A la une !

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On dirait que la dernière réunion du comité jardinage a été houleuse :

Bonjour. Je ne sais si notre peuplier centenaire côté mjc est directement menacé.

Cependant si le projet de salle de danse est validé, les racines seront coupées,

l'arbre déstabilisé et dangereux ou directement abattu, ce qui serait très triste. Cordialement. Anne B.

arbres à abattre car potentiellement dangereux pour les enfants, (à présent c'est pour le potager ?!) compost à abandonner car attirant les souris...

antiennes connues et vieilles comme les jardins à la française de Versailles, effectivement ;-)

J-F Darnaudguilhem, un ami paysagiste, est dernièrement venu tondre à ras le bout de pelouse proche de la MJC, ce n'est pas du tout ce qu'il préconise, étant plutôt du genre de professionnel décrit par Y*, on lui a expliqué que "ça faisait plus propre", ça se passe de davantage de commentaires, à mon avis.

*vous pouvez venir admirer ce qu'il réalise au jardin Guinguette de la Dhuys, https://sites.google.com/site/jardinguinguettedeladhuis/

juste de l'autre côté du périph' lorsqu'on lui laisse la bride sur le cou

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(_/

Anne-Lise

Le 2016-09-26 15:20, Y G H a écrit :

Bonjour,

N'ayant rien reçu depuis tout un moment, je pense que certain(e)s parmi vous continuent de m'envoyer des mails sur une adresse erronnée dès le départ. Donc la bonne est celle-ci et uniquement : guennouny

arobase

gmail.com

Par ailleurs, j'ai appris la visite demain de la cime verte. Je persiste à être prudent, encore une fois le diagnostic et la gestion - en tous domaines - sont des professions distinctes. Au regard du carnage en ville auquel on assiste de plus en plus et partout, il semblerait que le métier de bûcheron urbain soit en vogue tout en dévoyant le principe de précaution (à ce rythme nous aurons de toute façon des tempêtes mais plus d'arbres ! J'en connais sur l'île de Pâques qui n'ont pas beaucoup rigolé...). Et ce n'est que l'arbre qui cache la forêt ! Personnellement, sans vouloir être méprisant, j'ai davantage confiance en un DEA en biologie végétale qu'en un CAP jardinage pour ce genre d'activités (et comme pour bien d'autres...).

Il suffit de taper sur google "diagnostic arbres paris" pour obtenir une liste plus sérieuse, quelques extraits :

_ http://www.silvavenir.fr/actualites/

_ http://www.lacademiedelarbre.fr/conseil-expertise/expertise-arboricole/

_ ...

Je souhaiterais donc stopper quelques velléités de ci de là et rationnaliser les décisions. A signaler, l'expert reconnu par les autorités pour intervention d'abattage autorisé dans les jardins privatifs aux statuts particuliers, comme le nôtre :

_ http://www.gecao.fr/membres.htm

Car il faut rappeler que de telles actions sont entourrées d'un cadre règlementaire par le Code de l'Urbanisme (reportez-vous à la partie " Les arbres dans les jardins privés"), cette lecture serait bien utile...

_ http://www.paris.fr/arbres#les-arbres-dans-les-jardins-prives_9

Enfin, je ne dis pas que j'ai forcément raison, ce qui ne signifie pas que l'autre a tort... pourvu que les propositions d'interventions soient réfléchies, rationnelles et transparentes. Je pense que des arguments solides doivent appuyer le choix - extrême et regrettable - que celui d'abattre un arbre, quel qu'il soit, mais plus encore quand il est remarqué et admiré de tous, je pense donc au peuplier Jean Claude.

Est-il problématique ? A risque ? Doit-il faire l'objet d'une intervention particulière (tout arbre mort n'est pas forcément à abattre, sachant qu'il ne l'est pas...) ? Le fait d'une cavité dans le tronc est-il problématique et anormal ou s'agit-il, comme cela peut arriver, d'un processus physiologique non anormal chez l'espèce en question ? Personnellement je ne suis pas apte à y répondre. Mais d'autres non plus.

