B est la deuxième lettre de l'alphabet : un B majuscule ou grand B, un b minuscule ou petit b.
Aujourd’hui toutes les lettres de notre alphabet sont des noms masculins, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Les six voyelles, et les consonnes dont le nom, à l’oral, se termine par une voyelle : b (prononcé [bé]), c d, g, j, k, p, q, t, v, w, mais aussi x et z, étaient du genre masculin et le sont restées. Les autres, celles dont le nom à l’oral est composé d’une voyelle suivie d’une consonne, c’est-à-dire f (prononcé [èf]), h, l, m, n, r et s, ont changé de genre. En savoir plus : Académie française.
Prouver quelque chose par A plus B, c'est le démontrer.
Un film de série B est un film de seconde catégorie, de petit budget.
Être marqué au b signifiait être borgne, bossu, boiteux, etc. Ne savoir ni A ni B signifiait être fort ignorant. Ne parler que par B et par F, signifiait employer fréquemment des mots grossiers qui commencent par ces lettres (bite, bordel, bougre, foutre,...)
Des mots s'écrivent avec "bb" : une abbasside, abbasside ; un abbé, une abbaye, une abbesse, abbatial, une abbatiale ; Abbeville, abbevillien, un Abbevillois ; dribbler, un dribble, un dribbleur, une dribbleuse ; un gabbro ; une gibbérelline ; un gibbon ; un gibbsite ; une gibbosité, gibbeux ; un hobby ; une kabbale (ou cabale), un kabbaliste, kabbalistique ; un kibboutz ; un koubba ; un labbe ; un lobby, un lobbying ou lobbyisme, un lobbyiste ; un rabbi, un rabbin, un rabbinat, un rabbinisme, rabbinique ; un sabbat, sabbatique, un shabbat ; un schibboleth ; scrabbler, un scrabble, un scrabbleur, une scrabbleuse. Le mot abréviation s'écrit abbreviation en anglais.
Trois mots avec bh : abhorrer, carbhémoglobine, club-house.
Dans certains mots, la lettre "b" se prononce généralement [p] : un abcès, s'abcéder ; une abscisse ; abscons ; absent, une absence, un absentéisme, absentéiste, s'absenter ; une abside, absidal ou absidial, une absidiole ; une absinthe, un absinthisme : absolu, une absoluité, absolument, une absolution, un absolutisme, un absolutiste, absolutoire ; absorbable, une absorbance, absorbant, absorber, un absorbeur, une absorption, une absorptivité ; absoudre, une absoute ; un abstème, s'abstenir, une abstention, un abstentionnisme, un abstentionniste, une abstinence, abstinent ; un abstracteur, abstractif, abstraire, une abstraction, abstrait, abstraitement ; abstrus ; absurde, une absurdité, absurdement ; une désobstruction, désobstruer ; inobservable, une inobservance, une inobservation, inobservé ; obscène, une obscénité ; obscur, un obscurantisme, un obscurantiste, obscurcir, un obscurcissement, obscurément, une obscurité ; une obsécration ; obsédant, un obsédé, obséder ; des obsèques, obséquieux, une obséquiosité ; observable, une observance, observateur, une observation, observationnel, un observatoire, observer ; obsessif, une obsession, obsessionnel ; une obsidienne ; obsidional ; une obsolescence, obsolète ; un obstacle ; un obstétricien, une obstétrique ; une obstination, obstiné, obstinément, s'obstiner ; obstructif, une obstruction, un obstructionnisme, obstrué, obstruer ; obtempérer ; une obtention ; un obturateur, une obturation, obturer ; obtus, un obtusangle ; ...
Le "b" final ne s'entend pas dans : aplomb, Colomb, Coulomb et coulomb, le Doubs, Nothomb, plomb, radoub, surplomb.
Le b se change graphiquement en p dans certains dérivés : absorber, absorption, résorber, résorption.
On écrivait autrefois debte, debvoir, doubte,etc. pour conserver l'étymologie (dette du latin debita, devoir du latin classique debĕre, douter du latin classique dubitare).
Voir aussi : bécarre, bémol.
Une B.A. est une bonne action. Ces initiales de l'expression bonne action sont employées dans le scoutisme pour traduire l'anglais good turn.
Un baal ou beel, bel, bellus, bélus, ba'al désignaient un dieu, une divinité suprême ; un dieu païen. Le pluriel est des baals. Ce nom vient d'un mot hébreu signifiant « seigneur, maitre (idée de domination, de puissance) ». Un culte de baal était une idolâtrie ; un prêtre de baal était un mauvais prêtre ; une fille de baal était une courtisane.
Un baaras était une plante fabuleuse du Liban qui, selon les alchimistes, avait des propriétés merveilleuses. Ce nom vient d'un mot hébreu.
En Belgique, une baesine ou bazine, un baes ou baas sont des personnes qui commandent à des employés ; une patronne ou un patron de café ; une femme robuste, un homme robuste ; une, un propriétaire d'un logement universitaire. Voir le Dictionnaire des belgicismes.
Bab ou Bâb était le nom que s'était donné Mirza Ali Mohammed ou Muhammad. Un babi ou bâbi est un partisan de la doctrine de Bâb. Un babisme ou bâbisme, babysme est la doctrine religieuse de Bab.
Le b.a. ba. ou b-a ba est un rudiment d'un savoir ; un élément premier d'une connaissance.
1. Être baba, rester (comme) baba, c'est rester bouche bée ; être frappé de stupeur, d'admiration ; être comme deux ronds de flan (ils en sont babas). Ce mot est une onomatopée marquant la stupéfaction.
2. Un baba est un gâteau, par exemple un baba au rhum. Ce nom est emprunté au polonais baba « sorte de pâtisserie ».
3. Un baba est le nom donné par le peuple d'Alexandrie au patriarche de cette ville ; le titre honorifique des capoudjis du harem ; une personnalité [Afrique] ; un père ou une personne d'âge, d'expérience. Le mot turc baba « père », d'où le roumain baba « père, vieillard », le russe baba « grand-père, vieillard » semble différent de baba « nom donné à certaines idoles ».
4. Un baba désigne en argot le sexe de la femme ou la région fessière. L'avoir dans le baba, c'est se faire avoir, se laisser duper. L'étymologie de ce nom est incertaine.
5. Une baba est une femme russe. Ce nom est emprunté au russe baba « vieille femme ».
Un babaco est un hybride naturel qui produit un fruit juteux, acidulé, un peu parfumé.
Une, un baba cool sont des personnes qui dans les années 1970, perpétuaient la mode hippie dans son apparence et dont la philosophie, le mode de vie étaient fondés sur la non-violence et le culte de la nature. On lit un style baba cool. Ce terme viendrait de l'anglais des hippies ayant emprunté le terme hindi baba "papa" lors de voyages en Inde, auquel s'ajoute l'adjectif anglais cool "frais" au sens de "tranquille, décontracté" venu de l'emploi en musique de jazz.
Une babarotte est un hanneton des jardins.
Un babbit désignait une personne excessivement préoccupée de soucis matériels, exclusivement vouée à la pratique. G.-F. Babbit est un personnage du roman du même nom de Sinclair Lewis.
Babel était la ville qui, selon la Genèse, fut fondée par les descendants de Noé ; la tour que ces derniers tentèrent d'élever. Babel est le nom hébreu de Babylone. Une babel était ce qui est démesurément grand ; ce qui est vain, inutile ; une ville où se parlent beaucoup de langues, une ville cosmopolite ; un lieu où règnent la confusion, le désordre, la disparité. Voir aussi : babélien, babélique, babéliquement, babélisme (ci-dessous).
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'un babelair ou babelaire, babeleur est un bavard incorrigible, un radoteur. Le verbe babeler signifie bavarder, papoter, commérer, toujours avec excès, radoter.
L'adjectif babélien, babélienne, qualifie ce qui rappelle la confusion des langues de la tour de Babel.
L'adjectif babélique qualifiait ce qui se rapporte à la tour de Babel ; ce qui est de très grandes dimensions, énorme, gigantesque. L'adverbe babéliquement a signifié d'une manière babélique.
Un babélisme a désigné ce qui rappelle par son gigantisme et sa vulnérabilité la tour de Babel ; une confusion, un mélange naïf ou prétentieux des langues dans la parole ; une confusion, une absence de rigueur ou d'unité.
En Belgique, une babelute ou babelutte, bablute, bablutte est un sucre d’orge, une friandise dont la forme diffère selon les régions (caramel, bâtonnet, sucette), ainsi que la composition (souvent à base de cassonade ou de miel). On lit aussi un babulaire, un babilaire. Le mot babelutte est connu aussi dans le nord de la France et désigne une spécialité de Lille. Une babelute ou bablute, bablutte est aussi une personne qui parle beaucoup, qui est intarissable ; une commère ; une parlotte, un papotage. Voir le Dictionnaire des belgicismes.
Babesia est un protozoaire piriforme, d’où l’ancienne dénomination de piroplasme, parasite des hématies de différents animaux et, pour certaines espèces, de l’Homme. Les babésidés ou babésiidés sont des protozoaires parasites internes. Les babésies sont le genre de la famille des babésidés. Une babésiose est une parasitose, jadis appelée piroplasmose, provoquée par des hémoprotozoaires du genre Babesia, proches à certains égards des plasmodiums. On lit la babésiose canine ou babésiellose canine, la babésiose des ruminants ou babésiellose des ruminants, la babésiose équine ou babésiellose équine, nuttaliose.
Un babet est une pomme de pin, le cône des conifères, et particulièrement du pin, formé d’écailles ligneuses qui protègent les graines. On lit aussi une babelle. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Gracchus Babeuf était un révolutionnaire français. Un babouvisme est une doctrine politique qui s'appuie sur le communisme égalitaire de Gracchus Babeuf. L'adjectif et le nom babouviste signifient partisan du babouvisme.
Un babeurre est le liquide aigrelet qui subsiste dans la baratte après formation du beurre. Ce nom est composé de bas et beurre.
Un babeurre est aussi un instrument qui sert à battre la crème pour faire le beurre. Ce nom est composé de bat (battre) et beurre.
Un babi ou bâbi est un partisan de la doctrine de Bâb, le nom que s'était donné Mirza Ali Mohammed.
Une babiche est, familièrement, une barbiche. Des babiches sont des favoris.
Une, un babiche ou un babichon, barbichon, bichon, barbet sont une variété de petits chiens d'appartement.
Au Québec, une babiche est une lanière de peau non tannée servant traditionnellement à la fabrication de raquettes, de chaussures et de sièges de chaises, une longue suite d’objets ; une personne grande et fluette ; une personne sans énergie, sans détermination. Ce nom (une) babiche, attesté en français depuis 1669, est d'origine algonquienne. Le terme anglais babiche a été emprunté au français. Tirer la babiche, c'est exercer le métier de cordonnier. Se serrer la babiche signifie se serrer la ceinture. Babicher quelque chose, c'est le lier, l'attacher avec de la babiche. Babicher une chaise, une raquette, c'est les garnir de babiche. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Un babil est une agréable facilité de parole, un bavardage amusant ; une abondance excessive de paroles vaines, de propos futiles ; les premières vocalisations d'un nourrisson. La lettre finale de babil n'est pas toujours prononcée. Voir : babiller (ci-dessous).
un babulaire : voir babelute (ci-dessus).
Un babilan ou babillan a désigné un homme impuissant du point de vue sexuel. Ce nom est emprunté à l'italien babbilano « impuissant, frigide ».
Un babillage est l'action de babiller ; le langage élémentaire des petits enfants ; un langage, une causerie agréable ; un bavardage superficiel, sans consistance ; un jacassement ; la phase prélinguistique qui débute vers le deuxième mois de la vie, et pendant laquelle le jeune enfant s'efforce d'émettre des sons de plus en plus articulés.
L'adjectif babillant, babillante, qualifie quelqu'un qui babille, tient des propos futiles.
L'adjectif babillard, babillarde, qualifie quelqu'un qui aime à babiller, à parler avec abondance, parfois sans réfléchir. Une babillarde est une bavarde, une phraseuse ; un babillard est un bavard, un phraseur. Un babillard est un poisson ; un axe dans un moulin ; c'était un livre, un journal ; une lettre, un télégramme. Au Québec, un babillard est un tableau d'affichage [en anglais : bulletin board, notice board] ; un babillard électronique est un service de consultation et d’échange de messages publics ou personnels auquel on peut se relier au moyen d’un ordinateur ; un écran sur lequel s’affiche le message.
Un babillement est l'action de babiller ; un flux, une volubilité de paroles. Le verbe babiller signifie parler avec abondance, d'une manière vive et volubile ; tenir des propos futiles sans ordre ni suite ; dire du mal de quelqu'un, jaser sur quelqu'un ; pour une corneille ou un merle, crier. Ce verbe est formé sur une racine bab-, onomatopée du langage enfantin et du bégaiement, exprimant le mouvement des lèvres, commune à plusieurs langues européennes.
Une babillerie a désigné l'action de babiller, un bavardage. Un babillet a désigné un petit billet, une lettre. Une babilleuse, un babilleur étaient celle, celui qui aiment à babiller, à parler beaucoup. Un babilleur a désigné un journal.
Une babine, des babines sont les lèvres pendantes de certains animaux ; les lèvres d'une personne. Se lécher les babines ou babouines, se pourlécher les babines, c'est manifester du plaisir. Les noms (une) babine et (un) babouin sont des formations expressives à partir de la racine onomatopéique bab- que l'on trouve dans de nombreuses langues.
Une babiole est un jouet d'enfant ; un objet, une chose de peu de valeur ou sans importance. Ce nom est emprunté à l'italien babbola « bêtise, sottise, enfantillage ».
Un babiroussa ou cochon-cerf, babyroussa, babirussa sont un phacochère de Malaisie dont les défenses recourbées en demi-cercle jusqu'au front ressemblent à des cornes. Ce nom est emprunté au malais bābirūsa, composé de bābi « cochon » et de rūsa « cerf ».
Le babisme ou bâbisme, babysme est la doctrine religieuse de Bab.
En Belgique, voir (tout) bablou, voir bablu, c'est voir trouble. Être (tout) bablou, c'est être troublé. Voir le Dictionnaire des belgicismes.
bablute, bablutte : voir babelute (ci-dessus).
En Suisse, baboler signifie balbutier, bafouiller, bredouiller ; parler en hésitant ; parler sans réfléchir, pour ne rien dire ; raconter des choses peu vraisemblables, dire des bêtises ; pour un bébé, un jeune enfant, babiller.
Un bâbord est la partie gauche d'un navire. On a lu aussi : bas-bord ou babord. À bâbord, sur bâbord, c'est à gauche de l'axe longitudinal du bateau lorsqu'on regarde vers l'avant. Ce nom est emprunté au moyen néerlandais bakboord, de même sens, composé de bac, bak « dos » et boord « bord ». Une bâbordaise, un bâbordais sont une femme d'équipage, un homme d'équipage faisant partie de la deuxième bordée de veille.
Une babouche est une pantoufle orientale sans contrefort ni talon ; un chausson d'appartement. Ce nom est emprunté au turc pāpuš « chaussure », lui-même emprunté au persan pāpuš composé de pā « pied » et puš « couvrir ». Une babouchière, un babouchier sont des fabricants, des marchands de babouches.
Une babouchka est une vieille femme russe.
A. Un babouin est un singe cynocéphale, à lèvres proéminentes ; ce nom a aussi désigné un enfant étourdi, folâtre et mal élevé ; un vieillard laid et ridicule ; un homme mal bâti, malpropre ; un épouvantail. Le verbe babouiner a signifié faire des singeries ; manger ; dilapider.
B. Une babine, des babines sont les lèvres pendantes de certains animaux ; familièrement, les lèvres d'une personne. S'en lécher les babines ou babouines, se pourlécher les babines, c'est manifester du plaisir.
Les noms (une) babine et (un) babouin sont des formations expressives à partir de la racine onomatopéique bab- que l'on trouve dans de nombreuses langues.
Une babouk est une araignée.
Au Québec, une baboune est la lèvre inférieure, les babounes sont les lèvres, souvent charnues, épaisses. Ce nom est formé de la racine onomatopéique bab- (qui a donné notamment babine « lèvre ») et du suffixe -oune. Avoir ou faire la baboune, c'est être de mauvaise humeur ; bouder. Le verbe babouner signifie faire la moue, bouder. Une (personne) babouneuse est grognonne, boudeuse ; un (enfant) babouneux est grognon, boudeur. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
babouvisme, babouviste : voir Babeuf (ci-dessus).
un babulaire : voir babelute (ci-dessus).
Le mot anglais baby est le diminutif de bab(e), contraction du moyen anglais baban « bébé ».
Un baby est un bébé, un très jeune enfant ; un bébé bien joufflu, élevé avec une nourrice à l'anglaise ; un soulier pour enfant ; un petit soulier bas avec une bride. Le pluriel est des babys. On a lu un style baby.
Un baby-beef est un jeune bovin engraissé pour la viande.
Un baby-blues ou post-partum blues
Un baby-boom est une augmentation forte et rapide de la natalité à l'intérieur d'une aire géographique et dans un espace de temps déterminés. L'anglais baby boom est composé de l'anglais baby et de l'anglo-américain boom. Une, un boomer ou baby-boomer sont des personnes nées pendant le baby-boom qui a suivi la Seconde guerre mondiale.
OK boomer ! Je n'écoute pas tes arguments car tu ne réagis qu'en fonction de ton âge.
L'OQLF indique aussi : un bébé-boum ou boum des naissances, un bébé-boumeur, une bébé-boumeuse, des bébé-boumeurs, des bébé-boumeuses.
Je comprends fort bien cela. Mais à un détail près. Les baby-boomers sont-ils vraiment des baby-boomers ? Comme si c’était eux qui avaient été responsables de la natalité croissante qu’ils incarnent ! Notre lexicologue inconséquent, à qui tant de locuteurs ou de journalistes irréfléchis ont hélas emboîté le pas, avait-il confondu celui qui agit et le produit ou l’objet de son action : le soigneur et le soigné, l’enchanteur et l’enchanté, le moissonneur et le moissonné, le reporter et ce qu’il a reporté, etc., etc. ? Les baby-boomers, grammaticalement parlant, ce sont ceux qui, dans l’euphorie procréatrice de la paix revenue et des quelques années qui suivirent, ont engendré, par centaines et centaines de milliers, des petits « baby-boomés » qui, eux, n’avaient rien demandé à personne. En savoir plus : Frédéric Vitoux de l’Académie française.
[en anglais : baby bump] le ventre d'une femme enceinte.
Un baby-club est une structure d'accueil réservée aux très jeunes enfants dans un club de vacances. Ce nom est composé de baby et de club (1) probablement par référence à un mini-club désignant la structure d'accueil des enfants dans un club de vacances.
Un baby dalton est un album pseudo-isochromatique, utilisé chez l’enfant pour le dépistage précoce des troubles de la vision des couleurs.
Un baby doll est une nuisette, une courte chemise de nuit de femme. Ce nom est emprunté à l'anglais baby-doll, composé de doll "poupée" (du diminutif Doll du prénom Dorothy) et de baby, désignant une poupée représentant un très jeune enfant, un poupon, puis, plus spécialement en anglo-américain une fille ou une femme d'aspect physique ou de personnalité évoquant un tel enfant et employé dans les syntagmes Baby Doll night dress ou Baby Doll pyjamas pour désigner des vêtements de nuit féminins courts.
[en anglais : babies factories] des "usines à bébés", au Nigeria.
Un babyfoot ou baby-foot est un football de table se jouant à l'aide de figures montées sur tiges mobiles ; le meuble sur lequel sont montées les figures de ce jeu. Ce nom est composé de baby- et de foot(-ball). L'OQLF indique : soccer sur table, table de soccer.
Voir aussi baby-sitter, baby-sitting, baby spot, baby-test (ci-dessous).
Babylone est une ancienne ville au bord de l'Euphrate. Une babylone désignait une cité caractérisée par son gigantisme ou la corruption des mœurs de ses habitants. La Babylonie est la région devenue la Chaldée. L'adjectif babylonien, babylonienne, est relatif à Babylone ou à la Babylonie dont les habitants étaient les Babyloniennes et les Babyloniens. Le babylonien est un ancien dialecte. Babel est le nom hébreu de Babylone.
L'anglais baby-sitter, composé de baby et de sitter dérivé de to sit "être assis" d'où "couver", attesté en anglo-américain depuis 1937, désigne les jeunes employés à garder les jeunes enfants de parents s'absentant de leur domicile pour une soirée. On lit une gardienne (d'enfants), un gardien (d'enfants).
L'anglais baby-sitting (un gardiennage) est formé, en anglo-américain, d'après baby-sitter avec le substantif verbal de to sit.
Un baby spot est un projecteur.
Un baby-test est un test effectué avant la scolarisation.
1.Un bac est un récipient, une caisse ; une sorte de cuve, de récipient destiné à des usages divers. Ce nom vient du latin vulgaire baccu « récipient ».
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'un bac est une sorte de récipient (un bac à cendres, un bac à charbon, un bac à ordures, un bac à papier). Un bac de bière, d’eau minérale est un porte-bouteilles. Un bac à lumière est une lampe utilisée par les braconniers pour aveugler le gibier ou le poisson. Le bac est le jeu de jacquet.
Un bac est un grand bateau plat servant à passer d'un bord à l'autre.
Le nom (un) bachot (1) (un petit bateau à fond plat servant à passer des bras d'eau) est dérivé de bache « bac à passer l'eau », forme féminine de bac. D'où : un bachotage (la conduite d'un bachot sur une rivière ; l'emploi de celui qui conduit un bachot ; un droit perçu sur les bachots) et un bachoteur (1) (un batelier qui conduit un bachot).
Le mot anglais ferry-boat ou ferry : un navire pour le transport de trains ou de véhicules routiers) est composé de ferry « bac » et boat « bateau ».
2. Un bac est un baccalauréat. Un bibaccalauréat ou bibac sont une certification de fin d'études secondaires délivrée simultanément à l'issue d'un examen unique à des élèves en France et dans un pays partenaire, et reconnue dans les deux pays pour l'accès à l'enseignement supérieur. L'« abibac », commun à la France et à l'Allemagne (de Abitur et « baccalauréat »), le « bachibac », commun à la France et à l'Espagne (de bachillerato et « baccalauréat ») et l'« esabac », commun à la France et à l'Italie (de esame di Stato et « baccalauréat ») sont des bibaccalauréats.
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'un bac à schnick, bacachnik, parfois bacasnique est un cabaret bruyant de bas étage ; un endroit bruyant, mal tenu, mal fréquenté.
Des bacantes ou une bacante, des bacchantes sont une moustache. Sonner quelqu'un aux bacantes, c'était l'agacer, l'énerver. Ce nom est peut-être une appellation facétieuse par allusion à la chevelure longue et flottante des bacchantes.
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'un bac à schnick, bacachnik, parfois bacasnique est un cabaret bruyant de bas étage ; un endroit bruyant, mal tenu, mal fréquenté.
Un baccalauréat est un examen ; un diplôme ; le premier grade universitaire. On lit passer le bac, avoir le bac. Ce nom (un) baccalauréat est emprunté au latin tardif baccalaureatus, probablement issu du croisement de bacchalariatus « grade inférieur dans le chœur des chanoines » et de baccalaureus, une altération de baccalare (qui a donné bacheler), puis par changement de suffixe baccalarius (bachelier).
Le baccalauréat québécois était auparavant le diplôme qui sanctionnait les huit années des études classiques. Au Canada, c'est le diplôme universitaire qui sanctionne un programme d'études de premier cycle. En France, c'est le diplôme qui sanctionne la fin des études secondaires dans les lycées.
La littérature a rendu compte de cette évolution ; si Le Bacheler d’armes, conte du Moyen Âge, dresse un tableau des qualités que doit acquérir un jeune chevalier, Le Bachelier de Jules Vallès, au XIXe siècle, raconte les aventures et mésaventures d’un jeune homme essayant d’obtenir son baccalauréat. Ce dernier terme est un emprunt au latin tardif baccalaureatus, qui désignait une personne ayant le degré de bachelier. Baccalaureatus est issu du croisement entre baccalarius, dont nous avons parlé plus haut, et laureare, « couronner de laurier ». Au XIXe siècle, baccalauréat fut abrégé en bac et refait en bachot. Ce bachot en relégua alors un autre au second rang, qui désignait un petit navire, un bac servant, sur les fleuves et les rivières, à passer les piétons et à charger et décharger les grands bateaux. En ces temps, le bachotage n’était pas encore la préparation hâtive et besogneuse d’un examen ou d’un concours, mais désignait le métier de conducteur de bachot (encore appelé bachoteur ou bacheleur) et la taxe à acquitter pour être autorisé à exercer cette profession. Quand Julie-Victoire Daubié fut, en 1861, la première femme à obtenir le baccalauréat et devint ainsi la première bachelière, les étudiants du quartier latin, bien peu féministes, déclarèrent alors que ce type de bachelières n’étaient en fait bonnes qu’à conduire un bachot… En savoir plus : Académie française.
Voir aussi : un bachelier (B), une bachelière, un bachot (2), un bachotage, bachoter, un bachoteur, une bachoteuse (ci-dessous).
1. Un baccara ou baccarat est un jeu de cartes qui se joue entre un banquier et un certain nombre de joueurs appelés pontes, et dans lequel les points de 10, 20, 30 sont nommés baccara. Un baccara est une faillite, un échec. Avoir baccara, c'est être perdant. Être en plein baccara, c'est être dans une misère noire ; rester sans réaction, soit par la faute d'un abus de boisson ou par des ennuis sérieux ayant atteint le moral. Ce nom est probablement emprunté au provençal bacarra « jeu de cartes ».
2. Un baccarat est une variété de cristal propre aux manufactures de Baccarat, en France ; un objet dans cette matière.
L'adjectif bâchamois, bâchamoise, est relatif à Baccarat, une commune en France, dont les habitants sont les Bâchamoises et les Bâchamois
Une baccaris ou baccharis, bacchar, baccar,... : une plante qui était utilisée pour en faire un onguent parfumé ou pour tresser les fleurs en couronne. Le nom (une) baccaris ou baccharis est emprunté au latin baccaris « espèce d'immortelle orientale ».
bacch- se prononce [bak].
Un bacchanal était un grand bruit, un vacarme, un tapage ; une bacchanale. Ce mot est emprunté au latin bacchanal, bacchanalis « lieu où l'on célèbre les mystères de Bacchus ». Des bacchanales sont les fêtes célébrées en l'honneur de Bacchus ; une danse bruyante et tumultueuse, dans un ballet, dans un grand opéra ; certaines compositions vocales, ordinairement sans instruments, écrites sur des poésies burlesques et populaires, et anciennement en usage à Florence ; des chants bachiques ; des airs de danse dithyrambique. Ce nom est emprunté au latin bacchanalia (pluriel de bacchanal, bacchanalis) « fêtes de Bacchus ». Une bacchanale est une fête bruyante ; une fête où l'on danse et/ou se déguise ; une fête où l'on mange et boit avec excès ; une partie de débauche, une orgie ; un déchainement. Une fête bacchanale a rapport aux bacchanales, évoque des bacchanales. L'adjectif bacchanalesque qualifie ce qui a tous les caractères d'une bacchanale.
Un bacchant était un membre du cortège de Bacchus ; un prêtre ou un dévot de Bacchus. Une bacchante était une prêtresse de Bacchus ; une femme qui célébrait les bacchanales. Une bacchante a désigné une femme en proie à un certain délire sensuel ou spirituel ; une femme sans pudeur, dévergondée ; une femme avinée, grossière, bruyante. Ce nom est emprunté au participe présent bacchans, bacchantis de bacchari « avoir le délire inspiré par Bacchus ».
