Automne 2013.
Délocalisation en vue du petit potager, décidément trop ombragé. On y laisserait la rhubarbe et la sauge, toutes les plantes persistantes comme les groseilliers et les fraisiers et on tenterait une expérience de mini-culture en terrasse à l'emplacement du théâtre de verdure, complètement délaissé mais bien ensoleillé.
Ce théâtre aménagé par les premiers habitants s'est peu à peu détérioré, il est à présent le théâtre de beuveries nocturnes laissant du verre brisé bien difficile à ramasser. Il est temps que les habitants se réapproprient cet espace, qu'ils montrent aux enfants qu'on peut faire pousser de bons légumes en ville, grâce aussi aux composteurs tout proches.
Ce jardin serait plus grand et offrirait davantage de possibilité de participation aux personnes désireuses de s'y investir.
Nous espérons que le mésusage nocturne qui est fait actuellement de cet endroit cessera tout naturellement.
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Les années se suivent, et ne se ressemblent pas : juin 2012, fraicheur et humidité sont au rendez-vous, dans le potager poussent lentement des fèves, des petits pois, des haricots blancs et verts... l'ombre des arbres alentours ne les aident pas, évidemment. La rhubarbe, elle, se porte comme un charme dans cette atmosphère toute britannique (savez-vous que les comédiens anglais devant simuler une voix en fond de scène répètent "rhubarbe", "rhubarbe" ?)
Les framboisiers et les fraisiers sont bien en retard eux-aussi. La menthe, la sauge, la ciboulette, et surtout, l'envahissante citronnelle sauvage ont bien bénéficié des pluies abondantes depuis avril.
Du compost épandu sont nés des courges et des plants de tomates, mais n'espérons pas de miracles : si ce sont des hybrides comme la majorité de ce qui nous est vendu, y compris en bio, cela ne donnera rien. Pourquoi ? Parce que ces plantes "trafiquées" sont conçues pour dégénérer et vous empêcher d'utiliser valablement les graines.
Vive les semences paysannes !
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En ce très chaud début de juin 2011, voici ce qui pousse au potager, et qui a besoin d'eau
-des plants de tomates, tous différents,
-un pied d'aubergine
-1 potimarron
-des radis
-de la roquette
-du céleri
-de la menthe
-du basilic
-des fraisiers
-des framboisiers
-un pied de rhubarbe
Toute la surface a été préparée grâce au compost des 40 habitants qui recyclent ainsi leurs déchets ménagers.
Une extension du potager est prévu pour cet automne, du côté du jardin des Soeurs, pour le moment, des Mahonias y végètent et sont malades du mildiou.
On fera certainement grimper des haricots et des pieds de tomates supplémentaires pourront s'accrocher au grillage dès l'été prochain.