Hiver 2019 :
Merci à ceux et celles présentes dimanche 17 février pour l’atelier compost, c’était un moment très sympa d’autant qu’il a fait super beau !
Si vous voulez voir les photos, c’est ici:
https://drive.google.com/drive/folders/0B-JCj_4Ev-LAdnF6V3Vwbm85M2M?usp=sharing
D’ailleurs, d’après les photos, le dernier atelier compost a eu lieu en avril 2018.
Cette fois-ci aussi, nous avons bien bossé, et il y avait de quoi: réparation des bacs (ça nous a pris beaucoup de temps...), transvasement des déchets du 1er au 2e bac, désormais au repos (vu la masse très compacte, pas facile), rangement, nettoyage, et des discussions autour du compost.
Nous voulons faire un affichage dans les halls d’entrée, pour rappeler les quelques règles et pour demander aux personnes non-inscrites de se manifester, afin de signer la charte et d’être intégré dans le groupe compost.
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Automne 2015
Les composteurs fournis par la ville de Paris ont fait leur temps, ils ont été remplacés par des bacs en bois acquis aux frais de la co-propriété, des habitants ont souhaités pérenniser l'opération de compostage des déchets ménagers en re-soumettant une résolution à l'assemblée générale au printemps 2015, résolution largement adoptée, malgré quelques réticences dues à la présence de souris, qui, selon une idée fausse malheureusement souvent répandues, proliféreraient à cause de la présence des bacs à compost. Il s'avère que des souris vivent depuis très longtemps dans le jardin, et que la présence de compost ne peut que canaliser leur présence, au lieu qu'elles cherchent refuge à l'intérieur des caves ou des appartements. Notre immeuble leur est très accessible à cause de grilles d'aérations très larges.
De nouveaux habitants ont pris en charge l'animation autour du compost, à base d'affiches rajeunies, d'invitation à des opérations de retournement, de tamisage, d'épandage, qui réunissent petits et grands lors de moments convivaux.
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Crise autour du compost au cours de l'année 2014, des personnes persuadées que le lieu attire des souris réussissent à obtenir une fermeture momentanée et symbolique, puisque des habitants n'en tiennent pas compte et continuent vaillamment d'alimenter le bac en cours. Il est décidé que la réouverture ferait l'objet d'une résolution à l'assemblée générale 2015.
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Automne 2013
Nos composteurs ont bien vieilli et sont tout déformés, il est temps de les réformer (et de les recycler) prochainement, de beaux composteurs en bois vont prendre leur place, ce sera un achat pris en charge par la collectivité, cette fois-ci.
Certains adhérents de l'Amap des Hauts de Belleville fournissent chaque semaine un volume non négligeable d'épluchures (bio !)
Un seul goyavier du Brésil a survécu à l'hiver, nous songeons à faire grimper des clématites ou des volubilis le long de la palissade.
L'épandage de compost sur le potager a réservé ses surprises habituelles, plusieurs plants de tomates de différentes espèces ont poussé (malheureusement trop à l'ombre pour rougir) , ainsi qu'une courge indéfinie, qui a manqué elle aussi de soleil.
Certains habitants se sont dit inquiets de la présence de souris dans le compost : nous les rassurons ici, ce sont des mulots, c'est à dire que ces petits rongeurs sont des "rats des champs" qui ne cherchent absolument pas à pénétrer dans les habitations. Lorsque les petits sont finis d'élever, vous n'en voyez plus trace aux alentours, ils se font discrets car ils ont comme prédateurs tous les matous rôdeurs du quartier.
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Décembre 2012 :
Quelques valeureux bras ont transvasé encore une fois le contenu du bac de 600 l dans un petit bac de 400 l, nous nous sommes émerveillés encore une fois de la diminution de volume de nos déchets, qui remplissaient encore ce bac jusqu'à la gorge il y a 5 mois.
Des goyaviers du Brésil ont été plantés aux pieds de la palissade masquant les bacs, et ont été généreusement entourés de compost.
Nos bacs en PVC tiennent la route, malgré quelques déformations dues à la fermentation et aux intempéries, il faudrait pourtant songer à les changer pour des structures en bois plus solides et plus esthétiques.
De plus en plus de personnes de l'immeuble compostent, visiblement, et les amapiens qui arrivent trop tard pour confier leurs épluchures à notre maraîcher de famille sont les bienvenus pour aider à remplir notre bac, cela leur évite de retourner chez eux avec leurs petit sac plus ou moins odorant...
