l’on fait frire dans l’huile.
Au Québec, un beigne est une pâtisserie traditionnelle généralement en forme d'anneau, faite d'une pâte sucrée que l'on fait frire dans la graisse ou dans l'huile ; une pâtisserie de même type, de confection commerciale, en forme d'anneau ou fourrée à la crème ou à la confiture. Un (trou de) beigne est une pâtisserie faite de la boule de pâte retirée du centre d'un beigne non cuit, frite et traditionnellement consommée saupoudrée de sucre en poudre. Une beignerie est un établissement de restauration où l'on fabrique et vend des beignes et des beignets, à consommer sur place ou à emporter.
Un beigne est aussi un anneau de caoutchouc gonflable à usage thérapeutique sur lequel on s'assoit de manière à réduire la douleur au niveau du périnée ou de l'anus ; une sorte de chignon en forme d'anneau ; une taille épaisse, un bourrelet au niveau de la ceinture ; la forme d'étalement urbain résultant de la désertion du centre d'une ville au profit des quartiers qui l'entourent, ou d'une ville importante au profit des banlieues ; en publicité, c'est un montage qui tient compte temporellement d'un plan à venir qui varie d'une version à l'autre.
Un beignet est aussi une personne dénuée d'intelligence, d'une grande naïveté, gauche dans son comportement, son maintien (faire le beignet, être beignet, avoir l’air beignet). Passer les beignes à quelqu'un, c'est le battre, le réprimander, le semoncer. Se pogner le beigne, c'est paresser, ne pas faire d’effort ; perdre son temps. voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Beijing ou, en français, Pékin, est la capitale de la République populaire de Chine.
Un beira est une antilope.
Un beïram ou bairam, baïram, ... sont une fête religieuse musulmane qui se célèbre après le Ramadan. Le mot baïram est d'origine turque.
Un béjaune ou bec-jaune sont un jeune oiseau de proie qui n'est point encore formé et qui ne sait point chasser ; un ouvrier qui passait de l'apprentissage au compagnonnage ; un compagnon qui passait à la maitrise ; une ignorance, une inexpérience ; un novice ; un nigaud.
bâtch ! bêtch ! bêk ! pouah ! [Belgique]
Un béké est un Créole martiniquais ou guadeloupéen descendant d'immigrés blancs.
1. Le mot bel qui était le masculin normal de belle (Philippe le Bel ; bel et bien) est employé devant une voyelle ou un h muet : un bel avion, un bel homme. Bel et bien signifie réellement, d'une manière tout à fait sûre.
Les adjectifs beau et nouveau ont la particularité de voir, devant un nom masculin commençant par une voyelle ou un h muet, leur terminaison passer de -eau à -el : un bel arbre, un nouvel hôpital. Jusqu’à il y a peu, cette règle ne posait aucun problème et n’était guère enfreinte. Mais hélas, depuis quelque temps, ce n’est plus le cas. On commence en effet à entendre ou à lire que tel club a un nouveau entraîneur, qu’on a mis au point un nouveau appareil photo, ou que l’on vend un beau appartement. Sans doute l’effet d’analogie avec les groupes dans lesquels ces adjectifs précèdent un nom commençant par une consonne est-il renforcé par l’oubli de plus en plus fréquent des liaisons, source de très nombreux hiatus. Académie française.
2. Un bel est une unité logarithmique exprimant le rapport de deux grandeurs de même nature. Ce nom vient de celui du physicien américain d'origine anglaise Graham A. Bell (1847-1922), l'inventeur d'un système téléphonique. Un décibel est une unité logarithmique d'intensité sonore.
Le nom (une) bélamie (une tunique de religieuse) vient probablement du latin médiéval belamia « vêtement de religieuses », lui-même calqué sur l'ancien français belle amie « chère amie », formule en usage dans l'aristocratie médiévale.
Une bélandre ou balandre sont un grand bateau à fond plat utilisé notamment sur les canaux ; une embarcation hollandaise dont le mât peut être rabattu pour permettre le passage sous les ponts. Ces noms sont empruntés au néerlandais bijlander « petit bâtiment de transport à fond plat utilisé sur les rivières », plus anciennement billander, probablement pour binlander d'après binnenlander, littéralement « bateau pour l'intérieur ».
L'adjectif bêlant, bêlante, signifie qui bêle ; qui s'exprime avec des tremblements dans la voix, sur un ton plaintif ou d'une manière affectée de sensiblerie ; qui est conformiste, dépourvu(e) de toute pensée originale ou de tout esprit d'initiative. Voir : bêler (ci-dessous).
Un bélargus est un adonis, un insecte lépidoptère diurne.
Les habitants du Bélarus (nom masculin) ou de la République de Bélarus sont les Bélarusses. Ces noms sont reconnus par les Nations Unies. La Biélorussie ou République de Biélorussie sont les noms utilisés par l'Union européenne. La capitale est Minsk.
Le terme Biélorussie est la désignation courante en français, et la désignation officielle retenue par les organismes linguistiques francophones. Le terme Bélarus, composante du syntagme République de Bélarus, est celle que les autorités du pays exigent dans leurs échanges internationaux. Une des raisons de l’insistance des autorités de ce pays à faire employer Bélarus plutôt que Biélorussie est compréhensible : Il s’agit de la présence du mot Russie dans Biélorussie, difficilement acceptable pour un pays fraîchement (plus ou moins) indépendant. Au contraire, dans Bélarus, vous avez Rus (en langues slaves de l’Est : Rus', Русь), terme ancien qui désignait le territoire ancestral des Russes, des Ukrainiens et des Biélorusses avant la division des Slaves de l’Est en trois nations distinctes. En savoir plus : Carnet d'un linguiste.
Bélarus vient du biélorusse pour « Rus' blancs » ou « Ruthénie blanche ». Biélorussie vient de Byelorussia, translittération du nom russe signifiant « Russie Blanche ». Dans d'autres langues, dont l'anglais, le nom a été changé en Bélarus après la fin de l'URSS pour insister sur l'importance des différences historiques et actuelles entre le pays et la Russie. La signification d'origine transmise par le terme bela (blanc) reste incertaine. Le mot bela pourrait venir du sanscrit bala (« matin », « blanc »). En hindi bela signifie « matin », « lumière du matin ». Une partie de l'ouest du territoire moderne de la Biélorussie s'appelait « Chernarossija », ou « Rus' Noir ». Le terme « noir » s'appliquait souvent aux régions avec des terres particulièrement riches et productives. Comment cela aurait pu influer sur « Rus' blanc » reste à déterminer. En outre, une région d'Ukraine s'appelait « Rus' rouge », « Ruthénie rouge ». Les couleurs représentaient les points cardinaux dans la culture mongole et tatare, ce qui aurait pu influencer les noms de ces terres. En savoir plus : Wikipédia.
Le bel canto est un style de chant conforme aux règles de l'opéra italien des 17ème et 18ème siècles. La locution italienne bel canto signifie littéralement « beau chant ». On lit un bel cantiste.
Un bêlement est le cri naturel du mouton, de l'agneau et de la brebis ; le cri de la chèvre ; des paroles prononcées ou des cris proférés d'une voix tremblotante, exprimant l'émotion. Voir : bêler (ci-dessous).
Une bélemnite est le fossile d'un mollusque ayant la forme d'un fer de lance. Ce nom est composé du radical du grec β ε ́ λ ε μ ν ο ν « trait, javeline » et du suffixe -ite. L'adjectif bélemnitique qualifie ce qui a trait aux bélemnites ; ce qui contient des bélemnites. La bélemnitologie est l'histoire naturelle des bélemnites.
La bélénophobie est la peur des épingles.
Le verbe bêler signifie, pour le mouton, l'agneau, la brebis, pousser des bêlements ; produire un bruit évoquant un bêlement ; se plaindre ou gémir ; parler sur un ton plaintif et larmoyant ou d'une manière affectée de sensiblerie ; dire ou répéter d'une manière sotte ou plaintive ; chanter avec des chevrotements dans la voix. Ce verbe vient du latin bālāre « pousser un bêlement ». On a lu une bêlerie pour un bêlement, une bêleuse, un bêleur pour des personnes qui parlent ou chantent sur un ton larmoyant ou d'une manière bêtement sentimentale. Voir aussi : bêlant, bêlement (ci-dessus).
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'un bel-étage ou bel étage est, en milieu urbain, un rez-de-chaussée surélevé d'un demi-niveau par rapport à la rue, en raison de la présence d'une cuisine-cave ou d'un garage partiellement enfouis dans le sol ; une maison présentant un bel-étage.
La belette, un mammifère, s’appelait mustela à Rome, où elle n’était pas considérée uniquement comme nuisible. Ne connaissant pas le chat domestique, les Romains l’utilisaient pour la destruction des souris. Mustela a donné musteile, mustoile en ancien français. Le mot vit encore dans des patois. Mais il a été généralement remplacé par belette, diminutif de belle. On admet généralement qu’on voulait éviter de prononcer le véritable nom de cet animal nuisible, de peur de l’attirer dans le poulailler. Mais il ne faut pas négliger une certaine élégance d’allure de cet animal. La Fontaine le décrit d’un mot : « dame belette au long corsage ». Des dénominations analogues se sont développées dans d’autres langues : l’espagnol, par exemple, l’appelle comadreja « la petite commère », et en ancien anglais c'était « la jolie » (fairy). En savoir plus : Georges Gougenheim.
Le nom (un) galéopithèque (un singe volant) est composé du grec γ α λ ε ́ η, γ α λ η ̃ « belette ; putois » et π ι ́ θ η κ ο ς « singe ».
Le nom (une) motelle (un poisson) vient du latin mustela « belette, poisson de mer inconnu ».
Le nom (un) mustélidé (un mammifère tel que la belette) est formé de mustel-, du latin mustela « belette » et -idé.
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'un belga est un bonbon représentant une cenne, une pièce de monnaie.
L'adjectif belge est relatif à la Belgique ou le Royaume de Belgique dont les habitants sont les Belges. La capitale est Bruxelles dont les habitants sont les Bruxelloises et les Bruxellois. Les habitants d'Anvers sont les Anversoises et les Anversois. Les habitants de Liège sont les Liégeoises et les Liégeois.
Le belge est la forme particulière que prend le français commun parlé ou écrit en Belgique, à ne pas confondre avec le wallon, le dialecte gallo-roman d'une partie de la Wallonie. Un belgicisme est un mot ou une tournure propre au français des Belges.
On a lu une province belgique, l'insurrection belgique, un lion belgique, un langage belgique, un impôt belgiquois. L'adjectif belgique, évincé par belge, est un emprunt savant au latin au latin de la Renaissance belgicus, appliqué aux Pays-Bas du Sud, continuation du latin classique belgicus.
Le Dictionnaire des belgicismes indique : une belgeoise, un belgeois (une, un Belge) ; l'adjectif belgeoisant (attaché à un certain nationalisme belge) ; une belgeoisie (l'ensemble des belgeois) ; une belgicaine, un belgicain (une partisane, un partisan du maintien d’une Belgique unitaire) ; une belgitude (le sentiment, l'affirmation de l’appartenance, aux points de vue sociologique et surtout esthétique, à une Belgique ayant ses caractères propres).
Il était tentant de chercher à lier cette identité de forme à une étymologie commune, mais force fut de reconnaître que ce n’était pas le cas : notre insecte tire son nom de l’adjectif phalos, « blanc », et notre cétacé d’une racine bhel-, signifiant « se gonfler », qui est aussi à l’origine du nom commun phallus et, le fait est moins connu, du nom propre Belges. Ces derniers, Jules César nous l’a appris, « sont les plus courageux des Gaulois » (horum omnium fortissimi sunt Belgae), « parce qu’ils se trouvent plus éloignés de notre province et de sa civilisation, et que les marchands vont plus rarement leur porter ces objets qui peuvent amollir le courage ; enfin parce qu’ils sont sans cesse en guerre avec les Germains leurs voisins, qui habitent sur l’autre rive du Rhin ». Le latin Belgae signifie donc proprement « ceux qui se gonflent (de colère et d’audace) ». En savoir plus : Académie française.
Le nom de la Belgique vient de celui d'une tribu celte, les Belgae. Le nom Belgae peut dériver du proto-indo-européen bolg, signifiant « sac » ou « utérus », indiquant ainsi une origine commune ; si c'est le cas, il suivait probablement un adjectif aujourd'hui inconnu. Une autre théorie suggère que le nom Belgae pourrait dériver du proto-celte belo, « brillant », qui s'apparente à l'anglais bale (« botte de foin », donc « feu de botte de foin »), à l'anglo-saxon bael, et au lituanien baltas (« blanc », « brillant » ; à l'origine du nom de la mer Baltique), et au slave belo/bilo/bjelo (« blanc »). Ainsi, les noms de dieux gaulois Belenos (« le brillant ») et Belisama (probablement la même divinité, originellement de belo-nos « notre personne brillante »), pourraient aussi venir de la même source. En savoir plus : Wikipédia.
La capitale de la Serbie est Belgrade dont les habitants sont les Belgradoises et les Belgradois.
Les bélidés sont une famille d'insectes coléoptères.
Un bélier est le mâle non châtré de la brebis ; une constellation zodiacale ; un signe zodiacal ; une machine de guerre ; une pièce de bois ou de fonte servant à enfoncer les pieux dans les travaux de fondation ; autres sens : CNRTL. Ce nom est issu de l'ancien français belin « bélier ». Un véhicule-bélier, une camionnette-bélier sont des véhicules utilisés à des fins criminelles. Un coup de bélier est un choc, une attaque violente ; un choc produit à l'intérieur d'une conduite lorsque l'écoulement de l'eau est brusquement interrompu. Un bélier hydraulique est une machine inventée par Montgolfier. Un lapin bélier ou bélier français sont une race de lapins de forte taille.
Le bélier est sans doute l’un des plus connus. La propension de cet animal à frapper de sa tête encornée qui le dérange a fait que l’on a donné son nom à une machine servant à enfoncer des portes. D’abord porté par des hommes, celle-ci a gagné en efficacité quand elle a été posée sur des cordes qui permettaient de lui imprimer des mouvements plus rapides. Au livre X de sa Mécanique, Vitruve évoque cette machine et signale que, pour protéger ce bélier (aries en latin) des projectiles lancés par les assiégés, on avait créé une testudo arietaria, proprement une « tortue à bélier », mais cette tortue pouvait aussi, bien sûr, servir à protéger les mineurs chargés de saper les murailles des villes. Bélier n’est entré qu’au 15ème siècle dans notre langue. L’animal et la machine qu’il désigne aujourd’hui étaient autrefois appelés mouton, un nom qui désigne aussi aujourd’hui, une machine à enfoncer des pieux. En savoir plus : Académie française.
Une belière ou bélière, bellière est un anneau qui maintient le battant d'une cloche ; un anneau pour suspendre une lampe, une montre, une boucle d'oreille, etc. ; un anneau ou un bracelet, une chaine reliant le fourreau d'une arme à la ceinture ou au ceinturon ; une clochette attachée au cou du bélier conduisant le troupeau. Pour l'étymologie, voir : CNRTL.
Un bélimbé ou bilimbi sont un arbuste.
Un bélinogramme ou bélino est un message reproduisant par le bélinographe un document (texte, dessin ou une photographie). Un bélinographe ou bélino est un appareil permettant la transmission par voie télégraphique de textes, photographies ou dessins. L'adjectif bélinographique qualifie ce qui concerne le bélinographe. Édouard Belin était un ingénieur.
Une bélionote est un genre d'insectes coléoptères de la famille des buprestidés.
Un bélitre ou bélître était un mendiant ; un homme de rien, un sot, un importun.
Les habitants du Bélize sont les Béliziennes et les Béliziens. Les habitants de la capitale, Belmopan, sont les Belmopanaises et les Belmopanais. On trouve aussi la variante « le Belize ».
Le nom du Belize, anciennement connu sous le nom de Honduras britannique, est traditionnellement dit être dérivé de la prononciation espagnole de Wallace, le nom du pirate qui fonda le premier village en 1638. Une autre possibilité est le mot maya belix, signifiant « eaux boueuses », appliqué aux eaux du fleuve Belize. En savoir plus : Wikipédia.
Une belladone est une plante ; le suc extrait des feuilles de cette plante ; un alcaloïde. Ce nom est emprunté à l'italien belladonna « belle dame ». Une préparation belladonée ou belladonnée, un suppositoire belladoné ou belladonné contiennent de la belladone. Une bellafoline est un alcaloïde de feuilles de belladone.
Tout le monde « connaît » ou a entendu parler de cette plante mythique, la belladone, à cause de ses propriétés médicinales (elle contient entre autres un puissant alcaloïde, l’atropine) et de haute toxicité associée à nombre d’usages anciens plus ou moins folkloriques. Cette aura sulfureuse d’empoisonneuse lui vaut donc une grande popularité. Mais pour autant, demandez qu’on vous décrive cette plante : à quoi ressemble-t-elle (à part ses fruits en principe connus) ? Et surtout, où vit-elle ? La trouve-t-on à l’état naturel ? Autant de questions qui ont de fortes chances de rester sans réponse ! De plus, ses usages pharmacologiques importants en ont fait un objet de recherches appliqués intensives (notamment pour la modifier génétiquement : grrrr !) à l’occasion desquelles on a découvert plusieurs bizarreries quant à sa génétique et ses origines. Alors, laissons de côté la face A de l’empoisonneuse ultra-médiatisée pour nous intéresser exclusivement à la face B (ça tombe bien pour la belladone !) de cette espèce sauvage intéressante. À découvrir dans La belladone : une célèbre inconnue (Zoom nature).
Une, un bellâtre sont celle, celui dont la beauté est fade, sans expression ni caractère ; celle qui fait la belle, le joli cœur ; celui qui fait le beau, le joli cœur ; celle qui, se sachant ou se croyant belle, prend des airs avantageux ; celui qui, se sachant ou se croyant beau, prend des airs avantageux. Ce mot, également utilisé comme adjectif, est dérivé de bel.
Au Québec, une belle-angélique est le nom commun d’une plante de la famille des aracées qui pousse en colonie dans les endroits humides et marécageux, dont le feuillage à bords tranchants rappelle celui de l’iris et dont le rhizome odoriférant est reconnu pour ses vertus médicinales (Acorus calamus).
Cette plante est également connue sous le nom simple d’angélique ; en France, elle est appelée communément jonc odorant, lis des marais ou iris (jaune) des marais. Par ailleurs, angélique peut aussi désigner, comme en France, diverses ombellifères du genre Angelica, dont l’angélique commune (Angelica archangelica) qui est connue pour ses propriétés aromatiques et médicinales.
Les botanistes québécois désignent cette plante (la belle-angélique) sous le nom de acorus roseau, parfois aussi acorus aromatique ou acore odorant, comme les botanistes français qui lui donnent en outre le nom de roseau aromatique.
Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Le bellaud était l'argot des peigneurs de chanvre du Jura. L'origine de ce nom est obscure.
L'adjectif beau, belle, qualifie ce qui cause une vive impression capable de susciter l'admiration en raison de ses qualités supérieures dépassant la norme ou la moyenne. Voir : beau (ci-dessus).
Faire la belle, c'est jouer la partie pour départager les ex æquo ; s'évader.
Une belle-à-voir est un belvédère, une plante.
Le Dictionnaire des belgicismes indique que faire belle-belle, c'est être hypocritement aimable.
Une belle-dame ou belledame est une plante ; c'est aussi le nom vernaculaire de la « vanesse du chardon » ou « vanesse des chardons », un lépidoptère.
Une belle de Fontenay est une pomme-de-terre. Fontenay est une ville en France.
Une belle-de-jour est un convolvulus, une plante.