Le nom (une) ménade (une nymphe champêtre qui participait aux célébrations des fêtes de Bacchus ; une représentation picturale de cette nymphe ; une femme qui se laisse emporter par ses passions) est emprunté au latin maenas, maenadis « bacchante », lui-même du grec μ α ι ν α ́ ς, -α ́ δ ο ς « agité de transports furieux » désignant les bacchantes qui, dans les fêtes en l'honneur de Bacchus, s'abandonnaient aux transports furieux ; μ α ι ν α ́ ς est dérivé de μ α ι ́ ν ε σ θ α ι « être fou » en particulier en parlant des transports bacchiques.
Une bacchante est un insecte lépidoptère. Une bacchante de Virginie ou un séneçon arborescent sont un arbuste.
Des bacantes ou une bacante, des bacchantes sont une moustache. Sonner quelqu'un aux bacantes, c'était l'agacer, l'énerver. Ce nom est peut-être une appellation facétieuse par allusion à la chevelure longue et flottante des bacchantes.
Les adjectifs bachique ou bacchique sont relatifs à Bacchus ou à son culte ; au vin ou à l'ivresse. Le mot bachique est emprunté au latin bacchicus.
L'adjectif "bacchique" que l'Académie française a distingué de "bachique" serait-il en rapport avec les vers bacchiaques (composés principalement de bacchius) ? Un bacchius est un pied grec ou latin composé d'une brève et de deux longues.
Bacchus est le nom donné par les Romains à Dionysos, dieu de la végétation, en particulier de la vigne et du vin. Un disciple de Bacchus est un ivrogne.
un bacchus : un jeune homme dont la conformation physique rappelle une de celles de ce dieu romain.
Une plante baccifère porte des baies. L'adjectif bacciforme qualifie ce qui a la forme d'une baie ; ce qui ressemble à une baie. Un animal baccivore mange des baies. Ces mots sont dérivés du latin bacca, baca "baie, fruit rond", avec -fère, -forme, -vore.
Un bach-aga est un chef traditionnel en Algérie et en Tunisie, intermédiaire entre l'aga et le calife. Ce nom est emprunté au turc basa-aga composé de basa, une variante de pasa (voir : pacha) et de aga (voir : aga 2).
Un bâchage est l'action de bâcher, de couvrir d'une bâche. Une bâche (1) est une pièce de toile épaisse et imperméable qui sert à protéger objets et marchandises contre les intempéries ; ce nom a aussi désigné un mauvais tableau, une peinture de mauvais gout ; un drap ; une casquette ; un casque ; un abri vitré. L'adjectif bâché, bâchée, qualifie ce qui est couvert d'une bâche. Une bâchée a désigné une camionnette dont l'arrière est recouvert par une bâche. Le verbe bâcher (1) signifie couvrir avec une bâche et, en argot, vêtir, habiller ; dormir. Se bâcher a signifié se couvrir, s'habiller ; se coucher. Débâcher signifie retirer une bâche. Un bâcheur (1) a désigné, en argot, un hôtelier ; un tailleur, un marchand d'habits. Pour l'étymologie, voir : CNRTL.
Un bachat est un bassin d'une fontaine servant d'abreuvoir, fait soit en pierre soit, le plus souvent, d'un tronc d'arbre évidé ; une auge, un bassin en bois ou en pierre dans laquelle on met la nourriture des cochons ; une assiette, un verre. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France. Une bâche (2) est une sorte de bac, de récipient, de caisse, etc. ; un filet ; une dépression de l’estran allongée parallèlement à la côte, entre un banc de sable et la plage et contenant de l’eau longtemps après la fin de la pleine mer. Le terme de baïne est utilisé dans le sud de la France. Voir aussi : un bachot (1) ci-dessous.
Une bâche (3) est une longue planche utilisée pour revêtir les parois d'un puits. Le verbe bâcher (2) signifie poser les bâches sur madriers et les clouer sur les bords de la cloison qui coupe le puits. Une bâcheuse, un bâcheur (2) sont des ouvriers chargés de bâcher, de poser des madriers dans les mines de charbon. Le nom (une) bâche (3) vient du terme wallon Batche « planche servant à cloisonner », correspondant au moyen français bauche « tavaillon, planche servant à couvrir le toit d'une maison » lui-même dérivé de l'ancien français bauch « poutre, tronc d'arbre abattu » emprunté à l'ancien francique balko « poutre ».
Une bâche (4) est une serpillère, une pièce de toile épaisse servant à laver les sols, à éponger. Le verbe bâcher (3) signifie laver ou éponger avec une serpillère. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
En ancien français, les termes qui servent à désigner le jeune homme semblent se répartir entre deux catégories : bacheler (voir : bachelier) et damoiseau qui mettent l'accent sur le jeune âge, tandis que valet et garçon font ressortir l'origine sociale ; l'enfant noble est appelé valet, l'enfant de couche sociale inférieure, garçon (souvent terme d'injure, à comparer avec garce). CNRTL.
Le nom (un) bachelier est emprunté au latin médiéval baccalaris attesté sous la forme baccalarius « chevalier qui ne conduit pas de compagnons armés au combat » d'où par extension « jeune homme noble » puis « étudiant avancé ». En ancien français, le nom bachelier, comme le nom latin, était lié à la notion d’apprentissage, d’éducation que ce soit dans le monde de la chevalerie ou dans celui de l’université.
À l'origine (XIème siècle), un bacheler (bachelier) peut combattre comme un chevalier (dans la Chanson de Roland, des bachelers font partie de l'armée de Charlemagne), mais il n'est pas chasé (casatus), c'est à dire qu'il n'est pas encore pourvu d'un fief.
Au XIème et sans doute avant, mais on manque de sources, il combat mais n'a pas été adoubé ni n'a reçu de fief.
Au XIIème, il est attaché à un chevalier, généralement comme écuyer, vit dans l'entourage d'un seigneur et doit être prochainement adoubé. Le mot est alors pratiquement synonyme de valet, plus fréquemment utilisé chez Chrétien. La différence est que va(sl)et prend ensuite un sens plus large. Dans la pratique, on peut souvent traduire les deux par "jeune homme" afin d'éviter les traductions-définitions intempestives.
Par la suite (XIIIème ?), le chasement s'appliquera aussi au non noble qui a reçu une terre en viager.
Forum ABC de la langue française.
Une bachèlerie ou bachellerie était la dignité de bachelier ; l'ordre des bacheliers ; une manse ou une réunion de plusieurs manses dont le propriétaire ou le fermier s'appelaient bacheliers. Un bachelier était un gentilhomme aspirant à devenir chevalier et qui servait sous la bannière d'un seigneur pour y apprendre le métier des armes ; un jeune homme, et en particulier, un jeune homme à marier. Voir aussi : un bachot (2) ci-dessous.
Le nom (une) bachelette (une jeune fille gracieuse) est une altération, sous l'influence de bachelier, de l'ancien français baisselette « jeune fille », lui-même dérivé de baissele « servante », dérivé de l'ancien français baiasse, baesse, baisse « servante », probablement d'origine pré-indo-européenne (à comparer avec bagasse).
Un bachelier, dans une faculté, avait pris le premier des trois grades universitaires.
Une bachelière, un bachelier ont passé avec succès le baccalauréat, premier grade universitaire.
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que bachelerie ait désigné la jeunesse et l’ensemble des caractéristiques qu’on lui attribue, la bravoure et l’esprit d’émulation, mais aussi l’imprudence et l’étourderie, que l’adjectif bacheleux ait signifié, lui, « vaillant » (on le trouve souvent chez Frossard associé à hardi et aventureux) et que le verbe bacheler, lié aux plaisirs de la jeunesse, ait eu le sens de danser puis de se livrer à des ébats amoureux. D’ailleurs Féraud, dans son Dictionnaire critique de la langue française, écrit que bachelier « se disait autrefois pour jeune Gentilhomme et pour amant. L’on disait aussi, bachelette pour maîtresse ». Plus sage, l’Académie nous apprend que la bachelette était une jeune fille, et que le bachelier était un jeune homme à marier. Il existait de ce nom des variantes comme bacheler ou bachelor, et c’est sous cette dernière forme que l’anglais nous l’a emprunté, en lui conservant le sens de « célibataire ». Ce n’était donc pas encore la bachelière, mais la bachelette qui était le pendant du bachelier. Une proximité de sens a fait que l’on a rapproché ces deux termes qui n’ont pourtant pas la même étymologie : bachelette est une altération, liée à l’influence de bachelier, de l’ancien français baisele ou bacele qui désignait une jeune fille et plus particulièrement une servante. En savoir plus : Académie française.
On a lu une bachelorette, un bachelor (dans des émissions télévisées).
[en anglais : bachelor's degree] un baccalauréat.
Un bachelor est un diplôme international d'études supérieures.
Le diplôme du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) est un diplôme national universitaire de niveau bac + 3 (niveau 6 du cadre national des certifications professionnelles). L’accès à sa préparation est subordonné à l’obtention du diplôme du baccalauréat ou au bénéfice d’un niveau jugé équivalent. Cette formation, professionnalisante et généraliste, se propose à la fois de mener à l’insertion professionnelle immédiate et de permettre la poursuite des études supérieures. En savoir plus : INSEE.
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'une bachelle est une sorte de barrière placée de part et d’autre du lit pour empêcher un malade ou un enfant de tomber.
bâcher, bâcheur : voir bâche (ci-dessus).
Un bachi est un béret en drap de laine bleu foncé porté par les matelots des marines de guerres de plusieurs pays.
Bachia flavescens est un lézard.
Un bibaccalauréat ou bibac est une certification de fin d'études secondaires délivrée simultanément à l'issue d'un examen unique à des élèves en France et dans un pays partenaire, et reconnue dans les deux pays pour l'accès à l'enseignement supérieur. L'« abibac », commun à la France et à l'Allemagne (de Abitur et « baccalauréat »), le « bachibac », commun à la France et à l'Espagne (de bachillerato et « baccalauréat ») et l'« esabac », commun à la France et à l'Italie (de esame di Stato et « baccalauréat ») sont des bibaccalauréats.
Un bachi-bouzouk ou bachibouzouk, bachi-bouzouck était un chevalier appartenant aux troupes irrégulières de l'ancienne armée ottomane. Ce nom est emprunté à un mot turc francisé au cours de la guerre de Crimée.
Un bachich, bacchich, bakchich ou bakschich,... sont une gratification, un pourboire ; une somme d'argent payée pour obtenir illégalement quelque chose. Le nom (un) bakchich est emprunté au turc bakšīš « pourboire, don », en persan bahšīš du verbe bähšīdän « donner ».
Les adjctifs bachique ou bacchique sont relatifs à Bacchus ou à son culte ; au vin ou à l'ivresse.
Une bacholle est un grand baquet de bois de forme ovale, muni de deux anses latérales (appelées cornes), dans lequel on verse les paniers ou les hottes de raisin, servant au transport de la vendange et à recueillir le jus de raisin pressé ; c'est aussi une bachollée, le contenu d’une bacholle ; un verre à boire de grande contenance ; un grand récipient. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Un bachot (1) est un petit bateau à fond plat, parfois à quille, servant à passer des bras d'eau. Ce nom est dérivé de bache (bâche 2) « bac à passer l'eau », une forme féminine de bac. Un bachotage (1) est la conduite d'un bachot sur une rivière ; l'emploi de celui qui conduit un bachot ; un droit perçu sur les bachots. Une bachoteuse, un bachoteur (1) sont une batelière, un batelier qui conduisent un bachot.
Un bachot (2) est un baccalauréat ; le programme de cet examen. Un glissement curieux de sens est intervenu pour bachot : aujourd’hui le bachot est le baccalauréat (le mot est concurrencé d’ailleurs par un terme plus court : bac). Mais c’est en réalité une abréviation de bachelier qui a tant de succès dans la langue populaire avec une terminaison changeante : Jules Veillés dans Les Réfractaires (1865) écrit être reçu bachau. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Une boite à bachot est une institution scolaire préparant de façon intensive les candidats à l'examen du baccalauréat. Un bachotage (2) est l'action de bachoter, d'étudier d'une manière intensive et principalement mnémonique le programme du baccalauréat ou de tout autre examen, ou de s'adonner avec acharnement à une tâche difficile. Une bachoteuse, un bachoteur (2) sont des professeurs attentifs au succès des candidats ; celle, celui qui bachotent, qui préparent un examen ou un concours d'une façon principalement mnémonique ; celle, celui qui travaillent avec un acharnement obstiné ou obtus ; celle, celui qui participent à l'épreuve du baccalauréat.
Une bachotte est un tonneau servant à transporter des poissons.
[en allemand : Bach-Werke-Verzeichnis ; BWV] le catalogue des œuvres de Jean-Sébastien Bach.
Le nom (un) bacile (une plante) est emprunté à l'ancien provençal basilla « fenouil marin » qui remonte lui-même au bas latin baticilla diminutif du latin batis « fenouil marin ».
Bacillaceae ou les bacillacées sont la famille de bactéries, de forme bacillaire, à Gram positif, qui comprend les genres Bacillus et Clostridium.
L'adjectif bacillaire qualifie ce qui se rapporte aux bacilles ; ce qui a la forme d'un bâtonnet, d'un bacille ; ce qui renferme des bacilles, en particulier des bacilles de Koch ; ce qui est dû à un bacille ; ce qui a la forme d'un prisme allongé. Un (cristal) bacillaire est en forme de prisme allongé et arrondi. Une bacillaire est une algue. Une, un bacillaire sont des malades atteints de tuberculose. Ce mot est dérivé de bacille, avec le suffixe -aire.
Une lèpre multibacillaire est une forme de lèpre dans laquelle la charge bacillaire, selon l’index bactériologique de Ridley, est supérieure à 1 à 10 bacilles par 100 champs. Une lèpre paucibacillaire : une forme de lèpre, définie en 1982 par l’OMS, dans laquelle, selon l’index bactériologique de Ridley, la charge bacillaire est inférieure ou égale à un à dix bacilles par 100 champs, et redéfinie en 1985 comme une forme de lèpre à charge bacillaire nulle.
Les bacillales sont le taxon de bactéries firmicutes bacilli, par opposition à lactobacillales ou lactobacillés.
Les bacillariacées sont une famille de bacillariophycées. Les bacillariées ou bacillariens, bacillées sont une famille d'algues marines brunes, microscopiques. Une bacillariophycée est une diatomée, une algue unicellulaire. Les bacillariophycées sont aussi nommées diatomées à plumes. Les bacillariophytes ou diatomées sont des eukaryotes straménopiles.
1. Un bacille est une bactérie en forme de bâtonnet, droit ou incurvé. Les bacilles peuvent être isolés ou groupés par deux, en chainettes ou en palissade. Ce nom est emprunté au latin scientifique et classique bacillus « bâtonnet ». Un coccobacille est une bactérie courte et renflée, de forme intermédiaire entre un coque et un bacille. Un colibacille est un bacille à Gram négatif, de la famille des Enterobacteriaceae [Escherichia coli]. On lit aussi un paracolibacille. Un diplobacille est une bactérie en forme de bâtonnets groupés par deux. Un lactobacille est un genre de bacilles fermentant les glucides.
2. Des bacilles ou bâtonnets sont des espèces de phasmes, des insectes ressemblant aux tiges sur lesquelles ils vivent. Les bacillidés sont la famille d'insectes phasmoptères aréolates. Les bacilloïdés sont la super-famille d'insectes phasmoptères aréolates regroupant la famille des bacillidés et des hétéropterygidés.
Une bacillémie est une présence de bacilles dans le sang.
L'adjectif bacillicide qualifie ce qui a la propriété de tuer les bacilles. L'adjectif bacillifère qualifie ce qui porte, véhicule des bacilles. On lit une, un (malade) bacillifère. L'adjectif bacilliforme qualifie ce qui a la forme d'un bacille, par exemple Bartonella bacilliformis
Une bacillo-caséine est une paranucléo-albumine.
Une bacillomycine est un lipopeptide cyclique antifongique produit par Bacillus subtilis, constitué d’un acide gras β-aminé et d’un polypeptide cyclisé contenant des sept acides aminés, dont trois de la série D.
Une bacillophobie est une phobie des maladies, des bacilles ou d'autres micro-organismes.
Une bacilloscopie est un examen de laboratoire destiné à la recherche de bacilles dans un prélèvement ou des sécrétions.
Une bacillose est une maladie provoquée par un bacille ; une tuberculose pulmonaire. Une actinobacillose est une infection provoquée par les bactéries du genre Actinobacillus. Une colibacillose est une infection causée par des colibacilles. Une nécrobacillose est une maladie due au bacille de la nécrose. Une streptobacillose est une infection bactérienne aigüe, provoquée par Streptobacillus moniliformis, succédant à une morsure de rat ou d’autres rongeurs ou à un contact avec ces animaux. Une typhobacillose est une forme grave de primo-infection tuberculeuse, décrite par Landouzy et dont les signes cliniques, par leur gravité, évoquent ceux de la fièvre typhoïde.
Une bacillothérapie est une bactériothérapie par les bacilles.
L'adjectif bacillo-tuberculeux, bacillo-tuberculeuse, qualifie ce dont le bacille de la tuberculose est l'agent.
Une bacillurie est une présence de bacilles de Koch dans l'urine.
Bacillus est un bacille à Gram positif, sporogène, aéro-anaérobie, très résistant dans le milieu extérieur grâce à ses spores et ubiquitaire. On lit aussi Bacilli. Lactobacillus est un genre de bacilles à Gram positif, microaérophiles, faisant partie de la flore bactérienne normale de l’Homme et retrouvés au niveau des voies digestives et du vagin.
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'une, un back sont une, un arrières au football.
La locution nominale come back est un anglicisme tiré du verbe anglais to come back, « revenir ». Elle s’est d’abord entendue dans le monde du sport, puis de la politique et s’emploie aujourd’hui dans tous les domaines. Mais il convient de ne pas oublier que la langue française dispose de suffisamment de termes pour exprimer cette idée et qu’il serait dommage de ne pas les employer en lieu et place de come back ou de ses monstrueux dérivés. En savoir plus : Académie française.
Un faisceau inverse [en anglais : back beam] est un faisceau électromagnétique reçu par un aéronef s'éloignant de la station émettrice.
Un transfert intramoléculaire [en anglais : backbiting] est un transfert de chaine à une autre partie de la même molécule.
Une chaine principale [en anglais : backbone ; main chain] est, pour les polymères, une chaine linéaire à laquelle toutes les autres chaines, qu'elles soient courtes ou longues, sont attachées. Les chaines attachées à la chaine principale peuvent être considérées comme des chaînes latérales.
Une dorsale [en anglais : backbone] est la partie principale d'un réseau de télécommunication ou de téléinformatique, caractérisée par un débit élevé, qui concentre et transporte les flux de données entre des réseaux affluents.
Un fond de catalogue [en anglais : back catalog (EU), back catalogue (GB)] est l'ensemble des œuvres d'un artiste ou d'un groupe, à l'exclusion des productions les plus récentes.
Une activité physique de pleine nature ou APPN [en anglais : back country sport ; nature sport] est une activité physique pratiquée dans un milieu naturel, dont l'exercice présente des risques pris en compte dans l'élaboration des règles encadrant cette pratique. Parmi les activités physiques de pleine nature, on peut citer à titre d'exemple l'alpinisme, la spéléologie, la plongée sous-marine, la randonnée et le vélo tout-terrain.
Un croisement de retour ou croisement en retour, rétrocroisement [en anglais : back-cross] sont un croisement en retour d'un animal croisé avec un type parental.
L'aval du cycle du combustible [en anglais : back-end of the fuel cycle ; fuel cycle back-end] est l'ensemble des opérations industrielles du cycle du combustible nucléaire postérieures au passage du combustible dans le réacteur. L’aval du cycle comprend l’entreposage du combustible usé, le recyclage des matières valorisables ainsi que la gestion de déchets radioactifs.
Uune unité (de fabrication) finale [en anglais : back-end (line)] est un ensemble d'opérations de fabrication faisant suite à celles de l'unité de fabrication initiale et se terminant, suivant les fabricants, à la découpe des puces ou au test final après montage.
Un bäckeofe ou bäckeoffe, baeckeofe, baeckeoffe,... est un ragout de gros dés de bœuf, de mouton et de porc marinés au vin blanc, disposés en couches alternant avec des pommes de terre et des ognons coupés en rondelles, que l’on cuit longuement à l’étouffée dans un récipient en terre vernissée de Soufflenheim. Ce nom est emprunté à l'alsacien composé de Ofen "four" et Beck "boulanger". Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Une remblayeuse [en anglais : back filler] est un équipement de terrassement constitué par un godet racleur supporté par une flèche, et servant à remblayer les tranchées.
Un backfisch ou backfish était une fillette ingénue, une jouvencelle à l'âge ingrat ; un jeune étudiant. Ce mot allemand signifiant « poisson à frire » a servi, à cause de l'homophonie avec le latin médiéval baccalaureus (bachelier) à désigner un « jeune étudiant » puis une « jeune adolescente entre 14 et 17 ans ».
Un backgammon est un jeu de hasard que l'on pratique avec des dés et des pions, très proche du jacquet et du trictrac. Ce nom est emprunté à l'anglais backgammon attesté depuis 1645, composé de back "en arrière, retour, de retour" et de gammon représentant probablement l'ancienne forme gammen de game "jeu".
[en anglais : background]
c'est l'arrière-plan, le contexte d'un événement, d'une action ;
le fond sonore, confié aux instruments de l'orchestre, qui accompagne un solo ;
l'ensemble des antécédents d'une personne, l'ensemble des indications relatives à sa formation antérieure, à ses études, à ses connaissances, à ses travaux ;
un mouvement propre, des données de base, une base de connaissances, une toile de fond, un plan d'atmosphère, une luminance de fond.
Ce mot anglais qualifie aussi un traitement informatique non prioritaire qui est exécuté lorsque les ressources ne sont pas affectées à un programme en temps réel ou à des programmes prioritaires.
L'anglais background est composé de back "en arrière" et ground "fond, champ" et est attesté depuis1672, d'abord en parlant de la scène d'un théâtre.
Une chargeuse-pelleteuse [en anglais : back-hoe (loader)] est un engin automoteur comportant à l'avant un équipement de chargeuse, et à l'arrière un équipement de pelle.
Une pompe auxiliaire [en anglais : backing pump] est une pompe destinée à suppléer une défaillance de la pompe principale d'un circuit ou à maintenir la pression du fluide dans ce dernier.
Un dévissage [en anglais : back-off] est, pour un forage, l'opération de désolidarisation des éléments formant un train de tiges.
Un déblocage à l'explosif [en anglais : back-off shooting] est, pour un forage, une technique permettant de débloquer à l'explosif les joints d'un train de tiges pour en permettre le dévissage en urgence.
L'anglais back office a été utilisé pour désigner :
un arrière-guichet : un support informatique et logistique d'un ou de plusieurs guichets.
un service d'appui : un ensemble de fonctions administratives ou logistiques liées à la vente, telles que la mise à jour des stocks, les livraisons et les paiements.
un post-marché
Un fond de panier [en anglais : back panel ; backplane] est un ensemble généralement placé au fond d'un équipement électronique et constitué de connecteurs reliés par un câblage interne, dans lesquels on peut enficher des cartes électroniques. Le câblage interne peut être réalisé par un circuit imprimé.
L'anglais back-room désignant une salle dissimulée dans certaines boites de nuit et qui sert de lieu de rencontre, est composé de back "en arrière" et room "pièce, salle".
Une rétrodiffusion [en anglais : backscatter ; back-scattering ; backscattering] est une déflexion de particules ou de rayonnements due à la diffusion par la matière suivant des angles supérieurs à 90° par rapport à leur direction d'émission.
Un facteur de rétrodiffusion [en anglais : backscattering coefficient] est le rapport de deux intensités de rayonnement électromagnétique, celle du rayonnement diffusé par un obstacle dans la direction opposée à celle du rayonnement incident, et celle du rayonnement qui serait diffusé dans cette même direction si le rayonnement incident total était diffusé de manière isotrope.
Dos à la vague [en anglais : back-side ; backside] se dit d'un aquaplanchiste qui évolue sur la pente d'une vague, face au rivage. Un côté talons [en anglais : backside ; heel side] est le côté de la planche de sport où sont placés les talons du planchiste.
Un revers de pente (sous) radar [en anglais : radar backslope] est, pour la télédétection spatiale et la spatiologie, la partie du terrain au revers de celle qui fait face au front d'onde. Voir aussi : avers de pente en radar, ombre de radar.
Le mot backstage est apparu en anglais à la fin du XIXe siècle. C’est un composé de back, « derrière, en arrière » et de stage, au sens de « scène ». Comment ne pas avoir de tendresse pour cette forme que l’anglais a empruntée du français étage quand ce dernier s’écrivait encore estage ? Mais que cette tendresse ne nous empêche pas de constater que ce mot est inutile en français puisque des formes françaises équivalentes existent depuis longtemps déjà, que backstage soit employé adverbialement, qu’il entre dans la locution adverbiale en backstage, ou qu’on l’utilise comme nom, le plus souvent au pluriel, les backstages. Dans tous ces cas backstage pourra être remplacé avantageusement par son équivalent français « coulisse ». En savoir plus : Académie française.
Un adossement [en anglais : backstop ; backstopping] est une activité de conseil et de suivi assurée par des consultants extérieurs pour mener à bien des projets de développement.
Un départ arrière [en anglais : back tee] est, au golf, la zone de départ la plus éloignée du trou, utilisée par les meilleurs joueurs.
Un contrôle à postériori [en anglais : back testing] est une vérification de la validité d'une méthode de calcul des risques à partir de données antérieures.
La locution anglaise back-to-back signifie proprement « dos à dos », mais elle a aussi le sens des locutions adverbiales « de suite » et « à la suite ». Enfin, elle peut désigner, surtout dans le monde du sport, le total cumulé des performances de deux compétitions consécutives. Un journal parlait ainsi, il y a peu, d’un basketteur qui avait réussi un « impressionnant back-to-back » puisqu’en deux matchs il avait marqué 104 points, pris 30 rebonds et réussi 16 passes décisives. On saluera la performance, en rappelant qu’on aurait aussi pu employer les formes série ou suite de deux matchs.
Une reconstitution de route [en anglais : back tracking] est un établissement rétrospectif des positions successives et des vitesses d’un ou de plusieurs navires susceptibles d’avoir été impliqués dans un évènement de mer.
L'anglais back-up ; backup signifie :
de secours, en informatique, c'est-à-dire les procédures et les matériels destinés à être utilisés dans certains cas d'anomalie de fonctionnement.
un secours informatique, l'ensemble des services permettant d'assurer la surveillance et la continuité des travaux des centres informatiques afin d'en prévenir ou d'en pallier les interruptions accidentelles.
Une ligne de substitution [en anglais : back-up line] est un engagement, ne constituant pas une caution, accordé par un ou plusieurs établissements de crédit à un émetteur de billets de trésorerie et garantissant à ce dernier qu'un concours lui sera consenti si la situation du marché ne permet pas de procéder au renouvellement de ces billets.
un service d'appoint [en anglais : back-up service]
A. Un bâclage est, en parlant d'un port ou d'un cours d'eau, une fermeture temporaire, un barrage réalisé au moyen d'obstacles divers ; une réunion de plusieurs bateaux accouplés dans un port ; une réunion de canots et chaloupes désarmés dans un port.
Une bâcle est une pièce de bois ou de métal qui maintient une porte fermée. Une débâcle est une rupture de la couche de glace d'un fleuve ; une déroute ; une faillite. Un embâcle est une obstruction d'un cours d'eau ou d'un détroit.