Eté 2012 :
Le compostage des déchets a acquis son rythme de croisière dans notre immeuble, plus de 40 familles sont maintenant impliquées et alimentent régulièrement le bac de 600 litres. Un panneau de bois a été dressé devant la zone, jugée peu esthétique par quelques habitants. Il faut dire que le PVC des composteurs ne vieillit pas bien. Un remplacement des bacs verts en plastique par des bacs en bois aurait été préférable, mais il n'y a pas suffisamment d'intérêt de la part du conseil syndical pour que cela ait été proposé en assemblée générale.
Le compost mur a été répandu généreusement au pied des massifs d'hortensias toujours aussi drastiquement désherbés (comme si la terre nue, c'était plus beau que la verdure...) C'est dommage, car on aurait pu y voir pousser, comme dans le potager, des tomates, des courges... En effet, ces graines ne sont pas détruites par la chaleur du compost et donnent naissance tout à fait gratuitement à des pousses qui donneront sans doute de beaux fruits.
La direction de la Propreté nous adresse un bilan et des encouragements que vous trouverez en agrandissant l'image ci-dessous.
Novembre 2011 :
Nous sommes à présent un peu plus de 40 à composter nos déchets, l'épandage du compost sur notre petit potager ainsi que sur les plantes d'ornements a été très bénéfique.
L'année prochaine, nous étendons le potager de quelques mètres carrés.
Presque tous les nouveaux habitants de l'immeuble demandent à recevoir un bio-seau et un guide du compostage.
Nous réfléchissons au remplacement des bacs PVC fournis par la Direction de la Propreté de la Mairie de Paris par des modèles en bois plus résistants et plus beaux.
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Un peu plus d'un an après le texte ci-dessous, nous nous apprêtons à retourner notre deuxième bac de compost. Notre premier compost est une réussite, nous avons déjà commencé à en répandre généreusement au pied de nos plantations. Nous sommes à présent plus de 30 à remplir régulièrement les bio-seaux mis à notre disposition par la Direction de la Propreté et de l'eau de la Ville de Paris et à les apporter au compost. Malgré quelques erreurs (agrumes, sacs plastiques oubliés) tout se passe au mieux. Le retournement du compost tous les mois est l'occasion également de se retrouver entre voisins et de partager un verre, soit à la cuisine, soit dehors si le temps le permet.
Le prochain rendez-vous lundi 18 avril à 18h00, voici ce qui accompagnait l'invitation à se joindre à cet évènement :
Retroussons nos manches, crachons dans nos paumes et au travail pour le grand retournement de notre deuxième bac de compost.
Cette étape importante pour sa réussite nous donne l'occasion de voir combien de petites bêtes sympathiques s'activent à réduire nos déchets ménagers en fertilisant naturel.
Comme les jours allongent, réconfortons nous ensuite autour d'un apéritif dinatoire entre pionniers du compostage et habitants.
En cas d'un temps pourri doublé d’intempéries, on se réfugiera à la Cuisine Commune.
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Voici ce qui ressort de la réunion de lundi soir 22 février 2010, à la direction de la propreté et de l'eau de la ville de Paris :
Cette direction se propose de mettre gracieusement à la disposition de 15 co-propriétés dans un premier temps (mai 2010) puis 25 dans un deuxième (octobre 2010) des composteurs de 600 l, qui peuvent accueillir les déchets organiques de 10 à 15 familles. Il s'agit aussi bien du trognon de pomme que du restant de repas, du marc de café avec son filtre ou encore des épluchures de pomme de terre et les feuilles de journal qui les entoure...
L'expérience ne se borne pas à fournir gratuitement le matériel, mais consiste en un accompagnement très poussé par des techniciens spécialisés, qui procurent une formation au compostage et un suivi régulier.
En terme de nature des déchets autorisés, le compostage est moins contraignant que le lombricompostage, mais il ne donne qu'une sorte de compost, solide, tandis que le lombricompostage produit du compost et un "thé" liquide, qui dilué, est un engrais puissant.
Composter les détritus organiques allège nos poubelles, non seulement en nous faisant gagner de l'argent (moins de sacs poubelle payés), mais en diminuant également les charges pour la communauté (ramassage des ordures). Le compost obtenu sera facilement valorisé sur le jardin, dans les bacs de fleurs ou pour les plantes d'appartement, diminuant ainsi les achats d'engrais et de terreau.
Les règles d'or pour un bon compostage sont : l'humidité, l'aération, le rapport carbone/azote, et une bonne gestion. L'humidité se contrôle à la main, l'aération se fait à l'aide d'une tige avec laquelle on brasse le compost toutes les 4 semaines, le rapport carbone/azote s'équilibre par l'ajout de brindilles de bois, la bonne gestion est le fait des personnes-référentes qui expliquent les règles aux utilisateurs et veillent aux bonnes pratiques.