Une belle-de-nuit est une plante ; un oiseau ; une prostituée.
La belle-de-nuit connaît un très grand succès comme ornementale et ce depuis plusieurs siècles puisqu’elle a été importée en Europe à partir du 16ème siècle, depuis l’Amérique du sud et centrale où les Aztèques la cultivaient depuis très longtemps comme ornementale et comme médicinale puissante (surtout pour ses grosses racines vomitives et laxatives).
La beauté de ses fleurs et aussi leur parfum ont suscité cet engouement populaire qui ne se dément pas : son nom de genre, Mirabilis , attribué par Linné, ne signifie-t-il pas merveille (d’où l’un de ses surnoms : merveille du Pérou) !
La floraison de la belle-de-nuit se caractérise par une chronologie très particulière avec une ouverture de la fleur dès la tombée de la nuit et la fanaison au petit jour. Une telle singularité doit certainement avoir un lien avec un mode de pollinisation que nous allons découvrir.
Les secrets du parfum de la belle-de-nuit (Zoom nature).
La belle-de-nuit : belle mais pour qui ? (Zoom nature).
La vie chronométrée des fleurs des belles-de-nuit (Zoom nature).
Une belle des prés ou reine-des-prés sont une plante.
En argot, une belle-doche ou belle doche est une belle-mère. Ce nom est formé sur belle-mère par la substitution de doche (de l'argot dabe) à mère.
Une belle-d'onze-heures est un ornithogale, une plante.
Une belle-d'un-jour ou hémérocalle, asphodèle sont une plante dont les fleurs ne durent qu'un jour.
1. beau- et belle- sont des termes de courtoisie. Une belle-famille est la famille du conjoint. Une belle-fille, un beau-fils sont une, un enfant de l'autre conjoint ; une bru ou un gendre.
2. Une belle famille est une famille agréable à regarder ; une famille nombreuse. Une belle fille, un beau fils sont des enfants agréables à regarder.
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'une belle-fleur est, dans les charbonnages, un chevalement appelé aussi un châssis à molettes.
La formule de politesse Belle journée s’entend de plus en plus en lieu et place de Bonne journée. Belle journée n’est bien sûr pas incorrect mais on peut s’interroger sur le développement rapide de cette formule qui tend à devenir un tic de langage. Elle est sans doute issue du mélange de la forme exclamative Quelle belle journée ! – qui fut aussi le titre d’une chanson interprétée par le regretté Marcel Amont – et de l’anglo-américain Have a nice day ! Académie française.
Dans belle lurette, l’adjectif beau a le sens de « remarquable par la taille, le poids, la quantité ». C’est en ce sens que l’on parle d’un beau lièvre, puisque l’on n’entend pas par là qu’il répond aux canons esthétiques des Léporidés, mais qu’il s’agit d’un animal de bon poids. De même pour ce qui est du mariage, un beau parti n’indique pas que le marié ou la mariée sont des réincarnations d’Apollon ou d’Aphrodite, mais qu’ils sont de ceux, comme le chantait Jacques Brel, « dont on devine que le papa a eu de la chance ». La belle lurette, ne nous fions pas au diminutif, c’est donc de nos jours un laps de temps long et indéterminé. On retrouve d’ailleurs l’adjectif beau avec d’autres termes appartenant au champ lexical de la durée : la locution Il y a beau temps a peu à voir avec le beau temps. Notons au passage que, dans ces expressions, le choix de l’article défini ou indéfini est important, qui permet aussi de distinguer le bel âge, la jeunesse, d’un bel âge qui désigne généralement un âge avancé (il a atteint un bel âge). En savoir plus : Académie française.
L'adverbe bellement a signifié avec beauté, avec art ; tout beau, doucement ; bel et bien ; beaucoup.
1.beau- et belle- sont des termes de courtoisie. Une belle-mère ou belle-maman sont la mère de l'autre conjoint ; la femme avec qui le père s'est remarié. Un beau-père ou beau-papa est le père de l'autre conjoint ; celui avec qui la mère ou le père s'est remarié(e).
En Belgique, une belle-mère est un pinceau à vaisselle, une brosse pour vaisselle.
2. Un beau père, une belle mère sont agréables à regarder.
Les belles-lettres sont un ensemble de textes envisagés du point de vue de leur valeur littéraire ; un ensemble d'études consacrées aux textes littéraires ; une société de savants ; le gout de la création ou des études littéraires. Une bellétrienne, un bellétrien sont une, un membre de la société d'étudiants de Belles-Lettres. En Suisse, un esprit bellétrien est artiste, frondeur.
1. beau- et belle- sont des termes de courtoisie. Une belle-sœur, un beau-frère sont une sœur ou un frère de l'autre conjoint ; l'épouse ou l'époux de la sœur ou du frère, de la belle-sœur, du beau-frère.
Le nom (un) lévirat (une loi hébraïque ; le fait pour un homme, d'être tenu de prendre en charge sa belle-sœur veuve) est formé sur le bas latin levir « beau-frère ».
2. Une belle sœur, un beau frère sont agréables à regarder.
Une belle tête ou bétoine sont une herbe.
L'adjectif bellevillois, bellevilloise, est relatif à Belleville, un quartier de Paris, dont les habitants sont les Bellevilloises et les Bellevillois. Cet adjectif qualifie aussi ce qui concernait les révolutionnaires de ce quartier ou ceux qui s'était ralliés à eux pendant la Commune.
Un bellicisme est une tendance à privilégier un conflit armé ; un amour de la guerre ; l'attitude, la doctrine des bellicistes. L'adjectif et le nom belliciste signifient partisane, partisan de la guerre pour régler les problèmes internationaux. Ce mot est dérivé du radical du latin bellicus « relatif à la guerre, guerrier ». On a lu une bellicosité pour le caractère d'une personne belliqueuse ou de ce qui est belliqueux.
bellidé, bellidées : voir bellis (ci-dessous).
Un bellier est un oiseau passéridé originaire d'Afrique, dont le nid est en boule.
L'adjectif bellifontain, bellifontaine, est relatif à Fontainebleau, une ville en France, dont les habitants sont les Bellifontaines et les Bellifontains.
L'adjectif belligène qualifiait ce qui engendre, ce qui est susceptible d'engendrer un conflit armé. Ce mot est formé sur le latin bellum, belli "guerre", avec -gène.
Une belligérance est la situation d'un pays en état de guerre. Une non-belligérance est le fait pour un État de ne pas participer aux opérations militaires d'un conflit sans observer une stricte neutralité.
Une nation belligérante, un État belligérant sont en état de guerre. Des opinions belligérantes sont opposées. Un belligérant, des belligérants sont les personnes enrôlées dans une armée régulière et qui participent activement à la guerre ; les pays, les nations en état de guerre reconnue. Ce mot est emprunté au latin belligerans, de belligerare « faire la guerre ». L'adjectif non-belligérant, non-belligérante, signifie qui ne participe pas à un conflit ; qui n'est pas agressive ou agressif. Une non-belligérante, un non-belligérant ne participent pas à un conflit.
L'adverbe belliqueusement signifie de manière belliqueuse ; agressivement, avec une certaine intolérance pour toute autre idée ou doctrine que la sienne propre. L'adjectif belliqueux, belliqueuse, signifie qui aime la guerre ; qui est de nature guerrière ; qui incite à la guerre ; qui est batailleuse ou batailleur ; qui est violente, agressive, ou violent, agressif ; qui est partisane ou partisan de la force, de la guerre. Ce mot est emprunté au latin classique bellicosus « qui aime la guerre, guerrier ».
L'adjectif bellidé, bellidée, qualifie ce qui a l'apparence de la bellis. Les bellidées sont une famille de composées, de plantes. Une bellis est une pâquerette ou petite marguerite des prés. Ce nom est d'origine latine. On a lu aussi un bellis.
L'adjectif bellissime (très belle, très beau) est emprunté soit au latin bellissimus, superlatif de bellus (beau), « joli » en parlant d'une femme ou d'un enfant, ironique en parlant d'un homme, soit à l'italien bellissimo, superlatif de bello.
Une bellone est une variété de grosse figue ; une sorte de long bateau étroit. Ce nom est emprunté au provençal moderne belouno, dérivé de bello « beau ».
L'adjectif bellot, bellotte, signifiait mignonne ou mignon, aimable, gentille ou gentil. Une bellotte, un bellot étaient une, un bellâtre. Ma bellotte signifiait ma mignonne, mon bellot signifiait mon mignon. Ce mot est dérivé de beau, bel.
Un belluaire était celui qui combattait contre les bêtes fauves dans les amphithéâtres romains, ou qui était chargé d'entretenir les animaux du cirque. Une, un belluaire sont une dompteuse ou un dompteur de bêtes fauves dans les cirques ; ceux qui sont chargés de les soigner. Ce nom est dérivé du latin classique belua, bellua « bête sauvage ».
Un bellure était un crétin, un idiot ; un laid ; un vagabond, un sans logis. Ce nom est dérivé de belle (être à la belle étoile).
Les habitants de Belmopan, la capitale du Bélize, sont les Belmopanaises et les Belmopanais.
Le type bélodonte est une modification de la dentition en fonction de l'alimentation. Ce mot est formé de bél(o)-, du grec β ε ́ λ ο ς « arme de jet, trait » et -odonte du grec ο δ ο υ ́ ς, ο δ ο ́ ν τ ο ς « dent ».
Les bélohinidés sont une famille d'insectes coléoptères.
Belombra est un arbre d'ornement.
1. Une belon est une variété d'huitre de Bretagne. On a lu aussi bélon. Le Bélon est un fleuve côtier de Bretagne.
2. Un bélon ou bellon est un grand cuvier à pressoir où macèrent les pommes pour la préparation du cidre ; une comporte, une cuve à raisins utilisée pendant les vendanges ; le chariot qui sert à transporter ces cuves. Le nom dialectal (un) bélon ou bellon est issu de l'ancien français belong « de forme allongée » à comparer avec barlong, berlong.
Les bélonidés sont une famille de béloniformes, les orphies ou aiguilles. Les béloniformes sont un taxon d'athérinomorphes, des poissons au bec pointu.
Un bélonogaster est un genre de guêpe sociale africaine à très long pédoncule.
Belopus est le genre d'insectes coléoptères de la famille des ténébrionidés au corps allongé de couleur brune.
Les bélostomatidés sont une famille d'insectes, de punaises d'eau géantes, par exemple Belostoma. Un bélostome est le genre d'insectes comptant les hémiptères les plus grands.
La belote est un jeu de cartes. Rebelote signifie une deuxième fois. Belote et rebelote ! on remet ça ! On a lu beloter signifiant jouer à la belote (mais aussi belotter) et une beloteuse, un beloteur, ceux qui jouent à la belote.
un bélouga : voir béluga (ci-dessous).
Les adjectifs baloutche ou béloutche sont relatifs au Baloutchistan ou Béloutchistan, une région d'Asie, dont les habitants sont les Baloutches ou Béloutches.
Le béloutche est un dialecte.
Un balouchitère ou Baluchitherium grangeri sont un mammifère ayant vécu il y a 25 millions d'années dans l'actuelle province du Baloutchistan au Pakistan.
Comme tant de démons silencieux, Belphégor doit beaucoup à son nom bien sonore. Il fut un dieu local, avec une aura bizarre. Il devint un ethnographe envoyé par les Autorités pour une mission spéciale du plus haut intérêt. Il sera – retournement incroyable… mais je m’arrête à la porte du cinéma. De loin en loin, les écrivains, les cinéastes, les agitateurs ! raniment les cendres de ce diable immortel, que rien ne prédisposait à une carrière pareille. Enfin si, justement. En savoir plus : Les billets de François Jacquesson.
1. Un bélouga ou béluga est un mammifère cétacé ; un dauphin ; un yacht. Ce nom est emprunté au russe beluga de même sens, dérivé du russe belyi « blanc » avec le suffixe -uga, issu de l'ancien slave ǫga.
2. un bélouga ou béluga est un grand esturgeon de l'espèce Huso huso et le caviar de cet esturgeon. Ce nom est emprunté au russe biéluga, dérivé de biélyi "blanc", parallèlement à biélukha désignant un cétacé.
Un belvédère est un petit pavillon ou terrasse au sommet d'un édifice, d'une maison, ou sur une éminence et d'où la vue s'étend au loin ; une plate-forme naturelle située sur un lieu élevé ; une belle-à-voir, une plante. Le mot italien belvedere est composé de bel « beau » et vedere « voir ».
Belzébuth ou Béelzébub, Béelzébuth, Belzéboul, Baal-zébub, Baal-sébub sont un prince des démons. Un belzébuth est un esprit malin, un démon ; une espèce de singe. Pour l'étymologie, voir : CNRTL.
Un bembèce ou bembex sont un genre d'insectes hyménoptères crabronidés. Ces noms sont empruntés au grec β ε ́ μ ϐ ι ξ, -ι κ ο ς « bourdon ». L'adjectif bembécide signifie qui a l'apparence d'un bembex. Les bembécides sont une famille d'insectes fouisseurs.
Un bembidion est le nom usuel des coléoptères de la tribu des bembidiini et un genre d'insectes coléoptères de la famille des carabidés.
Les bembridés sont une famille de scorpéniformes, de poissons.
Un bémol est un signe d'altération placé devant une note pour l'abaisser d'un demi-ton, ou à la clé pour déterminer la tonalité d'un morceau (un ré bémol, un mi bémol, un sol bémol, un la bémol, un si bémol). Ce nom vient du latin médiéval b molle, à comparer avec bécarre. Mettre un bémol, c'est atténuer ; baisser de ton, d'intensité. Le verbe bémoliser signifie marquer d'un ou plusieurs bémols.
B, dans la série des lettres notant les sept notes de la gamme, indique le si ; c'est la première note qu'on ait eu l'occasion de baisser d'un demi-ton, et, à cause de la douceur de ce si abaissé, on l'a nommé b mol, nom qui s'est ensuite étendu à toutes les notes, dans un sens pareil. B et mol, bemollis est dans les textes anciens opposé à B dur, bedurum ou bequadratum. Le bémol est considéré comme atténuant, amollissant d'où son nom.
Ben est un prénom, un diminutif de Benjamin.
Ben ça alors ! Ben quoi ? Ben voyons ! Ce mot est une variante populaire de bien.
Un ben (1) est un arbre. Ce nom qui se prononce de deux façons est emprunté à l'arabe ban.
Dans le langage familier, un ben (2) ou bénard étaient un pantalon.
Le nom (une) benace (une charrue) est dérivé de bien. Une (goulée de) benace est la surface de terrain que l'on peut labourer en un jour avec une benace.
1. Dans le langage familier, un ben (2) ou bénard étaient un pantalon.
2. Une (serrure) bénarde peut s'ouvrir aussi bien de l'extérieur que de l'intérieur. On lit une clé bénarde. Ce mot est issu de bernard « sot, niais » lui-même dérivé de Bernard, le nom de l'âne dans le Roman de Renart.
Les verbes référencer ou parangonner [en anglais : benchmark] signifient procéder à une évaluation par rapport à un ou plusieurs modèles reconnus, en s’inscrivant dans une recherche d’excellence. On préférera utiliser le terme « parangonner » lorsque l’emploi du terme « référencer » peut prêter à confusion, par exemple dans le domaine documentaire.
Une référenciation ou un parangonnage [en anglais : benchmarking] sont une procédure d’évaluation effectuée par rapport à un ou plusieurs modèles reconnus, qui s’inscrit dans une recherche d’excellence. On préférera utiliser le terme « parangonnage » lorsque l’emploi du terme « référenciation » peut prêter à confusion, par exemple dans le domaine documentaire.
Un test de performance [en anglais : benchmark] est une évaluation des performances d'un système par simulation des conditions réelles d'utilisation, à l'aide de programmes-échantillons.
Un vérificateur de prototype ou testeur de prototype [en anglais : bench tester] sont un équipement de test manuel utilisé pour vérifier la fonctionnalité d'un prototype. Ce type d'équipement permet également l'analyse de défaillances, l'évaluation et la caractérisation des circuits intégrés.
Un banc arrière [en anglais : back bench] est l'ensemble des membres des délégations officielles assis en retrait et ne prenant pas place à la table des négociations.
Qui a fréquenté une salle de musculation au siècle dernier (on parlait moins alors de body building) a pu être amené à faire du développé couché ; le principe de cet exercice est le suivant : le pratiquant s’allonge sur un banc, saisit une barre reposant sur des supports, l’amène au niveau de sa poitrine et la remonte. Ce sport est très en vogue aujourd’hui, mais son nom français est en danger, car on le remplace de plus en plus, en France, par son équivalent anglo-américain bench press, proprement « banc de presse ». En savoir plus : Académie française.
Un bendir est un tambour ; un tambourin.
Une bénédictine, un bénédictin sont une religieuse, un religieux appartenant à l'ordre de Saint-Benoît. Benedictus est le nom latin de saint Benoît du Nursie. Un travail de bénédictin est un ouvrage d'érudition fait avec beaucoup de patience et de soin. L'adjectif bénédictin, bénédictine, il est : se rapporte à l'ordre des bénédictins, à leurs traditions, à leur organisation. Un bénédictin est un gâteau. Une bénédictine est une liqueur.
Le nom (un) bénédicité (une prière) est emprunté au latin benedicite « veuillez bénir [ce repas] », de benedicere (bénir).
Une bénédiction est une faveur, une grande abondance qui semble résulter d'une intervention divine ; un acte liturgique ; des souhaits de bonheur et de protection divine formulés en faveur de quelqu'un ; autres sens : CNRTL. Ce nom est emprunté au latin chrétien benedictio « grâce accordée par Dieu ».
Les noms français euphémisme et bénédiction ont cette même particularité, composés qu’ils sont, l’un à l’aide de l’adverbe eu, « bien », et du verbe phanai, « dire, parler », et l’autre à l’aide des formes latines de mêmes sens bene et dicere. En savoir plus : Académie française.
Le mot latin benedictus (une prière liturgique) signifie « béni, loué ».
Un bénéfice était une terre concédée par les chefs francs, puis par les rois à leurs fidèles, en échange d'un service militaire, et qui prit par la suite le nom de fief ; un titre, un revenu accordé à une personne, généralement un ecclésiastique, en échange d'un service spirituel ; un privilège, une faveur accordée par une loi ou un souverain ; autres sens : CNRTL. Ce nom est emprunté au latin beneficium « bienfait ».
Un bénef est un bénéfice, un profit financier (faire du bénef]. On a lu aussi un béné.
Un bénéfice est un avantage que procure une personne ou une chose ; un gain réalisé par une personne ou une collectivité. La notion de bénéfice n’est pas très prisée en comptabilité. On lui préfère la notion de « résultat net » qui a l’avantage de pouvoir désigner une situation bénéficiaire ou déficitaire (on parle alors de « résultat négatif »). Le bénéfice peut être constaté avant ou après impôts. Le bénéfice ou le résultat peuvent être calculés pour une seule activité ou pour l'ensemble des activités d'une entreprise. En savoir plus : Dico de l'éco.
Un bénéfice publicitaire est une contribution évaluable de la publicité à l'amélioration de l'image de marque d'une société ou d'un produit (en anglais : brand benefit acceptance. JORF du 22/09/2000). Au Québec, des bénéfices marginaux [en anglais fringe benefits] sont des avantages sociaux, des charges sociales.