Une porte bâclée est fermée avec une bâcle. Un port bâclé est fermé. Une rivière bâclée est gelée d'un bord à l'autre. Un bateau bâclé est amarré, disposé dans un certain ordre.
Le verbe bâcler signifie fermer une porte ou une fenêtre en l'assujettissant par derrière au moyen d'une bâcle. Bâcler la lourde signifiait familièrement fermer la porte. Bâcler un port, un fleuve, une rivière, c'est en faire le bâclage, les barrer notamment contre une attaque ennemie ; arrêter la navigation. Bâcler un bateau, c'est le mettre dans un lieu commode du port, pour la charge et la décharge des marchandises.
B. Un bâclage est l'action de bâcler, de faire quelque chose vite et mal. L'adjectif bâclé, bâclée, qualifie ce qui est fait à la hâte ; ce qui est fait trop vite et sans soin. Le verbe bâcler signifie faire, conclure rapidement quelque chose ; faire quelque chose à la hâte et sans soin. Se bâcler signifie se faire à la hâte et sans soin ; se conclure rapidement. Une bâcleuse, un bâcleur font quelque chose à la hâte et sans soin. Une bâcleuse, un bâcleur d'affaires font, concluent vite des affaires.
L'origine du verbe bâcler est incertaine, voir : CNRTL.
Le baclofène est un agoniste du récepteur GABAB, utilisé dans la lutte contre l’alcoolisme.
Un bacon est un lard très maigre, fumé, salé, tiré de la poitrine du porc et présenté, de nos jours, en tranches minces et allongées ; un lard levé sur le côté du porc, une pièce de porc salée ; une terre fertile. En argot, du bacon, c'est de l'argent ; se pogner le bacon, c'est ne rien faire. Voir : Dictionnaire historique du français québécois ; Dictionnaire des belgicismes.
Ce nom est emprunté à l'ancien bas francique bakko, une forme que l'on peut déduire de l'ancien haut allemand bahho, le moyen haut allemand backe, bache « jambon, flèche de lard », l'ancien saxon baco, le moyen néerlandais bake(n) « flèche de lard », à rattacher à l'ancien haut allemand bah, l'ancien nordique bak, l'anglo-saxon boec, l'anglais back « dos », voir : back. Le mot est attesté dans le domaine gallo-roman et catalan bacco. Son absence en italien, espagnol, portugais et rhéto-roman excluent un emprunt au niveau du germanique occidental. Un emprunt à l'ancien bas francique s'explique dans le cadre de l'Empire carolingien dans lequel était inclus le nord de la Catalogne formant la Marche d'Espagne. Le mot francique se serait répandu pour désigner les « flèches de lard » dues comme redevances en nature.
1. Francis Bacon (Verulamus ou Verulamius en latin) était un scientifique, un philosophe et un homme d'État anglais qui a développé dans son œuvre De dignitate et augmentis scientiarum une théorie empiriste de la connaissance et, qui, en 1620, a précisé les règles de la méthode expérimentale dans le Novum organum, ce qui fait de lui l’un des pionniers de la pensée scientifique moderne. En savoir plus : Wikipédia.
Le baconianisme ou baconisme sont le système philosophique et en particulier la méthode expérimentale de Francis Bacon. L'adjectif baconien, baconienne, qualifie ce qui relève de Francis Bacon. Une baconienne, un baconien sont des partisans de Francis Bacon.
2. Francis Bacon (1909 - 1992) était un peintre britannique réputé pour ses triptyques dont l'un est le plus cher du monde, Trois études de Lucian Freud. En savoir plus : Wikipédia.
Les bactériacées sont un ancien taxon de bactéries en bâtonnets, sans spores, gram positif. Les mycobactériacées ou Mycobacteriaceae sont la famille de bactéries de l’ordre des Actinomycétales et ne comprenant qu’un seul genre, Mycobacterium. On a lu les bactériales pour un ordre de bactéries.
Un produit bactéricide, un agent physique bactéricide sont capables de tuer les formes végétatives des bactéries. Un bactéricide est une substance capable de détruire les bactéries ; un produit pour retarder le développement des moisissures, champignons à la surface de certaines résines. Une bactéricidie est l'action d’un produit ou d’un agent physique qui tue les formes végétatives des bactéries.
Les bactérides pustuleuses d’Andrews sont des lésions de pustulose palmoplantaire amicrobienne caractérisée par la survenue de poussées récurrentes de lésions pustuleuses sur la voute plantaire et la paume des mains. Une bactéridie est une bactérie pathogène, une bactérie responsable du charbon, Bacillus anthracis. L'adjectif bactéridien, bactéridienne, est relatif à la bactéridie charbonneuse. Bacteridium est le bacille à Gram positif responsable du charbon - Bacteridium anthracis -, plus communément appelé Bacillus anthracis.
Une bactérie (1) ou Bacteria est un genre d'insectes orthoptères.
Une bactérie (2) est un micro-organisme, généralement unicellulaire, caractérisé par la structure de son noyau procaryote, son mode de division cellulaire par scissiparité et sa paroi contenant des peptidoglycanes. Ce nom est une adaptation du latin scientifique bacterium. Une bactérie lysogène est une bactérie portant un phage tempéré. L'induction du phage tempéré peut conduire à la lyse de la bactérie lysogène. Une bactérie lysogène peut produire des phages en dehors de toute nouvelle infection phagique. En anglais : lysogen ; lysogenic bacteria. Voir aussi : lysogénie, phage tempéré. JORF du 22/09/2000.
Achromobacter est le genre bactérien regroupant des bacilles à Gram négatif, aérobies, mobiles par une ciliature péritriche, ubiquitaires, largement répandus dans les eaux et le sol.
Acinetobacter est le genre bactérien regroupant des bacilles ou coccobacilles à Gram négatif souvent associés par deux, immobiles, non sporulés, aérobies stricts, ubiquitaires, présents dans l’environnement (sol, eau).
Agrobacterium est le genre bactérien regroupant des bacilles à Gram négatif, mobiles, à ciliature péritriche, aérobies, trouvés dans le sol et sur les plantes.
Arcanobacterium haemolyticum est un bacille à Gram positif, apparenté aux corynébactéries, présent dans la flore bucco-pharyngée et responsable de pharyngites aigües bénignes, plus rarement d’infections tissulaires ou de bactériémies.
Bifidobacterium désigne des bacilles à Gram positif, de la famille des Actinomycetaceae, saprophytes de l’appareil digestif de l’homme et des mammifères.
Calymmatobacterium granulomatis est un bacille à Gram négatif, capsulé, dont le seul réservoir connu est l’Homme.
Cardiobacterium hominis est un bacille à Gram négatif aérobie qui fait partie du groupe HACCEK.
Citrobacter est un bacille à Gram négatif, aérobies, de la famille des Enterobacteriaceae.
Une corynébactérie ou Corynebacterium sont un bacille à Gram positif, aéro-anaérobie, appartenant à la famille des Corynebacteriaceae.
Les cyanobactéries sont le groupe de procaryotes photosynthétiques, unicellulaires ou filamenteux, qui possèdent de la chlorophylle A et réalisent une photosynthèse avec dégagement d’oxygène.
Les entérobactéries sont une famille de bactéries. Enterobacter désigne des bacilles à Gram négatif, de la famille des Enterobacteriaceae, présents dans l’environnement et dans le tube digestif de l’homme et des animaux.
Eubacterium est le genre de bacilles à Gram positif, anaérobies stricts, présents dans le sol et commensaux de la cavité buccale et du tube digestif de l’Homme. Une eubactérie est une bactérie vraie.
Flavobacterium est un bacille à Gram négatif, ubiquitaire dans l’environnement et responsable de rares infections nosocomiales, localisées ou systémiques, au cours de syndromes d’immunodépression.
Fusobacterium désigne des bacilles à Gram négatif, anaérobies stricts, commensaux de la cavité buccopharyngée, du tractus digestif et des voies génitales.
Helicobacter pylori est une bactérie à Gram négatif, à transmission intra-familiale essentiellement oro-orale et feco-orale, siégeant dans le mucus gastrique, jouant un rôle important dans la pathogénie des affections gastroduodénales.
Une lysobactérie est un microorganisme capable de lyser les microorganismes d'une race différente.
Methylobacterium désigne des bacilles à Gram négatif de l’environnement, impliqués dans de très rares infections nosocomiales, au cours d’immunodépressions.
Mycobacterium est le genre de bactéries de la famille des Mycobacteriaceae. Une mycobactérie est un bacille acido-alcoolo-résistant.
Une myxobactérie est une bactérie faisant partie d'un groupe capable de former des colonies très étalées.
Un nitrobacter ou une nitrobactérie sont une bactérie aérobie qui oxyde les sels de l'acide nitreux et les transforme en nitrates assimilables.
Une nitrosobactérie est une bactérie qui oxyde l'ammoniaque en nitrites.
Les protéobactéries sont une classification de bactéries pathogènes pour l’homme reposant sur la phylogénie, ou phylogénèse, et basée sur la détermination de la séquence du gène de l’ARN 16S ribosomique.
Propionibacterium est le genre de bacilles à Gram positif, anaérobies stricts, commensaux de la peau, des conjonctives, des muqueuses buccale et respiratoires.
Une bactériémie est une présence de bactéries dans le sang, souvent fugace mais qui peut, néanmoins, se compliquer de localisations infectieuses tissulaires, suppurées ou non. Un choc bactériémique est un état de choc causé par une infection ayant entraîné une insuffisance circulatoire aigüe à composante vasogénique essentielle et parfois hypovolémique ou cardiaque, qui constitue la réponse de l’organisme à des toxines bactériennes.
L'adjectif bactérien, bactérienne, qualifie ce qui se rapporte aux bactéries ; ce qui est de la nature des bactéries ; ce qui est relatif à une bactérie. L'adjectif abactérien, abactérienne, se dit d’un objet ou d’un milieu exempt de toute bactérie, ce qui n’exclut pas la présence d’un autre organisme vivant. L'adjectif antibactérien, antibactérienne, se dit d’une substance qui tue les bactéries ou s’oppose à leur croissance. L'adjectif mycobactérien, mycobactérienne, est relatif à une mycobactérie.
L'adjectif bactérifère qualifie ce qui favorise le développement des bactéries.
Des bactérines sont des bactériocines.
Une bactériocécidie est une galle due à l'action d'une bactérie.
Une bactériochlorine est un pigment vert associé à la bactériopurpurine chez les bactéries pourpres.
Une bactériochlorophylle est une forme de chlorophylle.
Une bactériocine est une substance de nature protéique et antigénique sécrétée par certaines espèces bactériennes et capable de détruire d’autres bactéries sensibles, généralement apparentées, par adsorption sur des récepteurs superficiels spécifiques.une toxine protéique. Une bactérie bactériocinogène produit une bactériocine.
Un bactériocyte est une hématie très allongée, prenant la forme d'un bacille ; une cellule adipocyte que l'on trouve chez les insectes.
La bactériologie est la branche de la biologie qui étudie les bactéries. L'adjectif bactériologique qualifie ce qui se rapporte à la bactériologie (un examen bactériologique) ; ce qui utilise des bactéries. On lit l'adverbe bactériologiquement. Une, un bactériologiste ou bactériologue sont des spécialistes en bactériologie.
Une bactériolyse est une lyse, une destruction de la cellule bactérienne. L'adjectif bactériolysé, bactériolysée, qualifie ce qui a subi la bactériolyse. Une bactériolysine est un anticorps ou une toxine capable de provoquer la lyse des bactéries. Un bactériolyte est un principe déterminant la lyse des bactéries. Un agent bactériolytique est capable de provoquer la bactériolyse.
Un bactériophage ou un phage sont un virus capable d'infecter une bactérie, de s'y multiplier et généralement de la lyser (en anglais : bacteriophage. Voir aussi : banque d'ADN complémentaire, banque génomique, cosmide, éligobiotique, phage défectif, phagémide, phagothérapie. JORF du 22/09/2000). On lit une fonction bactériophage. Une bactériophagie est une attaque d’une bactérie par un bactériophage. On lit l'adjectif bactériophagique. Un phagogramme ou bactériophagogramme sont une technique permettant d’étudier la sensibilité d’une bactérie aux bactériophages pour sélectionner, dans le cas d’une infection bactérienne chez l’homme et l’animal, les bactériophages les plus actifs. Une phagothérapie ou bactériophagothérapie sont une utilisation des bactériophages afin de traiter certaines infections bactériennes chez l’homme et l’animal. Chaque bactériophage n’infecte qu’une souche bactérienne particulière à l’intérieur d’une espèce, ce qui préserve la flore intestinale. La phagothérapie est utilisée pour lutter contre les bactéries résistantes aux antibiotiques. On trouve aussi le terme « thérapie phagique ». Voir aussi: bactériophage, éligobiotique. En anglais : (viral) phage therapy. L'adjectif mycobactériophage signifie qui absorbe des mycobactéries.
Une bactériopurpurine est une matière colorante rouge isolée des algues pourpres.
Une bactérioscopie est une recherche de bactéries dans un milieu organique. On lit l'adjectif bactérioscopique.
Une bactériose est une maladie de l’homme, des animaux ou des plantes, provoquée par des bactéries. Une actinobactériose ou actinomycose sont une maladie infectieuse due à des bactéries filamenteuses du genre Actinomyces, bacilles à Gram positif responsables de suppuration granulomateuse. Une mycobactériose est une infection provoquée par une bactérie du genre Mycobacterium. Une trichobactériose axillaire ou pubienne est une maladie infectieuse des poils axillaires et accessoirement pubiens attribuée à tort à un champignon, d’où son ancien nom de trichomycose axillaire actuellement abandonné car sujet à confusion.
Une bactériostase est l'état d’une culture bactérienne dont la croissance est inhibée. L'adjectif bactériostatique se dit d’un agent chimique ou physique capable d’inhiber la croissance des bactéries mais sans les tuer. Un bactériostatique est un antibiotique qui empêche la multiplication des germes.
Une bactériothérapie est un traitement d'une maladie infectieuse par introduction dans l'organisme de microorganismes.
Une bactériotoxémie est une intoxication générale attribuée à l'action des toxines sécrétées par des bactéries.
Une bactériotoxine est une toxine bactérienne.
Une bactériurie est la présence de bactéries dans l’urine fraichement émise, en l’absence de pyurie.
Bacteroides désigne des bacilles à Gram négatif, anaérobies stricts, non sporulés, saprophytes de la flore digestive.
Bacto strip désigne des bandelettes de papier imprégnées d'un milieu de culture des bactéries sélectif.
Un bacul ou bacule est un palonnier, une pièce de harnachement des bêtes de trait formant une large croupière. Le nom (un) bacul est composé de bat (battre) et cul.
A. Les baculaires sont le nom donné à des sectaires anabaptistes non-violents qui n'admettaient le port d'aucune arme sinon un simple bâton.
B. Une connaissance baculaire est une connaissance du monde extérieur que permet d'acquérir le bâton animé qu'est le bras, prolongé par la main.
Le mot baculaire est dérivé du latin baculum « bâton », avec le suffixe -aire.
Une baculite est un mollusque céphalopode fossile appartenant au groupe des ammonites. Ce nom est emprunté au latin savant baculites, dérivé de baculus, baculi "bâton" par référence à la forme de la coquille.
Les baculoviridés sont une famille de virus à ADN d'insectes qui intègrent leur génome à celui de la cellule infectée. On distingue les granulovirus et les nucléopolyhédrovirus.
Les baculoviroses avec polyhédrose nucléaire sont des maladies dues aux baculovirus, chez les larves, les jeunes et les reproducteurs de crevette d'élevage en Amérique et en Asie.
Un baculum ou os pénien est, pour les carnivores, les insectivores, les rongeurs, les chauves-souris et les primates sauf l'homme, l'os du pénis, souvent en forme de bâton.
Un badaboum ou bada est un chapeau. Porter le bada de ... signifiait avoir la réputation de ...
Un badaboum était une bagarre, une rixe.
Badaboum évoque un bruit de chute semblable à un roulement de tambour. Un badaboum est un roulement de tambour ou un grondement semblable à ce bruit.
Un badamier est un arbre. Un badamier ou myrobalan est le fruit comestible de cet arbre. Le nom (un) badamier est dérivé du persan badam « amande ».
Un badan ou une bergénie cordée sont une plante.
Les badanti désignent en italien les auxiliaires de vie des personnes âgées à domicile (singulier : badante). Le terme provient du verbe « badare » qui signifie s'occuper de, soigner une personne, un enfant par exemple (proche de l'anglais to take care of). En savoir plus : Géoconfluences.
Un badasco est une chèvre, un poisson.
Une badasse à cinq feuilles ou badasse sauvage, dorycnie badasse, dorycnie à cinq folioles sont une plante.
Un badasso est un thym.
Une badaude, un badaud sont celle, celui qui flânent en s'étonnant de tout, en admirant tout ; celle, celui qui manquent de jugement et de personnalité, qui croient tout ce qu'on leur dit, et s'empressent de suivre les idées des autres. L'adjectif badaud, badaude, signifie qui manifeste une curiosité toujours en éveil et un peu niaise ; qui manifeste un esprit crédule et conformiste. Ce mot est emprunté à l'ancien provençal badau « niaiserie » « niais », lui-même dérivé du provençal badar « bâiller » d'où « rester bouche bée », issu du latin batare (à comparer avec badin).
Un badaudage était l'action de badauder, de faire le badaud, de flâner, de s'intéresser à tout avec une curiosité niaise. Une badauderie était l'action de faire le badaud ; une curiosité un peu niaise. Le verbe bader signifiait flâner, faire le badaud ; rester bouche bée ; rêvasser (voir ci-dessous).
Le badaud est celui qui baye aux corneilles, qui s'arrête à toute chose, comme s'il n'avait jamais rien vu ; le niais, comme le jeune oiseau qui sort pour la première fois de son nid, est sans expérience, et, en quoi que ce soit, il ne sait comment s'y prendre ; le benêt est une créature bénite, simple, et qui fait ou croit tout ce qu'on veut. Le nigaud est celui qui s'attrape à toute chose, et qu'aussi par toute chose on attrape. (Littré).
Un (mérou) badèche [en anglais : creole fish], un badèche rouge ou mérou royal, un badèche créole, un badèche gueule jaune sont des poissons.
Le badegoulien est un stade du Paléolithique supérieur.
Le verbe bader signifiait, pour une corde, un lien, être distendu(e) ; pour un vêtement, être trop large, pendre ; pour une porte, être ouverte ; pour une personne, crier ; pleurer ; vomir ; flâner en prenant son temps pour regarder ce qui se présente à soi ; être bouche bée ; perdre son temps en regardant en l’air ; rester oisif. Ne plus pouvoir bader, c'était être rassasié. Bader la porte, c'était l'ouvrir, l'entrouvrir. Bader le bec, bader du bec, bader de la goule signifiairnt être bouche bée ; perdre son temps en regardant en l’air ; rester oisif. Bader quelqu'un, c'était s’absorber dans l’observation ou la contemplation souvent admirative de quelqu'un ou de quelque chose.
Ce verbe est un emprunt de longue date à l’ancien occitan badar "ouvrir (la bouche, le bec) ; regarder, bouche béante". Le français standard, quant à lui, a conservé trois issues du même étymon latin batare : bâiller et, dans des emplois figés, béer et bayer. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Une baderne est une tresse épaisse à plusieurs torons, faite avec des fils provenant de vieux cordages dont on recouvrait les mâts, les vergues et le cabestan pour les protéger de l'usure et de l'humidité ou que l'on clouait sur le pont des bâtiments qui transportaient des animaux pour les empêcher de glisser sous l'effet du roulis. Une (vieille) baderne est une vieille chose incapable de servir ; une personne que son âge ou sa santé mettent hors d'état de rendre des services. Ce nom est peut-être emprunté au provençal baderno « grosse tresse faite avec de vieilles cordes », lui-même d'origine obscure, mais plutôt emprunté au grec π τ ε ́ ρ ν α « pied d'un mât » que dérivé de badar « être ouvert » qui ne convient ni du point de vue sémantique ni du point de vue phonétique en raison du suffixe inexplicable. L'italien, le catalan et l'espagnol baderna sont empruntés au provençal.
Un badge est un insigne rond porté généralement à la boutonnière, exprimant des opinions, des préférences, etc., ou permettant une identification très rapide (congrès, armée, etc.) ; un insigne qui atteste l’accession d’une personne à un grade ou qui témoigne de ses compétences à exercer une fonction particulière ; un petit bijou de fantaisie. Une badge est un morceau de tissu de couleur ou un insigne métallique cousu à l'uniforme des scouts. Le mot anglais badge est attesté en moyen anglais au sens de « emblème, marque destinée à distinguer, un chevalier, une troupe armée ».
Un badge numérique est une image numérique à laquelle sont attachées des données attestant les savoir-être et les savoir-faire du détenteur, qui font apparaître notamment son identité et celle de la structure émettrice, ainsi que les critères d’attribution du badge. Les badges numériques sont rassemblés dans une badgeothèque. En anglais : digital badge ; digital open badge ; learning badge ; open badge. JORF du 16/03/2021.
Un macaron [en anglais : badge] est un insigne, habituellement de forme ronde ou quadrangulaire, portant une inscription ou un dessin, que l'on épingle à un vêtement pour manifester ses opinions, son appui à un groupe, à une cause.
Un passe [en anglais : badge ; pass] est une carte permettant à son détenteur de franchir un contrôle après avoir été identifiée par l'organisme émetteur, et à ce dernier de vérifier la validité des données, de gérer le compte du détenteur et de recueillir diverses informations.
Une carte de pointage ou un carton de pointage [en anglais : badge] sont une carte individuelle qui permet au salarié d'enregistrer ses heures d'entrée et de sortie du lieu de travail au moyen d'un horodateur.
Un porte-nom [en anglais : badge] est un insigne sur lequel est inscrit le nom de la personne qui le porte, donnant accès à un endroit ou à une manifestation telle que salon, congrès.
Un remarquage [en anglais : badge engineering ; rebadging] est la stratégie d’entreprise qui consiste à commercialiser sous une marque différente un véhicule proposé jusqu’alors à la vente sous une autre marque.
Un multimarquage [en anglais : crossbadging] est la stratégie d’entreprise qui consiste à concevoir et à commercialiser un véhicule sous plusieurs marques, chaque marque assurant la différenciation des véhicules par des modifications d’aspect.
Un badgeage est une identification au moyen d'un passe ou d'une badgeuse.
Une badgeothèque est un espace numérique dans lequel une personne rassemble ses badges numériques, auxquels elle donne accès selon les modalités de son choix. La badgeothèque peut figurer dans un curriculum vitae en ligne. En anglais : backpack. JORF du 16/03/2021.
Le verbe badger a signifié introduire son badge dans un lecteur.
je badge, tu badges, il badge, nous badgeons, vous badgez, ils badgent ;
je badgeais ; je badgeai ; je badgerai ; je badgerais ;
j'ai badgé ; j'avais badgé ; j'eus badgé ; j'aurai badgé ; j'aurais badgé ;
que je badge, que tu badges, qu'il badge, que nous badgions, que vous badgiez, qu'ils badgent ;
que je badgeasse, qu'il badgeât, que nous badgeassions ; que j'aie badgé ; que j'eusse badgé ;
badge, badgeons, badgez ; aie badgé, ayons badgé, ayez badgé ;
(en) badgeant.
Une badgeuse est une pointeuse horaire ; un terminal numérique de pointage, de communication et d'information.
Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Une badiane ou un badianier sont un genre de plantes. Une badiane est le fruit de cette plante. Ce nom est emprunté au persan bādiān « anis, fenouil ».
Un badigeon est une couleur en détrempe, jaune ou grise, que l'on utilise pour peindre les murs ; une peinture en détrempe dont la couleur cherche à imiter celle de la pierre ou celle du bois ; un pinceau avec lequel on badigeonne ; un maquillage épais d'un visage, pour le faire paraitre plus frais, plus jeune ; une fausse nouveauté ; une superficialité ; une apparence inoffensive que certains auteurs donnent à leurs écrits pour rassurer le lecteur et lui cacher ce qui pourrait l'inquiéter. Pour l'étymologie, voir : CNRTL.
Un badigeonnage est l'action de badigeonner ; le résultat de cette action ; une matière dont on couvre un objet pour le rénover ; un fard dont on couvre un visage pour le faire paraitre plus jeune ; un maquillage épais ; une mauvaise peinture ; une méthode qui consiste à enduire certaines muqueuses du corps avec une substance pharmaceutique ; un art hâtif et superficiel ; des moyens d'expression grossiers et sans génie.
Le verbe badigeonner signifie enduire de badigeon ; couvrir d'une couche de peinture ou de vernis un objet pour masquer ses défauts ; couvrir de fard un visage, un corps, le maquiller avec excès ; faire de la mauvaise peinture par exemple en étalant des couleurs de mauvais gout ; enduire d'une préparation pharmaceutique ; former superficiellement ; restaurer au détriment de la vérité ; masquer, arranger. Se badigeonner, c'est s'enduire d'un produit en l'étalant largement ; se couvrir.
Une badigeonneuse, un badigeonneur sont des ouvriers chargés de badigeonner ou spécialisés dans ce travail ; de mauvais peintres ; une écrivaine, un écrivain sans talent ; celle, celui qui se contentent de remettre au gout du jour des idées, des œuvres anciennes. Une badigeonneuse est un appareil pour appliquer un badigeon.
Les badigoinces étaient les lèvres ou les joues. Jouer des badigoinces, se caler les badigoinces, c'était manger avec avidité.
1. Un badin est un anémomètre servant à mesurer la vitesse d'un avion par rapport à l'air. Raoul-Édouard Badin est l'inventeur et le réalisateur de cet anémomètre.
2. L'adjectif badin, badine, qualifie quelqu'un qui manifeste un naturel gai et enjoué ; qui aime à folâtrer et à rire ; qui raconte une histoire plaisante ; ce dont l'écriture ou l'exécution est faite de manière enjouée et légère ; ce qui a un aspect un peu folâtre et frivole. Une badine, un badin étaient celle, celui qui aiment à rire, plaisanter, dire ou écrire des choses légères et futiles. Le badin est ce qui est plaisant, léger, frivole. Ce mot est emprunté au provençal badin « nigaud », dérivé du provençal badar « bayer » qui provient lui-même du bas latin batare (bayer), à comparer avec badaud.
Un badinage est l'action de badiner ; une chose que l'on fait, dit ou écrit d'une manière badine ; une plaisanterie légère, un divertissement puéril, un jeu où se mêlent la fantaisie et la gaieté ; une manière élégante, gracieuse et légère d'agrémenter une conversation ; des propos dits sur un ton badin ; un style badin ; une composition ou exécution artistique d'allure légère, gaie et pleine de fantaisie. Un badinage est aussi une chose de peu d'importance, une bagatelle ; un joujou, un jouet, une amusette ; un travail facile à accomplir et que l'on fait par jeu et sans effort. Une chasse au badinage est une manière de chasser les canards en les attirant à l'aide d'un chien courant au bord de l'eau.
On a lu une forme badinante. Un badinant était un cheval surnuméraire dans un attelage ; un conseiller remplaçant l'un des huit commissaires du Parlement de Paris. ²
Une badine est une baguette mince et flexible pouvant servir de fouet ou de cravache ; un stick, une petite canne souple. Des badines sont des pincettes à branches minces et flexibles servant à tisonner le feu ; des jambes.
L'adverbe badinement a signifié de manière badine, folâtre, enjouée.