Les questions qui se posent pour notre résidence :
-voulons nous participer à cette expérience ?
-si oui, où placer le composteur ?
-quelles familles s'engagent à apporter régulièrement leurs déchets organiques ?
-Ferons nous une information à l'ensemble des co-propriétaires, avant, pendant ou après l'assemblée générale ?
-l'installation d'un composteur, qui n'engagera pas de frais pour la co-propriété doit elle faire l'objet d'une résolution en assemblée générale ?
Merci de donner votre avis sur toutes ces questions.
Les avis :
Oui!!! Bravo! C'est évident qu'un immeuble comme le nôtre doit faire partie de ce genre de projet. Nous sommes volontaires pour nous lancer dans l'aventure. La mairie de Paris a bien compris qu'il s'agissait d'une évolution indispensable. Merci encore de ces démarches.
Bien cordialement
L D des D et J R (locataires)
Bonjour à tous
Comme pour le lombriscope, une expérience intéressante, mais qui effectivement nécessite de trouver des réponses a vos questions :
Les questions qui se posent pour notre résidence :
-voulons nous participer à cette expérience ?
-si oui, où placer le composteur ?
-quelles familles s'engagent à apporter régulièrement leurs déchets organiques ?
-Ferons nous une information à l'ensemble des copropriétaires, avant, pendant ou après l'assemblée générale ?
-l'installation d'un composteur, qui n'engagera pas de frais pour la copropriété doit elle faire l'objet d'une résolution en assemblée générale ?
Pourquoi ne pas présenter le projet dans son ensemble lors d’une réunion soirée conviviale d’information à l’ensemble de l’immeuble .
Je ne pense pas que ce type d’expérience nécessite une résolution d’assemblée générale ( nous avons déjà par le passé tenté des expériences : jardin pour les enfants, le circul’livre, et la validation par le conseil du lombriscope….)
D
Bonjour,
En violet mon avis sur les questions posées.
Les questions qui se posent pour notre résidence :
-voulons nous participer à cette expérience ?
Puisqu'il s'agit d'une mise à disposition gratuite, pourquoi ne pas tenter l'expérience, d'autant plus qu'elle s'accompagne d'une formation ? Est ce que cela est complémentaire ou exclusif de l'achat du lombricomposteur ?
-si oui, où placer le composteur ?
Comme je l'ai déjà suggéré à propos du lombricomposteur, sa place la plus logique serait dans le jardin, par ex au coin entre la propriété des soeurs et du jardin de l'immeuble du 83. Ou bien à l'angle du mur du cimetière et du même immeuble. Il est vrai que cela nécessite 2 déplacements différents pour les déchets, à examiner avec les personnes volontaires. Il faudrait peut être également solliciter l'avis de Manuel.
-quelles familles s'engagent à apporter régulièrement leurs déchets organiques ?
Je serais volontaire mais il faudrait que soit bien précisé les déchets à ne pas mettre par ex afin d'éviter de faire des bêtises.
-Ferons nous une information à l'ensemble des co-propriétaires, avant, pendant ou après l'assemblée générale ?
La préparatoire à l'AG pourrait être le bon moment. Puis reprise de l'info à l'AG.
-l'installation d'un composteur, qui n'engagera pas de frais pour la co-propriété doit elle faire l'objet d'une résolution en assemblée générale ?
Une information plutôt qu'une résolution. Les débats sont déjà suffisamment pesants, inutile d'en ajouter.
Bon courage
Bien cordialement
M H-K
Pourquoi compliquer les choses avec du compost à partir des déchets ménagers, alors que nous laissons perdre de nombreux m3 de feuilles chaque année que le gardien a du mal à évacuer sac par sac.
Ce compost végétal est d'excellente qualité il s'enrichit naturellement avec les vers de terre et ne dégage aucune odeur.
Par contre le compost issu des déchets ménagers est très difficile à controler dans une collectivité. Il faut un public très motivé et très averti; dans ce cas, il faut 2 poubelles dans la cuisine + la poubelle à papiers... Sans compter sur les malveillants qui peuvent mettre n'importe quoi dans le composteur bonjour les dégats.
Cordialement
B R
Je ne vois pas pourquoi s'opposer à un dermarche complètement gratuite, avec formation approfondie et suivi offert, et s'adressant à des volontaires !
Nb : les feuilles d'automne sont pas toutes recyclables, certaines traînent des maladies contagieuses pour les arbres !