L'adjectif bénéficiaire signifie qui obtient des avantages de différente nature ; qui est relative, relatif aux bénéfices, qui est possédé(e) comme bénéfice ; qui est relative, relatif à un gain en espèces ; qui comporte un tel gain. Une, un bénéficiaire jouissent d'avantages ; jouissent de privilèges accordés par la loi, par le souverain ; possédaient un bénéfice ; jouissent d'un droit quelconque ; reçoivent de l'argent. Une (héritière) bénéficiaire, un (héritier) bénéficiaire acceptent un héritage, avec jouissance du bénéfice d'inventaire. L'OQLF indique une, un bénéficiaire d'une fiducie (la notion de fiducie [trust] n'existe pas en droit français). Les mots bénéficiaire et (un) bénéficier sont empruntés au latin médiéval beneficiarius « tenancier d'un beneficium » « concédé en beneficium ». On a lu l'adverbe bénéficiairement signifiant avec le droit de jouir du bénéfice d'inventaire.
L'adjectif bénéficiant, bénéficiante, a signifié qui tire un profit moral de quelque chose ; qui fait du bien.
Un bénéficier possède un ou plusieurs bénéfices ecclésiastiques. Bénéficier quelqu'un, c'est le nommer à un bénéfice.
Le verbe bénéficier signifie réaliser un gain en espèces ; jouir, profiter de quelque chose ; profiter à quelque chose ou à quelqu'un, lui être bénéfique. Bénéficier d'un changement, c'est en profiter. Selon les sens, le verbe bénéficier est dérivé de bénéfice ou emprunté au latin médiéval beneficiare (aliquem) « munir d'un beneficium ».
L'adjectif bénéficieux, bénéficieuse, qualifiait ce qui procure ou est susceptible de procurer du gain.
L'adjectif bénéfique qualifie ce qui est favorable, ce qui procure un avantage matériel ou moral ; ce qui est bienfaisant. En astrologie, les bénéfiques sont les planètes Jupiter et Vénus. Ce mot est emprunté au latin beneficus « bienfaisant ».
L'adjectif bénéluxien, bénéluxienne, qualifiait ce qui concerne l'union économique de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg appelée Bénélux. Ce nom est formé des syllabes initiales de Belgique, Nederland et Luxembourg.
Une bénéolence est la qualité de ce qui est bénéolent, de ce qui exhale une odeur agréable, un bon parfum, par opposition à maléolent, qui dégage une mauvaise odeur. Le nom (une) bénéolence est emprunté au latin chrétien beneolentia. Le mot bénéolent est emprunté au latin bene olens (bon, sentir).
L'adjectif benêt signifie niais par excès de simplicité ou de bonté : un air benêt, un grand benêt, un pauvre benêt. Ce mot est la prononciation populaire d'origine normande de benoit. On a lu le féminin benête.
Un bénévolat est l'état d'une personne qui exerce une activité sans bénéficier d'une rémunération.
L'adjectif bénévole qualifie quelqu'un qui est bienveillant, complaisant, indulgent ; quelqu'un qui remplit de bonne grâce, et sans but lucratif des fonctions librement choisies ; ce qui est exécuté de bon gré, sans souci de rémunération. Une, un bénévole sont celle, celui que l'on emploie ou qui apportent spontanément leur concours sans bénéficier d'une rémunération. Un bénévole était un acte de bienveillance par lequel un supérieur accordait une place monacale dans sa maison à un religieux d'un autre ordre. Ce mot est emprunté au latin benevolus « bienveillant, dévoué ».
L'adverbe bénévolement signifie d'une manière bénévole, avec une bienveillance complaisante ; nonchalamment, mollement ; d'une façon librement consentie, gratuite, volontaire.
Une bénévolence était une disposition à être aimable et bienveillant ; un caractère bénéfique. Ce nom est emprunté au latin benevolentia. L'adjectif bénévolent, bénévolente, qualifiait quelqu'un qui se montre bienveillant, d'une bonté indulgente ; qui possède un caractère bienfaisant, bienveillant. Ce mot est emprunté au latin benevolens.
Le Bengale est une région de l'Asie. Un feu de Bengale est une pièce d'artifice comprenant une composition chimique qui produit une lumière colorée en s'enflammant. L'adjectif bengali, bengalie, est relatif au Bengale. Les Bengalis sont une population en Inde et au Bangladesh. Le bengali est une langue. Un bengali est un passereau, un oiseau.
elle est bénie, il est béni, une bénichon : voir bénir (ci-dessous).
bénignement : d'une manière bénigne, avec bonté et douceur.
une bénignité :
un caractère ou une qualité consistant à être bon, doux et indulgent ;
le caractère d'une maladie sans gravité, d'un remède inoffensif ;
le caractère de ce qui est sans importance, banal.
elle est bénigne, il est bénin :
possède un caractère enclin à la bonté, des qualités de douceur et de bienveillance ;
agit d'une façon bienfaisante et clémente ;
ne présente pas de conséquence grave, est sans importance.
une tumeur bénigne : peu dangereuse, sans caractère alarmant.
un bénin : celui qui a un caractère bon, doux, bienveillant.
Les formes maligne et bénigne, empruntées au latin malignus (signifiant « méchant ») et benignus (signifiant « bienveillant ») étaient employées au départ aussi bien pour le féminin que pour le masculin. Ce n’est qu’au XVe siècle que se sont imposées les formes masculines malin et bénin, développées selon le modèle d’adjectifs d’alternance -in/-ine. Les féminins maline et bénine se seraient formés d’après le même modèle. Mais ces deux formes ne se sont pas implantées comme féminins réguliers, leur emploi étant associé aux patois et à la langue orale. En savoir plus : OQLF.
Le nom (une) bénignité est emprunté au latin benignitas « bienveillance ».
1. le Bénin : un ancien royaume en Afrique.
2. elle est béninoise, il est béninois : est du Bénin, un État.
une Béninoise, un Béninois
le Bénin ou la République du Bénin
capitale : Porto-Novo ; nom des habitants : Porto-Novienne, Porto-Novien.
Cotonou ; nom des habitants : Cotonoise, Cotonois.
Porto-Novo est la capitale ; Cotonou est le siège du gouvernement et des ambassades.
Anciennement Royaume du Danhomè puis Dahomey, le pays a été renommé République du Bénin en 1975 d'après le golfe du Bénin (sur la côte sud). Ce nom a été choisi pour sa neutralité, puisque les frontières politiques actuelles du Bénin réunissent plus de cinquante groupes linguistiques distincts et presque autant de groupes ethniques. Le Bénin dans golfe du Bénin est lui-même le nom d'un ancien royaume (le royaume du Bénin) de la région, centré sur Benin City, aujourd'hui au Nigeria. Le royaume ne recouvre pas le territoire actuel du Bénin, et n'a pas de liens historiques avec le pays. Le nom est peut-être dérivé de Ubini, du yoruba Ile-ibinu, signifiant « terre de disputes », faisant référence à une période de conflit dans le royaume, et appliqué (possiblement de manière dérogatoire) par les Yoruba. Ce nom fut ensuite altéré par les premiers marchands portugais en Bénin, et le terme lié Bini, le nom du peuple (qui utilise le nom Edo pour se référer à lui-même). Certains disent que Bini dérive de l'arabe بني bani, « les fils ». Le nom Dahomey est le nom de l'ancien royaume fon, et a été déclaré inapproprié parce que c'était le nom du plus grand groupe ethnique du pays. Son nom est composé de dan (serpent), référant à un roi qui résidait à Abomey ; ho signifie « ventre » et mê « dans ». En savoir plus : Wikipédia.
L'adjectif béni, bénie, qualifie quelqu'un sur qui s'exerce une protection ; qui est l'objet de louanges. Être béni des dieux, c'est être favorisé par le sort.
Une eau bénite, un pain bénit ont reçu la consécration du prêtre par les rites prescrits. Famièrement, c'est pain bénit signifie c'est bien mérité ; c'est une aubaine. Un cul béni ou cul bénit est un nigaud, un sot.
Il existe deux formes associées au verbe bénir : béni et bénit. La distinction entre ces deux formes ne s’est imposée qu’au 19ème siècle. La forme béni(e) est le participe passé du verbe bénir. La forme bénit(e) est maintenant uniquement un adjectif. On l’emploie pour parler de choses qui ont reçu la bénédiction d’un prêtre selon un certain rituel. OQLF.
En Suisse, la Bénichon est une ancienne fête de la bénédiction. Une bénichon est une fête populaire et gastronomique. [Suisse]
Une, un béni-oui-oui disent toujours oui, font preuve de servilité.
Le verbe bénir signifie pour un dieu, combler de biens, de faveurs, faire prospérer ; louer la divinité pour ses bienfaits ; accomplir un geste rituel religieux ; souhaiter prospérité et bonheur. Ce verbevient du latin benedicere (avec un datif) « dire du bien de quelqu'un » d'où « louer » d'où en latin chrétien « louer Dieu, lui rendre gloire », puis « répandre ses bienfaits sur quelqu'un (en parlant de Dieu) » « invoquer l'assistance divine sur quelqu'un » « consacrer par un rite ».
je bénis, tu bénis, il bénit, nous bénissons, vous bénissez, ils bénissent ;
je bénissais ; je bénis, vous bénîtes ; je bénirai ; je bénirais ;
j'ai béni ; j'avais béni ; j'eus béni ; j'aurai béni ; j'aurais béni ;
que je bénisse, que tu bénisses, qu'il bénisse, que nous bénissions, que vous bénissiez, qu'ils bénissent ;
que je bénisse, qu'il bénît, que nous bénissions ; que j'aie béni ; que j'eusse béni ;
bénis, bénissons, bénissez ; aie béni, ayons béni, ayez béni ;
(en) bénissant.
L'adjectif bénissable signifie qui doit, peut être loué(e) ; qui mérite d'être l'objet des vœux de bonheur.
Un bénissage était l'action de bénir, une louange banale, prodiguée à tous, aux bons, aux médiocres et aux mauvais ; une flatterie
Un cantique bénissant bénit Dieu, en le louant. Une main bénissante, une personne bénissante, un geste bénissant bénissent, en souhaitant le bonheur.
Un bénissement était une bénédiction, l'action de bénir.
Une bénisseuse, un bénisseur étaient celle, celui qui bénissent ; celle, celui qui font des promesses qu'il savent ne pas devoir ou pouvoir tenir ; des personnes qui excusent tout, qui prodiguent à tous des compliments sans sincérité ; celle, celui qui bénissent, dans un sens ironique ; des personnes qui donnent très facilement son approbation à une initiative. On a lu une morale bénisseuse, un ton bénisseur.
Un bénitier est un petit bassin, un petit vase, contenant l'eau bénite. Un grand bénitier est un tridacne géant, une coquille bivalve qui sert quelquefois de bénitier dans les églises. Un petit bénitier est une coquille du genre peigne. Une grenouille de bénitier fait preuve d'une dévotion excessive. L'ancien français benoitier puis benestier issu de eau benoitier lui-même dérivé de l'ancien français ewe benëeite, benëoite, est devenu bénitier d'après (eau) bénite.
Voir aussi : un bénédicité, une bénédiction, un benedictus (ci-dessus) ; benoit ou benoît, benoitement ou benoîtement, une benoite ou benoîte (ci-dessous).
Une benjamine, un benjamin, c'est l'enfant préféré(e) de ses parents ; l'élève préféré(e) d'un maitre ; une favorite ou un favori ; la ou le plus jeune des enfants d'une famille ; la ou le plus jeune dans un groupe ; une jeune sportive ou un jeune sportif appartenant à une catégorie d'âge.
Benjamin était le plus jeune fils de Jacob et son préféré. Le diminutif du prénom Benjamin est Ben.
Deux ans se passaient dans ce nid confortable et voici que ces poussins devenaient des benjamins. Ils ne savaient peut-être pas encore qu’ils portaient un nom illustre, celui du fils préféré de Jacob. Ce sens de fils préféré était encore très présent au XIXe siècle. Balzac en témoigne dans Le Père Goriot, quand Vautrin propose son aide à Rastignac : « Vous seriez notre enfant gâté, notre Benjamin, nous nous exterminerions tous pour vous avec plaisir. » En savoir plus : Académie française.
Un benji est un saut à l'élastique, un exercice sportif.
Un benjoin est une substance résineuse aromatique, utilisée notamment en parfumerie et en médecine. Ce nom est emprunté au catalan benjuí, lui-même emprunté à l'arabe lubān-ǧāwi « encens de Java ». Voir aussi : benzoïque, benzo-.
Une benne est, chez les Gaulois, un chariot d'osier à quatre roues, servant au transport des personnes ; un panier servant à transporter des fardeaux, des marchandises ; un bac en métal ou un wagonnet servant au transport de certains matériaux ; une cabine d'ascenseur ou de téléphérique ; un appareil servant à la préhension et au transport de certains matériaux en fragments ou pulvérulents. Ce nom est une variante de banne.
Une benne (basculante) est une caisse montée sur le châssis d'un véhicule automobile dont elle occupe toute la largeur, et dont un des côtés se relevant sur commande, permet au chargement de se déverser à terre.
Benner le camion, benner les betteraves, c'est verser, basculer le contenu de la benne.
Les bennettitales ou bennettitées sont un groupe de plantes gymnospermes fossiles. Une bennettite est une plante fossile à fleur hermaphrodite. John-Joseph Bennett était un botaniste anglais.
Benoite, Benoîte, Benoit, Benoît sont des prénoms.
Depuis les rectifications orthographiques de 1990, il est recommandé d'écrire sans accent circonflexe : benoît, benoîte, benoîtement.
L'adjectif benoit, benoite, qualifie quelqu'un qui est béni, saint, bienheureux ; qui est dévot ; qui est niais ; qui est comblé, satisfait ; qui est calme, tranquille. Ce mot est issu du latin benedĭctum participe passé de benedicere (à comparer avec bénitier, bénit et béni, benêt). L'adverbe benoitement signifie avec un air benoit, doucereux et calme.
Une benoite est une plante dicotylédone à fleurs jaunes et à feuilles ressemblant à celles du fraisier, dont la racine possède des propriétés stimulantes et astringentes, vulgairement appelée herbe bénie ou herbe de saint Benoît. Ce nom vient de l'adjectif benoît, sans doute à cause des grandes vertus thérapeutiques de cette plante.
En plaine, nous croisons facilement la benoîte commune (Geum urbanum), une compagne de l’homme et de ses habitats perturbés, aux petites fleurs jaunes en étoile et aux fruits en têtes accrocheuses (voir la chronique : Voyager sur les animaux).
Dès l’étage montagnard et plus haut dans les pâturages et les pelouses fermées, on trouve une autre espèce aux fleurs bien plus grandes, jaune d’or : la benoîte des montagnes (Geum montanum) qui attire l’attention par ses fruits à arête plumeuse formant une houppe légèrement spiralée.
Il faut dépasser les 2000 m d’altitude et prospecter les éboulis humides sur pente (de préférence avec des roches siliceuses, non calcaires), les fronts de glaciers en recul (leur nombre augmente !), les rochers exposés au nord, … pour espérer rencontrer (uniquement dans les Alpes) notre benoîte rampante (Geum reptans).
Extrait de Benoîte rampante : la pieuvre des éboulis alpins (Zoom nature).
L'adjectif benoîton, benoîtonne, signifie qui ressemble aux personnages de la Famille Benoîton, une pièce de Victorien Sardou. Des benoîtons étaient des bourgeois excentriques dans leur langage et dans leur tenue.
Les adjectifs benthique ou benthonique qualifient ce qui est dans le benthos ; ce qui est en rapport avec le benthos. Les espèces benthiques sont liées au fond quelle qu'en soit la profondeur, en savoir plus : Géoconfluences.
L'adjectif bentho-démersal, bentho-démersale, qualifie ce qui est à la fois benthique et démersal, c'est-à-dire vivant libre à proximité du fond.
Le benthon est l'ensemble des organismes vivant au fond de la mer, par opposition au plancton et au necton.
Un organisme benthopélagique est un organisme marin vivant à l’étage abyssal en dépendance avec les fonds océaniques.
Une espèce benthophage se nourrit des matières organiques présentes sur le fond.
Une plante benthophyte croît au fond d’un biotope lentique ou à même le lit d’une rivière.
Une espèce benthopotamique vit sur le lit d’un cours d’eau.
Le benthos est l'ensemble des êtres, fixes ou mobiles, vivant et se développant sur les substrats durs ou meubles des fonds des mers et des nappes d'eau douce. Ce nom est emprunté au grec β ε ́ ν θ ο ς « profondeur ». On lit le halobenthos, le limnobenthos, le macrobenthos, le microbenthos, le nectobenthos, le phytobenthos, le potamobenthos, le zoobenthos.
Un benthoscope est un engin sous-marin destiné à l'observation du benthos.
Une bentonite est une argile à grain très fin appartenant au groupe des smectites qui a la propriété de gonfler au contact de l'eau et qui est utilisée notamment comme fluide de forage ou comme agent de suspension dans certaines préparations pharmaceutiques. Ce nom est emprunté à l'anglais bentonite dérivé du nom de la ville de Fort Benton (États-Unis, Montana) avec le suffixe correspondant au français -ite.
benz(o)- est formé sur le radical de benzoïque qui est dérivé du radical du latin botanique benzoinum (benjoin).
Un benzaldéhyde est un aldéhyde benzoïque.
Un benzamide est un amide de l'acide benzoïque. Les benzamides sont une famille de neuroleptiques.
Une benzathine-pénicilline est une forme de la pénicilline G.
Une benzédrine est un médicament dopant.
Un benzène est un hydrocarbure liquide, volatil, de la série aromatique, obtenu par distillation des goudrons de houille. On lit un chlorodinitrobenzène, un dinitrochlorobenzène, un nitrobenzène ou nitrobenzol (un dérivé nitré du benzène), un oxybenzène (un phénol), un chlorure de benzènesulfonyle. L'adjectif benzénique qualifie ce qui a trait au benzène lui-même ; ce qui a trait au noyau du benzène participant à la structure de composés organiques. Un benzénisme est une intoxication aigüe ou chronique par le benzène, reconnue comme maladie professionnelle.
Un benzétimide est un composé synthétique atropinique : un médicament antispasmodique.
Une benzidine est une diamine cyclique formée de deux molécules d’aniline, ou aminobenzène, liées par les deux carbones en para ; un corps utilisé dans l'industrie des colorants.
un benzile, benzilique : voir benzyle (ci-dessous).
Un benzimidazole est un composé bicyclique obtenu par accolement du noyau benzénique au noyau de l'imidazole. Les benzimidazolés sont un groupe d’antihelminthiques azolés à large spectre d’activité, comprenant plusieurs dérivés (thiabendazole, albendazole, mébendazole, flubendazole). Ces noms sont composés de benz- de benzène, et d'imidazole.
une benzimide
Une benzine est le corps chimique aujourd'hui couramment désigné par benzène ; un carburant pour moteurs à explosion ; un liquide à base de benzène, utilisé comme détachant ou dissolvant.
Un benzoate est le nom générique des sels de l'acide benzoïque. Un hexa-hydro-benzoate d’œstradiol est un dérivé naturel de l’œstradiol. Une benzocaïne ou éthyl aminobenzoate sont un amino-ester, dérivé de l’acide para-aminobenzoïque ou vitamine H, un anesthésique local
Un acide benzocarbonique est un acide benzoïque.
Une benzodiazépine est un composé hétérocyclique à sept chainons, utilisé en thérapeutique pour son action anxiolytique. Ce nom est composé de benzo- et de diazépine désignant les composés hétérocycliques à sept chainons et possédant deux atomes d'azote (diaz-), formé probablement d'après diazine, le nom générique des composés hétérocycliques à six chainons possédant deux atomes d'azote.
un benzoène
Un benzoestrol est une substance hormonale, un œstrogène artificiel.
Une benzoïne est une substance isomérique de la benzine.