Le verbe badiner signifie folâtrer, s'amuser, se livrer à des jeux puérils ou galants ; plaisanter, prononcer des paroles badines sur un ton enjoué ; écrire dans un style badin, raconter une histoire plaisante ou traiter un sujet sérieux sur un mode plaisant ; flotter, voltiger, s'agiter légèrement dans un mouvement agréable et seyant. Badiner avec quelque chose, c'est l'agiter légèrement et par jeu ; le prendre à la légère, ne pas y attacher d'importance. Badiner sur quelque chose, c'est traiter à la légère un sujet sérieux. "On ne badine pas avec l'amour." Badiner quelqu'un, c'est plaisanter, le taquiner, l'amuser, le tromper par jeu.
Une badinerie est l'action de badiner, une manière de badinage ; une petite composition musicale écrite sur un ton léger ; un divertissement, une distraction agréable ou frivole ; un enfantillage ; un ton badin ; des paroles aimables ou galantes, propres à distraire ou amuser ; une plaisanterie ; des propos écrits de manière légère et souvent sans grande portée.
Une badineuse, un badineur sont des personnes badines, aimant à rire et à plaisanter.
Badinguet était le sobriquet de Napoléon III. Une badingouine ou badingredine, badingueusarde, badingueuse, un badingouin ou badingredin, badingueusard, badingueux étaient des surnoms donnés aux bonapartistes sous le second Empire.
L'adjectif badiste se dit de ce qui se rapporte au badminton ou au badminton de plein air. Une, un badiste, ou une joueuse, un joueur de badminton sont des personnes qui pratiquent le badminton ou le badminton de plein air. En anglais : shuttler. JORF du 27 novembre 2024.
Des badlands ou bad-lands sont un terrain en pente de roches meubles (argiles, marnes, gypses), à faible végétation ou à sol nu, en pays subdésertique ou en pays humide, fortement raviné par l'érosion pluviale, à l'aspect d'entailles et de crêtes aigües, difficiles à parcourir. Ce nom est emprunté à l'anglais Bad Lands "Mauvaises (bad) terres (lands)" qui désigna aux États-Unis un territoire du Dakota du Sud très marqué par l'érosion, que les premiers trappeurs Canadiens-Français qui le traversèrent avaient appelé Les mauvaises terres à traverser, et de même les Indiens Mako sica "terre mauvaise". Attestée en anglo-américain depuis 1852, l'expression désigna d'autres territoires offrant le même type de paysage.
Le Dictionnaire historique du français québécois indique qu'une bad luck ou badloque est une malchance, une déveine. Être chanceux dans sa bad luck signifie être chanceux dans sa malchance. Une (personne) badloquée ou badluckée est malchanceuse, un badloqué ou badlucké est malchanceux. La forme francisée badloque est attestée depuis 1909.
Le badminton est un jeu s'apparentant au tennis, dans lequel les partenaires se renvoient, par-dessus un filet à l'aide d'une raquette, un volant où sont fichées plusieurs petites plumes. Ce nom vient du toponyme Badminton House du duché de Beaufort dans le Gloucestershire, en Angleterre.
Le badminton de plein air est le badminton qui est pratiqué en extérieur avec un volant spécifique conçu pour réduire l'effet du vent sur sa trajectoire. Le badminton de plein air se pratique sur le sable, l'herbe ou des surfaces dures, et dans des lieux tels que des parcs, des rues, des terrains de jeu ou des plages. En compétition, le badminton de plein air se pratique dans des espaces aménagés. Son règlement est distinct de celui du badminton, notamment en ce qui concerne les zones de service et de réception. Équivalent admis : airbadminton. Voir aussi : sport d'extérieur. JORF du 27 novembre 2024.
L'adjectif badiste se dit de ce qui se rapporte au badminton ou au badminton de plein air. Une, un badiste, ou une joueuse, un joueur de badminton sont des personnes qui pratiquent le badminton ou le badminton de plein air. En anglais : shuttler. JORF du 27 novembre 2024.
Le parabadminton est le badminton qui est pratiqué par des personnes en situation de handicap physique ou sensoriel. Le parabadminton est un parasport. Le parabadminton peut se pratiquer debout ou en fauteuil. En compétition, le parabadminton se joue selon un règlement adapté à la catégorie du handicap des parabadistes. En anglais : para badminton, parabadminton. Une, un parabadiste ou une joueuse, un joueur de parabadminton sont des personnes qui pratiquent le parabadminton. JORF du 27 novembre 2024.
En Belgique, un badou est un tonneau métallique ; le ventre d’un enfant. Voir le Dictionnaire des belgicismes.
Un badouillard était un membre d'une joyeuse association d'étudiants parisiens à l'époque de la monarchie de Juillet ; un viveur, un noceur.
En Acadie, une bâdrée est une farine ou une autre substance que l'on a délayée dans de l'eau. Le verbe bâdrer signifie déranger, importuner. Se bâdrer, c'est s'occuper, s'encombrer de quelqu'un ou quelque chose.
Au Québec, l'adjectif bâdrant, bâdrante, qualifie quelqu'un qui dérange, importune par sa présence, son comportement, ses propos ; ce qui cause du désagrément, de la contrariété, du souci, de la gêne. Une bâdrante, un bâdrant sont une importune, un importun. Le verbe bâdrer signifie déranger, importuner ; constituer une gêne ; déranger, encombrer. Se bâdrer, c'est prendre la peine de ... ; se préoccuper de ... ; se faire du souci pour ... ; s'embarrasser, s'encombrer de ... Une bâdrerie est une chose qui dérange, qui ennuie, qui tracasse. C'est pas une bâdrerie signifie c'est facile à faire.
Le verbe bâdrer « couvrir de boue, salir » aurait la même évolution sémantique qu'emmerder et se rattache sans doute au même type que bâdrée dont l'origine est incertaine.
Un bäckeofe ou bäckeoffe, baeckeofe, baeckeoffe,... est un ragout de gros dés de bœuf, de mouton et de porc marinés au vin blanc, disposés en couches alternant avec des pommes de terre et des ognons coupés en rondelles, que l’on cuit longuement à l’étouffée dans un récipient en terre vernissée de Soufflenheim. Ce nom est emprunté à l'alsacien composé de Ofen "four" et Beck "boulanger". Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Un baedeker était un guide de voyage. Karl Baedeker était un libraire et écrivain allemand.
Un baël ou orange miel sont un arbre originaire de l'Inde.
En Belgique, une baesine ou bazine, un baes ou baas sont des personnes qui commandent à des employés ; une patronne ou un patron de café ; une femme robuste, un homme robuste ; une, un propriétaire d'un logement universitaire. Voir le Dictionnaire des belgicismes.
Les baetidés sont des éphémères, une famille d'insectes dont l'aile antérieure est allongée et arrondie (Baetis, Callibaetis, Platybaetis,...). Baetis est un genre d'insectes éphémèroptères, le type de la famille des baétidés. Les baétiscidés sont une famille d'insectes. Les baétoïdes sont une super-famille d'insectes.
Le nom familier (une) baffe (une gifle) est formé de l'onomatopée baf, exprimant la notion de « gonflé, boursouflé », d'où la notion de « coup ». On a lu aussi baffre ou bâfre. Le verbe baffer signifie gifler, donner une baffe.
Une enceinte acoustique [en anglais : baffle] est un coffret qui renferme un ou plusieurs haut-parleurs montés sur un écran acoustique. Le nom (un) baffle est emprunté à l'anglais baffle, substantif du verbe to baffle "bafouer, déshonorer" d'où "déconcerter, dérouter, entraver la marche de", attesté depuis 1913 dans des emplois techniques d'abord exprimés par le dérivé baffler (1861 "dispositif changeant la direction de l'air chaud dans un fourneau), plus spécialement depuis 1928 à propos de dispositifs acoustiques. Pour trouver les équivalents français des expressions et mots composés anglais avec baffle, voir : OQLF.
Un bafouage ou un bafouement sont l'action de bafouer ; le résultat de cette action. Le verbe bafouer signifie railler sans pitié ; traiter avec un mépris outrageant ; tourner en dérision. Se bafouer, c'est se moquer de soi-même, se tourner en dérision. Une bafoueuse, un bafoueur sont celle, celui qui bafouent. L'étymologie du verbe bafouer est incertaine. Il semble que le moyen français bafouer « attacher au moyen d'une corde » soit un mot différent.
Un bafouillage est l'action de bafouiller ; le résultat de cette action ; une élocution confuse, des propos incohérents ; un écrit incohérent en raison des idées confuses et embrouillées de l'auteur.
On a lu une amabilité bafouillante et l'adjectif bafouillard, bafouillarde, qui bafouille.
Une bafouille désigne familièrement une lettre envoyée par la poste.
Un bafouillement est l'action de bafouiller.
Le verbe bafouiller signifie parler d'une manière confuse, incohérente, et peu intelligible ; énoncer de manière confuse ou incohérente quelque chose ; se tromper dans une réponse ; écrire une bafouille, une lettre ; faire des essais, des tentatives, sans réussir ; pour un moteur, avoir des ratés. L'origine du verbe bafouiller est obscure.
Une éloquence bafouilleuse, un air bafouilleur caractérisent une personne qui bafouille. Une bafouilleuse, un bafouilleur bafouillent, s'expriment avec difficulté. On a lu aussi, familièrement, un bafouilleux.
Un bafouillis est un bafouillage donnant une impression de fouillis et d'incohérence.
Familièrement, une bâfre est une bouffe, un repas copieux, une nourriture abondante. Un bâfrement est l'action de bâfrer ; un repas qui incite à bâfrer. Le verbe bâfrer ou se bâfrer signifie manger gloutonnement et avec excès ; consommer, dépenser. Ce verbe est formé de l'onomatopée baf, baff, exprimant quelque chose d'épais, de boursouflé, de gonflé d'où manger gloutonnement, ce qui fait enfler les joues (à comparer avec bouffer, brifer, etc). Une bâfrerie est l'action de bâfrer ; une gloutonnerie. Une bâfreuse, un bâfreur ont pour habitude de manger gloutonnement et avec excès.
Depuis plusieurs années, le terme anglais tote bag, littéralement « sac à trimballer », s'est largement répandu dans l'usage et s'est imposé dans de nombreux contextes professionnels et dans la vie courante. Il désigne un sac fourre-tout à deux anses, le plus souvent en toile souple, de facture très simple (sans fermeture, poches ou compartiments), conçu pour être porté à l'épaule, et sur lequel figure généralement le nom d'une marque, d'une manifestation (congrès, concert, compétition sportive, etc.) ou d'un organisme. Ce sac est souvent offert à titre promotionnel, mais il peut également être vendu comme accessoire de mode. La Commission d'enrichissement de la langue française rappelle qu'il existe déjà en français un certain nombre d'équivalents pour désigner un tel objet ; ils peuvent varier selon les contextes : on peut ainsi parler de sac publicitaire, de sac promotionnel, de sac en toile, de sac fourre-tout, ou simplement de fourre-tout. JORF du 25 janvier 2023.
une bagace : voir bagasse (ci-dessous).
Un bagacératops était un petit dinosaure cératopsien avec une seule petite corne.
Un bagad est une formation musicale avec des instruments traditionnels de Bretagne (bombardes, binious et tambours). Le pluriel est des bagadou. Ce nom emprunté au breton bagad "troupe, réunion", pourrait être issu de l'ancien celtique baga "combat" dont le dérivé bagaudae désignait les troupes de Gaulois rebelles.
Un bagadais est un genre d'oiseaux passériformes.
Pour un pigeon Bagadais français, un pigeon Bagadais de Franconie, un pigeon Bagadais de Nuremberg, voir le Dictionnaire des sciences animales.
Un bagage est un sac ; une valise ; ce qu'on emporte pour un déplacement ; un ensemble de connaissances ; autres sens : CNRTL. On lit un bagage à main (en anglais : hand baggage ; hand luggage), un bagage enregistré (en anglais : checked-in baggage ; checked-in luggage. JORF du 21/10/2004). Le nom dont l'ancienne forme était bagaige, est dérivé de bagues (des bagages, des habits, des hardes ; des couvertures de bêtes de somme). Une bagagerie est un service de garde de bagages, par exemple des sacs des SDF. Une, un bagagiste sont chargés de la manutention des bagages des voyageurs. Voir aussi : bagot, bagoter (ci-dessous).
Une bagarre est une querelle avec échange de coups provoquant une mêlée tumultueuse et confuse ; un attroupement désordonné, une confusion ; un match très animé où la compétition est très vive ; une querelle, une lutte, une opération difficile où se trouve impliqué un nombre limité d'antagonistes ; une polémique violente, un débat oratoire ; la lutte incessante qu'implique la vie en société, la vie intellectuelle ; une confusion, un désordre dans la disposition d'objets ou l'enchainement des idées. L'origine de ce nom est incertaine.
Le verbe bagarrer signifie lutter ; batailler pour vaincre. Bagarrer dur, c'est combattre farouchement. Se bagarrer, c'est se disputer, se quereller ; se battre ; se bousculer.
On a lu une bagarrette, une bagarre sans importance.
Un tempérament bagarreur aime la bagarre, est toujours prêt à se battre. Une bagarreuse, un bagarreur aiment la bagarre.
1. Une bagasse ou bagace est le fruit d'un arbre ; le résidu fibreux de la canne à sucre ; le résidu de la fermentation des tiges d'indigotier. Ce nom est emprunté à l'espagnol bagazo « résidu de ce qu'on presse pour en extraire le jus, spécialement à propos de la canne à sucre », dérivé de baga « baie », du latin baca. Une bagassière est un récipient dans lequel les bagasses sont déposées avant de passer dans le moulin qui les broiera.
2. Une bagasse a désigné une prostituée. Bougre de bagasse est un juron provençal.
Une bagatelle est un objet de peu de valeur ou de peu d'utilité ; ce qui ne mérite pas qu'on y accorde une grande importance ; une chose facile à accomplir, qui ne nécessite aucun effort ; autres sens : CNRTL. Ce nom est emprunté à l'italien bagatella qui est probablement un diminutif du latin bāca (baie).
La capitale de l'Iraq est Bagdad dont les habitants sont les Bagdadiennes et les Bagdadiens.
Un bagel est un petit pain d’origine juive en forme d’anneau, à la mie très ferme, dont on fait généralement un sandwich. C'est un emprunt à l’anglais nord-américain qui le tient lui-même du yiddish.
Un baggy est un pantalon.
Une bagnarde, un bagnard étaient des forçats ; ce sont des personnes dont la situation est particulièrement pénible, qui accomplissent un travail particulièrement dur.
Un bagne est un bâtiment où étaient logés les condamnés aux fers, puis aux travaux forcés ; un lieu, situé soit dans certains ports, soit outre-mer, en Guyane, où s'exécutait la peine des travaux forcés ; tout établissement pénitentiaire ; un lieu de détention ou de déportation ; une situation, un lieu, un travail particulièrement pénibles ; un régime dictatorial ; un pays gouverné par une dictature. Le bagne est la peine des travaux forcés ; le monde des malfaiteurs. Ce nom est emprunté à l'italien bagno « bain » (en latin : balneum), l'établissement pénitentiaire de Livourne étant construit sur un ancien bain.
Un bagnes est un fromage. Val-de-Bagnes est en Suisse
1. Une bagnole était une cabane, une maisonnette ; une mansarde, un taudis, un bouge, une chambre malpropre. Ce nom a désigné une sorte de wagon de chemin de fer pour le transport des chevaux ; il désigne familièrment une voiture, une automobile. Ce nom dialectal (une) bagnole (1) est probablement formé sur le modèle de carriole à partir de banne « tombereau, voiture ».
2. Une bagnole était un chapeau. Un bagnolet ou une bagnolette étaient une coiffe ronde de femme sans bavolet ; un chapeau de femme démodé, et ridicule. Un bagnolet était un prélart goudronné qui servait à couvrir les câbles autour des bittes. Ce nom est peut-être issu du terme dialectal du Nord-Est bagnolet « petit baquet », lui-même dérivé du latin balneolum « petit bain ».
L'adjectif bagnoletais, bagnoletaise, est relatif à Bagnolet, une ville en France, dont les habitants sont les Bagnoletaises et les Bagnoletais
Familièrement, un bagot était un bagage. Faire les bagots signifiait se proposer pour décharger et porter les bagages. Le verbe bagoter ou bagotter signifiait porter des bagages ; faire des exercices ou des marches pénibles ; marcher en se dépêchant ; courir ; se promener, aller et venir ; barboter dans l'eau. Se bagoter, c'était courir. Ce verbe est dérivé de bagot probablement formé sur bagage par substitution du suffixe. Une bagotière, un bagotier étaient une porteuse, un porteur de bagages. La bagotte était le métier de celui qui décharge les bagages, les bagots. Une bagotte était une longue marche, un exercice long, pénible ou fastidieux ; une promenade, une allée et venue.
Un bagou ou bagout est un bavardage volubile où entrent de la hardiesse, de l'effronterie et l'envie de duper l'interlocuteur ; une facilité pour parler, pour convaincre, pour duper (avoir du bagou). Le pluriel est des bagous ou bagouts. Ce nom est le déverbal de l'ancien verbe bagouler « railler grossièrement », lui-même croisement entre bavarder et l'ancien français goule, gule « bouche ».
Avec le même suffixe dévalorisant -ard a été créé bagoulard, un dérivé de l’ancien verbe normand bagouler, à l’origine du déverbal bagou (aujourd’hui écrit bagoût par rapprochement avec goût), joliment glosé par Littré comme un « bavardage où il entre de la hardiesse, de l’effronterie, et même quelque envie de faire illusion ou de duper ». Bagouler était formé à partir de babiller et de goule, avec une influence du tour populaire battre de la gueule, c’est-à-dire « parler beaucoup et bruyamment ». En savoir plus : Académie française.
Une bagouse ou bagouze désigne familièrement une bague, particulièrement comme symbole du mariage. Ce nom est dérivé de bague, avec le suffixe -ouze, -ouse.
les (poissons-chats) bagridés
des bagues : des bagages, un emballage.
une bague : un anneau.
1. Un baguage est l'action d'emballer des fruits délicats et difficiles à transporter. Le verbe baguer signifie faire tenir à grands points de bâti les plis d'une robe, ou emballer avec précaution des fruits qui craignent le transport en fixant, en plaçant des bagues. Des bagues étaient des bagages, des habits, des hardes ; des couvertures de bêtes de somme ; des affaires personnelles. D'où les expressions : sortir vie et bagues sauves, sortir d'une ville assiégée avec la permission d'emporter tout ce que l'on peut ; sortir, revenir bagues sauves, se tirer d'un mauvais pas avec un minimum de dommages. Ce nom semble avoir pour origine les dialectes d'Italie du nord : bage « paquet », de l'ancien provençal baga « sac, bourse ». Le nom (un) bagage (ci-dessus) est dérivé de bagues. D'où une, un bagagiste.
2. Un baguage est l'action de baguer, le résultat de cette action ; une incision annulaire sur un végétal ; la pose d'un anneau distinctif à une patte d'oiseau. Une bague est un anneau, souvent en métal précieux, parfois orné de pierres précieuses, que l'on porte au doigt et qui exprime symboliquement un engagement, un lien affectif, conjugal, une alliance durable ; ce qui en a la forme ; un anneau métallique remplissant des fonctions diverses ; en savoir plus : CNRTL. Ce nom est peut-être emprunté au moyen néerlandais bagge, bage, de même sens à rapprocher du frison oriental bâge qui se rattacherait à l'allemand biegen « courber ».
L'adjectif bagué qualifie ce qui porte une bague. Le verbe baguer signifie garnir de bagues, d'anneaux ; pratiquer une entaille circulaire dans l'écorce d'arbres fruitiers en fleurs ; fixer un anneau à la patte des oiseaux ; entourer d'un anneau ; maintenir par une ou plusieurs bagues métalliques ; autres sens : CNRTL.
Une bagueuse, un bagueur sont une, un ornithologiste qui baguent les oiseaux ; une ouvrière, un ouvrier qui dans la fabrication des casquettes assurent la pose du cuir du tour intérieur. Un bagueur est un instrument servant au baguage des arbres.
Un baguier est un coffret, un écrin ou une coupe où l'on dépose des bagues, des bijoux ; une série d'anneaux numérotés correspondant à toutes les grosseurs de doigts et servant à prendre la dimension d'une bague.
Les dictionnaires étymologiques distinguent deux mots bague : le premier désigne l’anneau que l’on porte au doigt, le second est un mot d’ancien français d’où est dérivé bagage. Ils assignent à chacun son étymologie particulière. Ces étymologies nous paraissent trop peu assurées pour que nous en fassions état dans cet article. Mais, même si ce sont deux mots différents à l’origine, ils ont agi l’un sur l’autre, de telle façon que bagues désigne souvent au 16ème siècle un ensemble de bijoux et non pas seulement des anneaux. Encore au début du 17ème siècle, le Trésor de la langue française de Jean Nicot (le premier dictionnaire français publié en 1606) dit que « bagues se prend pour tous affiquets d’or ou d’argent d’une femme, soient anneaux pendants, carcans, fermeillets, chaînes ou autres ». Et encore en 1635, un autre lexicographe, Manet, définit bagues : « joyaux qui sont pendus (sur les) habits sur le devant à la différence des pendants d’oreilles ». Pour distinguer la bague au sens moderne, on précisait à l’occasion : « bague à mettre au doigt ». En savoir plus : Georges Gougenheim.
1. Une baguenaude est le fruit du baguenaudier, ayant la forme d'une petite vessie remplie d'air et qui éclate bruyamment lorsqu'on la presse entre les doigts. Une baguenaudeuse, un baguenaudeur sont celle, celui qui cueillent des baguenaudes. Une baguenaude a aussi désigné une poche, d'où les expressions barbotter dans les baguenaudes, faire la retourne des baguenaudes signifiant fouiller les poches. L'origine de ce nom (une) baguenaude est incertaine, voir : CNRTL.
Le baguenaudier se présente généralement sous la forme d’un arbuste à tiges multiples très ramifiées mais formant des touffes relativement aérées. Très rarement, il atteint un statut de sub-arbre avec un gros tronc mais de tels individus restent exceptionnels. Ses feuilles composées de 7 à 15 folioles ovales arrondies, d’un vert pâle mat rappellent celles du robinier faux acacia (mais en beaucoup plus petit) et signent son appartenance à la famille des fabacées. Extrait de Baguenaudier : éloge de la baguenaude (Zoom nature).
2. Une baguenaude était une promenade, une flânerie, une balade sans but précis ; un poème ancien fait uniquement sur des rimes masculines et souvent sans cohérence. Le verbe baguenauder signifiait passer son temps à des choses frivoles et sans importance ; se promener sans but précis, flâner ; promener quelqu'un ; railler, se moquer de quelqu'un. Se baguenauder, c'était se promener sans but précis, se balader. Une baguenaudière ou baguenaudeuse, un baguenaudier (2) ou baguenaudeur (2) étaient celle, celui qui baguenaudent, qui s'amusent à des choses de peu d'importance. Une baguenaudeuse, un baguenaudeur étaient aussi celle, celui qui errent sans but précis. Une écrivaine baguenaudière, un écrivain baguenaudier aime baguenauder, s'occupent de baguenauderies. Une baguenauderie est l'action de baguenauder ; un comportement ou des propos futiles ; une niaiserie ; une plaisanterie.
3. Une baguenaude ou un baguenaudier est un jeu d'adresse.
Les noms usuels des arbres et arbustes nous renseignent souvent indirectement sur leur « poids » culturel, i.e. leur importance dans le folklore et pour leurs usages ; quand il s’agit de noms inhabituels, clairement à connotation ancienne ou populaire, alors on peut suspecter une telle relation. Le baguenaudier en fait typiquement partie : quel nom improbable ! Effectivement, dans le passé, cet arbuste a tissé avec l’imaginaire et la vie quotidienne des campagnards des liens très forts qui ont même diffusé dans la littérature et le vocabulaire usuel ! Alors qui est ce baguenaudier et pourquoi un tel nom si sympathique de prime abord ? [...]
Le plus étonnant est leur consistance « gonflée » : effectivement, ce fruit hermétique se gonfle d’air enrichi en dioxyde de carbone (jusqu’à 2%) dont une bonne partie s’accumule la nuit quand la plante ne fait que respirer et ne photosynthétise pas. Si on appuie dessus, on sent la pression interne qui rend la gousse turgescente et si on force, le fruit éclate en claquant. Ces baguenaudes étaient bien connues des enfants de la campagne qui s’amusaient à les faire claquer ainsi. On les surnommait aussi de ce fait glou-glou, pan-pan ou cloquettes ! [...]
On voit donc que le baguenaudier s’est bien infiltré dans nos racines culturelles. Le mot baguenaude dériverait d’un parler occitan (languedocien) sous la forme baganaudo peut-être lui-même issu de baga via le latin bacca pour baie (donc fruit). Il semble bien que le nom de baguenaude appliqué donc à cet arbuste ait précédé l’usage du verbe baguenauder (faire des choses sans importance) qui dériverait donc du jeu des enfants (et sans doute des adultes) à faire éclater les baguenaudes. Baguenaude s’est aussi vu employé en français ancien au sens de poche : une baguenaude ronflante était une poche pleine d’argent et faire la retourne des baguenaudes signifiait voler en faisant les poches !
Mais le baguenaudier était aussi très connu sous un autre nom dès le Moyen Âge : séné bâtard ou séné de pays. Le « vrai » séné est un arbuste africain (de la même famille des Fabacées) réputé dès l’Antiquité comme laxatif puissant. Mais comme il était difficile de s’en procurer, on se rabattait sur des substituts dont le baguenaudier aux mêmes propriétés mais en nettement moins irritant et donc moins efficace.
Extrait de Baguenaudier : éloge de la baguenaude (Zoom nature).
baguer, bagues : voir bague (ci-dessus).
Une baguette est un petit bâton mince et allongé, souvent flexible, servant à des usages variés ; ce qui en a la forme ; en savoir plus : CNRTL. Ce nom est emprunté à l'italien bacchetta « petit bâton » qui se rattache probablement au latin baculum « bâton » par l'intermédiaire d'un latin vulgaire baccus issu de bacculus.
La langue grecque connaissait un autre type de bâton, ou plutôt une baguette, le rhabdos. C’était, une fois encore, un insigne de pouvoir, mais celui des mages, qui l’utilisaient pour pratiquer une forme de divination appelée rhabdomancie, proprement « la divination par la baguette ». Ce nom, baguette, est un emprunt de l’italien bacchetta, un diminutif de bacchio, « bâton », qui est, lui, issu du latin baculus, que nous avons déjà rencontré plus haut. En savoir plus : Académie française
Une baguettisante, un baguettisant, une, un baguettiste désignaient une sourcière ou un sourcier, une, un radiesthésiste.
bagueur, baguier : voir bague (ci-dessus).
L'onomatopée (ah !) bah (pour exprimer l'étonnement mêlé de doute, l'absence de surprise ou de désappointement, ou au contraire, et le plus souvent, l'indifférence ou l'insouciance) est à rapprocher du verbe batare « bayer » dérivé d'une onomatopée de forme voisine, exprimant l'étonnement dans diverses langues.
Les adjectifs bahaï, bahaïe ou béhaï, béhaïe, sont relatifs au bahaïsme ou béhaïsme, un mouvement syncrétique religieux, né du babisme. Une bahaïe ou béhaïe, béhaïste un bahaï ou béhaï, béhaïste sont des adeptes de ce mouvement. On lit aussi : baha'i, baha'ie, baha'isme.