Un acide benzoïque est un acide phénylcarboxylique extrait du benjoin ou d'autres substances analogues. L'adjectif oxybenzoïque signifie hydroxybenzoïque. On lit un acide p -aminobenzoïque ou acide para-aminobenzoïque.
Un benzol est un mélange de benzène, toluène et xylène provenant de la distillation de la houille ; un carburant. Un nitrobenzol est un dérivé nitré du benzène. L'adjectif benzolé, benzolée, qualifie ce qui renferme du benzol. Un benzolisme est une intoxication professionnelle par les benzols, chez les ouvriers travaillant dans les industries du caoutchouc, des vernis, des laques, des encres pour héliogravure, des produits de nettoyage (une dénomination inexacte du benzénisme). On lit un débenzolage. Le verbe débenzoler signifie retirer le benzol du gaz de houille.
Un benzonaphtol ou benzo-naphtol, benzoate de naphtol, benzoylnaphtol sont un médicament employé comme désinfectant des intestins et des voies urinaires des animaux.
Une benzone ou un carbobenzide sont un produit de la distillation du benzoate de chaux. On a lu aussi benzophénome.
Un benzonitrile est un nitrile benzoïque (en électrolyse).
Une benzophénone est la cétone obtenue par synthèse en présence de chlorure d'aluminium anhydre, à partir de benzène et de chlorure de benzoyle.
Un benzopyrène est un carbure cancérigène.
Une benzoquinone est une quinone dérivée du benzène, un fixateur en microscopie ; une quinone ayant un seul noyau aromatique.
Un benzosulfate : un sel de l'acide benzosulfurique.
Les benzothiadiasines sont des diurétiques dérivés de la sulfonamide.
Les benzothiazépines sont une des cinq classes d’inhibiteurs calciques.
Un benzoyle est un radical hypothétique d'une classe de combinaisons qui tirent leur origine de l'huile volatile des amandes amères ou bien ont un certain rapport avec elle. On lit un peroxyde de benzoyle.
Un benzoylnaphtol est un benzonaphtol.
Une benzycellulose est un éther benzylique obtenu en chauffant du chlorure de benzyle avec de la cellulose.
Une benzydamide est un analgésique et anti-inflammatoire.
Un benzyle ou benzile est un corps obtenu en faisant passer un courant de chlore dans la benzoïne fondue. On lit un benzoate de benzyle, un acide benzilique, un alcool benzylique, une méta-iodobenzyl-guanidine (une substance organique de synthèse), une monodébenzylation (en chimie). Le suffixe -yle a été introduit en 1832, par Liebig et Wöhler pour la première fois en chimie.
Un benzylidène est un radical bivalent dont les deux valences libres sont prises sur la chaine latérale.
Une benzylpénicilline ou pénicilline G sont la pénicilline naturelle à activité bactéricide, obtenue à partir d’un champignon, Penicillium notatum.
L'adjectif béotien, béotienne, qualifie ce qui concerne les Béotiens, les habitants de la Béotie, une province de la Grèce ancienne ; ce qui présente des caractéristiques de l'esprit, de l'attitude prêtés aux Béotiens. Le béotien est le dialecte grec parlé dans la Béotie ancienne.
Une béotienne, un béotien sont peu cultivés, indifférents à la production littéraire et artistique, ou ne possèdent pas des connaissances suffisamment précises, dans un domaine particulier. Un béotisme ou béotianisme ont désigné le caractère, l'attitude de l'esprit béotien ; un bas niveau intellectuel dû au manque d'esprit critique.
En France, le brevet élémentaire a été remplacé par le BEPC [Brevet d'Études du Premier Cycle] puis le (diplôme national du) brevet des collèges.
Un œuf becqué contient un poulet près d'éclore.
Une becquée ou béquée est la quantité de nourriture qu'un oiseau peut prendre dans son bec. Donner la becquée, c'est aider quelqu'un à se nourrir.
Ces mots sont dérivés de bec.
Un becquet ou béquet est un petit bec ; ce qui en a la forme ou la fonction, voir : CNRTL ; une partie d'une carrosserie automobile.
Familièrement, un becquetage est l'action de becqueter, de se becqueter. Une becquetance ou béquetance, bectance est de la nourriture. Une becquetée ou béquetée est une petite quantité de nourriture, une bouchée. Le verbe becqueter ou béqueter, becter signifie frapper à coups de bec répétés ; frapper d'une manière similaire ; prendre ; manger ; embrasser. Becqueter de l'aile, dans une course cycliste, c'est prendre appui contre l'aile d'une voiture. Se becqueter ou se béqueter, c'est se battre à coups de bec ; se caresser avec le bec ; s'embrasser. Débecter ou débecqueter, débequeter a signifié vomir ou dégouter, répugner.
je béquète, tu béquètes, il béquète, nous béquetons, vous béquetez, ils béquètent ;
je béquetais ; je béquetai ; je béquèterai ou béqueterai ; je béquèterais ou béqueterais ;
j'ai béqueté ; j'avais béqueté ; j'eus béqueté ; j'aurai béqueté ; j'aurais béqueté ;
que je béquète, que tu béquètes, qu'il béquète, que nous béquetions, que vous béquetiez, qu'ils béquètent ;
que je béquetasse, qu'il béquetât, que nous béquetassions ; que j'aie béqueté ; que j'eusse béqueté ;
béquète, béquetons, béquetez ; aie béqueté, ayons béqueté, ayez béqueté ;
(en) béquetant.
En argot, un becqueteur est une hirondelle de mer ; celui qui becquète, qui met la main sur quelque chose. Un becquetoir ou béquetoir est un réfectoire.
Les mots précédents sont dérivés de bec.
1. Familièrement, le verbe becquiller ou béquiller (1) a signifié manger ; dissiper, dilapider ; prendre en flagrant délit ; subir des brimades. Un becquillon ou béquillon (1) est le bec des jeunes oiseaux de proie ; une petite feuille incurvée et effilée entourant le disque de certaines fleurs ; un petit pétale qui remplace le pistil dans une anémone double ; un dépassement du verre à un endroit où le diamant a insuffisamment mordu. Ces mots sont dérivés de bec.
2. Une béquille est une sorte de canne munie à sa partie supérieure d'une traverse et à sa partie médiane d'une poignée, pour s'aider à marcher ; un instrument ou un dispositif servant de support, d'appui ; un dispositif servant à immobiliser ou à maintenir un véhicule. Le verbe béquiller (2) a signifié marcher en s'aidant d'une béquille ou de béquilles ; boiter, clopiner ; pendre ; soutenir à l'aide de béquilles ; cultiver superficiellement le sol avec une béquille, un genre de serfouette. Un béquillon (2) est une petite béquille sur laquelle on prend appui de la main ou de l'avant-bras ; un outil qui sert à travailler la terre en surface ; un tuteur pour soutenir une plante ; un boiteux. Les mots béquiller (2) et béquillon (2) sont dérivés de béquille qui est probablement un dérivé régressif de béquillon (1) « petit bec », peut-être sous l'influence d'anille « béquille », la traverse supérieure de celle-ci ressemblant à un bec.
Un béquinolate est un dérivé de la quinoléine.
1. Un bécot ou béquot est une petite bécassine ; une bécassine sourde. Ce nom est dérivé du radical de bécasse ou de bécassine.
2. Familièrement, un bécot ou béquot est une bouche ; un baiser. Ces noms sont dérivés de bec. Un bécotage ou bécotement, bécottement, becquotage sont l'action de bécoter, d'embrasser. Le verbe bécoter ou bécotter signifie s'embrasser. Se bécoter ou se bécotter, c'est s'embrasser ; se caresser du bec. Une bécoteuse ou bécotteuse, becquotteuse, un bécoteur ou bécotteur, becquotteur sont des personnes qui embrassent volontiers, ou à tout propos.
Un ber est un berceau, voir le Dictionnaire historique du français québécois ; un support de bois et de cordages, sur lequel repose un navire en construction ou en réparation ; tout support de bois qui permet de faire glisser un objet lourd et volumineux à l'eau ; les ridelles d'une charrette sur lesquelles on peut pendre une bâche. Ce nom vient probablement du latin vulgaire bertium attesté par son dérivé berciolum « petit berceau ».
Les béraeidés sont une famille d'insectes.
La bérardie laineuse est une superbe plante des éboulis des Alpes du sud aux feuilles laineuses veloutées en rosette plaquée ; elle fleurit avec un seul capitule sans tige à base de fleurons jaunâtres. Cette endémique à aire restreinte a migré depuis un refuge glaciaire côtier après la fin de la dernière glaciation. Extrait de Astéracées : la tribu des chardons et alliés 2 (Zoom nature).
Berardius, c'est les baleines noires.
L'adjectif berbère est relatif aux Berbères, des peuples autochtones de l'Afrique du Nord. On a lu aussi berber et bérabère. Le berbère est une langue. Ce mot est emprunté à un mot espagnol lui-même emprunté à l'arabe Barbar, Berber, terme appliqué par les anciens géographes arabes aux peuples autochtones de l'ouest et du sud de l'Égypte et étendu à l'époque moderne aux peuples autochtones de l'Afrique du Nord.
Les berberentomidés et les berberentulidés sont des familles d'arthropodes protoures.
Les berbéridacées sont la famille d'arbrisseaux, d'arbustes ou de plantes frutescentes dicotylédones comprenant notamment les genres Mahonia, Nandina et le genre type Berberis. Les berbéridales sont un ordre de plantes comprenant quelques familles, en particulier les berbéridacées. Une berbérine est un alcaloïde d'un berbéris. Un berbéris : un genre d'arbrisseaux, d'arbustes ou de plantes frutescentes. Ce nom est emprunté au latin médiéval berberis, lui-même emprunté à l'arabe barbaris désignant l'épine-vinette.
Le verbe berbériser a signifié marquer d'un caractère berbère. L'adjectif et le nom berbérophone signifient de langue berbère.
Un bercail est un troupeau de brebis, de moutons ; une enceinte couverte pour ce troupeau ; une communauté religieuse ; l'entourage matériel et moral d'une personne, sa famille, son foyer, sa maison, son pays natal. Le pluriel est des bercails. On lit ramener au bercail, rentrer au bercail. Ce nom vient de bercal, une forme normanno-picarde qui est emprunté au latin populaire vervicale, d'où berbicale, dérivé de vervex (brebis).
1. La grande berce (Heracleum sphondylium) et sa cousine introduite et invasive, la gigantesque berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) se distinguent par leurs feuilles à grandes folioles lobées et grossièrement dentées et leurs tiges hérissées de poils raides. Attention danger ne ce qui concerne la seconde : ne pas toucher ! Extrait de Angélique : des parapluies blancs pour la biodiversité (Zoom nature).
On lit une essence de berce brancursine, une essence de fruit de berce géante, une bière de berce, une liqueur de berce.
2. Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'une berce est un berceau (d’enfant).
Les adjectifs berçant, berçante ou berceur, berceuse, signifient qui calme et apaise. Au Québec, une (chaise) berçante ou berceuse est une chaise ou un fauteuil à bascule.
Un berceau est un petit lit d'enfant ; le lieu de naissance d'une personne, d'une collectivité ou d'un fait intéressant une collectivité ; une origine ; ce qui a la forme d'un berceau ; ce qui permet un mouvement de balancement ; un support ; autres sens : CNRTL. On a lu aussi un ber ou une berce.
Un bercel, un bercelet, une bercette ont signifié un petit berceau.
Une bercelonnette ou barcelonnette sont un berceau qui, pour faciliter le balancement, est suspendu sur deux pieds en forme de croissants. Ces noms sont plutôt dérivés de Barcelone que de berceau.
Un bercement est l'action de bercer ; un apaisement dû à un mouvement régulier ; le mouvement de ce qui est bercé ; un apaisement bienfaisant. On a lu aussi des berceries.
Le verbe bercer signifie balancer légèrement et régulièrement ; entretenir un sentiment, développer une idée ; produire un sentiment de calme, d'apaisement ; tromper, duper. Bercer une planche, c'est la travailler au berceau. Se bercer, c'est se balancer, osciller. Se bercer de ... c'est entretenir un souvenir, une idée. Ce verbe est dérivé de l'ancien français bers (ber, berceau).
je berce, tu berces, il berce, nous berçons, vous bercez, ils bercent ;
je berçais ; je berçai ; je bercerai ; je bercerais ;
j'ai bercé ; j'avais bercé ; j'eus bercé ; j'aurai bercé ; j'aurais bercé ;
que je berce, que tu berces, qu'il berce, que nous bercions, que vous berciez, qu'ils bercent ;
que je berçasse, qu'il berçât, que nous berçassions ; que j'aie bercé ; que j'eusse bercé ;
berce, berçons, bercez ; aie bercé, ayons bercé, ayez bercé ;
(en) berçant.
je me berce, tu te berces, il se berce, nous nous berçons, vous vous bercez, ils se bercent ;
je me berçais ; je me berçai ; je me bercerai ; je me bercerais ;
je me suis bercé(e) ; je m'étais bercé(e) ; je me fus bercé(e) ; je me serai bercé(e) ; je me serais bercé(e) ;
que je me berce, que tu te berces, qu'il se berce, que nous nous bercions, que vous vous berciez, qu'ils se bercent ;
que je me berçasse, qu'il se berçât, que nous nous berçassions ; que je me sois bercé(e) ; que je me fusse bercé(e) ;
berce-toi, berçons-nous, bercez-vous ; sois bercé(e), soyons bercées, soyons bercés, soyez bercé(e)(es)(s) ;
(en) se berçant.
Une berceuse, un berceur étaient employés à bercer les enfants. Une berceuse est une chanson ou un rythme cadencé imitant le mouvement d'un berceau ; un mensonge pour faire croire quelque chose.
La pensée de Pierre de Jade : Qui se berce d'illusions se réveille avec des déceptions.
L'adjectif berckois, berckoise, est relatif à la ville de Berck, en France, dont les habitants sont les Berckoises et les Berckois.
Le Dictionnaire des belgicismes indique que le verbe berdeller signifie faire des reproches ; ronchonner. Une berdelleuse, un berdelleur ont coutume de berdeller.
Pour les mots suivants, voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Un bredignot est un diminutif de bredin. Les adjectifs berdin, berdine, ou bredin, bredine, signifient niais, niaise. Une berdine ou bredine, un berdin ou bredin sont des personnes simples d'esprit, qui passent à côté de la complexité du réel ; des personnes un peu folle.
Le verbe berdiner signifie s'occuper à des riens, s'amuser de peu de chose ; pour une cloche, une clochette, tinter. Ce verbe est soit dérivé du latin vulgaire brittus, en latin classique britto « breton (établi en Armorique), les notions de « sottise » et de « bredouillement » étant depuis le Moyen Âge attachées aux Bretons, soit un dérivé régressif sur brediner "bredouiller", berdiner "s'amuser à des riens". Débrediner ou déberdiner quelqu'un, c'est lui rendre le sens commun ; le déniaiser ; le guérir de la folie.
Une berdinerie ou bredinerie est une simplicité d'esprit ; un acte irréfléchi, témoignant d'une simplicité d'esprit ; une plaisanterie.
Un déberdinoir ou débredinoir, une déberdinoire ou débredinoire sont une ouverture d'un sarcophage qui a la réputation de guérir les simples d’esprit – appelés bredins ou berdins en patois bourbonnais – lorsque ceux-ci introduisent la tête dans son ouverture.
Le nom (une) berdouille (un ventre, une bedaine, un bedon) est un dérivé populaire de bedaine, bedon.
Une, un bérèche du Pacifique est un poisson de mer.
Un béret est une coiffure large et plate que portent les hommes (notamment dans le sud-ouest de la France) ; une coiffure spéciale de certains corps de troupes ; une toque de laine, velours, feutre, toile, etc., en forme de béret, qui était portée par des enfants, des femmes, des étudiants. Cette coiffure, portée par les troupes alpines, s’est répandue tant dans l’armée que dans le public après la guerre de 1914. Le nom (un) béret est emprunté au béarnais berret « couvre-chef de laine, plat et sans bord, porté par les paysans du pays », dérivé du bas latin birrum « sorte de capote à capuchon, en usage dans toutes les classes de la société sous les derniers empereurs », peut-être d'origine celtique. Le grec β ι ́ ρ ρ ο ς « courte capote à capuchon » est probablement emprunté au latin celtique. On a lu aussi un berret et une bérette.
Une bérézina est une catastrophe, un échec total comme la bataille de la Berezina (une rivière de Biélorussie).
L'adjectif bergamasque est relatif à la province ou la ville de Bergame ou Bergamo, une ville de Lombardie, dont les habitants sont les Bergamasques. Cet adjectif qualifie aussi ce qui présente ou rappelle la fantaisie et la légèreté de la danse et des airs de danse autrefois en usage dans cette province. Le bergamasque est un dialecte ; une danse et un air de danse originaire de Bergame. Ce mot est emprunté à l'italien bergamasco, bergamasca dérivé du toponyme Bergamo.
Une bergame est une tapisserie grossière dont on décorait les murs. Une bergamine est un troupeau de vaches ; une étable. Ce nom est emprunté à l'italien bergamina « vache laitière de Lombardie (des provinces de Novare et de Verceil) » et par extension « troupeau de vaches, vacherie ».
A. Une bergamote ou bergamotte est un agrume, le fruit du bergamotier, ou un sucre d'orge parfumé à la bergamote, par exemple les bergamotes de Nancy. Un bergamotier ou bergamottier est un arbre.
B. Une bergamote ou bergamotte est aussi une poire.
Le nom (une) bergamote ou bergamotte vient de l'italien bergamotta qui est soit emprunté au turc beg armudi littéralement « poire du bey, du prince », soit issu de Bergama, forme arabo-turque de Pergamo ville d'Asie Mineure.
1. Une berge est un bord d'un cours d'eau ; un chemin, une route longeant un cours d'eau ; un bord, une limite ; une forme de relief ou un bord surélevé. Pour l'étymologie, voir : CNRTL.
2. Familièrement, une berge est un an, une année. Ce nom est emprunté au tsigane berj « an ».
Né en 1619, Savinien de Cyrano de Bergerac est resté célèbre grâce à la pièce d’Edmond Rostand. Mais le dramaturge a pris bien des libertés avec son personnage. Et le véritable Cyrano, plus complexe et auteur d’une œuvre audacieuse et novatrice, mérite amplement d’être redécouvert. Qui était le véritable Cyrano de Bergerac ? En savoir plus : Le blog Gallica.
Une bergère (1), un berger sont des personnes qui gardent, qui mènent paitre des moutons, des brebis, des chèvres ou le bétail d'une ferme ; autres sens : CNRTL. Ce nom est emprunté au latin vulgaire vervecarius, dérivé de vervex « brebis », attesté sous la forme birbicarius « pâtre, berger » vers 600 et sous la forme berbicarius en 698.
L'étoile du berger ou du Berger est le nom vulgaire de la planète Vénus, que les bergers observent facilement, le soir de très bonne heure ou très tard dans la matinée ; c'est aussi le signe du Bélier, premier signe du zodiaque.
L'heure du berger est le moment où l'amant trouve l'amante favorable à ses vœux ; l'occasion, le moment propice à la réussite d'une affaire, quelle qu'elle soit.
Exemples de (chiens de) bergers : un berger allemand, alsacien, anglais, belge, catalan, écossais, hollandais, hongrois, picard, portugais, savoyard, yougoslave,...
Une bergerade est un tableau représentant des bergers ; une poésie pastorale fade et ennuyeuse, une chanson sans agrément ; une vie idyllique, mais monotone.
une bergère (2) est une coiffure ; un fauteuil ; une chaise berceuse ; un banc ; une pervenche mineure, une plante.
Une bergerette (1) est une poésie ou mélodie pastorale ; une liqueur.
Une bergerie est un bâtiment où l'on abrite les ovins ; un troupeau de moutons ; un comptoir de vente ; un tableau, une poésie, un chant, une pièce de théâtre, un récit ayant pour thème les amours des bergers.
Une bergeronnette ou bergerette (2) désignait une jeune bergère.
Une bergeronnette ou bergère (3), bergerette (3) est un passereau, un oiseau.
Un bergerot désignait un petit berger.
Le nom (les) opilions (un ordre d'insectes arthropodes) est emprunté au latin scientifique opilio, opilionis, du latin classique signifiant « berger ».
Berger, qui a remplacé, dans la pratique de la vie, pâtre et pasteur, est le latin berbicarius, dérivé du mot berbix « brebis » à l’aide du suffixe -aritis. Ce suffixe a donné -ier en français et la forme ancienne du mot est bergier. Mais -ier a été réduit à -er après les consonnes ch et g. Le suffixe n’est donc plus reconnaissable dans berger (non plus que dans vacher), tandis qu’il a subsisté nettement dans bouvier et chevrier, constitués de la même façon. Au Moyen Âge, berger est souvent un mot injurieux, avec le sens de « sot », « imbécile », mais rien ne subsiste de cette valeur défavorable à l’époque classique. Corneille oppose simplement l’humilité du berger à la magnificence des rois quand il écrit dans Polyeucte : Les rois et les bergers y sont d’un même rang. Bien que pâtre soit plus spécifiquement poétique, berger n’est pas exclu de la poésie. Nous rappellerons seulement La Maison du berger, d’Alfred de Vigny. La bergerie est l’habitation des moutons et des brebis. La Bergerie nationale de Rambouillet a succédé, comme bergerie modèle, à la Bergerie royale. De ces trois mots, seul berger est resté dans l’usage courant. Néanmoins, les deux autres subsistent avec des sens et des valeurs divers. Cette coexistence de trois mots s’explique par l’intervention de notions sociales et religieuses, et tout particulièrement par la place des pâtres, pasteurs et bergers dans la littérature. C’est un fait digne d’attention qu’on ait appelé au Moyen Âge pastourelle, au 16ème et au 17ème siècles pastorale et bergerie des genres littéraires qui mettent en scène des bergers. En savoir plus : Georges Gougenheim.
L'adjectif bergmanien, bergmanienne, qualifie ce qui est propre au cinéaste suédois Ingmar Bergman et à ses films ; ce qui évoque Bergman et ses films par un climat d'angoisse, de solitude morale, d'incommunicabilité ; il qualifie aussi une actrice, un acteur qui excellent dans l'interprétation d'Ingmar Bergman, dans l'évocation de son univers.
L'adjectif bergsonien, bergsonienne, qualifie ce qui relatif à la philosophie de Henri Bergson ou aux éléments qui la constituent ; quelqu'un qui se montre partisan des idées de Bergson. Une bergsonienne, un bergsonien sont des disciples de Bergson. Le bergsonisme est la philosophie de Bergson.
Un bergues est un fromage.
Un béribéri ou béri-béri : une polynévrite sensitivomotrice parfois compliquée d’une encéphalopathie et d’une atteinte cardiaque, secondaire à une carence en thiamine ou avitaminose B1. Ce nom est emprunté au cinghalais et serait d'origine malaise (biri-biri « brebis, mouton »), par l'intermédiaire du portugais. Une vitamine antibéribérique est une thiamine ; la vitamine B1.
Un bérigoule est un artichaut.
un béril : voir béryl (ci-dessous)
Un bérimbau est un instrument de musique. Le pluriel est des bérimbaus.
Berk ! beurk ! C'est dégoutant ! Je le dédaigne, je le méprise !
L'adjectif berkeleyen, berkeleyenne, qualifie ce qui est conforme ou caractérise la philosophie de George Berkeley : un évêque et philosophe irlandais. Une berkeleyenne, un berkeleyen se réfèrent aux idées de Berkeley ou qui hérite de sa philosophie. Le berkeleyisme est la philosophie de Berkeley. L'adjectif néoberkeleyien, néoberkeleyienne, est relatif à une doctrine qui se réfère à Berkeley.
Le berkélium est un corps simple synthétique possédant de nombreux isotopes, tous radioactifs, appartenant au groupe des curides des transuraniens. Ce terme de latin savant a été formé en 1950 sur le nom de la ville universitaire américaine Berkeley où l'élément ainsi désigné fut découvert.
Une berlaude, un berlaud sont celle qui est sotte, celui qui est sot, qui manquent de finesse, d'à-propos. Ce nom est le déverbal de berlauder, probablement issu de brelander, berlander "passer son temps à jouer". On lit aussi un brelaud ou brelot. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Le nom (une) berle (un genre de plantes) est emprunté au bas latin botanique bĕrŭla d'origine gauloise.
Un berlèse est un bac en plastique fermé contenant dans un panier en grillage, la litière, issue d'un tamisage préalable, ou d'un lavage de sol ou de tiges fragmentées, permettant d'attraper des insectes.
Un berlin est un paquet de fil arrêté par un nœud.
L'adjectif berlinois, berlinoise, est relatif à Berlin, la capitale de l'Allemagne, dont les habitants sont les Berlinoises et les Berlinois, ou à sa région.
On a lu une berlinade pour une balade à Berlin. La Berlinale est un festival du film à Berlin.
Une berline est une voiture suspendue hippomobile ; un type de voiture automobile ; un wagonnet. Une berlinette est la carrosserie automobile de l'A110.
Le format berlinois est un format de papier [47 cm x 32 cm] notamment utilisé dans la presse écrite.
Un berlingot (1) était une voiture ressemblant à une berline hippomobile mais ayant un seul fond ; une roulotte ; une voiture en mauvais état, passée de mode ; un fiacre, un taxi ; un avion. Ce nom est dérivé de berlingue, brelingue, altération de berline.
Un berlingot (2) est un bonbon ; un emballage de carton ou de plastique. En argot, c'est un sexe ou une balle ; le berlingue (1) est la virginité. Le nom (un) berlingot (2) est probablement emprunté à l'italien berlingozzo « sorte de macaron » à rattacher à l'italien berlengo « table (où l'on prend les repas) ». L'italien berlingo est emprunté à l'ancien français brelenc « table sur laquelle on joue aux dés » (à comparer avec brelan).
Une berlingue (2) est une pièce de monnaie du 17ème siècle. Ce nom est issu de brelan, berlanc, brelenc « table de jeu de dés ; jeu de dés ».
Hector Berlioz était un compositeur, chef d'orchestre, critique musical et écrivain français
Les adjectifs barlong, barlongue, ou berlong, berlongue, qualifiaient ce qui a la forme d'un quadrilatère plus long que large. Ces mots viennent probablement du latin vulgaire bislongus « deux fois long [par rapport à la largeur], deux fois plus long que large » d'où « très long ».
Le Dictionnaire des belgicismes indique que les verbes barloquer ou berloquer signifient pendiller, vaciller, brinquebaler.
Un berloquin était un ensemble d’objets divers ; un mobilier (notamment lors d’un déménagement). Ce nom est dérivé sur berloque/breloque "objet sans valeur, particulièrement montre ou horloge", avec le suffixe -in. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Une berluche est une eau-de-vie de cidre. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Une berlue est une lésion de la vue, dans laquelle on voit des objets que l'on n'a pas réellement devant les yeux, des corps flottants. Avoir la berlue, c'est voir les choses de travers en déformant la réalité ou en percevant des objets imaginaires ; se faire une idée fausse de quelque chose. Pour l'étymologie, voir : CNRTL. Le verbe berlurer a signifié raconter des histoires imaginaires. Le verbe éberluer (donner la berlue ; remplir d'étonnement, causer une grande surprise) est dérivé de berlue, d'où éberlué (stupéfait).
A. Une berme est un petit espace ménagé entre le pied d'un rempart, d'un parapet et un fossé, une tranchée ; un chemin, un passage entre une levée et un canal, un fossé, le long d'une route ; en savoir plus : OQLF. Ce nom est emprunté au moyen néerlandais barm « accotement, bord d'une rivière, d'une digue, d'un rempart ».
B. Une berme est un accotement, une bande de terre herbeuse située entre la partie carrossable d’une route ou d’un chemin et le fossé qui les longe. Prendre la berme signifiait quitter la chaussée et rouler sur l’accotement. Voir aussi : berne (5) ci-dessous. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
C. Une berme est un terre-plein séparant les voies de sens opposés d’une autoroute ou d’une artère importante ; [terme militaire] un talus de protection d’une tranchée. Voir le Dictionnaire des belgicismes.
Un bermuda est un short allant jusqu'au-dessus des genoux.
L'adjectif bermudien, bermudienne, est relatif aux Bermudes, ou Bermuda en anglais, un archipel dont les habitants sont les Bermudiennes et les Bermudiens. Une bermudienne est une plante. Un bermudien est un sloop, un navire.
Le nom des Bermudes (territoire britannique d'outre-mer) vient de celui du capitaine espagnol Juan de Bermúdez, qui a découvert ces iles en 1503. En savoir plus : Wikipédia.
1. Une bernache ou bernacle, barnache, barnacle sont une oie sauvage.
Une barnache ou barnacle, bernache, bernacle sont un crustacé.
Pour l'étymologie, voir : CNRTL.
2. Une bernache est un vin bourru, un vin nouveau, non fermenté. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Bernarde, Bernard, Bernardine, Bernardin sont des prénoms.
Le mot bénard, une (serrure) bénarde (qui peut s'ouvrir aussi bien de l'extérieur que de l'intérieur) est issu de bernard « sot, niais » lui-même dérivé de Bernard, le nom de l'âne dans le Roman de Renart.
Une bernardine, un bernardin appartiennent à l'ordre religieux fondé par saint Benoît et réformé par saint Bernard.
Un bernard l'ermite ou bernard l'hermite est un crustacé. Ce nom est emprunté au languedocien bernat l'ermito qui correspond probablement à Bernard (du nom de Bernard de Cîteaux, comme pour Bernardin) très usité comme sobriquet pour désigner différents animaux : bernat-blanc « héron aigrette », bernat-pescaire « héron », bernat-pudent « tout insecte ou animal exhalant une mauvaise odeur ». Le qualificatif d'ermite est dû au fait que ce crustacé vit toujours solitaire et s'installe dans un coquillage comme dans un ermitage.
Pour conclure cet inventaire à la Prévert, ajoutons-y non pas un raton-laveur, mais un bernard-l’ermite. Le nom scientifique de ce crustacé est en effet pagure, mot emprunté du grec pagouros, qui est composé à l’aide de ouros, « queue », et du verbe pêgnunai, qui, comme pangere, signifie « ficher, enfoncer », notre animal étant ainsi nommé parce qu’il s’enfonce par la queue dans la coquille vide de quelque gastéropode… En savoir plus : Académie française.
1. Un pavillon ou un drapeau en berne sont roulés sur eux-mêmes ou placés à mi-hauteur. Ce nom est probablement une extension de sens du néerlandais berm « bord » à comparer avec berme.
2. Une berne est une grande pièce d'étoffe ; un grand manteau sans manches. Ce nom est emprunté à l'espagnol bernia qui est, soit issu de Hibernia, nom latin de l'Irlande, soit d'origine arabe.
3. Une berne est une brimade consistant à mettre quelqu'un dans une couverture et à le faire sauter en l'air ; une raillerie, une tromperie. Ce nom est dérivé de berner. Un bernement est l'action de berner, la manière dont on berne quelqu'un ; une moquerie, une raillerie. Berner quelqu'un, c'est le soulever sur une berne, une couverture, que secouent plusieurs personnes ; le harceler de plaisanteries ; se moquer de lui en lui faisant croire ce qui n'est pas, le tourner en ridicule ; le tromper. Ce verbe semble dérivé de l'ancien français bren « son » (à comparer avec bran), berner ayant eu sans doute d'abord le sens de « vanner le blé , d'où « faire sauter en l'air ».
4. Un berne est le nom vulgaire de la larve du stade 3 de la dermatobie de l'homme : Dermatobia hominis.
5. Le Dictionnaire des régionalismes de France indique qu'une berne est un fossé ou un talus bordant une route, un chemin. Le verbe berner a signifié mettre sa voiture au fossé. Voir aussi : berme (ci-dessus).
Les adjectifs bernesque ou berniesque qualifient ce qui imite ou rappelle le style burlesque de Francesco Berni, un poète italien.
Les bernieridés (fauvettes malgaches) sont une famille de l'ordre des (oiseaux) passériformes (les passereaux).
1. Une bernique ou bernicle sont une patelle, un mollusque.
2. Bernique ! C'est sans espoir ! Plus rien ! Rien à faire ! Pour l'étymologie, voir : CNRTL.
L'adjectif bernois, bernoise, est relatif à Berne, ou Bern, la capitale de la Suisse et d'un canton. Les habitants sont les Bernoises et les Bernois.
Beroe [en grec : β ε ρ ο ́ η] est le nom latin d'une Océanide.
Les béroés est un genre de nudicténides, cténaires du zooplancton sans tentacules et sans cellules urticantes, mais avec une très grande bouche, exemples : Beroe cucumis, Beroe gracilis, Beroe ovata. L'adjectif béroïdé, béroïdée, signifie qui fait partie des béroïdés, l'ordre de la famille des acalèphes, ayant pour type le genre béroé.
En Suisse, un bérot est un petit chariot à deux ou quatre roues pour transporter les achats.
Les bérothidés sont une famille d'insectes.
Une berquinade était une œuvre littéraire fade et sentimentale, à la manière d'Arnaud Berquin, un auteur d'ouvrages pour la jeunesse. Un berquinisme était un défaut de la manière de Berquin ; un sentimentalisme puéril et fade.
Il est vrai que le nom berquinade est assez rare et surtout d’un emploi littéraire. Voyez comme il est défini dans notre Dictionnaire : « œuvre littéraire destinée à la jeunesse, d’une sentimentalité fade dans la manière des contes de Berquin ». On ne lit plus guère Arnaud Berquin (1749-1791) aujourd’hui, mais ses livres pour les enfants eurent un grand succès aux XVIIIe et XIXe siècles et furent traduits dans plusieurs langues. Parmi les plus célèbres on peut citer L’Ami de l’adolescence, mais aussi Introduction familière à la connaissance de la nature et surtout L’Ami des enfans, paru en 12 volumes en 1782-1783 et auquel l’Académie française décerna le prix Montyon en 1784. Courrier des internautes de l'Académie française.
On a lu un berret pour un béret.
Le berriasien est, en géologie, l'étage le plus ancien du crétacé. Ce nom est dérivé de celui de la commune de Berrias (en France) dont les terrains sont représentatifs de cet étage, avec le suffixe -ien.
L'adjectif berrichon, berrichonne, est relatif au Berry, à la province de Berry, dont les habitants sont les Berrichonnes et les Berrichons. Le berrichon est un dialecte. Un berrichon est un bateau ; un cheval ; un mouton.
L'adjectif berruyer, berruyère, est relatif à Bourges, une ville en France, dont les habitants sont les Berruyères et les Berruyers.
Un bersaglier est un chasseur à pied de l'armée italienne, dont l'uniforme comporte un chapeau garni de plumes. Ce nom vient de l'italien bersagliere dérivé de bersaglio « but, cible à laquelle on tire à l'arc » lui-même emprunté à l'ancien français dérivé de l'ancien français bersailberser « tirer à l'arc ».
Le Dictionnaire des régionalismes de France indique qu'une, un bertaire transportent la vendange dans la hotte. Une berte est une hotte de vigneron servant à la vendange et au transport du fumier et de la terre. L'expression à la berte signifie à l’aide d’une berte. On a lu aussi une berthe.
Une bertha est un canon allemand à longue portée. Bertha Krupp était la fille de Friedrich Alfred Krupp, épouse de Gustav von Bohlen, directeur des usines d'Essen où l'on fabriquait ces canons.
Une berthe est une garniture en forme de petite pèlerine ; une natte, un bandeau de faux cheveux.
La reine Berthe (au grand pied) était la mère de Charlemagne.
Dans une coiffure à la Berthe, les cheveux sont divisés sur le front et forment de part et d’autre de la tête des bandeaux plats. Ce type de coiffure semble avoir été popularisé par Bertrade de Laon, mère de Charlemagne, plus connue sous le nom de Bert(h)e, qui fut l’héroïne du poème d’Adenet le Roi intitulé Li Roumans de Berte aus grans piés, et qui jouissait d’une très grande réputation de sagesse et de modestie. Courrier des internautes de l'Académie française.
Une berthelée est un outil de maçon comportant un fer à deux tranchants, l'un denté, l'autre droit et affuté servant à dresser les plâtres. Ce nom est à rapprocher de bretter, bretteler et de l'expression marteau bretté ou brettelé.
Berthilde, Berthina sont des prénoms.
Un berthon est une petite embarcation pliante, en toile imperméable. Ce nom vient de celui de l'inventeur britannique de ce canot, E. L. Berthon (1813-1899) d'après des expressions anglaises telles que Berthon boat, berthon canoe, Berthon dinghy.
Un bertillonnage est une méthode d'identification des criminels, inventée par Alphonse Bertillon. Un graphique bertillonnesque rappelle les procédés de Bertillon.
L'adjectif bérullien, bérullienne, qualifie ce qui est du cardinal Pierre de Bérulle, un théologien français ; ce qui est conforme à sa doctrine. Une bérullienne, un bérullien sont des disciples de Bérulle. Le bérullisme est la doctrine de Bérulle, l'expression de ses idées ; une doctrine qui s'inspire de celle de Bérulle.
Les bérycidés sont une famille de poissons osseux : les béryx et les dorades. Les béryciformes sont un taxon d'euacanthoptérygiens.
Un béryl : un métasilicate de béryllium et d'aluminium. On a lu aussi béril ou béricle. Le nom (un) béryl est emprunté au latin beryllus, la forme béricle étant empruntée au grec β η ́ ρ υ λ λ ο ς.
L'adjectif béryllié, bérylliée, se dit d'une substance contenant du béryllium. En anglais : berylliated ; beryllium-bearing. Voir aussi : américié, boré, gadolinié, tritié. JORF du 03/06/2012.
Une bérylliose est une maladie professionnelle, aiguë ou chronique, provoquée par les produits contenant du béryllium, dont l'usage industriel est très répandu.
Un béryllium est un métal ; un élément chimique. Ce nom est dérivé de béryl.
Le nom (des) besicles ou bésicles (d'anciennes grosses lunettes) vient de l'ancien français bericle, formé de béryl (cette pierre précieuse ayant servi à faire des verres de lunettes) et de la finale de l'ancien français escarbocle « variété de grenat rouge », devenu escarboucle. D'où un bésiclard ou bésiclé.
Les bérytidés sont une famille d'insectes.
Un béryx : voir bérycidé ci-dessus.
Les expressions à toute berzingue ou à tout berzingue signifient à toute allure, à toute vitesse ; à fond. On a lu aussi bersingue. Le mot berzingue représente probablement une variante de brindezingue au sens de "ivre" sous des formes telles que le liégeois bèrzingue "gris, un peu ivre", l'angevin et le picard berzingue "ivre" dont la locution populaire à tout berzingue au sens de "à tout casser, en jouant le tout pour le tout" expliquerait le passage au sens de "à toute vitesse" attesté en 1935.
A. Une besace était un bissac, un sac de matière souple, que l'on rejette sur l'épaule, formant ainsi deux poches ; un grand sac. Une besacière, un besacier étaient celle, celui qui portaient une besace ; une mendiante, un mendiant.
B. Une besace est une disposition d'appareil pour liaisonner deux murs ou pour liaisonner des contreforts, des dosserets avec des murs.