Les habitants des Bahamas (nom féminin) ou le Commonwealth des Bahamas sont les Bahaméennes et les Bahaméens. Les habitants de la capitale Nassau sont les Nassoviennes, Nassoviens.
Le nom des Bahamas vient de l'espagnol Baja Mar (« mer peu profonde » ou « marée basse »). Les iles peuvent avoir été nommées par les conquistadors espagnols d'après les eaux alentour, ou pour le mot amérindien lucayan pour l'ile Grand Bahama, ba-ha-ma, « grande terre supérieure du milieu » (car Grand Bahama est la seconde plus grande ile du Nord des Bahamas). En savoir plus : Wikipédia.
Bahia est un genre de plantes.
Un bahr est un cours d'eau navigable en Afrique Centrale. Ce nom est emprunté à l'arabe bahr "mer". On a lu aussi un bahar.
Les habitants de Bahreïn (nom masculin) ou le Royaume de Bahreïn sont les Bahreïniennes et les Bahreïniens. Les habitants de la capitale Manama sont les Manaméennes et les Manaméens.
Le nom de Bahreïn vient de l'arabe البحرين et مملكة البحرين, littéralement « les deux mers » sans que l'on sache de quelles mers on parle. Le Bahreïn est situé dans une baie formée par la péninsule d'Arabie et la péninsule du Qatar, et certains identifient les eaux de la baie de part et d'autre de l'ile comme les « deux mers ». D'autres pensent que le nom fait référence à la position du Bahreïn en tant qu'ile dans le golfe Persique, séparée par « deux mers » de l'Arabie au sud et l'Iran au nord. Une autre hypothèse suggère que la première mer entoure Bahreïn et la seconde « mer » métaphorique représente ses eaux de source naturellement abondantes. En savoir plus : Wikipédia.
Un baht est l'unité monétaire principale de la Thaïlande. Le pluriel est des bahts.
Une bahulée désignait les cris, les hurlements du chien. Le verbe bahuler (hurler, aboyer) est peut-être composé de l'ancien français huler « crier » (hurler) et de ba- issu du latin batare « être ouvert » (bailler).
Un bahut est un grand coffre de bois ; ce qui est bombé, qui a la forme de son couvercle ; une chambre ; un logis, une maison ; un établissement scolaire ; une voiture de louage, un fiacre, un taxi ; autres sens : CNRTL. Tout le bahut signifiait l'ensemble des meubles, le mobilier. L'origine de ce nom est obscure.
Un bahutage était un bizutage, des brimades, des violences. L'adjectif bahuté, bahutée, qualifiait ce qui est élégant, distingué, chic, bien tourné(e) ; ce qui est distingué) par l'intelligence. Le bahuté était l'uniforme de fantaisie que portaient les Saints-Cyriens en congé.
Le verbe bahuter signifiait ranger, arranger ; bousculer, bouleverser ; faire du tapage, chahuter; s'amuser. Se bahuter, c'était se donner une tournure conquérante (en arrangeant bien sa tenue de sortie) ; se pousser en avant pour gagner des rangs au classement.
Une bahutière, un bahutier sont une artisane, un artisan qui fabriquent des coffres, des malles, des bahuts.
Le verbe transbahuter (transporter, déménager), se transbahuter (se déplacer, généralement de manière mal commode, difficile ou désagréable) est formé de trans- et bahut. D'où un transbahutement (l'action de transbahuter.
Une jument baie, un (cheval) bai ont la robe alezane, les crins et les extrémités des membres étant noirs. Au pluriel : des juments baies, des chevaux bais.
L’intérêt qu’on portait aux chevaux a suscité la création d’adjectifs spéciaux pour les couleurs du pelage (ou robe) des chevaux. Un de ces termes, bai, « rouge-brun » (mais paturons et crins noirs), est d’origine latine (badius). En savoir plus : Georges Gougenheim.
1. Une baie est un golfe à l'entrée resserrée servant d'abri pour les bateaux ou un golfe de dimensions importantes. L'origine de ce nom est incertaine.
2. Une baie est un fruit qui ne s'ouvre pas à maturité et dont la pulpe contient des graines ou des pépins. Une plante baccifère porte des baies. Ce qui est bacciforme a la forme d'une baie ou ressemble à une baie. Un animal baccivore mange des baies. Ce nom vient du latin baca, un nom générique de tous les menus fruits et graines des arbres et arbrisseaux, et « fruit du laurier ».
3. Une baie était, jusqu'à la fin du 19ème siècle, une ouverture pratiquée dans les murs ou la charpente d'un édifice pour y mettre une porte ou une fenêtre. Ce nom désigne maintenant une fenêtre très large. C'est aussi une ouverture que l'on réserve dans la caisse d'une voiture. Ce nom est le déverbal de l'ancien français baer devenu bayer, issu du latin vulgaire batare (à comparer avec bâiller). Le verbe béer est une autre forme de bayer. Voir aussi : bouche bée.
4. Une baie était une tromperie. On parlait d'une donneuse de baies, un donneur de baies. Ce nom est emprunté à l'italien baia « plaisanterie, raillerie », dérivé de (ab)baiare « aboyer » et « siffler, conspuer ».
En Normandie, un baignage est une irrigation des prés par une mince nappe d'eau.
Une baignade est l'action de se baigner, généralement en eau courante ; un endroit d'une rivière aménagé de façon sommaire pour la baignade.
Une prairie baignante, un pré baignant, pour certaines cultures, sont submergés. Une baignante, un baignant étaient celle, celui qui prennent les bains de mer.
Dans certaines régions, on dispose même de mots précis pour désigner ces touristes : monchûs en Savoie, doryphores dans le sud-ouest, baignassoutes en Vendée ou encore pinzutu en Corse. D’où viennent ces différents termes ? On fait le point… Français de nos régions.
Le verbe baigner signifie mettre dans un bain ; tremper et maintenir dans de l'eau ou tout autre liquide ; être plongé partiellement. Se baigner, c'est se plonger dans l'eau ; autres sens : CNRTL. Ce verbe vient du bas latin balneare d'où provient bagner. La graphie baigner s'explique par influence de bain ou de baing, du latin balneo.
Une baigneuse, un baigneur sont des personnes qui se baignent ; des personnes en traitement dans une station thermale ; des personnes en villégiature dans une station balnéaire ; des personnes qui tiennent un établissement de bains ; des personnes de service dans un établissement de bains ; des personnes habilitées à appliquer un traitement simple dans une station thermale ; des personnes qui surveillent ceux qui se baignent, qui leur apprennent à nager. Ce nom vient du latin balneator. Un baigneur est un poupon de celluloïd ou de plastique servant de jouet ; un petit personnage en porcelaine qui tient lieu de fève dans la galette des rois ; un corps porté en terre ; un nez d'ivrogne ; un sot. Les baigneurs de prairies sont ceux qui opèrent l'irrigation des prés. Une baigneuse, un baigneur à la règle sont une apprêteuse, un apprêteur sur foulard. Familièrement, claquer le baigneur, c'est gifler ; se casser le baigneur, c'est: se casser la tête. Une baigneuse était une ancienne coiffure de femme à petits plis ; un peignoir de bain ; une espèce de chaise longue, arrondie à ses extrémités ; une tête.
Une baignoire est une cuve de métal ou d'émail de forme ovale dans laquelle on peut prendre des bains en position assise ou couchée ; ce qui en a la forme ; en savoir plus : CNRTL.
Une baignoire-de-Vénus ou cardère sauvage sont une plante.
Un bail est l'action de donner, un engagement à donner ; un engagement envers une autre personne moyennant une redevance annuelle, ou toute autre prestation ; un contrat de louage d'un bien (un bail de location ou bail locatif) ; un engagement avec quelque chose ou quelqu'un, stipulant notamment une certaine durée ; un laps de temps, généralement long (ça fait un bail !). Le pluriel est des baux.
Un bail emphytéotique est une location de terrain de longue durée, souvent 99 ans, qui impose au locataire des contraintes particulières, mais lui donne aussi un droit réel susceptible d’hypothèque, en savoir plus : Géoconfluences.
Un bail à cheptel est le mode de faire-valoir dans lequel un agriculteur s'associe à une personne qui possède des animaux pour les élever. Les produits en résultant sont partagés selon les modalités d'un contrat. En anglais : livestock lease.
Un bail à effet de levier est un bail financier dont le rapport entre le traitement fiscal de l'amortissement du bien loué et son financement constitue l'effet de levier. En anglais : leverage lease.
Un bail d'exploitation est un bail permettant au preneur de disposer, pour son exploitation, de l'objet du bail pendant une période prédéterminée ; le loyer ne couvre pas entièrement l'amortissement et les intérêts financiers, le bien retournant au bailleur à l'issue du bail. Contrairement au bail financier, le bail d'exploitation ne comporte pas de clause de rachat. En anglais : operating lease.
Un bail financier est un bail à usage professionnel de durée prédéterminée permettant au bailleur de recouvrer au moyen de loyers le coût de l'objet du bail, ainsi qu'un revenu pour son investissement, et donnant au preneur la possibilité de lever une option d'achat stipulée à son profit, mais dont la valeur n'est pas obligatoirement prévue à l'origine du bail. Le bail financier est une forme de crédit-bail tel que défini dans la législation française. En anglais : financial lease.
Un crédit-bail est la technique de crédit dans laquelle le prêteur offre à l'emprunteur la location d'un bien, assortie d'une promesse unilatérale de vente, qui peut se dénouer par le transfert de la propriété à l'emprunteur. Cette technique fait, en France, l'objet d'une règlementation législative explicite. Le pluriel est des crédits-bail. En anglais : leasing. JORF du 22/09/2000.
1. Au Moyen Âge, une, un baile ou bayle était un terrain clos par le mur ou les murs d'enceinte d'un château, d'une forteresse. Ce nom vient sans doute du latin baculum « bâton ». On a lu aussi : baille, beille, belle.
2. Un baile ou baïle, bayle était celui qui avait des fonctions analogues aux fonctions modernes d'administrateur, de tuteur, de régent, de syndic ; un chef. Ce nom est peut-être emprunté à l'ancien provençal baile, baille « officier chargé d'une administration ».
Une baille était une sorte de baquet plus large du fond que du haut qui servait à des usages divers dans la marine à voile ; un baquet de blanchisseuse ; une cuve dans laquelle on fait fermenter le raisin ; un bateau en mauvais état, un vieux rafiot. La baille a signifié l'eau (à la baille ! au bain !) ou la pluie. Ce nom vient du bas latin baiula (féminin de baiulus) « celle qui porte » « nourrice, bonne d'enfant », et du latin bajula « chose qui porte » « récipient renfermant une substance ». Voir aussi : bailleul (ci-dessous).
Une baillée était une ancienne redevance ; un ancien usage ou contrat. Ce nom vient du participe passé de bailler.
Une bâillée était un bâillement. Ce terme dialectal, dérivé de bâiller avec le suffixe -ée, a été utilisé sans doute comme équivalent d'oïl du provençal badalhado « long bâillement ».
Un bâillement est l'action de bâiller ; son résultat ; une maladie de certains gallinacés ; l'état de ce qui est entrouvert, béant ; un hiatus. Ce nom est dérivé de bâiller, avec le suffixe -(e)ment.
Le verbe bailler a signifié donner, remettre, livrer, présenter ; il signifie donner à bail. La bailler belle, la bailler bonne, c'est vouloir faire croire quelque chose. Ce verbe vient du latin bajulare « porter », en latin médiéval « exercer, se charger de (une fonction) » d'où bailler « gouverner ». En ancien français le verbe baillir était dérivé de bail, d'où peut-être le nom (un) bailli.
Le verbe bailler est issu du latin bajulare, « porter », puis, en latin médiéval, « administrer ; se charger d’une fonction », bajulare dérivant lui-même de bajulus, qui désignait un portefaix. Bailler est ainsi parent de bail, son déverbal, mais aussi de bailli, dont on ne sait s’il est dérivé de l’ancien verbe baillir, qui signifiait « administrer », ou issu du latin médiéval bajulivum, « gestion d’un domaine ». Il est aussi lié, dans une langue plus populaire, à baille, « eau » (jeter quelqu’un à la baille), notre portefaix étant souvent un bajulus aquae, un « porteur d’eau ». Baille a d’ailleurs d’abord désigné un baquet servant à divers usages puis, par métonymie, l’eau qu’il contenait. Aujourd’hui bailler signifie « donner, mettre à la disposition de quelqu’un ». La langue des contrats dit bailler à ferme, mais une autre, plus populaire et poétique dit Vous me la baillez belle (ou bonne) pour « vous cherchez à m’en faire accroire ». Académie française.
Le verbe bâiller signifie ouvrir involontairement la bouche en inspirant profondément et en contractant les muscles du visage ; être mal joint, s'entrouvrir, être béant. Le verbe bâiller est emprunté au latin vulgaire batac(ŭ)lare « bâiller », issu de batare au sens de « bâiller », dérivé de bat- une onomatopée imitant le bruit du bâillement. Voir aussi : bâillon (ci-dessous). Le fait que bâiller est dès l'ancien français fréquemment attesté au sens de « soupirer après quelque chose » a probablement contribué à sa confusion et à son interchangeabilité avec bayer.
Entrebâiller une porte, c'est l'ouvrir un peu, d'où un entrebâillement. Un entrebâilleur est un dispositif pour empêcher l'ouverture complète.
Les deux autres verbes, bâiller et bayer, ont une origine commune ; ils remontent l’un et l’autre au latin populaire badare, que l’on trouve aussi écrit batare. Ces verbes sont formés à partir de l’onomatopée bat-, employée pour imiter le bruit d’un bâillement. On dit ainsi bâiller à se décrocher la mâchoire, bâiller d’ennui ou encore bâiller comme une carpe. Mais si la carpe bâille ce n’est pas parce qu’elle s’ennuie, mais parce qu’elle dépérit quand elle est privée d’eau. On lit ainsi, dans Madame Bovary, ces pensées cyniques de Rodolphe au sujet d’Emma : « Et on s’ennuie ! on voudrait habiter la ville, danser la polka tous les soirs ! Pauvre petite femme ! Ça bâille après l’amour, comme une carpe après l’eau sur une table de cuisine. Avec trois mots de galanterie, cela vous adorerait, j’en suis sûr ! ce serait tendre ! charmant !... Oui, mais comment s’en débarrasser ensuite ? » Académie française.
Une vache baillette, un (cheval) baillet sont de couleur rousse. L'adjectif baillet, baillette, signifie couleur de paille ou de chair. Ce mot est dérivé de l'ancien français baille « de couleur baie ».
Un bailleul était un rebouteur, celui qui fait profession de remettre les membres démis, de réduire les luxations et les fractures. Ce nom est probablement dérivé de baille « sage-femme ».
Une bailleuse, un bailleur étaient celle, celui qui donnent ; ce sont celle, celui qui louent, qui donnent à bail. L'ancien féminin était une bailleresse. Ce nom est dérivé de bailler, avec le suffixe -eur, -euse, -eresse.
Une bailleuse de fonds, un bailleur de fonds sont des personnes physiques ou morales qui fournissent de l'argent à un particulier ou à une entreprise pour financer un projet, soutenir une cause ou couvrir des frais spécifiques. Les bailleurs de fonds n'agissent pas dans le but de tirer un bénéfice publicitaire; ce sont des organisations gouvernementales, des fondations privées, des mécènes, etc. OQLF.
Une bâilleuse, un bâilleur sont celle, celui qui bâillent. Ce nom est dérivé de bâiller, avec le suffixe -eur.
Une baillie, un bailli étaient une représentante, un représentant du roi ou d'un seigneur ; celle, celui qui sont investis de certains pouvoirs administratifs ou judiciaires ; en savoir plus : CNRTL. Ce nom est soit dérivé de l'ancien français baillir (de bail) « administrer » soit emprunté au latin bajulivum. On a lu aussi une baillive, un baillif.
Un bailliage était un tribunal présidé par le bailli, ou qui jugeait en son nom ; une charge, un office de bailli ; une circonscription placée sous la juridiction du bailli ; l'étendue de la juridiction du bailli, son ressort ; une province, une région ; le lieu où siège le bailli ; le chef-lieu du bailliage ; la maison où le bailli rendait la justice ; la demeure du bailli ; un droit qui était payable à Londres sur toutes les denrées et marchandises des étrangers.
Le nom (un) landamman (le titre de premier magistrat porté par les chefs du pouvoir exécutif dans quelques cantons de la Suisse) est emprunté au suisse alémanique Landammann, composé de Land « pays » et de Ammann « bailli ».
Une baillie est un ancien terme de coutume, synonyme de garde-noble ou de garde-bourgeoise ; une seigneurie, un pouvoir. Le nom (une) baillie serait plutôt le déverbal de baillir « diriger » que dérivé de bailli.
Un bâillon est un morceau d'étoffe pour empêcher de parler : une restriction de la liberté d'expression ; autres sens : CNRTL. Ce nom est dérivé de bâiller parce que le bâillon tient la bouche ouverte.
Une procédure-bâillon est une instrumentalisation de la justice mise en œuvre par une entreprise ou une institution, qui vise à prévenir ou à sanctionner l’expression d’une opinion qui lui serait préjudiciable, en impliquant notamment la personne qui formule cette opinion dans une procédure juridique coûteuse. La personne visée par une procédure-bâillon peut être une association, une organisation non gouvernementale, un journaliste, un lanceur d’alerte ou un particulier. On trouve aussi le terme « poursuite-bâillon ».
L'adjectif bâillonné, bâillonnée, peut qualifier quelqu'un qui est empêché de parler, de s'exprimer.
Un bâillonnement est l'action de bâillonner ; l'état d'une personne ou d'un animal bâillonnés ; une entrave à la liberté d'expression.
Le verbe bâillonner signifie mettre un bâillon ; empêcher quelqu'un de s'exprimer, restreindre la liberté d'expression de quelqu'un ou de quelque chose. Bâillonner une porte, c'est la fermer en dehors avec une pièce de bois. Débâillonner, c'est retirer un bâillon ; rendre la liberté d'expression.
Un bain est l'action de plonger son corps, ou une partie, dans l'eau, d'y être, de nager ; l'eau, le liquide dans lequel on se plonge ; autres sens : CNRTL. Être dans le bain, c'est aussi participer à une affaire ; être compromis. Ce nom vient du latin vulgaire baneum, pour balneum ou balineum. Voir aussi : baln-.
Un bain de verre est le verre à l’état fondu se trouvant dans le four verrier. En anglais : bath of glass ; molten glass. Voir aussi : affinage. JORF du 25/04/2014.
Le Dictionnaire historique du français québécois indique qu'un bain est une baignoire ; un bain d’oiseaux est un petit récipient qui sert de baignoire aux oiseaux ; un bain d’orage est une douche ou une baignoire équipée d’une douche ; un bain tourbillon est une grande baignoire équipée d’un dispositif spécial qui permet de propulser sur le corps des courants favorisant la détente, la relaxation (en France, on appelle cette baignoire jacuzzi, du nom d’une marque déposée) ; un bain-sauna ou un sauna est une cabine, un local conçu spécialement pour que l’on puisse y prendre des bains de vapeur sèche ou humide à la manière finlandaise ; le bain lui-même ; un établissement commercial où l’on peut prendre de tels bains.
Le nom (un) bagne (un bâtiment pénitentiaire ; ce qui est ressenti comme tel) est emprunté à l'italien bagno « bain » (en latin : balneum), l'établissement pénitentiaire de Livourne étant construit sur un ancien bain.
Le nom (un) hammam (un établissement où on prend des bains de vapeur) est emprunté à l'arabe h̥ammām « bain chaud, bain public », également passé en turc.
Le nom (un) pédiluve est emprunté au latin médiéval pediluvium « bain de pieds », d'où un maniluve.
Un bain-marie est un liquide en ébullition permettant de chauffer de manière douce et régulière les substances contenues dans le récipient qui y est plongé ; autres sens : CNRTL. Ce nom est composé de bain et de Marie, le nom d'une alchimiste appelée aussi Marie-la-Juive.
Une baïne est une dépression allongée creusée par la mer dans le sable de l’estran, particulièrement dangereuse à marée montante en raison des courants. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Une baïonnette est une arme blanche qui s'adapte à l'extrémité d'un fusil pour le combat au corps à corps ; ce qui en a la forme. On a lu aussi : bayonnette. Ce nom est dérivé de Bayonne, une ville en France.
Une baïoque est une petite monnaie de cuivre qui avait cours dans les États pontificaux.
Un bairam ou baïram, beïram,... est une fête religieuse musulmane qui se célèbre après le Ramadan. Le mot baïram est d'origine turque.
Familièrement, l'adjectif baisable signifie qui peut susciter le désir sexuel ; avec qui l'on imagine des relations sexuelles. Une baisade a signifié l'action de baiser, de faire l'amour. L'adjectif baisant, baisante, a qualifié quelqu'un qui pratique couramment le baise-main ; qui baise, fait l'amour ; qui est aimable, complaisant. Une baise est un amour physique, des relations sexuelles. Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'une baise est un bisou, un baiser familial ou amical, une bise. L'adjectif baisé, baisée, qualifie quelqu'un qui a été dupé, trompé ; qui a été pris sur le fait ; qui n'a plus de solution.
Un baise-en-ville était un petit nécessaire de voyage, un sac, une petite valise, qui contient ce qu'il faut pour passer la nuit hors de chez soi.
Le Dictionnaire historique du français québécois indique qu'une, un baise-la-piastre est une personne avare, qui fait passer l’argent avant d’autres considérations.
Un baisemain ou baise-main est la règle de l'étiquette consistant à baiser la main d'un souverain en signe de respect ; un usage mondain consistant à baiser la main d'une dame en signe de politesse et d'hommage. Le pluriel est des baisemains ou baise-mains. Un baise-pied est l'action de baiser le pied en signe de respect. Le pluriel est des baise-pieds.
Un baisement est l'action de baiser, en signe de respect, de vénération, quelque chose ; l'action de baiser quelqu'un, en signe d'amour.
Le verbe baiser signifie effleurer, toucher de ses lèvres ; appliquer, presser ses lèvres sur une personne ou un objet la symbolisant, en signe d'amour ; posséder charnellement quelqu'un ; faire l'amour ; prendre quelqu'un sur le fait ; tromper, berner, voler. Se baiser, c'est se donner mutuellement des marques d'amour par pression des lèvres ; se posséder charnellement. Ce verbe vient du latin basiare « donner un baiser ». Voir aussi : biser (3)
Un baiser est un effleurement, un attouchement par les lèvres ; un appui, une pression des lèvres sur une personne sur un objet la symbolisant, en signe d'amour. Le pluriel est des baisers. Le Dictionnaire des belgicismes indiqu'un baiser est une boule de meringue coupée en deux et fourrée de crème.
L'adjectif baiseur, baiseuse, qualifiait quelqu'un qui a la manie de baiser, d'attoucher avec les lèvres.
Autres termes familiers : Une baiseuse, un baiseur sont enclins à baiser, à faire l'amour. Un baisodrome est un lieu réservé aux ébats sexuels. Les verbes baisoter ou baisotter, baisouiller signifient donner des baisers nombreux, légers, rapides, en signe d'amour ; faire l'amour souvent et médiocrement. Se baisoter ou se baisotter, se baisouiller, c'est se baiser, s'embrasser de façon répétée, rapide.
Une baisure est une marque faite sur un pain par un autre pain en le touchant.
Le nom (une) osculation (un mode de contact propre aux courbes et aux surfaces osculatrices) est emprunté au latin osculatio, osculationis « action de baiser ». D'où osculateur (qui a un contact d'ordre maximal avec une autre courbe ou une autre surface en un point donné.
La marée baissante, le jour baissant baissent, déclinent. Le baissant est le reflux de la marée.
Une baisse est l'action de baisser ; l'action de diminuer de hauteur ; l'action de diminuer de force, d'intensité ; un déclin, un affaiblissement ; une diminution de prix, de valeur, du montant. Une baisse est aussi ce qui est baissé ; une baissière ; une sorte de dépression produite à un endroit d'un terrain quelconque et où peuvent séjourner les eaux pluviales.
Une baisse de pression est une diminution de la pression des gaz volontairement effectuée dans une installation gazière. Lorsque la pression baisse de façon accidentelle, on parle de « chute de pression ». En anglais : blowdown. JORF du 14/08/2015.
Une baisse en gamme est la stratégie d’entreprise consistant à réorienter l’offre commerciale vers le bas de gamme. En anglais : trading down. Voir aussi : montée en gamme. JORF du 05/08/2016.
L'adjectif baissé, baissée, qualifie ce qui est descendu ; ce qui est diminué, adouci ; ce qui est dirigé, incliné vers le sol ; ce qui se baisse, ce qui est soumis ; ce qui a baissé, a perdu de ses facultés, est affaibli. Les paupières baissées sont fermées. Une mer baissée est une mer basse. La baissée est la hauteur qui sépare le niveau de la mer, de la pleine mer précédente. Dans un ciel baissé, le soleil a baissé, s'est rapproché de l'horizon. L'adjectif mi-baissé, mi-baissée, signifie qui est baissé(e) en partie.
Un baissement est l'action de baisser.
Le verbe baisser signifie mettre à un niveau plus bas ; diminuer ; incliner une partie du corps; la diriger vers le bas, c'est-à-dire vers le sol ; diminuer de hauteur ; être progressivement moins haut ; diminuer d'intensité lumineuse ou thermique ; diminuer de force, d'intensité ; décliner ; faiblir. Se baisser, c'est se mettre dans une position moins haute que la position naturelle, verticale ; pencher, ployer son corps. Ce verbe vient du latin vulgaire bassiare dérivé de bassus « gras, obèse » puis « bas, peu élevé ». Le verbe abaisser est dérivé de l'ancien français baissier (baisser). Le verbe rabaisser est dérivé d'abaisser.
Dans un métier à tisser on utilise un lève-et-baisse.
Un baisser est le moment où l'on baisse quelque chose ; le moment où quelque chose baisse. Le pluriel est des baissers.
Une baisseuse, un baisseur sont celle, celui qui baissent quelque chose ; une écharneuse, un écharneur à la machine qui amincissent les peaux.
L'adjectif baissier, baissière, concerne une diminution à la bourse. Une baissière, un baissier (par opposition à une haussière, un haussier) sont une spéculatrice, un spéculateur qui escomptent une baisse, et qui, en conséquence, vendent soit des titres qu'ils possèdent, soit des titres qu'il n'ont pas, mais qu'ils espèrent acheter moins cher le jour où ils devront les livrer,
Un baissier est un atterrissement accidentel dans une rivière sur laquelle la navigation est de ce fait impossible. Une baissière ou un baisseur sont une dépression qui retient l'eau de pluie dans une terre labourée. Une baissière est ce qui reste au fond d'un tonneau.
Le nom (un) soubassement est composé de sous et bas, d'où une muraille soubassée. Le mot surbaissé est composé de sur- et baissé, d'où surbaisser, un surbaissement. Voir aussi : bas.
Une baisure est une marque faite sur un pain par un autre pain en le touchant. Voir : baiser (ci-dessus).
L'étage bajocien ou le bajocien, l'étage inférieur de la période jurassique, a été ainsi dénommé par Alcide d'Orbigny à cause du calcaire de la région de Bayeux, une ville en France.
Une bajoire est une médaille ou une monnaie avec sur une face deux têtes vues de profil et affrontées ou en partie superposées.
Une bajoue est la partie latérale inférieure de la tête de certains animaux s'étendant de l'œil à la mâchoire ; une joue grosse et pendante ; une feuille de tôle qui réunit les ailes d'une voiture au châssis ; une paroi d'un soufflet en pyramide pour hauts fourneaux ; un revêtement en maçonnerie d'un talus, d'un bord de fossé ou de cours d'eau. Ce nom est dérivé de joue, ba- venant probablement d'un croisement avec balèvre et d'un rapprochement avec l'adjectif bas.