Le nom (une) besace vient du bas latin bisaccia, pluriel neutre de bisaccium (composé de bis et saccus).
Le nom (une) biasse (une sorte de besace) est un terme occitan.
Le nom (un) bissac (une besace ouverte en long par le milieu et fermée par les deux bouts, que portaient les paysans, les compagnons ou les chemineaux) est dérivé de sac.
Le nom (un) sac vient du latin saccus « sac, besace » « vêtement de crin grossier », lui-même emprunté au grec σ α ́ κ κ ο ς « étoffe grossière de poil de chèvre », d'où « manteau grossier » « sac de pénitent, cilice » « sac, bourse ».
Un (vin) besaigre s'aigrit. Le mot besaigre littéralement « deux fois aigre » est formé du préfixe péjoratif bes- (bis) et d'aigre.
Une besaigüe (anciennement : besaiguë) est une arme offensive du Moyen Âge en forme de serpe ou de hache à deux taillants opposés ; un outil de fer taillant par les deux bouts dont l'un a la forme d'un oiseau et l'autre celle d'un bec ; un marteau de vitrier dont le côté opposé à la masse s'allonge en pointe.
Le nom (une) besaigüe vient du latin [ascia] bisacuta « (doloire) à deux tranchants ».
Le nom (une) bisaigüe ou bisagüe (un outil servant à polir le tour des semelles ; une besaigüe, une arme) vient du terme dialectal d'Italie du nord biségolo, composé de bi(s)- « deux fois » et de segolo « serpe » du latin secula « faucille » de secare « couper ».
Le mot aigu vient du latin ăcūtus « coupant, tranchant (d'une charrue) ».
Un besan ou besant, bezant est une monnaie byzantine d'or ou d'argent ; sur un emblème, un écu, c'est une pièce ronde de métal posée sur couleur ; c'est aussi un disque plat décorant les bandeaux ou les archivoltes dans le style roman. Ce nom vient du bas latin byzantius (nummus) « monnaie d'or d'époque byzantine ».
Si nous avançons vers l’Ouest, nous allons trouver le besant. Ce nom est issu du latin bysantius (nummus), « (monnaie) de Byzance ». Comme il était d’or massif, il était aussi appelé solidus (rappelons que c’est de la forme substantivée de cet adjectif qu’est issu notre sou). Le besant, une monnaie de presque 4,5 grammes, était fameux pour sa très forte teneur en or ; d’ailleurs les Grecs l’appelaient huperperion, un nom tiré de huperpuron, « qui est beaucoup allé au feu », d’où « très raffiné, très pur ». Ce sont ces besants (il en fallut 400 000, soit presque deux tonnes d’or) qui servirent à payer la rançon de saint Louis et de ses frères faits prisonniers en Égypte durant la septième croisade. En savoir plus : Académie française.
Dans cela vaut son pesant d’or, pesant cache l’ancien mot besant (« byzantin »), qui au Moyen Âge désignait une pièce d’or ; les seules monnaies d’or que l’Europe occidentale connût pendant une bonne partie du Moyen Âge étaient en effet les pièces byzantines et arabes. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Ne pas en avoir bésef, c'est, familièrement, n'avoir pas grand chose.
Le mot bésef ou bézef, besef, bezef, beseff (beaucoup) est emprunté à l'arabe d'Algérie bezzāf « en quantité » correspondant à l'arabe littéraire bi-ǧizāf composé de bi- et ǧizāf emprunté au persan de même forme « beaucoup ».
Le nom (un) bezet ou beset (un ambesas, un coup de dés qui fait sortir deux as) est plutôt issu d'ambesas par aphérèse que directement formé de bes- (en latin bis « deux fois ») et d'as.
Des besicles ou bésicles sont d'anciennes grosses lunettes. Ce nom (des) besicles ou bésicles vient de l'ancien français bericle, formé de béryl (cette pierre précieuse ayant servi à faire des verres de lunettes) et de la finale de l'ancien français escarbocle « variété de grenat rouge », devenu escarboucle. Une bésiclarde ou bésiclée, un bésiclard ou bésiclé étaient celle, celui qui portaient des bésicles.
Mettez vos besicles. Examinez attentivement. Prenez garde.
Le nom (un) béryl est emprunté au latin beryllus, la forme béricle étant empruntée au grec β η ́ ρ υ λ λ ο ς.
Ce que nous appelons le verre des lunettes portait le nom de berille ou bericle, adaptations du latin beryllum, qui désignait une variété d’émeraude, de couleur vert pâle, analogue à l’aigue marine. Le verre des lunettes était-il constitué par cette pierre précieuse taillée ? Peut-être pour les premières, qui furent des objets de grand luxe. Il est probable que berille ou bericle désigna dans la suite simplement du cristal et du verre taillé. Mais il reste difficile d’interpréter exactement un texte comme l’article des comptes des ducs de Lorraine pour l’année 1502, qui porte que, sur dix paires de lunettes apportées au roi, trois étaient de cristal et les autres de beril. Au 15ème et au 16ème siècles la forme bericle est concurrencée par besicle. Déjà l’inventaire du duc de Bourgogne en 1400 porte bezicle, et besicle finira par l’emporter. Ce changement est dû à la tendance qu’avait alors l’r entre voyelles à passer au son z dans tous les mots. Les grammairiens du 16ème siècle ont réagi vigoureusement contre cette prononciation, qui n’a triomphé que dans deux mots : l’un est chaise qui s’est maintenu à côté de l’ancien chaire, conservé seulement dans un sens particulier, l’autre est notre besicle. À quoi est due cette victoire de besicle sur bericle ? Peut-être à ce que, les besicles allant d’ordinaire par paires pour constituer les lunettes, on a interprété le mot comme contenant le préfixe latin bis (deux fois). Besicles, qui désignait d’abord seulement les « verres » des lunettes, est devenu synonyme de lunettes. Rabelais s’amuse à jouer sur les deux mots : « Je ne voudrais l’être, fait-il dire au marchand Dindenault, pour toutes les lunettes d’Europe, non pour toutes les besicles d’Afrique » (IV, 5). Étienne Pasquier, dans ses Recherches de la France (1555), donne les deux mots pour synonymes. Besicles d’ailleurs devait décliner au 18ème siècle et Voltaire ne l’emploie plus que par plaisanterie. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Un bésigue ou besigue, bési, bésy, bézi, bézy, besi sont un jeu de cartes.
Besnoitia est un genre de coccidies : des protozoaires, exemples : Besnoitia besnoiti chez les mammifères et les oiseaux, Besnoitia bennetti chez les équidés, Besnoitia caprae chez les caprins. Une besnoitiose est une protozoose des bovins, caprins, équins et ruminants sauvages.
Un besoar ou bésoar, bezoard, bézoard,... est une concrétion pierreuse qui se forme dans le corps de certains animaux et à laquelle on attribuait autrefois des propriétés curatives et des vertus magiques ; c'est aussi une des anciennes préparations pharmaceutiques à composants animaux, minéraux ou végétaux. Un bézoard humain a désigné des concrétions urinaires. Selon les sens, ce nom est emprunté par l'intermédiaire du latin médiéval à l'arabe bāzahr, du persan pādzahr « ce qui préserve du poison », ou emprunté, par l'intermédiaire du latin médiéval bezoar à l'arabe bezuwār, forme maghrébine de bāzahr.
Une besogne est un travail imposé ou une tâche à accomplir. Ce nom viendrait de l'ancien bas francique bisunnia « soin, souci », composé de bi exprimant la proximité, devenue particule de renforcement et formé parallèlement à sunnja « souci ».
Un besognement était l'action de besogner, un travail, un effort.
Le verbe besogner signifiait travailler péniblement, s'occuper de travaux médiocres ou avoir des rapports sexuels. Ce verbe viendrait de l'ancien bas francique bisunnjôn « se soucier de », dérivé de bisun(n)i « peine, souci » (à comparer avec besoin).
L'adverbe besogneusement a signifié d'une façon besogneuse, misérablement.
L'adjectif besogneuse, besogneux qualifie quelqu'un qui fait un travail pénible et mal rétribué ; quelqu'un qui s'occupe de travaux médiocres pour un maigre résultat.
On a dit aussi besogner, dérivé de besogne, un mot d’origine obscure. Clément Marot écrit dans des vers de sa jeunesse, à rimes d’une richesse excessive : En m’incitant d’avoir hardi courage De besogner et faire à ce coup rage. Mais ce verbe n’a plus, dès le 18ème siècle, qu’une faible vitalité. Peut-être était-il gêné par le double sens du groupe besoin-besogne : besogner signifie « travailler », mais besogneux a le sens de « qui est dans le besoin ». En savoir plus : Georges Gougenheim.
Un besoin est une sensation de manque qui pousse un individu ou une collectivité à désirer des biens matériels ou sociaux liés au niveau de développement d'un type donné de société, à un moment donné et dont la satisfaction parait indispensable à son bien-être, en savoir plus : Géoconfluences ; une prise de conscience d'un manque ; ce qui est nécessaire ; ce qui manque ; autres sens : CNRTL. Ce nom vient probablement de l'ancien bas francique bisun(n)i « soin, besoin » (à comparer avec besogner).
Un besoin impérieux est un besoin pressant de consommer une substance dont on est dépendant. En anglais : craving. JORF de 19 juin 2024.
Le Dictionnaire des régionalismes de France indique que faire besoin à quelqu'un, c'est lui être utile à ..., lui être nécessaire à ... ; lui manquer ;
Une besquine ou bisquine sont un bateau de pêche. Ces noms sont probablement issus de Bisquin, Bisquain, l'ancien nom des habitants de la province de Biscaye en Espagne.
Un (convertisseur) bessemer sert à transformer la fonte en acier par soufflage d'air ou d'oxygène. Un acier bessemer est obtenu au moyen d'un convertisseur Bessemer. Ce nom vient de celui de l'inventeur anglais d'un procédé de fabrication de l'acier, Sir Henry Bessemer, employé dans les expressions telles que acier Bessemer, procédé Bessemer et convertisseur Bessemer, qui correspondent à l'anglais Bessemer process, Bessemer iron ou Bessemer steel, et Bessemer convecter.
Un (frère) besson est un jumeau ; une (sœur) bessonne est une jumelle. Des bessons sont des jumeaux. Ce mot vient plutôt du latin vulgaire bissus, lui-même dérivé de l'adverbe latin bis « deux fois ». On a lu une bessonnerie (le fait d'être jumeau), un bessonnet (un petit jumeau), une relation bessonnière (de frère jumeau). Une bessonnière est une brebis ayant mis bas des jumeaux.
Il est fréquent de rencontrer dans la correspondance anglaise des formules de politesse comprenant l’adjectif best, « meilleur », comme best wishes, littéralement « meilleurs vœux », ou best thoughts, « meilleures pensées ». Ce sont là des tours propres à la langue anglaise, et qu’il convient de lui réserver. On évitera donc de les importer ou de les adapter maladroitement à notre langue et l’on se gardera particulièrement du peu compréhensible meilleurs messages. Le français a suffisamment de formules de politesse correctes pour qu’il ne soit pas nécessaire d’en créer de fautives. Académie française.
A. Un bestiaire était, dans l'Antiquité romaine, un belluaire, un gladiateur destiné à combattre les fauves au cirque ; une victime qui leur était livrée ; un torero. Ce nom est emprunté au latin classique classique bestiarius.
B. Un bestiaire est un recueil médiéval de récits allégoriques et moraux sur les animaux ; un recueil de textes sur les animaux ; une iconographie animalière du Moyen Âge ; un ensemble d'œuvres d'art représentant des animaux. Ce nom est emprunté au latin médiéval bestiarium.
L'adjectif bestial, bestiale, qualifie ce qui tient de la bête, ce qui appartient à la bête ; ce qui fait ressembler l'homme à l'animal par son physique ou son comportement, par ses penchants moraux, son manque de spiritualité, par son manque d'intelligence, sa stupidité. Le pluriel est bestiaux, bestiales. Ce mot est emprunté au latin chrétien bestialis. L'adverbe bestialement signifie d'une manière bestiale, à la manière d'une vraie bête.
Le verbe bestialiser signifie rendre bestial ; dégrader, avilir. Se bestialiser, c'est devenir bestial, prendre des instincts bestiaux.
On a lu une, un bestialitaire pour une personne qui s'adonne à la bestialité.
Une bestialité est un caractère, un comportement qui assimile l'homme à la bête ; c'était un acte sexuel avec un animal. En ancien français, on a lu une bestiauté. Ce nom est emprunté au latin médiéval bestialitas « caractère de ce qui est propre à la bête ».
Une bestiasse était une personne stupide, dépourvue d'esprit, de bon sens. Ce mot vient de l'italien bestiaccia qui est dérivé de bestia « bête ».
Les bestiaux sont l'ensemble des animaux de ferme, à l'exception des animaux de basse-cour. On lit une foire aux bestiaux, un wagon à bestiaux. Un bestiau est un animal faisant partie du bétail ; un animal ; une bestiole. Ce nom est le pluriel de l'ancien français bestial, dérivé du latin bestia (bête).
Une bestiole est une petite bête ; un insecte. Ce nom est emprunté au latin classique bestiola, diminutif de bestia « bête ».
Un bestion était une bestiole, une petite bête. Une tapisserie à bestions représente des figures d'animaux. Un bestion est aussi le bec de proue ou l'éperon d'un vaisseau sur lesquels on sculptait une figure d'animal. Ce nom est dérivé du latin bestia « bête ».
Un best-of est une compilation regroupant la sélection des plus grands succès d'un chanteur, d'un groupe musical, d'un artiste de scène en général.
Mot anglais très couramment employé, best-of, souvent écrit best-off, désigne une sélection d’airs d’opéra, de chansons, de sketchs, d’extraits d’émissions ayant connu un succès particulier.
Ce terme, qui tend avant tout à faire vendre les disques des chanteurs ou des imitateurs, est étendu à d’autres domaines pour désigner une revue sélective de ce qui a ou qui peut rencontrer la faveur du public. Le best-of de la mode, du design, un best-of de citations, de recettes.
On peut dire la même chose en utilisant le mot français de florilège, la formule le meilleur de, ou, simplement, s’en tenir aux termes de revue, choix, sélection.
Académie française
[en anglais : best practice ; best practices] les meilleures pratiques
Un best seller ou best-seller est un ouvrage qui a obtenu un grand succès de librairie ; un grand succès commercial.
[en anglais : best shore] une localisation optimale
1. Un bêta est la deuxième lettre de l'alphabet grec, écrite β, ϐ et correspondant à b, B dans l'alphabet français ; ce qui est en deuxième position ; une information donnée à un grimpeur à propos d'une voie d'escalade ou d'un problème de bloc, dans le but de faciliter l'ascension (OQLF).
Une particule bêta est un électron négatif (β -) ou électron positif (β +), émis lors de la désintégration de certains radionucléides. Une radioactivité bêta moins est une désintégration d’un atome radioactif accompagnée de l’émission d’une particule β- (électron négatif ou négaton). Une radioactivité bêta plus est une désintégration d’un atome radioactif accompagnée de l’émission d’une particule β+ (électron positif ou positon).
Des rayons bêta sont émis par des éléments radioactifs. Le rayonnement bêta désigne des électrons de charge négative ou positive.
Un risque bêta ou risque de deuxième espèce sont un risque de croire, à tort, à l’absence de différence entre deux résultats.
Un rythme bêta est, en électroencéphalographie, un rythme formé par des oscillations rapides (ondes β) de 15 à 20 cycles/sec, d’une amplitude plus faible que le rythme α (10 à 50 microvolts) et de forme sinusoïdale.
Une version bêta est améliorée avant d'être commercialisée.
2.Familièrement, l'adjectif bêta, bêtasse, qualifie quelqu'un qui parait bête. On a lu aussi bétasse, bétate. Une bêtasse est celle qui est niaise ou peu intelligente, un bêta est celui qui est niais ou peu intelligent. Une bêtasserie est une sottise, une ineptie. Ces mots sont dérivés de bête.
La pensée de Pierre de Jade : Plus le temps passe et plus je me demande si le citoyen bêta n'a pas remplacé le citoyen lambda.
Un médicament bêta-adrénergique est une substance reproduisant les effets β de l’adrénaline et de l’isoprotérénol , dont l’action β 2 myorelaxante sur le myomètre est utilisée pour la tocolyse. Cet adjectif est composé de bêta (1) employé dans l'expression récepteurs adrénergiques bêta désignant des récepteurs dont dépendent des effets inhibiteurs, par opposition à récepteurs adrénergiques alpha désignant des récepteurs dont dépendent des effets excitateurs, et d'adrénergique, formé à partir de adrénaline et du grec "action", voir : adréno-.
Des bêta-agonistes sont des médicaments stimulant les récepteurs bêta-adrénergiques du système nerveux sympathique.
Une bêta-alanine est un isomère de l’alanine.
Une bêta-amylase est l'enzyme de type exo-amylase catalysant l’hydrolyse des chaînes linéaires de l’amidon en détachant des molécules de maltose.
Un bêta-aminopropionitrile est un dérivé d’un acide aminé, à fonction nitrile, présent dans certaines graines.
Un bêtabloquant est un médicament qui s’oppose à l’action des catécholamines endogènes ou aux substances exogènes qui agissent sur les récepteurs β du système sympathique.en médecine. On lit une substance bêtabloquante. Un bêta-bloqueur est un bêtabloquant. Une labetalol est un β bloquant sans activité sympathomimétique intrinsèque, utilisé dans le traitement de l’hypertension artérielle et de l’urgence hypertensive.
Une bêtacaïne ou bêta-eucaine, eucaïne sont un anesthésique local.
Un bêta-cétothiolase est l'enzyme catalysant le clivage de la chaîne carbonée d’un β-cétoacyle par la fonction thiol d’un coenzyme A.
Un bêtacarotène est un pigment.
Uun bêtacoque est une bactérie en forme de coque produisant beaucoup de gaz, mésophile et thermosensible, intervenant dans la maturation des beurres et de crèmes.
Une bêta-fibrillose est une amylose, une maladie caractérisée par des dépôts tissulaires d’une substance protéique à disposition spatiale moléculaire en feuillets bêtaplissés.
Une bêtagalactosidase est une lactase.
Les bêta-globulines sont un groupe de protéines plasmatiques faisant partie des globulines dont la mobilité électrophorétique est intermédiaire entre celle des β2-globulines plus rapides et celle des β-globulines plus lentes.
La bêta-glucane est une fibre soluble issue de la levure de bière, connue pour sa capacité à activer les macrophages. En savoir plus : Inserm.
Une bêta 1-glycoprotéine est une protéine spécifique de la grossesse.
Une bêta-HCG est une sous-unité spécifique de l’hormone chorionique gonadotrope.
Un bêta-hydrohybutyrate est un corps cétonique.
Un bêta-hydroxy-acylcoenzyme A est un composé formé au cours du catabolisme des acides gras dans les mitochondries, intermédiaire de l’hélice de Lynen de la β-oxydation. On lit un déficit en bêta-hydroxy-acyl-CoA-déshydrogénase des acides gras à longue chaine.
Une bêta-hydroxy-β-méthylglutaryl-CoA-lyase est l'enzyme catalysant la décomposition du β-hydroxy-β-méthylglutaryl-coenzyme A en acétyl-coenzyme A et acide acétylacétique.
Une bêta-hydroxy-β-méthylglutaryl-CoA-réductase [HMG-CoA-réductase] est l'enzyme catalysant la réduction du β-hydroxy-β-méthylglutaryl-coenzymeA en acide mévaldique par le NADPH.