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'un bajour ou abat-jour sont une imposte.
Un bajoyer est chacun des deux massifs de maçonnerie qui forment les parties latérales d'une chambre d'écluse ; chacun des murs en aile des culées d'un pont ; un mur consolidant une rive, une digue ; en anglais : dock wall. (JORF du 22/09/2000). Ce nom est dérivé de joue par croisement de jouyer, lui-même dérivé de joue, et de bajoue.
Un bakchich ou bakschich, bachich, bacchich,... est une gratification, un pourboire ; une somme d'argent payée pour obtenir illégalement quelque chose. Ce nom est emprunté au turc bakšīš « pourboire, don », en persan bahšīš du verbe bähšīdän « donner ».
Une bakélisation est une imprégnation de bakélite. Une bakélisation ou un bakélisage sont l'action de traiter au bakéliseur, un autoclave spécial, un objet imbibé de bakélite. Le verbe bakéliser signifie enduire de bakélite. Une bakélite est une résine synthétique isolante, résistant à la chaleur ; une matière plastique, utilisée comme isolant, pour la fabrication d'enduits, l'imitation de l'ambre, du corail, etc. Ce nom est formé sur le radical du nom de l'inventeur L.-H. Bakeland, chimiste, né en Belgique en 1863, mort aux États-Unis en 1944, avec le suffixe -ite.
Baki est un arbrisseau.
Le nom (un) baklava (un gâteau oriental) est emprunté au turc baklava.
Les habitants de Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan, sont les Bakinoises et les Bakinois.
Un bakufu est le gouvernement shogunal militaire de l'ancien Japon, institué en 1185 ; le siège de ce gouvernement. Ce nom vient d'un mot japonais.
Un bal est une réunion dansante ; un lieu où se déroule une réunion dansante ; une agitation, par exemple politique. Le pluriel est des bals. Ouvrir le bal, c'est faire la première danse pour marquer le début d'une soirée. Ce nom est le déverbal de baller (1) qui vient du bas latin ballare « danser », formé, peut-être d'après le grec β α ́ λ λ ε ι ν « lancer, jeter », sur β α λ λ ι ́ ζ ε ι ν « se trémousser, danser ». Ce nom a été rejoint au 16ème siècle par ballet, emprunté à l’italien, et par baladin « danseur de ballet », d’origine provençale. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Au Québec, un bal de graduation [en anglais : graduation ball] est un bal des finissants, un bal de fin d'études, un bal de fin d'année. Le Dictionnaire des régionalismes de France indique qu'un bal-parquet est un bal organisé sur un parquet abrité par une grande tente, à l'occasion d'une noce ou une fête
Une balade est une flânerie, une promenade sans but précis ; une sortie, une excursion vers des lieux relativement proches. Ce nom est le déverbal de balader.
Une balade urbaine est une sortie de terrain dans un espace de dimension réduite (généralement un quartier urbain), réalisée dans un but pédagogique, scientifique ou de médiation culturelle. La balade virtuelle repose sur le même principe mais s’appuie sur des outils numériques tels que les webcams ou les photographies de rue (Google street view par exemple). Elle n’est possible qu’à partir de vues à hauteur d’humain : une série de photographies aériennes ne saurait constituer une « balade ». En savoir plus : Géoconfluences.
On lit et entend une "balade en chiens de traineau" pour une balade en traineau tiré par des chiens.
Le verbe balader signifie promener quelque chose ou quelqu'un ; induire en erreur. Envoyer balader quelqu'un, c'est l'envoyer promener ; le repousser violemment ; le rabrouer. Se balader, c'est se promener, flâner ; circuler, se déplacer sans cesse. Ce verbe est dérivé de ballade : les jongleurs, et par analogie les gueux, les mendiants allaient par les villes en chantant notamment des ballades dans les carrefours (CNRTL). Les formes ballander, ballauder, ballourder semblent être des transcriptions erronées de balader, ballader.
Les mots baladeur, baladin et baladoire sont dérivés de ballade.
Le nom (une) ballade (en musique et poésie), emprunté à l'ancien provençal ballada dérivé de ballar « danser », a remplacé l'ancien français ballete « chanson à danser ».
Une baladeuse, un baladeur étaient une danseuse, un danseur ; celle, celui qui aiment à flâner, à paresser ; autres sens : CNRTL. Un baladeur est un appareil portatif de reproduction sonore et éventuellement d'enregistrement, muni d'un casque à écouteurs, que l'on peut utiliser en se déplaçant. Le terme « Walkman », qui est un nom de marque déposée, ne doit pas être utilisé. En anglais : walkman. JORF du 22/09/2000. C'est aussi un type de roue en horlogerie. Un baladeur radio est un récepteur radio portatif muni d'un casque à écouteurs, que l'on peut utiliser en se déplaçant (JORF du 22/09/2000). Un train baladeur est une série d'engrenages qu'on fait glisser sur un arbre carré. Une (lampe) baladeuse est utilisable en se déplaçant. Une baladeuse est une voiture à bras utilisée par les marchands ambulants ; une voiture accrochée à la motrice d'un tramway. L'adjectif baladeur, baladeuse, qualifie quelqu'un qui aime à se déplacer généralement sans but précis.
Une baladine, un baladin étaient une, un saltimbanque ; une bouffonne, un bouffon ; une comédienne ambulante, un comédien ambulant ; une danseuse, un danseur de théâtre ambulant. La ballade des baladins est une chanson interprétée par Gilbert Bécaud. L'adjectif baladin, baladine, qualifiait ce qui concerne les baladins ; ce qui est propre aux baladins. Le baladinage était le métier de baladin. Un baladinage était une farce de baladin, une plaisanterie burlesque ; une danse par haut, une danse par sauts.
Une, un balado sont un fichier numérique audio ou vidéo dont le contenu (par exemple, une émission de radio ou de télévision) peut être écouté ou visionné au moment voulu, en particulier sur un appareil mobile ; un contenu ainsi diffusé (un balado audio, un balado photo, un balado radio, un balado vidéo, un balado enrichi). Ce nom a été proposé par l’OQLF en 2005 comme équivalent français de l’anglais podcast. En France, on emploie couramment le terme podcast en ce sens (cet emprunt à l’anglais est aussi usité au Québec).
Le balado a désigné le mode de diffusion de fichiers numériques audio ou vidéo sur internet permettant leur téléchargement en vue d’une écoute ou d’un visionnement au moment de son choix, en particulier sur un appareil mobile ; une technologie sur laquelle s’appuie ce mode de diffusion. Le verbe baladodiffuser a signifié diffuser dans internet des fichiers numériques audio ou vidéo pouvant être téléchargés en vue d’une écoute ou d’un visionnement au moment de son choix, en particulier sur un appareil mobile. Une baladodiffuseuse, un baladodiffuseur ont été une personne ou un organisme qui diffuse des fichiers numériques audio ou vidéo sur Internet afin de permettre leur téléchargement en vue d’une écoute ou d’un visionnement en direct ou à un moment ultérieur, en particulier sur un appareil mobile. Une baladodiffusion est le mode de diffusion de fichiers numériques audio ou vidéo sur internet permettant leur téléchargement en vue d’une écoute ou d’un visionnement au moment de son choix, en particulier sur un appareil mobile ; une technologie sur laquelle s’appuie ce mode de diffusion.
Une danse baladoire était une danse licencieuse. Une fête baladoire était une fête où se pratiquaient les danses baladoires.
Les balænicipitidés (bec-en-sabot) sont une famille de l'ordre des (oiseaux) pélécaniformes (les échassiers et pélicans).
Un balafon est un instrument à percussion. Ce nom est composé du malinké [dialecte mandingue, langue nigéro-sénégalaise] bala « sorte d'instrument de musique » et fo « dire, parler, jouer d'un instrument ». Une, un balafoniste, une balafonnière, un balafonnier sont des joueurs de balafon.
Une balafre est une blessure de forme allongée, spécialement au visage ; la marque, la cicatrice laissée par cette blessure. Ce nom est issu du croisement de l'ancien français leffre « lèvre » avec balèvre par analogie entre les lèvres d'une plaie et les lèvres du visage. L'adjectif balafré, balafrée, qualifie quelqu'un qui est marqué d'une balafre ; ce qui est fait, dessiné à grands traits ; ce qui est éraflé, déchiré ; ce qui présente des fentes, ce qui est lézardé. Le verbe balafrer signifie blesser en faisant une balafre ; marquer à la manière d'une balafre.
Un balai est un ustensile ou un appareil mécanique pour nettoyer ; la queue d'oiseaux de proie ; un conducteur électrotechnique ; un accessoire de musique ; le dernier métro ou autobus ; autres sens : CNRTL. Le pluriel est des balais. Ce nom est d'origine celtique. En savoir plus : CNRTL. Un coup de balai est un licenciement collectif. Du balai ! partez ! Avoir cinquante balais, c'est être âgé de cinquante ans. Des balais d'essuie-glace nettoient le pare-brise. Un balai-brosse est utilisé pour brosser et nettoyer le sol. Voir aussi : balayage, balayer, balayette, balayeur, balayeuse, balayure (ci-dessous).
Les rectifications de l'Académie française, en 1990, préconisent d'écrire un relai (relayer) comme un balai (balayer), un déblai (déblayer), un délai (délayer), un remblai (remblayer), un relais correspondant au verbe relaisser.
Le nom (un) néocore (un gardien ou administrateur d'un temple ; une ville consacrée à une divinité ou lieu de culte impérial ; un gardien, un sacristain d'une église grecque) est emprunté au grec ν ε ω κ ο ́ ρ ο ς (de ν ε ω ́ ς « temple » et κ ο ρ ε ́ ω « balayer, nettoyer »), proprement « gardien d'un temple », et par extension en grec tardif « cités qui ont construit un temple en l'honneur d'un dieu ou d'un empereur ».
Le nom (un) écouvillon (une brosse avec un manche ; autres sens : CNRTL) est dérivé de l'ancien français escouve, « balai », du latin classique scōpa, surtout au pluriel « balai ». D'où écouvillonner (nettoyer) et un écouvillonnage.
Un rubis balais est une variété de rubis de couleur rose ou rouge violacé [balais n'a pas de féminin]. Des rubis balais sont des boutons rouges dus à l'excès de boisson et apparaissant sur le nez d'un ivrogne. Le mot balais est emprunté au latin médiéval balagius, balascius, palachius, palatius, lui-même emprunté à l'arabe vulgaire balahš « sorte de rubis », du nom de la province perse Balahšān (actuellement Badakhchan ou Badakhšan).
Les adjectifs et les noms balaise, balèse, balèze, balaize qualifient quelqu'un qui est grand et fort ; qui est savant, instruit. Ces mots sont empruntés au provençal moderne balès « type grotesque » dans une locution usitée à Marseille pour s'aborder : Pagues rèn, vuei, balès !
Une balalaïka est un instrument de musique. Ce nom est d'origine russe. On a lu aussi balaleiga, balaïka et baléika.
Balamuthia désigne des protozoaires lobosés leptomyxides. Balamuthia mandrillaris est une espèce d’amibe libre présente dans le sol, responsable de méningo-encéphalites.
balan : voir ballant.
Un balançage était un paquet d'objets volés lancé dans la rue à un complice ; c'est, chez les coureurs cyclistes, l'action de heurter volontairement un concurrent pour le faire tomber ou une tentative qui fait craindre cette manœuvre ; un renvoi, un licenciement d'un commis, d'un employé ; une dénonciation, une délation.
Une branche balançante, un arbre balançant se balancent, penchent tantôt d'un côté tantôt de l'autre.
A. Une balance est un instrument servant à peser, à mesurer la masse d'un corps par référence à un système étalon ; le symbole de la Justice, représenté par deux plateaux suspendus à un fléau ; le symbole du septième signe du Zodiaque ; un appareil servant à mesurer des forces autres que les poids et ayant leur application dans des domaines particuliers ; un instrument ou un dispositif rappelant la balance par sa forme ou par le principe d'équilibre de son fonctionnement ; un appareil permettant des mesures ou des calculs numériques particuliers ; un dispositif permettant d'ajuster les niveaux acoustiques de sortie des deux voies d'un ensemble stéréophonique (en anglais : balance. Voir aussi : équilibreur avant-arrière. JORF du 22/09/2000). Une microbalance est un dispositif permettant d'apprécier le poids d'un objet de quelques grammes avec la précision du microgramme.
En français de France, pour bon nombre d’instruments de pesée, on a souvent recours à des appellations spécifiques (pèse-personne, pèse-bébé, pèse-lettre, bascule, etc.), de sorte que le mot balance y est d’usage moins courant qu’en français du Québec où ces appellations sont limitées au vocabulaire de la publicité ou à la langue soignée.
La balance du pouvoir est la possibilité qu’a un parti politique peu représenté au Parlement de donner ou non au parti au pouvoir l’appui dont il a besoin pour conserver la majorité. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
B. Une balance était aussi l'action de juger ; c'est l'état qui en résulte, une incertitude, une hésitation, une pondération, une impartialité, un avantage (en balance) ; une méthode, une technique ou un procédé mis en œuvre en vue de mesurer, de comparer certaines données ou certains phénomènes ; au Québec, c'est ce qui demeure, ce qui subsiste d’un tout ; ce qui reste (une balance due, une feuille de balance) ; en Belgique, dans l'argot étudiant, c'est une note non satisfaisante mais qui, à elle seule, n’entraine pas l’ajournement (voir le Dictionnaire des belgicismes).
Comme en France, balance désigne aussi, dans le vocabulaire de la comptabilité, la différence qui apparait, à la clôture d’un compte, entre la somme du débit et celle du crédit, ou le montant représentant cette différence et que l’on ajoute à la somme la plus faible des deux pour égaliser les totaux. En savoir plus : Dictionnaire historique du français québécois.
La balance commerciale est le solde des exportations et des importations d’un pays sur une période donnée. Le calcul de la balance commerciale repose sur les statistiques douanières. Elle est excédentaire lorsque les exportations excèdent les importations. Pour la France, le résultat de la balance commerciale sur un mois n’a pas grande signification. La vente de plusieurs Airbus ou d’une importante quantité de céréales, peuvent par exemple, rééquilibrer ponctuellement cette balance. Il est plus pertinent d’analyser son évolution sur un trimestre ou une année. En savoir plus : Dico de l'éco.
La balance des paiements est la différence entre la valeur totale des biens, services et capitaux qui entrent dans un pays et qui en sortent sur une période déterminée (trimestre, année). La balance des paiements est établie par la Banque de France. Si elle est négative, cela signifie que le pays a dépensé plus qu'il n’a produit de richesses. La « balance des transactions courantes », sous ensemble de la balance des paiements, ne comptabilise que les échanges extérieurs de biens et services sans les capitaux. Le « compte financier » enregistre, les seuls mouvements de capitaux. En savoir plus : Dico de l'éco.
C. Une balance est une dénonciatrice, un dénonciateur ; c'était une mise à pied ; une réplique mordante.
Le nom (une) balance est emprunté au latin populaire bilancia « balance à deux plateaux » issu du latin vulgaire bilanx (bis "deux fois" et lanx « plateau de balance »). Le nom (un) équilibre est emprunté au latin aequilibrium « exactitude des balances, équilibre » composé de aequus « égal » et libra « balance ».
L'adjectif balancé, balancée, qualifie ce qui balance, se balance ; ce qui est équilibré, harmonieux (bien balancé) ; ce qui est lancé avec un mouvement de balancement. Un balancé est un mouvement de balancement ; un morceau dans une composition qui répond harmonieusement à un autre morceau en l'équilibrant ; un pas de danse qui s'exécute en se balançant d'un pied sur l'autre sans changer de place.
Au Québec, une équipe bien balancée, un club bien balancé ne présentent pas de faiblesse notable, que ce soit à l’attaque ou à la défense ; ont des joueurs qui se complètent. Un menu bien balancé, un régime bien balancé sont équilibrés. C'est un anglicisme sémantique, d’après l’anglais balanced (notamment dans well-balanced, attesté dans les journaux canadiens-anglais) ; les dictionnaires anglais attestent aussi balanced et well-balanced, mais dans un sens très général. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Une balancelle est une embarcation généralement pointue à ses extrémités, à mât unique portant une voile latine, munie d'avirons et utilisée en Méditerranée pour la pêche ou le cabotage ; un plateau muni d'un crochet sur lequel on place les objets à transporter ; un plateau mobile généralement sur transporteur auquel on fixe des pièces à peindre au pistolet, des émaux à cuire, etc. ; un siège de jardin, à plusieurs places, avec un toit en tissu et des coussins assortis, mobile comme une balançoire ; en Belgique, c'est un petit meuble à bascule en forme d’X, sur lequel on peut reposer les pieds (voir le Dictionnaire des belgicismes). Le nom (une) balancelle est emprunté, peut-être par l'intermédiaire du provençal moderne balancello, au génois barancella, croisement des mots génois paransella issu du napolitain paranzello « navire de pêche », et bänsa « balance ».
Un balancement est un mouvement alternatif imprimé à un corps qui s'écarte latéralement ou de bas en haut et inversement de son centre d'équilibre ; un mouvement régulier de va-et-vient ; une oscillation ; une incertitude, une hésitation ; un mouvement par lequel on est poussé tantôt vers une chose, tantôt vers telle autre ; un état d'équilibre ; autres sens : CNRTL. Le Dictionnaire historique du français québécois indique qu'un balancement ou balançage des roues, des pneus sont un équilibrage des roues, des pneus d’un véhicule. C'est un calque de l’anglais wheel balancing.
Le nom (une) libration (un balancement régulier ; un balancement apparent d'un astre) est emprunté au latin libratio « nivellement »« mouvement régulier, balancement » et en bas latin, au figuré « équilibre ».
Balancer quelque chose ou quelqu'un, c'est imprimer un mouvement alternatif de part et d'autre d'un point fixe visible ou supposé ; mettre en balance, peser, comparer ; égaler ; faire équilibre, compenser, équilibrer ; imprimer le mouvement de va-et-vient d'une balançoire ; lancer, jeter avec un mouvement de balancement ; se défaire de quelque chose ou de quelqu'un, s'en débarrasser, s'en désintéresser. Balancer, c'est être animé d'un mouvement d'oscillation ; être dans l'incertitude ; hésiter. Se balancer, c'est se mouvoir alternativement d'un côté et de l'autre ; être animé d'un mouvement d'oscillation ; flotter, ondoyer dans l'air ; se trouver dans l'incertitude ; s'équilibrer, se compenser ; se livrer au mouvement de la balançoire. S'en balancer, c'est n'en faire aucun cas, s'en moquer.
Le Dictionnaire historique du français québécois indique : balancer les livres (dresser le bilan financier), balancer le budget (établir l’équilibre budgétaire), balancer la caisse (compter l’argent et équilibrer les recettes et les dépenses). On dit aussi balancer un compte « équilibrer, rendre égaux le débit et le crédit d’un compte », comme en France. Ça balance : ça s’équilibre. Balancer les roues, les pneus, c'est procéder à l’équilibrage des roues, des pneus d’un véhicule.
je balance, tu balances, il balance, nous balançons, vous balancez, ils balancent ;
je balançais ; je balançai ; je balancerai ; je balancerais ;
j'ai balancé ; j'avais balancé ; j'eus balancé ; j'aurai balancé ; j'aurais balancé ;
que je balance, que tu balances, qu'il balance, que nous balancions, que vous balanciez, qu'ils balancent ;
que je balançasse, qu'il balançât, que nous balançassions ; que j'aie balancé ; que j'eusse balancé ;
balance, balançons, balancez ; aie balancé, ayons balancé, ayez balancé ;
(en) balançant.
je me balance, tu te balances, il se balance, nous nous balançons, vous vous balancez, ils se balancent ;
je me balançais ; je me balançai ; je me balancerai ; je me balancerais ;
je me suis balancé(e) ; je m'étais balancé(e) ; je me fus balancé(e) ; je me serai balancé(e) ; je me serais balancé(e) ;
que je me balance, que tu te balances, qu'il se balance, que nous nous balancions, que vous vous balanciez, qu'ils se balancent ;
que je me balançasse, qu'il se balançât, que nous nous balançassions ; que je me sois balancé(e) ; que je me fusse balancé(e) ;
balance-toi, balançons-nous, balancez-vous ; sois balancé(e), soyons balancées, soyons balancés, soyez balancé(e)(es)(s) ;
(en) se balançant.
Une balanceuse, un balanceur sont celle, celui qui pèsent dans une balance ; une malfaitrice, un malfaiteur qui pratique le balançage ; une délatrice, un délateur. Un balanceur est un oiseau.
Un balancier est une pièce servant à régulariser le mouvement d'un mécanisme ; un dispositif, un organe, un mouvement servant à maintenir l'équilibre ou la stabilité ; un organe ou un appareil servant à amortir ou à répartir un mouvement, une poussée, un choc, etc. ; un appareil servant à amplifier un mouvement ou une force ; un organe de transmission d'un mouvement ou d'une force ; une aile transformée, caractéristique des diptères et des strepsiptères mâles ; en savoir plus : CNRTL.
Une balancière, un balancier fabriquent ou vendent les poids, les balances et autres instruments qui servent à peser.
Une balancine est un cordage, un filin qui part de la partie supérieure d'un mât et soutient les extrémités d'une vergue, d'un tangon ou d'un gui ; un dispositif assurant la protection au sol et en fin d'atterrissage des bouts d'ailes des planeurs ou de certains types d'avions. Des balancines ont désigné des bretelles de pantalon. Être pris dans la balancine, c'est se trouver dans une situation forcée et pénible. Ce nom est dérivé du radical de balancer, avec le suffixe -ine.
Le Dictionnaire historique du français québécois indique qu'une balancine ou balancigne sont tout type de balançoire, en particulier, une planchette suspendue à deux cordes sur laquelle on peut se balancer ; l'action de se balancer ; un piège à levier, utilisé notamment pour la chasse au petit gibier ; ce levier ; une perche à contrepoids pour tirer l’eau d’un puits. Balanciner ou balancigner, c'est se balancer, s'adonner au jeu de la balancine. (Se) balanciner ou (se) balancigner, c'est être animé d’un mouvement d’oscillation, de va-et-vient ; se mouvoir alternativement d’un côté et de l’autre, se balancer.
Une balançoire est une planche longue et étroite reposant en son centre sur un appui ou un pivot fixe ; une planchette ou un siège suspendu(e) à deux cordes ou barres métalliques pouvant prendre un mouvement d'oscillation ; c'était une mystification, une baliverne. Faire la balançoire, c'était, pour un comédien, ajouter à son rôle des saillies improvisées vulgairement. Envoyer quelqu'un à la balançoire signifiait le balancer, se débarrasser de lui.
Le verbe osciller est emprunté par les physiciens au bas latin oscillari « se balancer », dérivé de oscillum « balançoire ».
Le nom escarpolette, dont l’origine est incertaine, est un synonyme précieux de balançoire. L’expression « avoir la tête à l’escarpolette » a d’abord été utilisée pour évoquer une personne au caractère léger, puis quelqu’un qui se signale par la légèreté de ses mœurs, légèreté qui semble inscrite dans le nom même d’escarpolette grâce au suffixe diminutif -ette. Il est vrai que, dans l’imaginaire, l’escarpolette est associée à une atmosphère de sensualité. En savoir plus : Académie française.
Un balandran est un long manteau de pluie, sans manches. Pour l'étymologie, voir : CNRTL.
Une balandre ou bélandre sont un grand bateau à fond plat utilisé notamment sur les canaux ; une embarcation hollandaise dont le mât peut être rabattu pour permettre le passage sous les ponts. Ces noms sont empruntés au néerlandais bijlander « petit bâtiment de transport à fond plat utilisé sur les rivières », plus anciennement billander, probablement pour binlander d'après binnenlander, littéralement « bateau pour l'intérieur ».
1. Un balane ou une balanite sont un gland de mer, un crustacé. Les balanidés sont une famille de custacés.
Les balanins sont un nom vernaculaire et un ancien genre d'insectes coléoptères curculionoïdes.
En France, il existe au moins quatre espèces de balanins des glands des chênes, relativement proches entre elles, et qui cohabitent souvent sur les mêmes chênes. Nous allons ici découvrir le cycle de vie de ces charmants charançons et nous intéresser aux modalités de leur cohabitation entre espèces et avec d’autres consommateurs des glands des chênes. À découvrir dans : Des charançons amateurs de glands : les balanins des chênes (Zoom nature).
Uun balanoglosse est un animal vermiforme, un hémichordé entéropneuste dont la trompe a la forme d'un gland.
Le nom (un) balane est emprunté au latin balanus « gland du chêne et d'autres arbres » « sorte de coquillage », lui-même emprunté au grec β α ́ λ α ν ο ς « gland, fruits divers en forme de gland, objets en forme de gland » et par extension « arbre qui produit le gland ».
2. Une balanite est une inflammation, aigüe ou chronique, de la muqueuse du gland, souvent associée à une inflammation du prépuce ou posthite, réalisant alors une balanoposthite. Une scléroatrophie balanopréputiale est une atrophie scléreuse de la région balanoprénuputiale généralement secondaire à un lichen scléreux ou sclérolichen. On lit un sillon balano-préputial.
Le verbe balanstiquer signifiait lancer, jeter ; dénoncer ; muter, envoyer, renvoyer. Ce verbe est formé par suffixation amplificatrice sur balancer selon les finales -quer, -oquer.
Une colite balantidienne est une affection inflammatoire du côlon due à l’infestation colique par Balantidium coli, protozoaire qui peut provoquer de larges ulcérations confluentes coliques, à l’origine d’un syndrome dysentérique ou de diarrhées sanglantes. Une balantidiose ou balantidiase sont une protozoose intestinale due au seul parasite cilié accidentel de l’Homme, Balantidium coli, un protozoaire cilié de forme ovoïde mesurant 50 à 200 µm de long pour 20 à 60 µm de large comportant une forme végétative et une forme kystique, également volumineuse qui mesure 50 à 60 µm.
Un balaou est un poisson. Le pluriel est des balaous.
Un balata est la gomme d'un arbre tropical. C'est aussi un arbre. Ce nom est d'origine sud-américaine.
En Belgique notamment, un balatum est une sorte de linoléum de qualité inférieure.
Une balauste est le fruit du grenadier ou balaustier ; tout fruit multiloculaire ayant les mêmes caractères que le fruit du grenadier ; la fleur du balaustier. Le nom (une) balauste est emprunté au latin balaustium, lui-même emprunté au grec β α λ α υ ́ σ τ ι ο ν.
Un balayage est l'action de balayer ; l'action de parcourir une surface donnée ; un nettoyage, une élimination, une extermination ; autres sens : CNRTL.
Un balayage de ports est la technique qui consiste à envoyer des paquets de données sur les différents ports d’une machine, puis à en déduire les états, la disponibilité de ces ports en fonction de la réponse retournée, si elle existe, en savoir plus : Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information.
En technologie radar, un balayage est l'exploration d'une zone à l'aide d'un faisceau électromagnétique (en anglais : scanning), un balayage en ligne est une exploration linéaire par un faisceau électromagnétique (en anglais : line scanning) JORF du 22/09/2000.