Une bêta-hydroxy-β-méthylglutaryl-CoA-synthétase est l'enzyme catalysant la condensation d’une molécule d’acétyl-coenzyme A avec l’acétylacétyl-coenzyme A, formant le β-hydroxy-β-méthylglutaryl-coenzyme A et libérant une molécule de coenzyme A.
Un bêta-hydroxy-β-méthylglutaryl-coenzyme A [HMGCoA] est un intermédiaire métabolique trouvé dans la voie de biosynthèse du cholestérol et dans la cétogenèse.
Une bêta-hydroxybutyrate-déshydrogénase est l'enzyme catalysant de façon réversible le transfert d’hydrogène du β-hydroxybutyrate sur le NAD.
Une bêta-hydroxybutyryl-CoA-déshydrogénase est l'enzyme qui catalyse la déshydrogénation de la fonction alcool du β-hydroxybutyryle en fonction cétone, en transférant l’hydrogène sur le NAD.
Un acide bêta-hydroxybutyrique est un acide alcool, produit du métabolisme intermédiaire, plus spécialement des acides gras.
Une bêta-hydroxylé-CoA-déshydrogénase est l'enzyme catalysant la déshydrogénation de la fonction alcool du β-hydroxy-acyle en fonction cétone, en transférant l’hydrogène sur le NAD.
Une bêta-hydroxyvaléryl-CoA-carboxylase est l'enzyme catalysant la fixation d’un radical carboxylique sur le β-hydroxyvaléryl-CoA, formant le β-hydroxy-β-méthylglutaryl-coenzyme A.
Le bétail est l'ensemble des animaux élevés dans telle ferme, à l'exception des animaux de basse-cour ; c'est aussi un terme de mépris ou de dérision concernant des être humains. Ce nom vient de l'ancien français bestiaille dérivé du latin bestia « bête ». Une bétaillère est un véhicule, un camion ou une remorque qui sert au transport du bétail.
Une bétaïne est une N-triméthylglycine, un composé organique possédant une fonction acide et une fonction ammonium quaternaire, un dérivé d’oxydation de la choline. Une butyrobétaïne est une substance bétaïnique isolée de certaines espèces animales, telles que serpents, anguilles, anémones de mer, etc., qu’on a trouvé aussi dans la viande putréfiée, où elle représente probablement un dérivé de réduction de la carnitine produit par les bactéries.
Une bêtalactamase est l'enzyme sécrété(e) par de nombreuses espèces bactériennes, à Gram positif ou à Gram négatif qui, en hydrolysant le noyau bêtalactame des pénicillines et des céphalosporines, inhibent leur action antibactérienne. Les bêtalactamines sont l'importante famille d’antibiotiques possédant, dans leur formule, un cycle bêtalactame.
Une bêta-lactoglobuline est une protéine du lactosérum, représentant 55% des protéines de ce milieu.
Parmi les divers pigments qui colorent les plantes à fleurs, deux groupes dominent très largement la scène et sont ubiquistes dans la plupart des familles : les caroténoïdes et les anthocyanes (flavonoïdes allant du bleu au rouge). Par contre, un groupe de pigments retient l’attention par sa répartition très restreinte dans une partie d’une seule lignée : les bétalaïnes. Ils donnent des couleurs profondes dans deux gammes : les rouge-violacé et les jaunes. Parmi les exemples iconiques de telles plantes à fleurs à bétalaïnes, souvent cultivées pour la beauté de leurs fleurs on peut citer les bougainvillées ou les belles-de-nuit ; mais on les trouve aussi dans les fruits ou les racines comme par exemple chez la betterave rouge. Extrait de Des pigments végétaux rares : les bétalaïnes (Zoom nature). Voir aussi Rougir contre le soleil (Zoom nature).
Une bêta-lectrice, un bêta-lecteur sont une correctrice non professionnelle, un correcteur non professionnel d'un ouvrage avant sa publication.
Une bêta-lipoprotéine est une lipoprotéine plasmatique dont la mobilité électrophorétique à pH 8,6 correspond à celle des β-globulines.
Une abêtalipoprotéinémie est une affection autosomique récessive, rare, de l’enfant, par absence de β-lipoprotéines dans le plasma sanguin. On lit une abêtalipoprotéinémie normotriglycéridémique de type Steinberg.
Une hyper-bêta-lipoprotéinémie est une teneur élevée du plasma sanguin en β-lipoprotéines. On lit une hyperprébêtalipoprotéinémie familiale.
Une hypo-bêta-lipoprotéinémie est une diminution de la teneur du sang en β-lipoprotéines.
Une pré-β-lipoprotéine est une lipoprotéine plasmatique caractérisée par sa mobilité électrophorétique intermédiaire entre celle des α- et des β-lipoprotéines.
Une bêta-2-macroglobuline ou immunoglobuline M sont une glycoprotéine plasmatique de masse moléculaire élevée (800kDa) de structure pentamérique dont chaque protomère comporte deux chaines lourdes µ et deux chaines légères λ ou ϰ, de mobilité électrophorétique β 2 ou γ, dont la constante de sédimentation élevée permet de la séparer par ultracentrifugation. Une bêta-2-microglobuline est une glycoprotéine plasmatique de faible masse moléculaire (12kDa), trouvée aussi dans l’urine, la salive, le liquide céphalo-rachidien.
Une bêtaméthasone est un antiinflammatoire stéroïdien de la classe des glucocorticostéroïdes.
Une bêta-méthylcrotonylglycinurie est une anomalie autosomique récessive du métabolisme de la glycine due à un déficit congénital en β-méthylcrotonyl-CoA carboxylase.
Un bêta-mimétique est un médicament stimulant les récepteurs β du système nerveux sympathique, mimant ainsi les effets des agonistes endogènes [noradrénaline, adrénaline] sur ces récepteurs. Une substance bêta-mimétique est un produit naturel ou pharmaceutique reproduisant les effets β de l’adrénaline, notamment une action d’inhibition des contractions utérines, très utilisé en obstétrique pour traiter les menaces d’accouchement prématuré.
Une bêta-oxydation est une voie métabolique de dégradation des acides gras.
L'adjectif bêta-plissé, bêta-plissée, se dit de la forme que prend une chaine protéinique étirée dans un plan.
Une bêta-propiolactone est un composé organique de la famille des lactones.
Un bêtarécepteur est un récepteur bêta-adrénergique.
Un bêta-rétinène
Une bêta-sitostérolémie est une affection avec surcharge en β-sitostérol donnant des xanthomes et les complications habituelles des hypercholestérolémies.
Une substance bêtastimulante, un (médicament) bêtastimulant stimulent les récepteurs adrénergiques.
Un déficit en cystathionine bêta-synthase
Une bêta-thalassémie est une hémoglobinopathie héréditaire caractérisée par un défaut de synthèse des chaines bêta de globine. Une delta bêta thalassémie est une forme de β thalassémie caractérisée par une synthèse diminuée ou nulle des chaînes delta et bêta globine et une augmentation compensatoire de l’hémoglobine F.
Plus rares que la drépanocytose, les bêta-thalassémies sont quant à elles causées par des mutations qui conduisent à la diminution ou l’absence de synthèse de la globine bêta, et donc d’hémoglobine. À la clé : des anémies parfois graves, qui peuvent s’accompagner de complications, notamment osseuses. En savoir plus : Inserm.
Une bêtathérapie est une utilisation radiothérapeutique du rayonnement β.
Une bêta-transducine polypeptide est une sous-unité de la transducine dont une mutation est à l’origine d’une affection à hérédité indéterminée.
Un bêtatron est un accélérateur d’électrons qui utilise l’induction magnétique pour communiquer une énergie cinétique élevée, de quelques MeV ou dizaines de MeV, à des électrons circulant dans un tube annulaire placé dans l’entrefer d’un électroaimant alimenté en courant alternatif. Ce nom est composé de bêta (1) et de la finale d'électron (voir : cyclotron), ce terme ayant été formé en anglais par D. W. Kerst qui mit au point cet accélérateur à induction en 1940.
Un bétazole est un analogue de l'histamine.
bâtch ! bêtch ! bêk ! pouah ! [Belgique]
L’homme est la mesure de toutes choses et c’est à l’aide de son corps qu’il a d’abord mesuré le monde, mais quand il s’est agi d’évoquer ses défauts, c’est une tout autre mesure qu’il a choisie. On constate en effet que, dans notre langue comme dans beaucoup d’autres, ce sont les animaux qui servent d’étalon en la matière. En témoigne un petit livre récent de Thierry Oden, au titre évocateur, T’es bête comme une oie qui couve debout, dans lequel sont recensées nombre d’expressions ayant trait à ce sujet. À l’origine, il n’était pourtant pas évident que les bêtes seraient bêtes. Ce nom est en effet issu du latin bestia, qui, s’il peut désigner tout type d’animal, était plutôt réservé aux animaux féroces. On livrait d’ailleurs certains condamnés ad bestias et il existait des gladiateurs plus spécialement chargés de les combattre, les bestiaires. Au nom bestia était donc ordinairement associée une idée de férocité, et non de sottise, alors que c’était souvent le cas de l’autre terme dont usaient les Latins pour désigner les animaux, bellua. En savoir plus : Académie française.
Pourtant, en français, les deux sens du mot bête apparaissent presque simultanément, et Mme Leprince de Beaumont les réunit dans La Belle et la Bête : « Dites-moi, n’est-ce pas que vous me trouvez bien laid ? Cela est vrai, dit la Belle, car je ne saurais mentir ; mais je crois que vous êtes fort bon. Vous avez raison, dit le monstre ; mais outre que je suis laid, je n’ai point d’esprit : je sais bien que je ne suis qu’une bête. On n’est pas bête, reprit la Belle, quand on croit n’avoir point d’esprit : un sot n’a jamais su cela. » En savoir plus : Académie française.
Une bête est un animal ; un être appartenant au règne animal autre que l'homme ; autres sens : CNRTL.
Le Dictionnaire des belgicismes indique les bêtes (les bovins), avoir des bêtes (avoir du bétail=.
Des bêtes d'orage sont un autre nom des thysanoptères qui forment des essaims au-dessus des champs de blé en été. Une bête à bon dieu est le nom vernaculaire des coccinelles et plus particulièrement de la coccinelle à sept points. Le Dictionnaire des sciences animales indique : bête à bon dieu, bête asine, bête d'août, bête de proie, bête de somme, bête dure, bête noire, bête puante, bête rouge, bête rousse, bêtes fauves.
Il a fallu du temps pour que le nom coccinelle vienne dans notre langue. Il s’agit d’une francisation, sous la plume d’Aubert de La Chesnaye, dans son Système naturel du règne animal (1754), de la forme coccinella, créée par Linné dans son Systema naturae. Coccinella est dérivé, par l’intermédiaire de coccinus, « écarlate », de coccum, nom emprunté du grec kokkos, qui désignait la cochenille, à partir de laquelle on tirait une teinture d’une couleur semblable aux élytres de la coccinelle. Auparavant, on l’appelait bête à bon Dieu, bête à Dieu, bête à Martin, probablement en l’honneur de saint Martin, bête à la Vierge ou encore vache à Dieu. Voilà un heureux patronage qui dit bien en quelle estime, surtout chez les enfants, est tenue notre bestiole. Toutes les bêtes n’eurent pas un aussi grand capital de sympathie. En savoir plus : Académie française
L'adjectif bête signifie qui manque d'intelligence ; qui manifeste un manque d'intelligence ou d'attention ; qui est banal, banale, conventionnel, conventionnelle, sans originalité ; autres sens : CNRTL.
C'est d'un bête ! C'est d'une bêtise inimaginable !
Gagner un argent bête signifie gagner un argent fou. [Belgique]
L'adverbe bêtement signifie d'une manière bête, stupide ; sans qu'on y découvre un sens, inutilement ; simplement, sans chercher de finesse ; banalement, sans imagination, ni recherche artistique. Tout bêtement signifie tout simplement.
On a lu une bêterie pour une bêtise ; un bêtet.
Le mot bête est emprunté au latin bēstĭa qui, d'une part s'est transmis par voie populaire sous la forme bīstia (voir biche, l'ancien français bisse), d'autre part s'est maintenu sous la forme classique (bēstĭa) et s'est transmis par voie d'emprunt par l'intermédiaire de la forme bestie.
Le verbe embêter est dérivé de bête.
Le nom africain (un) matabiche (un pourboire ; un pot de vin, un bakchich) est emprunté, par l'intermédiaire du bantou [d'Angola] matabicho « pourboire », au portugais matabicho « gorgée de boisson alcoolique », lui-même issu de l'expression matar o bicho « tuer le ver, en buvant à jeun un verre de vin ou d'alcool » littéralement « tuer (matar, voir matador) la bête (bicho, voir bête et biche) ».
Voir les mots commençant par thèr- du grec θ η ρ ι ́ ο ν qui signifie bête féroce ou sauvage, et un indricothérium : un baluchithérium, un herbivore qui était le plus grand des mammifères terrestres, un paléothérium, un genre de Mammifères périssodactyles fossiles.
Le nom (une) pantière ou pantenne, pantène, pantaine (un grand filet tendu verticalement pour prendre les oiseaux volant par troupes) vient du latin panthera « tout ce qui se trouve, en une prise, dans le filet (à la chasse aux oiseaux sauvages) », formé du grec π ɑ ̃ ν, neutre de π α ̃ ς « tout » et de θ η ́ ρ α « chasse » dérivé de θ η ́ ρ « bête sauvage ».
Voir aussi : best-, un bétail et les dérivés ci-dessous.
Un bétel est un poivrier, une plante. Ce nom est emprunté au portugais.
C’était une manière de tordre l’histoire. Il en était une autre, de tordre la géographie cette fois puisque, pour désigner un sot, on disait qu’il était né en Béthanie, en faisant du nom de cette ville de Judée le croisement des mots bête et âne. En savoir plus : Académie française.
Le roi David a trouvé une jolie femme nommée Bethsabée ; il l’a vue depuis le haut de son palais, qui lui permet de voir le jardin de sa voisine, quand elle y prenait son bain. Il lui envoie un message, une invitation, une invite. Elle ne dit pas non. Le roi David se débarrassera du mari de la dame. En savoir plus : Les billets de François Jacquesson.
Un béthyle est le genre d'insectes hyménoptères béthylidés, à la tête allongée, prédateur des chenilles. Les béthylidés ou béthylides sont une famille d'insectes, des guêpes à tête allongée. Les béthyloïdes sont une super-famille d'insectes.
Les béthylonymidés sont une famille d'insectes hyménoptère. Les béthylonymoïdes sont une super-famille d'insectes hyménoptères.
L'adjectif bêtifiant, bêtifiante, signifie qui rend bête ; qui n'exprime que des stupidités.
Le verbe bêtifier signifie rendre bête, abrutir ; parler d'une manière niaise à la façon des tout petits enfants ; faire le bête, se donner un air niais ; tenir des propos stupides, dire des sottises ; plaisanter, tenir des propos légers. Abêtifier quelqu'un, c'était le rendre progressivement comme bête, abruti, par paresse des facultés intellectuelles due au milieu ambiant. Ce verbe est issu du croisement d'abêtir et de bêtifier.
Le verbe bêtir signifiait devenir bête. Abêtir, c'est rendre bête, de manière à faire subir une diminution des facultés humaines les plus nobles. S'abêtir, c'est devenir bête, stupide ; s'abrutir. Les verbes bêtir et abêtir sont dérivés de bête.
je bêtis, tu bêtis, il bêtit, nous bêtissons, vous bêtissez, ils bêtissent ;
je bêtissais ; je bêtis ; je bêtirai ; je bêtirais ;
j'ai bêti ; j'avais bêti ; j'eus bêti ; j'aurai bêti ; j'aurais bêti ;
que je bêtisse, que tu bêtisses, qu'il bêtisse, que nous bêtissions, que vous bêtissiez, qu'ils bêtissent ;
que je bêtisse, qu'il bêtît, que nous bêtissions ; que j'aie bêti ; que j'eusse bêti ;
bêtis, bêtissons, bêtissez ; aie bêti, ayons bêti, ayez bêti ;
(en) bêtissant.
L'adjectif abêtissant, abêtissante, signifie qui rend bête ; qui rend stupide. Un abêtissement est l'action d'abêtir ; l'état de celui qui est abêti. Un abêtissoir est un endroit où l'on s'abêtit.
A. Une bêtise est un manque d'intelligence et de jugement ; une action, un propos, un comportement inintelligent ou sans importance ; ce qui a peu de valeur, qui est sans intérêt. Ce nom est dérivé de bête. Le verbe bêtiser signifiait dire des bêtises ; plaisanter ; faire le bête, prendre un air niais. Un bêtisier est un sottisier ; un recueil de bourdes, d'erreurs involontaires, rassemblées pour amuser le grand public.
B. une bêtise est une sorte de berlingot devenu une spécialité renommée de Cambrai.
Le nom (une) bétoine (une plante) est une adaptation du latin betonica, vetonica ou vettonica « plante des Vettones, peuple d'Espagne (qui en aurait tiré parti le premier) », mot d'origine gauloise.
Une bétoire ou bétoure sont un petit entonnoir naturel par où se perdent les eaux superficielles ; un puits artificiel, un puisard pour absorber les eaux de pluie. On a lu aussi bétoure, bettoir, bétouve,... Le nom (une) bétoire est un terme dialectal normand remontant probablement au latin vulgaire bibitoria « trou pour l'eau, abreuvoir », de bibere « boire ».
1. Un béton est un colostrum, le premier lait d'une femme qui vient d'accoucher ; le nom vulgaire du colostrum des vaches. Ce nom est dérivé du moyen français bet, d'origine obscure.
2. Un béton est un matériau de construction à grande résistance, obtenu par liaison d'agrégats divers. Des bétons sont des matériaux qui, contenant beaucoup d'hydrogène, sont utilisés comme absorbeurs de neutrons. Ce nom vient de l'ancien français betun, emprunté au latin bitumen « bitume ».
Les expressions coulé dans le béton, coulé dans le ciment [en anglais : set, cast in concrete] signifient gravé, inscrit dans le marbre, décidé, définitif, immuable, irrévocable, irréversible. [Québec]
Un béton lourd est un béton dont la densité élevée augmente la capacité d'atténuer les rayonnements X ou gamma qui le traversent. La densité élevée du béton est obtenue en y incorporant par exemple du minerai de fer ou de baryum. En anglais : heavy concrete. JORF du 5 septembre 2021.
Un béton armé continu ou BAC est un matériau utilisé pour le revêtement des chaussées, dans lequel le béton et les armatures sont mis en œuvre sans joint (en anglais : continuously reinforced concrete ; CRC). Un béton autonivelant ou BAN est un béton autoplaçant qui permet d'obtenir une surface horizontale plane sans qu'un régalage soit nécessaire (en anglais : self-leveling concrete ; self-levelling concrete). Un béton autoplaçant ou BAP est un béton très fluide, mis en place par gravité, sans nécessiter de vibration (en anglais : self-compacting concrete ; SCC ; self-consolidating concrete ; SCC ; self-placing concrete). On lit un béton banché (en anglais : shuttered concrete ; walled concrete). Un béton précontraint ou BP est un béton soumis à un effort permanent de compression au moyen d'armatures mises en tension avant toute application de charges. Cette compression permanente est destinée à compenser les tractions résultant de l'application de charges sur le béton. En anglais : prestressed concrete. JORF du 22/07/2007.
Un bétonnage est l'action de bétonner ; une maçonnerie.
L'adjectif bétonné, bétonnée, qualifie ce qui est recouvert, renforcé ou construit avec du béton ; ce qui est conçu pour ne pas pouvoir être attaqué, critiqué, contesté ; quelqu'un qui est endurci, qui est insensible. Le verbe bétonner signifie construire avec du béton ; enduire de béton ; renforcer, étayer ; pratiquer un jeu défensif.