Le verbe balayer signifie pousser, enlever quelque chose à l'aide d'un balai ; nettoyer, faire le ménage ; écarter quelque chose ; chasser, disperser, emporter tout ce qui se trouve sur le passage ; renouveler une atmosphère gazeuse dans un espace clos ou dans un organe ; parcourir une certaine étendue ; toucher, frôler.
je balaie ou je balaye, tu balaies ou tu balayes, il balaie ou il balaye, nous balayons, vous balayez, ils balaient ou ils balayent ;
je balayais ; je balayai ; je balaierai ou je balayerai ; je balaierais ou je balayerais ;
j'ai balayé ; j'avais balayé ; j'eus balayé ; j'aurai balayé ; j'aurais balayé ;
que je balaie ou que je balaye, que tu balaies ou que tu balayes, qu'il balaie ou qu'il balaye, que nous balayions, que vous balayiez, qu'ils balaient ou balayent ;
que je balayasse, qu'il balayât, que nous balayassions ; que j'aie balayé ; que j'eusse balayé ;
balaie ou balaye, balayons, balayez ; aie balayé, ayons balayé, ayez balayé ;
(en) balayant.
Une balayette est un petit balai ; un petit balai à manche court qui sert à rejeter les balayures dans la pelle.
Une machine balayeuse, un vent balayeur servent à balayer. Une balayeuse, un balayeur sont celle, celui qui balaient. Une balayeuse est une machine qui assure le balayage des chaussées macadamisées ; un volant de soie cousu au bas et en dedans des jupes pour en préserver le bord ; le dernier train de nuit ramenant les permissionnaires au front. Une balayeuse-raclette a désigné une ronde de police. Le Dictionnaire historique du français québécois indique qu'une balayeuse (électrique) ou un aspirateur, un vacuum cleaner sont un appareil électroménager servant à recueillir par aspiration la poussière, les débris, etc.
Une balayure, des balayures sont ce qui est ramassé avec un balai ; ce qui est méprisé, rejeté ; un rebut. Des balayures de mer sont des plantes et débris de toute sorte que la mer rejette sur ses bords. Des balayures de cale sont ce qui tombe au cours de manutention des marchandises en sacs. Une balayure de ciel a désigné un nuage.
Le nom (un) balai est d'origine celtique. En savoir plus : CNRTL.
Les balbianies [nom féminin] sont des rhodophytes de la famille des balbianiacées ; un genre de sarcosporidies parasites du tissu conjonctif ou épiphytes.
Un balboa est l'unité monétaire principale de la république de Panama.
L'adjectif balbutiant, balbutiante, qualifie quelqu'un qui balbutie, qui parle d'une manière confuse et hésitante ; ce dont les éléments sont prononcés en balbutiant, d'une manière peu distincte ; ce qui est faible ou élémentaire parce que encore dans ses débuts ; ce qui est créé d'une manière informe. Une balbutiante, un balbutiant s'expriment en balbutiant, d'une manière hésitante ou peu ferme.
Une balbutie a désigné l'état, la manière de parler d'une personne qui balbutie ; une expression balbutiante, des paroles confuses et hésitantes ; une production de l'esprit maladroitement ou faiblement exprimée, dans le domaine intellectuel, littéraire ou artistique.
Un balbutiement est la manière de parler d'une personne qui balbutie ; une première production maladroitement exprimée dans le domaine littéraire ou artistique ; des débuts, des premières manifestations encore timides ; l'action de balbutier quelque chose ; ce qui est exprimé, formulé d'une manière confuse ou maladroite.
Le verbe balbutier signifie articuler d'une manière confuse et hésitante ; s'exprimer confusément, avec peine ; commencer à s'exprimer, être novice, n'en être qu'à ses débuts. Balbutier quelque chose, c'est le prononcer, le dire d'une manière peu distincte, confuse et hésitante, le dire tout bas ; l'exprimer d'une manière confuse ou maladroite ; commencer à l'exprimer maladroitement. Se balbutier, c'est être exprimé, formulé, d'une manière confuse ou maladroite. Ce verbe est emprunté au latin balbutire « bégayer, parler d'une manière obscure ».
Une balbutieuse, un balbutieur sont celle, celui qui balbutient, qui s'expriment confusément.
Un balbuzard et un busard sont des rapaces.
Par sa vaste répartition mondiale, le balbuzard constitue déjà une exception notoire dans le monde avien au point qu’on se demande si il n’y a pas en fait plusieurs espèces jumelles différenciées géographiquement (voir la chronique sur « une ou quatre espèces »). Mais son originalité ne s’arrête pas là puisque, dans le cadre de la classification des oiseaux, on lui a constitué une famille à part pour sa seule espèce (ou les quatre très proches !), la famille des pandionidés qui s’est séparée relativement tôt des « autres » rapaces diurnes au sens strict, les accipitridés. Extrait de Le balbuzard, un rapace à part (Zoom nature).
Le mot anglais bald-buzzard littéralement « busard taché de blanc » est composé de bald « qui a une marque blanche au front » et de buzzard « busard », lui-même emprunté à l'ancien français busart (busard) issu de l'ancien français buison, buson (buse 1), issu du latin buteo, buteonis.
Un balcon est une plate-forme entourée d'une balustrade faisant saillie sur la façade d'un bâtiment et sur laquelle on peut accéder de l'intérieur ; une balustrade servant d'appui à une fenêtre ou à un balcon ; le prolongement latéral, jusqu'à l'avant-scène d'une salle de spectacle, de la première galerie au-dessus de l'orchestre et, plus généralement, la première galerie toute entière d'une avant-scène à l'autre ; le métal qui se trouve à l'extérieur des pièces coulées, au point de réunion des moules ; une galerie généralement ouverte établie à l'arrière des navires ; la rambarde avant et arrière d'un bateau, assurant la sécurité. Ce nom est emprunté à l'italien balcone issu du longobard balko, correspondant au francique balco « poutre » (à comparer avec débaucher et ébaucher). On lit un balcon-terrasse.
Un balconnage est l'ensemble des galeries situées à l'arrière d'un navire.
Un balconnet est une balustrade de protection ; un soutien-gorge baleiné descendant jusqu'à la taille ; un soutien-gorge qui découvre le haut de la poitrine, porté avec de grands décolletés.
Une balconnière est un bac à fleurs que l'on dispose le long d'un balcon ou sur le rebord d'une fenêtre.
Un bal d'abeilles ou un lek sont, chez les hyménoptères, un lieu systématiquement utilisé pour les parades nuptiales communautaires.
Un baldaquin est un ouvrage architectural en forme de dais soutenu par des colonnes et couronnant un trône, un autel ; un dais garni de tentures élevé au-dessus d'un lit, d'un catafalque, d'un trône, etc. On lit un lit à baldaquin.
Baldaquin est emprunté de l’italien baldacchino, « (étoffe de soie) de Bagdad », cet adjectif étant lui-même dérivé de Baldacco, le nom toscan de cette ville. Cette région du monde était très renommée pour la qualité de ses tissus puisque le nom tabis, qui désigne une étoffe de soie à grain fin, surtout employée dans l’ameublement et dans la reliure, et qui s’est d’abord rencontré, en latin médiéval et en ancien français sous la forme at(t)abi, est emprunté de l’arabe attabi, de même sens, un nom tiré de al Attabiya, le quartier de Bagdad où l’on fabriquait cette étoffe. En savoir plus : Académie française
Une bale ou balle (4), bâle est la pellicule qui enveloppe les grains des graminées utilisée notamment pour l'alimentation animale ; de la menue paille. L'origine du nom (une) balle (4) est incertaine.
L'adjectif bâlois, bâloise, est relatif à Bâle, en Suisse, dont les habitants sont les Bâloises et les Bâlois
Bâle III est le nom d’un accord international conclu en 2010 à Bâle en Suisse et qui a pour objectif de renforcer la solidité du secteur bancaire. En savoir plus : Banque de France.
L'adjectif baléare est relatif aux iles Baléares dont les habitants sont les Baléares. Le baléare : un des dialectes de l'ancienne langue lémosine. Le mot baléare est emprunté au latin baliares, le nom de ces iles, issu du nom donné aux frondeurs de ces iles, en grec β α λ ι α ρ ε ι ̃ ς « habitants des iles Baléares » dérivé du verbe β α ́ λ λ ω « lancer, jeter (des traits, des pierres) ».
L'adjectif baléarique qualifie ce qui se rapporte, appartient aux iles Baléares. Une (grue) baléarique est un échassier, un oiseau.
Une baleine est un mammifère marin. Le baleineau est le petit de la baleine (au pluriel, des baleineaux). Ce nom est emprunté au latin ballaena, ballena « baleine » lui-même emprunté au grec φ α ́ λ λ α ι ν α.
Une baleine désigne aussi une lame de corne flexible tirée des fanons de la baleine ; une tige flexible qui sert à tendre un tissu, à lui donner forme ; une scie à pierre tendre. Un baleinage est une garniture de baleines. L'adjectif baleiné signifie garni de baleines.
L'adjectif baleinier est relatif à la pêche à la baleine. Une baleinière, un baleinier sont des marins qui se livrent à la pêche de la baleine. Un baleinier est un navire équipé pour la pêche de la baleine. Une baleinière est une embarcation légère, pointue des deux bouts, employée autrefois pour harponner la baleine ou un canot de forme analogue utilisé comme embarcation de service des grands bâtiments.
Les baleinoptères ou baleinoptéridés, balénoptères sont les rorquals.
Un balénas est le membre génital de la baleine mâle.
Les balénidés ou baleines vraies sont les baleines à fanons.
Une néobaleine est un genre de la famille des baleines.
Un baléniceps est un bec-en-sabot, un oiseau. Les balénicipitidés ou baléniceps sont une famille d'oiseaux néognathes ciconiformes.
balénidé, balénoptère : voir : ci-dessus.
Les adjectifs et les noms balaise, balèse, balèze, balaize qualifient quelqu'un qui est grand et fort ; qui est savant, instruit. Ces mots sont empruntés au provençal moderne balès « type grotesque » dans une locution usitée à Marseille pour s'aborder : Pagues rèn, vuei, balès ! On a lu aussi baleste.
Un balestron est un espar.
Une balèvre désignait la lèvre inférieure. Des balèvres étaient des grosses lèvres ; ce sont l'excédent d'une arête en pierre sur celle de la pierre contigüe ; des irrégularités que l'opération du ravalement fait disparaitre ; des petites saillies qui se présentent lorsqu'une pièce de charpente, de menuiserie ou de serrurerie ont été mal dressées ; des bavures sur un moulage. Le nom (une) balèvre est composé de ba- et lèvre.
balèze : voir balèse (ci-dessus).
Le bali ou bâli, pali, pâli sont une langue sacrée de l'Orient dans laquelle sont rédigés les livres de la religion bouddhiste. Les adjectifs bali, balie ou bâli, bâlie, pali, palie, pâli, pâlie, sont relatifs à cette langue ; qualifient ce qui est rédigé dans cette langue. Le mot bali ou pali est indien.
Le Dictionnaire des belgicismes indique que baligander signifie vagabonder.
L'adjectif balinais, balinaise, est relatif à Bali, une ile d'Indonésie, dont les habitants sont les Balinaises et les Balinais.
En Provence, la locution balin-balan signifie en oscillant ; lentement, tranquillement. On lit le balin-balan de la tête, se promener balin-balan. Cette locution est formée sur balan "mouvement d'un poids suspendu" qui correspond au français ballant, par reduplication et dissimilation vocalique. On a lu aussi balalin-balalan.
Le nom (une) balisarde (une épée invincible) est emprunté à l'italien (spada) Balisarda, le nom que M. M. Boiardo donna dans son Orlando Innamorato à l'épée fabriquée par enchantement, par Falerina.
Un balisage est l'action de placer des balises ; un ensemble de balises mises en place pour signaler un danger à éviter ou pour indiquer la route à suivre.
Une balise (1) est un dispositif de signalisation fixe ou flottant, unique ou jalonnant un train, servant de point de repère ou indiquant la voie à suivre, l'obstacle à éviter en mer ou sur terre ; ce qui sert de point de repère ; ce qui indique la voie à suivre et les obstacles ; un dispositif radioélectrique fixe de télécommunication à faible distance avec des véhicules. La communication s'établit à la suite d'une interrogation provenant, selon le système, soit de la balise, soit du véhicule. Les informations transmises aux véhicules concernent par exemple le trafic à proximité, et celles reçues des véhicules permettent notamment leur identification (en anglais : beacon. JORF du 10/06/2007) ; un dispositif doté d'un identificateur, repérable par des moyens appropriés et utilisé à des fins de localisation. Une balise est située en un point fixe ou mobile et peut fournir des informations particulières selon le domaine d'application (en anglais : beacon. Voir aussi : radiobalise. JORF du 23/12/2007) ; tout moyen de marquage d'un point de la surface terrestre (en anglais : marker. JORF du 22/09/2000) ; dans un langage de description de documents, c'est une marque destinée à l'identification, la description ou la mise en forme d'un élément de document (en anglais : tag. JORF du 01/09/2000) ; autres sens : CNRTL. Le nom (une) balise (1) est emprunté au portugais baliza qui est lui-même un dérivé mozarabe, à partir du latin palus « pieu » (en ancien français pal), du bas latin palitium, palitia, donnant l'ancien français palisse et le français moderne palissade.
Une balise (de proximité) est un dispositif muni d'un émetteur-récepteur permettant d'être géolocalisé par un appareil mobile dans un rayon limité, grâce à la technologie sans fil. La balise de proximité peut être utilisée à des fins différentes et dans des lieux divers (musées, événements, aéroports, cinémas, salles de spectacles, etc.). En commerce électronique, par exemple, les commerçants peuvent entrer en contact avec leurs clients et les informer des nouveautés du magasin, leur envoyer des contenus exclusifs, leur proposer des offres promotionnelles. Ces offres apparaîtront sous forme de notifications sur les écrans des appareils mobiles. Les commerçants peuvent donc mesurer la fréquentation des clients dans les rayons, leurs habitudes de consommation, etc. OQLF.
Une balise de ralliement est un radiophare de faible puissance servant à faciliter l'approche au radiocompas (en anglais : locator. JORF du 22/09/2000).
Une balise Argos est une balise placée sur des oiseaux ou des mammifères pendant plusieurs mois.
Le verbe baliser (1) signifie marquer avec des balises ; placer des repères ou des signaux ; débarrasser le cours d'une rivière pour en faciliter la navigation ; orner les rues, pour une fête, avec de petits arbres coupés dans la forêt.
Une baliseuse, un baliseur (1) sont des responsables du balisage des ports maritimes et des rivières ; ceux qui sont chargés de faire respecter un certain espace sur le bord des rivières pour le chemin de halage et d'assurer son entretien. Un baliseur (2) est un navire spécialisé dans la mise en place et l'entretien des balises ou dans le ravitaillement des phares.
Le verbe baliser (2) signifie avoir peur. Une baliseuse, un baliseur (3) sont ceux qui ont peur.
Une balise (2) est le fruit du balisier ou canna, une plante. Le nom (un) balisier est probablement emprunté à la langue des Caraïbes.
1. Une baliste était une machine de guerre, utilisée pour lancer des projectiles. Ce nom est emprunté au latin ballista « baliste, machine de guerre », en grec β α ́ λ λ ε ι ν « lancer, jeter » (à comparer avec arbalète).
Une balisticienne, un balisticien sont des spécialistes de la balistique, l'étude de la trajectoire des projectiles. L'adjectif balistique est relatif aux projectiles, à leur tir, leur trajectoire, leur portée, etc. Ce mot est emprunté au latin scientifique ballistica lui-même dérivé du latin ballista. L'adverbe balistiquement signifie d'un point de vue balistique.
Une balistique biologique est la méthode de transformation génétique consistant à bombarder des cellules avec des microbilles métalliques enrobées d'ADN, à l'aide d'un canon à particules. On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « biolistique ». En anglais : biolistics ; biolistic transformation ; biological ballistic. JORF du 06/07/2008.
2. Un baliste ou arbalétrier, cochon de mer, poisson-gachette sont un poisson. Les balistidés sont une famille de poissons. On lit aussi les abalistes, les balistoides. Le nom (un) baliste est une adaptation du latin ballista.
Les balitoridés sont une famille de poissons.
Un balivage est une désignation des arbres qui doivent être réservés dans une coupe. Un baliveau est un jeune arbre réservé dans la coupe des taillis pour qu'il puisse croître en futaie ; une longue perche fine employée pour la construction des échafaudages. Le pluriel est des baliveaux. Le nom (un) baliveau est peut-être dérivé de l'ancien français baïf « qui regarde bouche bée, étonné ».
Une baliverne, des balivernes sont des propos ou des écrits futiles et souvent erronés ; une plaisanterie ; ce qui considéré sans grand fondement ; une action, un comportement, une occupation puéril(e) ou stupide et sans grand intérêt. Le verbe baliverner a signifié dire, débiter des balivernes ; plaisanter ; distraire ou tromper par des propos mensongers ou dépourvus d'intérêt. Pour l'étymologie, voir : CNRTL.
Les Balkans sont la chaine de montagne qui a donné son nom à une péninsule méditerranéenne.
L'adjectif balkanique qualifie ce qui est relatif aux Balkans, ce qui appartient aux Balkans ; ce qui est à l'image du morcellement de la péninsule Balkanique.
La fragmentation d’un espace est la perte de cohésion des unités plus petites qui le composent. La fragmentation peut être le premier stade d’une décomposition, c’est-à-dire la destruction du lien qui unissait les unités spatiales inférieures, pouvant aboutir à leur autonomie et à la disparition de l’ensemble décomposé. À l’échelle des États, la balkanisation en est un exemple, le mot étant forgé sur le morcellement des entités composant l’ancienne Yougoslavie depuis 1989. En savoir plus : Géoconfluences.
L'adjectif balkanisé, balkanisée, a qualifié ce qui est morcelé, ce qui a perdu tout lien la rattachant ou le rattachant à un ensemble. Le verbe balkaniser a signifié morceler en de nombreux États.
Un ballabile est un pas de danse ; une pièce musicale accompagnant ce ballet. Ce nom est dérivé de ballare « danser ».
Une ballade est une pièce vocale et instrumentale destinée à la danse ; un poème formé de strophes égales terminées par un refrain et d'un couplet final plus court appelé envoi ; un poème ayant pour sujet une légende populaire ou un épisode historique.
Le nom (une) balade est le déverbal de balader qui est dérivé de ballade : les jongleurs, et par analogie les gueux, les mendiants allaient par les villes en chantant notamment des ballades dans les carrefours (CNRTL). Les formes ballander, ballauder, ballourder semblent être des transcriptions erronées de balader, balader.
Les mots baladeur, baladin et baladoire sont dérivés de ballade qui est emprunté à l'ancien provençal ballada dérivé de ballar « danser ». Le nom (une) ballade a remplacé l'ancien français ballete « chanson à danser ».
1. Être sur le ballant ou sur le balan, c'est être indécis ; être incertain du résultat. Avoir du balan signifiait être en perte d'équilibre. On a lu prendre ou donner du balan (pour une acrobatie). L'adjectif ballant, ballante, qualifiait ce qui avance en sautillant ; ce qui flotte en oscillant ; ce qui pend tout en étant secoué par un mouvement de balancement (avoir les bras ballants). Un ballant ou balant est un balancement ; une oscillation d'un corps ou d'un objet ; une partie d'une manœuvre maritime ; un équilibre ; une indécision, une hésitation. Le mot ballant vient du participe présent de baller (2), les formes balan et balant étant probablement dues aux interférences avec balancer.
2. En Belgique, le sport ballant est le jeu de balle.
Un ballast est un mélange de sable et de gravier maintenant les traverses d'une voie ferrée ; un gravier analogue ; un poids mis à bord pour assurer la stabilité d'un navire qui n'a pas la cargaison suffisante ; un des réservoirs dont le remplissage permet aux sous-marins de plonger ; une résistance qui stabilise le courant électrique. Ce nom est emprunté au bas allemand ballast « lest ». Un ballastage est l'opération consistant à ballaster une voie ferrée.
Un (water-)ballast est un réservoir d'eau de grande contenance équipant certains navires afin d'optimiser la navigation. Un déballastage : une vidange des ballasts d'un navire.
Le verbe ballaster signifie répartir du ballast sur une voie ferrée pour stabiliser les traverses ; équilibrer un navire en remplissant un compartiment.
Une ballastière est une carrière d'où l'on extrait les matériaux à usage de ballast.
Dans le langage familier, un balle était un franc puis un euro.
T'as pas cent balles ? As-tu cent euros à me prêter ?
Voir le Dictionnaire des belgicismes.
une balle :
pour un jeu.
un projectile.
un paquet.
la pellicule du grain ; de la paille.
1. Une balle est un objet de forme sphérique généralement élastique et de petite dimension, que l'on utilise dans de nombreux jeux. On utilise un lance-balle.
Une, un enfant de la balle ont été élevés dans un milieu d'artistes surtout itinérants ; ce sont aussi ceux dont l'enfance s'est déroulée dans l'atmosphère d'une profession exigeante ou bien typée.
Une balle équestre est le jeu au cours duquel deux équipes de cavaliers se disputent un ballon afin de le lancer le plus souvent possible au travers d'un cerceau situé dans le camp adverse. Le ballon est muni d'anses qui en facilitent la prise. En anglais : horse - ball ; horseball. JORF du 21/04/2011.
En Belgique, la balle pelote est une sorte de jeu de balle. Le Dictionnaire des belgicismes indique que l'expression à fond de balle signifie à fond de train.
La spiroballe est un jeu au cours duquel deux adversaires se tenant face à face frappent alternativement et en sens opposé, à main nue ou à l'aide d'une raquette, une balle reliée par une cordelette au sommet d'un mât, et tentent chacun d'être le premier à enrouler intégralement le lien autour du mât.
Et ce cas n’est pas isolé : une autre activité de loisir s’anglicise puisque la balle au prisonnier ou aux prisonniers (dite aussi ballon prisonnier ou ballon-chasseur) des cours de récréation de notre enfance a vu récemment un toilettage de ses règles, mais ce dernier s’est effectué au prix du changement de son nom puisque, désormais, on l’appelle de plus en plus dodge ball, proprement « la balle à éviter ». En savoir plus : Académie française.
Le paintball est un jeu, le football est un sport d'équipe. Le handball se prononce comme balle car ce nom est d'origine allemande.
voir aussi : ballon, ballot (ci-dessous).
2. Une balle est un petit projectile propulsé par certaines armes de jet, par les armes à feu portatives, ou par certaines pièces d'artillerie. Une balle traçante est la traduction de l'anglais : tracer (JORF du 22/09/2000). Un pare-balle, c'est des parois verticales fixées sur armes lourdes. Le pluriel est des pare-balles. Un gilet pare-balle ou pare-balles est un vêtement protecteur.
Le nom (une) balle (1 et 2) est emprunté à l'italien du Nord balla, issu du longobard balla correspondant à l'ancien bas francique de même forme.
3. Une balle est un paquet de marchandises enveloppé de grosse toile et fortement ficelé ; un paquet d'une certaine importance. Une balle de foin ou de paille est une masse de fourrage sec comprimé mécaniquement. En savoir plus : CNRTL. Ce nom est emprunté à l'ancien bas francique balla, de l'allemand Ball « balle, pelote », remontant lui-même à un germanique primitif ball-, racine indo-européenne bhel- « souffler, bouffer ». Voir aussi : baller (1), ballot, balluchon ou baluchon.
Porter la balle signifiait faire du petit commerce. Une, un porteballe étaient une marchande foraine, un marchand forain.
Le verbe déballer (sortir quelque chose pour l'exposer ; révéler) est dérivé de balle (3). D'où un déballage.
Le verbe emballer (empaqueter ; conditionner ; envelopper ; faire tourner un moteur à un régime trop élevé ; enthousiasmer), s'emballer (échapper au contrôle du cavalier ou du cocher : aller trop rapidement ; s'enthousiasmer) est dérivé de balle.
Les verbes réemballer et remballer sont dérivés d'emballer.
4. Une balle ou bale, bâle est la pellicule qui enveloppe les grains des graminées utilisée notamment pour l'alimentation animale ; de la menue paille. L'origine du nom (une) balle (4) est incertaine.
Le Dictionnaire historique du français québécois indique que la balle-molle est un sport semblable au baseball, mais où la balle, plus grosse et moins dure, atteint une moins grande vitesse. Ce nom est un calque de l’anglais nord-américain softball, voir.
On a lu ballepeau et balpeau, le verlan de peau de balle, pour : rien, que dalle, que dal.
Le verbe baller (1) signifie, pour le fer ou la fonte, se former en loupes, c'est-à-dire en une sorte de balles (voir ci-dessus).
Le verbe baller (2) signifie danser, sauter ; être animé d'un mouvement de balancement ; se balancer ; autres sens : CNRTL. Envoyer baller quelqu'un, c'est l'éconduire brutalement, se débarrasser de lui sans ménagement. Le nom (un) bal est le déverbal de baller (2) qui vient du bas latin ballare « danser », formé, peut-être d'après le grec β α ́ λ λ ε ι ν « lancer, jeter », sur β α λ λ ι ́ ζ ε ι ν « se trémousser, danser ». Voir : ballant (ci-dessus).
Déjà au 4ème siècle saltare avait perdu son sens de « danser ». Il était remplacé par ballare, qui se trouve chez saint Augustin. Ballare était une adaptation du verbe grec ballein, qui signifiait « jeter ». Aujourd’hui encore jeté est le nom d’un pas de danse. Ce verbe ballare a donné naissance au français baller, à l’italien ballare, à l’espagnol bailar, au portugais, bailar. Les verbes des langues méridionales continuent à vivre. Mais baller a disparu du vocabulaire français, de même que balar s’éteignait en provençal. On trouve encore quelques exemples de baller au 17ème siècle. Il ne reste plus, en français, que l’adjectif verbal ballant : avoir les bras ballants, c’est les laisser pendre et osciller. En savoir plus : Georges Gougenheim.
Pour bringuebaler ou bringueballer, brinquebaler, brinqueballer, brimbaler, brimballer ; trimbaler ou trimballer, bringuebalant ou bringueballant, brinquebalant, brinqueballant ; brimbalant, brimballant, voir : CNRTL.
3. Le Dictionnaire des belgicismes indique que baller consiste à battre (avec des planchettes) la terre qu’on vient d’ensemencer, une ballette étant une planchette munie d’un sabot ou d’un étrier qui sert à baller.
Une ballerine, un ballerin sont une danseuse, un danseur de ballet. Une ballerine est une chaussure légère et sans talon rappelant par sa forme les chaussons de danse. Ce nom est emprunté à l'italien ballerina dérivé du verbe ballare « danser ».
Un ballet est une danse figurée exécutée par plusieurs danseurs sur une scène ; une troupe de danseurs et de danseuses ; un ensemble d'allées et venues ; un divertissement, un délassement ; un jeu acrobatique de l'esprit. Ce nom est emprunté à l'italien balleto « petit bal », lui-même dérivé de ballo « bal » déverbal de ballare « danser ».
Un opéra-ballet est un spectacle de chants et de danses. Un ballet acrobatique est une épreuve de natation synchronisée exécutée par des équipes de huit à dix nageuses ou nageurs, qui comporte des figures imposées telles que des portés acrobatiques (en anglais : highlight ; highlight routine. JORF du 12/06/2018). Un ballet-pantomime ou ballet est une pièce musicale où l'action est mimée par les danseurs. Des ballets-bleus, des ballets-roses sont des actes de pédophilie.
Une balletante ou ballettante, un balletant ou ballettant sont des danseurs qui prennent part à un ballet. Une, un balletomane sont une passionnée, un passionné de ballet.
Une ballette : une planchette munie d’un sabot ou d’un étrier qui sert à baller, à battre la terre qu’on vient d’ensemencer. Voir le Dictionnaire des belgicismes.
Le degré Balling est l'unité de mesure de la teneur en alcool d’une bière. Karl Josef Napoléon Balling était un chimiste tchèque.