Une bétonneuse, un bétonneur construisent sans souci de l'environnement. Une bétonnière ou bétonneuse sont une machine dans laquelle on prépare le béton. Une bétonnière est un camion-malaxeur, un camion équipé pour transporter le béton.
Il en va de nos manières de nous exprimer comme des couleurs ou des formes de nos vêtements, des coupes de cheveux ou de nos habitudes alimentaires : elles n’échappent pas aux phénomènes de mode. Depuis quelque temps déjà, les noms en -isation connaissent une vogue certaine, ce suffixe semblant lester le nom qu’il vient compléter d’un poids de sérieux bienvenu. C’est sans doute la raison qui explique la bonne santé d’un mot récemment apparu, bétonnisation, qui désigne l’action de bétonner et le résultat de cette action. Deux sens qu’avait pourtant déjà le mot bétonnage. Quand, à partir des années 1970, on a critiqué le bétonnage des côtes, ce qui était dénoncé n’était pas différent de ce qui l’est aujourd’hui quand on évoque la bétonnisation des terres agricoles. Ce nom, même s’il est plus long, n’ajoute rien à ce que dit bétonnage, il est donc préférable de s’en passer. Académie française.
L'adjectif et le nom bêtot, bêtote, signifiaient un peu bête.
une bétoure : voir bétoire (ci-dessus).
Betta splendens est le poisson combattant.
1. Une bette ou blette, poirée sont une plante. Ce nom est emprunté au latin beta de même sens.
2. Une bette est un chaland à compartiments qu'on amène le long des navires au port pour recevoir leurs détritus ; un petit bateau de plaisance et de pêche de la région marseillaise, à fond plat, aux parois presque verticales, aux deux extrémités pointues, fonctionnant à la voile et à l'aviron. Ce nom est emprunté au provençal veto, beto "lien, bandelette, ruban" et "bateau plat servant à la pêche", issu du latin vitta "lien, bandelette, ruban", voir l'étymologie de vétiller. Le terme a probablement désigné une embarcation à cause de la forme de celle-ci ou par métonymie à partir de son emploi pour désigner un cordage, ou un filet en forme de bande.
Une betterave est une plante potagère ou fourragère à racine charnue, riche en sucre. Ce nom est composé de bette et rave. L'adjectif betteravier, betteravière, est relatif à la betterave. Une betteravière, un betteravier cultivent de la betterave ou fabriquent du sucre de betterave.
Les bettongs ou bettongies sont des petits marsupiaux d'Australie. Le singulier est un bettong ou une bettongie.
Les bétulacées ou bétulinées, bétulées sont la famille de plantes dicotylédones qui comprend l'aune et le bouleau. Ces noms sont dérivés du radical du latin betulla « bouleau ». Une bétulicultrice, un bétuliculteur sont des exploitants d’un bois de bouleaux qui récoltent et, le cas échéant, transforment la sève des arbres (en anglais : birch syrup producer. JORF du 27/05/2021). La bétuliculture [en anglais : birch syrup production] est la culture et l'exploitation d'une boulaie en vue de la récolte, du traitement et de la transformation de la sève de bouleau. La bétuliculture se pratique principalement en Alaska et en Europe du Nord. Ce nom est dérivé du latin classique betulla, qui signifie « bouleau », et de -culture, sur le modèle d'arboriculture. OQLF.
Un bétyle est une pierre sacrée de forme ovale ou ellipsoïdale considérée, par les Anciens qui lui vouaient un culte, comme la demeure d'un dieu et quelquefois comme le dieu lui-même. Ce nom est emprunté au latin baetulus, à comparer avec le grec β α ι ́ τ υ λ ο ς.
L'adjectif beuglant, beuglante, signifie qui beugle, mugit. Un beuglant était un bœuf ; un café chantant, un café-concert. Une beuglante est, familièrement, des reproches bruyants faits à quelqu'un ; une chanson hurlée ; une chanteuse de café-concert, de beuglant. Un beuglement est le cri des bovidés, un meuglement, un mugissement ; un son puissant et disgracieux. Le verbe beugler signifie mugir, meugler, pousser le cri prolongé et intense caractéristique des bovidés ; familièrement, émettre un son étourdissant, et disgracieux ; chanter, crier très fort quelque chose. Ce verbe est dérivé de l'ancien français bugle « buffle, jeune bœuf », emprunté au latin buculus « bouvillon ». Une beugleuse, un beugleur étaient celle, celui qui de la voix ou sur un instrument émettent des bruits étourdissants et disgracieux.
Le verbe meugler est emprunté au latin mūgĭlare.
Le verbe mugir est une réfection d'après le latin mugire « mugir, beugler ; retentir, crier avec violence », de l'ancien français muir, muire.
Familièrement, une beigne ou beugne, bugne, sont une bosse qui se forme à la suite d'un coup, d'une chute ; un coup, une brutalité. Le nom (une) beigne est probablement d'origine préromane remontant à la base bun(n)ia « souche d'arbre », dérivée du celtique buno. Le nom (une) bugne est une forme franco-provençale de beigne « bosse ; beignet ». Les verbes beugner ou bugner signifient battre, rosser ; faire des bosses à un véhicule. Se beugner ou se bugner signifient heurter ; se battre ; pour des véhicules, entrer en collision. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Un beignet est une petite beigne, une petite bosse ; un mets ou entremets composé de viandes, légumes, fruits, poissons, enrobés de pâte à frire et passés ensuite à la friture chaude ; un entremets composé uniquement de pâte à chou ou à brioche, gonflée dans la friture chaude.
Une beugne ou une bugne sont une pâtisserie faite de pâte à base de farine, d’œufs, de sucre et de matière grasse, levée (dans le cas des bugnes levées, qui sont aussi aromatisées) ou non (bugnes craquantes), découpée en morceaux que l’on fait frire dans l’huile.
beuh ! (pour exprimer le dégout ou une certaine indifférence)
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'une beuille est une trace d'un coup (se faire une beuille). Le verbe beuiller signifie provoquer une beuille.
Une beure, un beur ou rebeu sont nés en France de parents maghrébins immigrés. On lit la culture beure, un mouvement beur. Le mot beur est issu du verlan du mot arabe, avec "eu" peut-être d'après jeune. Le nom rebeu est encore l'inversion des syllabes du mot beur. Une beurette est une jeune fille beure. Une beurgeoise, un beurgeois sont des jeunes nés en France de parents maghrébins immigrés, qui ont généralement grandi en banlieue, dans une cité, et ont réussi professionnellement.
Berk ! beurk ! C'est dégoutant ! Je le dédaigne, je le méprise !
Au Québec, une beurrade est toute substance grasse étendue comme du beurre. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Un beurrage est l'action de beurrer ; l'aspect d'une peinture beurrée. Au Québec, un beurrage est l'action de recouvrir, d’enduire (le corps, une partie du corps) d’une substance grasse ou huileuse ; l'action ou la manière de maquiller, de se maquiller ; des produits servant au maquillage ; l'action de salir exagérément, en particulier la brimade que l’on inflige aux nouveaux arrivés (étudiants, sportifs, etc.) lors d’une cérémonie d’initiation en les recouvrant de substances dégoutantes ; le résultat de ces actes ; une flatterie ; un pot-de-vin.
Un beurre est une matière grasse alimentaire obtenue à partir du lait ; une matière grasse extraite de certains végétaux ; un composé chimique ; un sulfate hydraté d'alumine et de fer ; une butyrite, une résine fossile. Ce nom vient du latin bútyrum emprunté au grec β ο υ ́ τ ν ρ ο ν, bouturon, proprement « fromage de vache ». La forme française beurre provient d'un dialecte de l'Est ou de l'Ouest. Voir butyr-.
Au Québec, un beurre de ferme, d’habitant, de laiterie est fabriqué à la ferme, artisanalement. Un beurre de crèmerie, de beurrerie, de fabrique est fabriqué industriellement et destiné à la vente. En France, cette même distinction se fait entre beurre fermier et beurre laitier. Ce nom est utilisé pour désigner divers produits faciles à tartiner. Un beurre d’érable est le produit obtenu en brassant le sirop d’érable qui a d’abord été porté à un certain degré d’ébullition puis refroidi ; (aussi sous la variante beurre de sucre) un produit commercial à base de sucre aromatisé artificiellement à l’érable. Un beurre de caramel est un produit commercial au caramel. On lit aussi un beurre d’arachide(s), de peanut(s). En France, beurre peut s’employer pour désigner des substances grasses extraites de certains végétaux (beurre de cacao, beurre de coco, etc.).
Faire son beurre signifie faire des profits. Compter pour du beurre, c'est compter pour rien. Avoir un œil au beurre noir ou poché au beurre noir, c'est avoir un œil meurtri après un coup.
Le Dictionnaire des belgicismes indique : battre le beurre (patauger dans ses réflexions, mal connaitre la question) ; être dans le beurre, avoir le cul dans le beurre (être dans l’aisance) ; être tombé dans l’assiette au beurre (avoir fait un riche mariage).
Expressions québécoises :
Fondre, passer comme du beurre dans la poêle, c'est disparaitre rapidement (souvent en parlant d’argent). Passer comme du beurre dans la poêle, c'est passer facilement, rapidement, sans opposition.
Passer, frapper dans le beurre, c'est rater la cible en exécutant un mouvement, manquer son coup (en frappant à côté de la balle, du clou, etc.) ; (plus largement) ne pas atteindre l’objectif visé.
Tourner, virer dans le beurre, c'est, pour une vis, ne pas se fixer ; en parlant d’un mécanisme, d’un moteur, tourner à vide, sans qu’on puisse embrayer ; en parlant d’une roue de véhicule qui patine, ne pas avancer.
Parler dans le beurre, c'est parler dans le vide, ne pas être écouté.
Avoir les yeux dans le beurre, c'est avoir les yeux dans le vague, le regard absent ; avoir un regard qui trahit la fatigue, l’ivresse, un désir sexuel, etc.
Prendre quelque chose pour du bon beurre, c'est croire candidement ce qui est dit, faire preuve d’une confiance aveugle.
Prendre le beurre à poignée(s), c'est agir avec précipitation ; se montrer vorace, avide ; chercher à tout s’approprier ; manger avec une avidité grossière, sans se soucier des règles de la bienséance.
L'adjectif beurré, beurrée, qualifie ce qui est recouvert d'une couche de beurre ; ce qui est enduit de beurre ou d'une substance pâteuse quelconque ; familièrement, quelqu'un qui est ivre. Un beurré est une poire fondante. Une beurrée est une tartine recouverte de beurre, voir le Dictionnaire des régionalismes de France ; c'est aussi une saoulerie, une beuverie.
Au Québec, une tranche de pain beurrée, un morceau de pain beurré sont recouverts d’une couche de beurre ou d’une autre substance alimentaire. L'adjectif beurré, beurrée, qualifie quelqu'un qui est enduit, recouvert d’une substance grasse ou huileuse destinée à protéger, à guérir ; qui est maquillé de façon exagérée ou maladroite. La face beurrée, un mur beurré sont salis, tachés ; sont barbouillés. Une beurrée est une tranche de pain recouverte de beurre ; une forte somme d’argent ; une réprimande ; une fausse promesse, une tromperie. Attendre une beurrée, c'est attendre longtemps, très longtemps.
Le verbe beurrer signifie recouvrir d'une couche de beurre ; enduire de beurre ; faire tremper dans du beurre. Beurrer une peinture, c'est lui donner de l'épaisseur, de la consistance. Se beurrer, c'est s'enivrer ; s'enrichir.
Au Québec, beurrer quelque chose : c'est tartiner, étaler une couche de beurre ou d’une autre substance alimentaire sur du pain, une pâtisserie, etc. ; salir, tacher ; couvrir d’une substance salissante ; en parlant du temps, se gâter, se couvrir. (En) beurrer épais, c'est en faire ou en dire plus qu’il ne faut, dépasser la mesure, exagérer. Beurrer quelqu'un, c'est le tromper, le duper, lui raconter des histoires, le leurrer par des propos flatteurs, de fausses promesses ; l'acheter, le soudoyer ; dénoncer son implication dans des affaires, des pratiques répréhensibles, le mettre en cause, injustement ou non, dans une accusation. (Se) beurrer, c'est enduire (son corps, une partie de son corps) d’une substance grasse ou huileuse destinée à protéger, à guérir. Se beurrer, c'est se maquiller exagérément ou maladroitement. Se débeurrer, c'est se laver, se nettoyer.
Une beurrerie est un lieu de fabrication et de conservation du beurre. La beurrerie est l'industrie du beurre.
Au Québec, on a lu beurreux pour flatteur, trompeur.
L'adjectif beurrier, beurrière, qualifie ce qui concerne le beurre. En argot, les productions d'un auteur, d'un écrivain beurrier se vendent à la livre et non pas au nombre de livres. Une beurrière, un beurrier sont une crémière, un crémier qui font ou vendent du beurre ; ce nom a aussi désigné une banquière ou un banquier. Un beurrier est un récipient utilisé pour conserver le beurre ou pour le servir sur table. Une beurrière est un vase pour conserver le beurre ; une sorte de toile utilisée pour envelopper le beurre ; un beurrier [Belgique].
Une embeurrée est un chou, un légume cuisiné avec du beurre.
L'arbre (un) karité est aussi appelé un arbre à beurre.
Une, un beuverache ou beuvrache étaient une femme ou un homme qui boivent trop, des ivrognes.
Une beuverie est le fait de boire avec excès ; une réunion, une partie de plaisir où l'on boit avec excès. On a lu une buverie. Une beuverie express est une absorption massive d'alcool, généralement en groupe, visant à provoquer l'ivresse en un minimum de temps (en anglais : binge drinking. Voir aussi : alcoolorexie. JORF du 28/07/2013). Ces mots sont dérivés des radicaux bev-, beuv-, buv- de boire.
Un bévatron est un synchrotron à protons.
Une bévue est une erreur grossière due à l'ignorance, à l'inadvertance ou à l'aveuglement, et pouvant entrainer des conséquences fâcheuses. Ce nom est dérivé de vue avec le préfixe péjoratif bes-, bé (du latin bis « deux fois »), comme dans beslort (balourd), bestourner (« détourner »), beslue (berlue), besloi (« injustice »).
Un bey était, dans l'ancien Empire ottoman, le gouverneur d'une ville ou d'une province, un officier supérieur, un haut fonctionnaire, un gros propriétaire ; un souverain de Tunisie. Le pluriel est des beys. Ce nom est emprunté au turc beg « seigneur ».
L'adjectif beylical, beylicale, se rapporte à un bey et plus particulièrement au bey de Tunis. Le pluriel est beylicaux, beylicales. Un beylicat est le pouvoir et le territoire d'un bey. Un beylick ou beylik était une province que gouvernait un bey. Ce nom est emprunté au turc beglik, beylik « rang ou fonction de bey » « juridiction d'un bey ».
Henri Beyle est connu sous le nom de Stendhal. Le beylisme est l'attitude intellectuelle et morale, illustrée par les héros de Beyle-Stendhal, exaltant l'individualisme et l'énergie parfois cynique dans la conduite de l'action et la recherche des passions ; le culte de Stendhal, de sa vie, de son œuvre, de sa pensée. L'adjectif beyliste qualifie ce qui est caractéristique de Stendhal ou du héros stendhalien ; ce qui est conforme à la morale du héros stendhalien. Une, un beyliste sont des spécialistes, des passionnés de Stendhal.
La capitale du Liban est Beyrouth dont les habitants sont les Beyrouthines et les Beyrouthins.
On a lu un bezan pour un besant ou besan.
Ne pas en avoir bésef signifie ne pas en avoir beaucoup.
Le mot bézef ou bésef, besef, bezef, beseff (beaucoup) est emprunté à l'arabe d'Algérie bezzāf « en quantité » correspondant à l'arabe littéraire bi-ǧizāf composé de bi- et ǧizāf emprunté au persan de même forme « beaucoup ».
Le nom (un) bezestan (un marché couvert, au Moyen-Orient) est emprunté au persan bäzistàn « magasin d'étoffe », avec le suffixe -stān désignant un lieu.
Un bezet ou beset est un ambesas, un coup de dés qui fait sortir deux as. Ce nom est plutôt issu d'ambesas par aphérèse que directement formé de bes- (en latin bis « deux fois ») et d'as.
Un besoar ou bésoar, bezoard, bézoard,... est une concrétion pierreuse qui se forme dans le corps de certains animaux et à laquelle on attribuait autrefois des propriétés curatives et des vertus magiques ; c'est aussi une des anciennes préparations pharmaceutiques à composants animaux, minéraux ou végétaux. Un bézoard humain a désigné des concrétions urinaires. Selon les sens, ce nom est emprunté par l'intermédiaire du latin médiéval à l'arabe bāzahr, du persan pādzahr « ce qui préserve du poison », ou emprunté, par l'intermédiaire du latin médiéval bezoar à l'arabe bezuwār, forme maghrébine de bāzahr.
Bhadgaun ou Bhatgaon est une ville du Népal.
Bhagalpur est une ville de l'Inde.
le Bhagavad-Fita est un ouvrage religieux indien.
La bhakti est, dans l'hindouisme, l'attitude religieuse faite d'amour absolu et confiant, de dévotion émotionnelle et d'abandon à la volonté divine, en particulier celle du dieu Vishnu, en soumission aux directives du gourou ; la doctrine qui préconise cette attitude de foi. Ce nom est emprunté au sanskrit bhakti- "dévotion, dévouement".
Le bhakti-yoga est la forme de yoga fondé sur la dévotion et qui amène le pratiquant à la domination de soi par l'amour divin. Ce nom est emprunté au sanskrit bhakti-yoga "dévotion affectueuse".
Un bharal est une espèce de la famille des bovidés, intermédiaire entre chèvre et mouton, vivant en haute montagne en Asie, de l'Himalaya au nord de la Chine. Le pluriel est des bharals.
La "bharat ratna" [le joyau de l’Inde] est la décoration civile la plus prestigieuse de l’Inde.
Bharhut est un site archéologique de l'Inde.
Un bharatanatyam est une danse traditionnelle du sud de l'Inde.
Bhartrihari est un poète et grammairien indien.
Bhatpara est une ville de l'Inde.
Bhavabhuti est un auteur dramatique indien.
Bhavnagar est une ville de l'Inde.
Bhil est une population de l'Inde.
Durg-Bhilainagar est une agglomération de l'Inde.
Bhopal est une ville de l'Inde.
Les habitants du Bhoutan ou le Royaume du Bhoutan sont les Bhoutanaises et les Bhoutanais.
Les habitants de la capitale, Thimphou, sont les Thimpoviennes et les Thimpoviens.
Les Tibétains ou Bhotia migrèrent du Tibet au Bhoutan au 10ème siècle. La racine བོད་ Bod est le nom ancien du Tibet. Le nom pourrait également dériver de deux mots sanscrits : भू-उत्थान Bhu-Utthan, signifiant « hautes terres », ou भोट-अन्त Bhoṭa-anta, signifiant « au bout du Tibet » (faisant référence à la position géographique du Bhoutan, au sud du Tibet). Dans la plus importante des nombreuses langues du Bhoutan, le dzongkha, le pays est appelé འབྲུག་ཡུལ་ Druk Yul, « terre du dragon de tonnerre », « terre du tonnerre », ou « terre du dragon », d'après les violents orages qui descendent de l'Himalaya. En savoir plus : Wikipédia.
Bhubaneswar est une ville de l'Inde.
Bhumibol Adulyadej était un roi de Thaïlande.
Zulfikar Ali Bhutto était un homme politique pakistanais.