En Belgique, un ballodrome est un terrain de jeu de balle.
1. Un ballon est une montagne au sommet arrondi (le Ballon d'Alsace). Ce nom est peut-être un calque de l'allemand Belchen, un terme de géographie désignant ce même type de hauteurs dans les Vosges, la Hesse et la Forêt Noire, interprété Bällchen, diminutif de Ball « balle », par étymologie populaire, mais dont l'origine est obscure.
2. Un ballon est une grosse balle en caoutchouc ou constituée d'une vessie de caoutchouc gonflée d'air que protège une gaine de cuir, et utilisée dans divers jeux ou sports d'équipe. Le Dictionnaire des régionalismes de France indique le ballon (rond) pour le football. Ce nom est emprunté à l'italien du Nord bal(l)one correspondant à l'italien pallone et dérivé de balla (balle).
Au rugby (le ballon ovale), un ballon perdu est le fait, pour l'équipe qui est en possession du ballon, de le perdre au profit de l'équipe adverse (en anglais : turn over). Un ballon rendu est le fait, pour l'équipe qui est en possession du ballon, de le restituer à l'équipe adverse afin d'inverser le rapport de force en obtenant un gain de terrain. Un ballon rendu résulte, par exemple, d'un coup de pied qui cible volontairement un espace dégarni ou un joueur isolé. En anglais : turn over. JORF du 14 février 2024.
Le mot anglais basket-ball est composé de basket « panier » et de ball « balle ». D'où le basket, une basketteuse, un basketteur, un mini-basket, une basket (une chaussure). Voir aussi le horse-ball (un sport) et le motoball (un sport d'équipe comparable au football opposant deux équipes de cinq motocyclistes.
Le mot anglais football est composé de foot « pied » et de ball « balle ». D'où le foot, une footballeuse, un footballeur, elle, il est footballistique, une footeuse, un footeux, le futsal (un football qui se pratique dans une salle.
Le mot allemand Handball est composé de Hand « main » et de Ball « ballon ». D'où le handball, une handballeuse, un handballeur.
Le mot anglais medicine ball est composé de medicine « médecine, médication, médicament » issu du français médecine, et de ball « balle, ballon ». D'où un médecine-ball ou medicine-ball (un ballon lourd utilisé pour certains exercices).
Un ballon est une sphère faite d'une pellicule de caoutchouc très mince, qui, gonflée d'un gaz léger, tend à s'élever dans les airs. Un ballon (aérostatique) est un aérostat. Un (ballon) dirigeable a un système de propulsion.
Un ballon d'essai est un petit ballon qu'on lâche, avant une ascension, pour déterminer la direction du vent ; c'est aussi un propos lancé, une expérience tentée pour sonder l'opinion d'un individu ou d'un groupe afin de mesurer les chances d'aboutissement d'un projet.
Un ballon est aussi ce qui la forme d'une grosse balle (jouer au ballon) ; un verre ; un alcootest ou éthylotest (souffler dans le ballon) ; un appareil de production d'eau chaude ; un vase de laboratoire ; une bulle de BD.
Un ballon d'oxygène est un réservoir d'oxygène à l'usage des malades ayant des difficultés respiratoires ; un répit, une aide.
Un ballon plafonnant est un ballon qui, après une phase ascensionnelle, évolue à des altitudes correspondant à une valeur prédéterminée de la pression atmosphérique. En anglais : ceiling balloon ; constant level balloon. Un ballon à atterrissage quotidien est un ballon plafonnant qui s'élève et se pose en fonction des changements de pression d'une atmosphère planétaire liés aux variations de l'échauffement solaire entre le jour et la nuit. En anglais : daily landing balloon. JORF du 31/12/2005.
Un ballon stratosphérique ouvert ou BSO est un ballon non dilatable comportant des manches d'évacuation du gaz et destiné à se déplacer dans la stratosphère pour l'étude de la haute atmosphère ou pour des observations astrophysiques. Les manches d'évacuation permettent d'équilibrer la pression atmosphérique et celle du gaz à l'intérieur de l'enveloppe. En anglais : open stratospheric balloon. JORF du 10/10/2009
Un microballon de fusion inertielle est une capsule sphérique millimétrique constituée de combustible de fusion, sous forme solide, entouré d’une couche d’ablation, et contenant en son centre une faible quantité de combustible de fusion, sous forme gazeuse. La température du combustible de fusion avoisine les - 270 °C. L’implosion du microballon de fusion inertielle porte le combustible de fusion aux conditions d’allumage.
Une cloche ballonnante, un tranchant ballonnant présentent le bombement, l'arrondi, le volume d'un ballon.
L'adjectif ballonné, ballonnée, qualifie ce qui a le bombement, l'arrondi, le volume d'un ballon ; ce qui est distendu et gonflé par l'accumulation de gaz intestinaux ; quelqu'un qui est gonflé et alourdi pour avoir absorbé trop de nourriture ou de boisson. Un (pas) ballonné est un mouvement de danse.
Un ballonnement est l'action de se ballonner ; un état qui en résulte ; une flatulence, une accumulation d’air dans l’estomac ou les intestins, cause de sensation pénible de ballonnement de l’abdomen attribuée par le sujet à un excès de gaz digestifs, et accompagnée parfois d’éructations.
Le verbe ballonner signifie gonfler, donner le bombement, l'arrondi, le volume d'un ballon ; distendre et gonfler l'estomac ou l'abdomen par l'accumulation de gaz intestinaux ; provoquer le ballonnement. Se ballonner c'est se distendre et se gonfler, devenir ballonné ; se gonfler et s'alourdir par suite d'excès de table. Se déballonner, familièrement, c'est manquer de courage, d'audace ; renoncer ; accoucher.
Un ballonnet est un petit ballon fait d'une matière légère extensible et fragile, gonflé d'air ou de gaz plus léger que l'air ; un petit ballon placé à l'intérieur des dirigeables souples ; un petit ballon de baudruche utilisé en météorologie pour connaître la force et la direction des vents ; une poche remplie d'air en forme de petit ballon qui facilite le transport des grains de pollen par le vent ; un petit vase en verre de forme sphérique qui sert dans certaines expériences.
Une ballonnière, un ballonnier sont celle, celui qui fabriquent, qui vendent des ballons à jouer ; celle, celui qui pratiquent le sport du ballon libre ; une personne ou une organisation chargée de la conception des ballons, notamment stratosphériques, de leur fabrication, ou encore de la préparation des vols ou de leur suivi (en anglais : balloonist. JORF du 06/06/2014).
Une ballonnisation est une altération cellulaire traduite par un gonflement du cytoplasme qui devient clair, homogénéisé, éosinophile, entourant un noyau monstrueux, irrégulier. On lit une altération ballonnisante.
Un ballon-parachute est un dispositif gonflable utilisé pour le freinage atmosphérique d'un engin spatial. En anglais : ballute. Voir aussi : aérofreinage, décélérateur aérodynamique, freinage atmosphérique. JORF du 31/12/2005.
le ballon-prisonnier ou ballon prisonnier ou la balle au prisonnier, la balle aux prisonniers est un jeu.
Un ballon-sonde est un ballon libre non habité, utilisé pour faire des mesures locales dans l'atmosphère. En anglais : sounding balloon. JORF du 22/09/2000. Il est utilisé dans les domaines de la météorologie et de l'astronautique.
une balle, un paquet : ballot ; ballotin, ballotine (1), ballotte, ballotter (1), ballotteur, ballottine (1)
agiter, secouer : ballottade, ballottage (1), ballottant, ballotté (1), ballottement, ballotter (2)
une plante : ballotte (2), ballotine, ballottine (2)
les élections : ballottage (2), ballotte (3), ballotté (2), ballotter (3).
Un ballot est une petite balle de marchandises ou de vêtements ; un colis emballé ; un sot ; un imbécile. On lit un ballot d'avoine, de café, de coton, de couvertures, de drap, d'étoffes, de foin, de fourrures, de laine, de linge sale, de paille, de tabac, de vieux vêtements ; un ballot de brochures, de dossiers, d'imprimés, de livres, de papier. Ce nom est un diminutif de balle (3).
L'adjectif ballot, ballotte, qualifie quelqu'un qui est lourdaud ; qui se comporte comme un imbécile. Ça c'est ballot : c'est bête, c'est dommage.
La pensée de Pierre de Jade : Finir sur la paille quand on a du blé, c'est ballot !
Un ballotin est un emballage en carton pour les confiseries.
1. Une ballotine ou ballottine est une viande, une volaille, un gibier, un poisson désossés et roulés, cuits en cocotte ou dressés en gelée.
2. Une ballotine ou ballottine est le constituant amer de la ballotte.
Les rectifications orthographiques de 1990 recommandent d'écrire ballotage, ballotement, balloter, etc.
Une ballottade : un saut par lequel un cheval s'enlève des quatre pieds sans ruade
Un ballotage (1) est un ballottement.
Un ballottage (2) est l'action de voter avec des ballottes ; un premier tour de scrutin où aucun des candidats n'a pu réunir un nombre suffisant de suffrages pour être élu.
On a lu des poches ballottantes.
(en) ballottant (ballotter).
elle est ballotte : voir ballot (ci-dessus).
Une ballotte (1) est un vaisseau de bois dans lequel on met la vendange.
Une ballotte (2) est une plante. On a lu aussi ballote. Ce nom est emprunté à l'italien ballotta.
Une ballotte (3) est une boule servant à donner les suffrages ou à tirer au sort.
1. L'adjectif ballotté, ballottée, signifie secoué(e), agité(e) en divers sens. Un balotté est un pas de danse.
2. Une candidate ballottée, un candidat ballotté, n'ayant pas obtenu la majorité absolue des suffrages, sont soumis au ballottage.
Un ballottement ou un ballottage (1) est l'action de ballotter, le fait d'être secoué alternativement dans un sens et dans l'autre (un ballottement abdominal ou ballottement fœtal, un ballottement céphalique, un ballottement vaginal) ; une hésitation, une indécision.
Un ballottement est un ensemble d'oscillations à basse fréquence d'un liquide dans un réservoir soumis à des fluctuations d'accélération. Le ballottement peut influer sur la stabilité en vol d'un véhicule spatial et sur l'alimentation de ses moteurs. Les effets du ballottement dépendent du taux de remplissage du réservoir et peuvent être atténués par des dispositifs dits d'« antiballottement ». En anglais : sloshing. JORF du 30/01/2005.
Le verbe ballotter (1) signifie mettre en ballot ou paquet ; dénoncer ; jeter.
Le verbe ballotter (2) signifie agiter en divers sens, faire aller alternativement dans un sens et dans l'autre ; être agité par des secousses ; remuer ; faire un ballotté.
Le verbe ballotter (3) a signifié voter avec des ballottes ; renvoyer à un second tour de scrutin l'élection de candidats dont aucun n'a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés.
Une ballotteuse, un ballotteur étaient une cambrioleuse, un cambrioleur qui emportent un butin volumineux.
une ballottine : voir ballotine (ci-dessus).
Au Québec, une balloune ou baloune est un petit ballon gonflable ; un éthylotest. Partir sur une balloune, c'est faire la fête ; s'enivrer.
Un balltrap ou ball-trap est un dispositif à ressort pour projeter des cibles d'entrainement ; le tir ainsi pratiqué. Le mot anglais ball-trap est composé de l'anglais ball et de trap « instrument de bois pivotant servant à lancer la balle dans certains jeux ».
un balluche, un balluchon : voir baluchon (ci-dessous).
L'adjectif balnéaire qualifie ce qui concerne les bains ; ce qui est situé au bord de la mer ou à proximité d'une source thermale. Ce mot est emprunté au latin balnearius « de bain, relatif aux bains ».
Une balnéation est l'action de prendre ou de donner les bains selon des prescriptions médicales ; une immersion et un séjour plus ou moins prolongé du corps ou d'une partie du corps dans un milieu quelconque autre que l'atmosphère. Ce nom est emprunté au latin médiéval balneatio « action de se baigner ». Le mot balnéatoire en est dérivé.
L'adjectif balnéatoire qualifie ce qui a rapport aux bains médicamenteux ; ce qui est fondé sur l'emploi des bains médicamenteux.
Une balnéopuvathérapie est une technique de photochimiothérapie utilisée dans le psoriasis, consistant en l’immersion d’une zone cutanée dans un bain contenant un psoralène topique dilué à faible concentration, suivie d’une irradiation par des UVA.
Une balnéothérapie est une méthode thérapeutique utilisant les bains généraux ou locaux. Ce nom est dérivé du latin balneum (bain), avec l'élément suffixal -thérapie emprunté au grec θ ε ρ α π ε ι ́ α « entretien, traitement » « soin du corps, soins médicaux, traitements » « préparation d'un remède ». Le nom (une) crénobalnéothérapie est proposé par les pays latins pour être substitué à balnéothérapie qui désigne un traitement par les eaux non thermales.
Les adjectifs balochant, balochante, et balochard, balocharde, qualifient ce qui baloche, ce qui est secoué, ballotté. Un balochard désignait un ouvrier spirituel, insouciant et tapageur ; un personnage de carnaval.
Le verbe balocher signifiait être secoué, ballotté ; mener une vie dissipée, faire la noce ; tripoter, faire des affaires illicites ; s'occuper d'affaires véreuses. Ce verbe est dérivé de l'ancien français baller « danser ».
L'adjectif balocheur, balocheuse, qualifiait quelqu'un qui muse, flâne ; qui fait commerce de ses charmes. Une balocheuse était une fêtarde, une coureuse ; un balocheur était un fêtard, un coureur.
L'adjectif bâlois, bâloise, est relatif à Bâle, en Suisse, dont les habitants sont les Bâloises et les Bâlois.
Au Québec, un baloné ou baloney esr une sorte de gros saucisson cuit, de couleur claire, souvent considéré comme une nourriture de qualité inférieure. C'est un emprunt de l’anglais nord-américain baloney ou boloney, qui sont des variantes de bologna (sausage). Le mot saucisson est également utilisé dans le même sens ; dans le vocabulaire de la publicité et de l’alimentation, on emploie saucisson de Bologne ou bologne. On a lu aussi une balle-au-nez, découlant d’une étymologie populaire. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Un balouchitère ou Baluchitherium grangeri sont un mammifère ayant vécu il y a 25 millions d'années dans l'actuelle province du Baloutchistan au Pakistan.
L'adjectif balourd, balourde, qualifiait quelqu'un qui manque de finesse ; ce qui est maladroit, grossier ; ce qui est faux, contrefait. Une balourde, un balourd étaient des personnes à l'esprit obtus, qui sont dépourvues de finesse, de tact. Un balourd est un déséquilibre constaté dans une pièce tournante dont le centre de gravité ne se trouve pas sur l'axe de rotation. L'adverbe balourdement a signifié d'une manière balourde. Une balourderie était un propos maladroit ou inepte. Une balourdise était le caractère balourd d'une personne ou d'une chose ; une erreur grossière et sotte, une maladresse dans l'attitude, le comportement, les propos. Pour l'étymologie, voir : CNRTL.
Les adjectifs baloutche ou béloutche sont relatifs au Baloutchistan ou Béloutchistan, une région d'Asie, dont les habitants sont les Baloutches ou Béloutches.
Le béloutche est un dialecte.
Un balouchitère ou Baluchitherium grangeri sont un mammifère ayant vécu il y a 25 millions d'années dans l'actuelle province du Baloutchistan au Pakistan.
Un balsa est un arbre ; son bois. Une, un balsa est une embarcation faite avec ce bois, ou d'un bois de semblable qualité. Ce nom est emprunté à l'espagnol balsa.
Le mot latin balsamum, emprunté au grec β α ́ λ σ α μ ο ν, signifie baume.
Un balsamier ou baumier, balsamodendron sont un arbre.
L'adjectif balsamifère qualifie ce qui est producteur de baume ; ce qui parfume, ce qui répand une odeur agréable.
Une balsamine est une plante de la famille des géraniales à tige charnue, à feuilles allongées et dentées, à fleurs de couleurs vives avec quatre pétales irréguliers dont l'un se prolonge en éperon où s'accumule le nectar, à fruit capsulaire dispersant brusquement les graines au moindre contact. Ce nom est dérivé du radical du latin balsamum (baume), avec le suffixe -ine.
Un certain nombre de plantes à fleurs dispersent leurs graines par une méthode originale : l’ouverture explosive de leurs fruits qui projettent les graines au loin ; c’est le principe de l’autochorie ou dispersion des graines par soi-même sans recourir à aucun agent extérieur (vent, eau ou animal). Nous avons déjà présenté deux exemples frappants : les gousses sèches explosives du genêt à balais et les capsules à deux valves de la chélidoine. Mais chez les balsamines ou impatientes, ce mode de dispersion s’est considérablement perfectionné ; la grande balsamine de l’Himalaya, espèce invasive notoire le long de nos cours d’eau, a ainsi fait l’objet d’études mécaniques pointues pour révéler les secrets de l’efficacité de ses fruits explosifs. À découvrir dans Impatientes ou balsamines : des balisticiennes hors pair ; Balsamine de l’Himalaya : une invasion à la dérive (Zoom nature).
L'adjectif balsamique qualifie ce qui produit, ce qui contient du baume ; ce qui caractérise, rappelle le baume ; ce qui guérit les maux physiques ou psychiques. Un (médicament) balsamique : qui contient du baume ou possède les propriétés du baume. L'adverbe balsamiquement signifie de manière balsamique.
Le nom (une) balsamite (un genre de plante aromatique) est emprunté au latin médiéval balsamita donné comme synonyme de sisymbria « menthe aquatique ».
L'adjectif balsamyrrhé, balsamyrrhée, signifie embaumé(e) à la myrrhe.
Alger : Des "Baltaguia" caillassent la Maison des Syndicats sous les yeux de la Police ! El Watan.
Souvenez-vous donc de ces hommes montés sur des chevaux et dromadaires qui avaient surgi au milieu des manifestants du Caire pour les attaquer à coups de sabres. C'étaient les baltadjia. La «populace» qui attaque la «populace». Les 3râya* qui éliminent d'autres 3râya. L'idée est géniale : il suffit de quelques centaines de milliers de dinars distribués à une centaine de jeunes paumés qui rongent leur frein dans un quartier populaire pour disperser une marche d'intellectuels idéalistes qui se prennent pour des révolutionnaires. Algérie Soir.
Baltajia et hamadjia dites-vous ? Que signifie ce terme de Baltajia ou Baltaguia, dit à l’égyptienne, pour nous algériens qui sommes habitués à vociférer beaucoup plus avec ces sons gutturaux, rugueux, faits le plus souvent de ces mélanges de tons tirés de notre patrimoine linguistique multiforme et des intonations pour le moins spécifiques qui trahissent immédiatement l’appartenance à telle ou telle autre région ? Setif.infos.
En Égypte, «baltagia» est un terme qui signifie actuellement, et avec les événements que ce pays connaît depuis maintenant près de deux semaines, «voyous du pouvoir». Algérie360.
Baltaguia (pluriel de Baltagui), c'est le nom donné par les Égyptiens à l'armée occulte du régime. C'est une véritable armée fantôme, composée de petits et grands criminels. Enfants des bidonvilles et des quartiers pauvres, petits dealers, proxénètes ... mais aussi des voyous de grande envergure, truands, chefs de gangs, trafiquants internationaux ... Une vraie faune de personnages peu recommandables utilisée pour maintenir la société sous l'emprise de la peur. DivagAtions.
On peut comparer les baltaguia à des trublions à la solde du pouvoir, des agitateurs stipendiés.
En ce qui concerne les 3râya, je n'ai que cet extrait : "La réaction des chefs de file de la classe des nouveaux riches – les généraux dafistes – à la victoire du principal parti islamiste aux élections fut d’une brutalité sans pareil. La frayeur que leur infligèrent ceux qu’ils considéraient comme des «3râya» les poussa à sortir la grosse artillerie." Le Quotidien d'Algérie (commentaire).
Le Dictionnaire des belgicismes indique que balter signifie plaisanter.
Les pays baltes sont les trois pays à l'est de la mer Baltique (l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie). Les habitants sont nommés les Baltes.
L'adjectif baltique est relatif à la Baltique ou aux régions environnantes. Le baltique est un groupe de langues indo-européennes. Ce mot est emprunté à l'allemand baltisch, de même racine que Belt à rattacher au latin Baltis, Balcis, ancien nom de la Scandinavie.
Balthasar ou Balthazar est le nom, d'après la Bible, du fils de Nabuchodonosor, voir Les billets de François Jacquesson.
Un balthazar est un festin, un grand repas copieux et très animé ; une grande fête tumultueuse. C'est aussi une bouteille de champagne dont le contenu équivaut à seize bouteilles champenoises.
Balthazar est un prénom.
Un baluchard ou balluche, balluchon (1), baluchon sont un ballot, un imbécile. Un balluchon (2) ou baluchon est un petit paquet enveloppé dans une pièce d'étoffe nouée aux quatre coins et contenant en général des effets personnels. Faire son balluchon, c'est préparer son bagage ; partir. Le nom (un) balluchon ou baluchon est dérivé de balle « gros paquet de marchandises généralement enveloppé de toile et lié de cordes ».
Un baluchonnage ou une relève de l'aidant est un remplacement temporaire à domicile d’un aidant qui vit auprès d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie.
Une balustrade est une rangée de balustres réunis entre eux par une tablette à hauteur d'appui ; une clôture ajourée ou non, à hauteur d'appui le long d'un escalier, d'une terrasse, d'un pont, etc. ; un garde-fou, un parapet, une rambarde ; le plancher où se tient le mécanicien à l'arrière de la locomotive ; sur un navire, c'était un garde-corps à jour, qu'on plaçait à hauteur d'appui sur l'avant d'une dunette et aux fronteaux des gaillards, sur des batayoles. Ce nom est emprunté à l'italien balaustrata dérivé de l'italien balustra.
Tous ces mots sont synonymes, mais il y a de l’un à l’autre quelques petites nuances.
À l’origine rambarde est un terme de marine, que la huitième édition de notre Dictionnaire définissait ainsi : « Garde-corps, balustrade placée autour d’une passerelle ou d’un gaillard ». Aujourd’hui ce terme ne concerne plus uniquement la marine et désigne ordinairement une rampe sut laquelle on peut s’appuyer.
La balustrade a eu une fonction ornementale avant d’avoir une fonction de protection. Elle se caractérise par le fait qu’elle est à hauteur d’appui.
Garde-corps a d’abord désigné, en ancien français, une pièce d’armure qui protégeait le ventre. Il s’est ensuite employé au sens de « balustrade », mais cet emploi, dans un premier temps, était, lui aussi, réservé à la langue de la marine (comme l’est resté celui de bastingage).
Garde-fou est un synonyme plus récent de garde-corps. On le dispose au bord d’une fenêtre, d’une terrasse, d’un pont, d’un précipice, etc., pour prévenir les chutes, accidentelles ou non.
À cette liste, on pourrait ajouter parapet, aujourd’hui synonyme de rambarde, mais qui, comme l’indique son étymologie, protégeait jadis le corps jusqu’à la poitrine dans une ligne de fortifications. Ce mot vient en effet de l’italien parapetto, formé à l’aide du préfixe para- qui indique un système de protection, et de petto, issu du latin pectus, « poitrine », que l’on retrouve dans la locution adverbiale in petto, « dans le secret de son cœur ».
Courrier des internautes de l'Académie française.
Un balustre est une colonnette de forme renflée ; un court pilier ; autres sens : CNRTL. On lit un (compas à) balustre. Ce nom est emprunté à l'italien balaustro issu de l'ancien italien balaustra (en italien moderne balausta) « fleur et fruit du grenadier » en raison de l'analogie de forme entre les piliers façonnés et la fleur de grenadier. L'italien balaustra est dérivé de l'italien balaustio, emprunté au latin balaustium « fleur du grenadier sauvage ».
L'adjectif balustré, balustrée, a qualifié ce qui est entouré d'une balustrade. Le verbe balustrer a signifié orner, entourer d'une balustrade.
L'adjectif balzacien, balzacienne, qualifie ce qui est relatif à Honoré de Balzac, un écrivain français ; ce qui ressemble aux personnages de Balzac ou en rappelle les caractères. Une balzacienne, un balzacien sont des spécialistes des œuvres de Balzac. Un balzacisme est une doctrine ou une tendance littéraire inspirée des romans de Balzac.
Un (cheval) balzan, une (jument) balzane sont noirs ou bais, avec des taches blanches à la partie inférieure des membres. Une balzane : une tache blanche souvent circulaire et plus ou moins large à la partie inférieure des membres de certains chevaux noirs ou bais. Pour l'étymologie, voir : CNRTL.
Le Dictionnaire des belgicismes indique qu'avoir le balzin, avoir les balzins, signifie souffrir d’un tremblement pathologique (maladie de Parkinson).
En Belgique, le verbe balziner signifie vagabonder, errer, lambiner.
La capitale du Mali est Bamako dont les habitants sont les Bamakoises et les Bamakois.
L'adjectif bambara est relatif à la peuplade des Bambaras en Afrique, ou au bambara, leur langue.
Une bambine, un bambin sont une, un jeune enfant ; une gamine, un gamin, parfois une jeune femme ou un jeune homme sans expérience. En Belgique, une bambinette est une sorte de couche pour bébé.
Un bambino est une statuette de l'Enfant Jésus représenté dans les bras de la Vierge ; un enfant jeune et espiègle. Bambino, bambino est une chanson interprétée par Dalida. Le mot italien bambino est à rattacher à la racine onomatopéique bamb- du langage enfantin.
1. Une bamboche (1) est une marionnette de grande taille ; une personne de petite taille, difforme. Le mot italien bamboccio est dérivé de bambo « enfant » « stupide, niais », lui-même dérivé de la racine onomatopéique bamb- exprimant ce qui est « sot, niais, puéril ».
2. Une bambochade est un tableau ou dessin représentant des scènes champêtres grotesques ou burlesques ; une petite débauche, une ripaille. Ce nom est emprunté à l'italien bambocciata, dérivé de Bamboccio (voir bamboche 1), le surnom donné, à cause de sa petite taille, au peintre hollandais Pieter van Laer. Les adjectifs bambochard, bambocharde ou bambocheur, bambocheuse, qualifiaient quelqu'un qui aime la bamboche, la fête. Une bambocheuse ou bambocharde étaient une fêtarde, une noceuse ; un bambocheur ou bambochard étaientnt un fêtard, un noceur. Une bamboche (2) était une bombance, une ripaille, une bamboula. Le verbe bambocher signifiait faire bamboche, faire la noce.
3. Uune bamboche est une tige de bambou servant à faire des cannes. Ce nom est dérivé de bambou.
Un bambou est une plante ; une canne de bambou, sa tige. Le pluriel est des bambous. Un coup de bambou est une insolation ; une fatigue extrême et soudaine ; une note excessive à payer. Ce nom est emprunté, par le canal du néerlandais, au portugais bambu, aussi mambu, lui-même emprunté au marathe et gouzrati ou au konkani, langages de la côte ouest de l'Inde, plutôt qu'au canara. Une bambouseraie ou bambousaie sont une plantation de bambous.
Un bamboula est un tambour primitif en usage dans certaines tribus d'Afrique ; une insulte raciste. Ce nom est emprunté au mot des dialectes sarar et bōla ka-mombulon, kam-bumbulu « tambour ». Une bamboula est une danse. Faire la bamboula, c'est faire la noce, la fête, la bamboche.
Une bambouseraie ou bambousaie sont une plantation de bambous.
Un bami ou gayal sont un bovidé. Le pluriel est des bamis ou gayals.