Je suis rentré dans cette commision jardin avec la sensation de pouvoir y être utile pour insuffler des idées à l'adaptation biodiversitaire du site et ainsi être véritablement acteur collectif pour favoriser l'écologie urbaine. Maintenant s'il s'agit de tailler les cerisier pour ne pas faire d'ombre au potager, c'est tout simplement aberrant !!! Et j'en tirerai les conclusion évidentes.

N'oublions pas que bon nombre d'habitants sont attachés au couvert végétal existant et que l'amélioration esthétique passe avant tout par une meilleure gestion de l'eau, du choix des essences et des procédés de tonte en fonction des zones (certaines sont à privilégier ici pour le bien-être et la farniente, là pour la zone sauvage, ailleurs pour la gestion modérée et plus espacée...). Il en va de notre crédibilité de ne pas proposer du géométrique systématique ou du "dompté". Surtout que de plus en plus d'arrivants sont au fait de méthodes rompant avec le jardin français qui n'a d'intérêt qu'une fade représentation d'un faste lointain où les voies étaient faites pour les carosses royaux, le beau pour les nantis, l'animal était machine et les générations de divers taxons spontanées (feuille volante tombant au sol = oiseau, feuille volante à l'eau = poisson).

Les choses et leurs concepts ont changé, fort heureusement. Les gens moins. Peu de professionnels sont au fait ou appliquent la gestion différenciée, l'adaptation locale des essences au climat, à l'orientation ou à la luminosité en rejettant dans le même temps les espèces invasives ou trop allergisantes ; la complémentarité, la symbiose ou l'opportunité d'auxilliaire biologique par la mixité des végétaux et animaux... C'est d'autant malheureux que toute la documentation existe et est absolument disponible, même moi humble théoricien amateur ai réalisé des synthèses, listes ou tableaux directement interprétables et utilisables (tout est sur le google drive).

Tout autre sujet, et d'importance pour les résidents qui en sont touchés. En ce qui concerne le compost et les souris. Je propose de bien cerner les choses :

_ dans quels appartements précisemment ont-elles été vues ?

_ existe-t-il un point commun ? (ancienneté d'installation de mobiliers inaccessible, localisation de l'observation dans les appartements supperposés, proximité d'un conduit en particulier...)

_ qu'en est-il du sous-sol ou de quelque partie accessible que ce soit et en particulier des traces ? Dans n'importe quelle observation animale on s'intéresse aux passages et aux excréments. Où sont-ils prédominants ? Quels sont les lieux de passages ? Où les lieux de nidification auraient le plus de chances de se trouver ?

_ Quelles sont les zones aveugles de l'immeuble : pièces jamais visitées ou utilisées hors appartements, caves inexploitées, d'attributions inconnues, ou abandonnées... ? Ce genre de lieux tranquiles - pour les souris - car pas ou très peu employées - par les humains - ?

Je pense que ce serait une sacrée révolution de l'évolution que des souris prennent la peine de déplacements quotidiens du compost à l'immeuble, de l'immeuble au compost etc... Mais je reste ouvert quoique je n'en ai jamais vu en deux au compost...

Bien cordialement.

Y G

Pour aller plus loin : http://www.actes-sud.fr/catalogue/botanique/la-haine-des-arbres

bonsoir,

pour mettre fin aux inquiétudes concernant les arbres et le jardin:

il n'est pas question de toucher au peuplier à l'entrée devant la MJC. Cet arbre, bicentenaire (au moins) est chouchouté, protégé et ne saurait subir les outrages d'un bucheron ou de quiconque. Il n'y aura aucune construction sur la pelouse qui est protégée par une cour commune, autrement dit une interdiction de construire.

Dans le jardin, si nous devons abattre un arbre , nous le remplacerons. Ce sera le cas pour le faux robinier dont les professionnels nous disent qu'il est très malade et dangereux. je ne pense pas qu'on puisse prendre le risque de tergiverser.

Le jardin est dessiné, il est géométrique, contraint dans des bordures de ciment ou de briques, ce qui correspond à l'esthétique de la fin des années 50. Si quelqu'un se propose de lui donner une forme plus "moderne", il peut présenter un projet, le faire étudier par un paysagiste. ... Mais je crois que nous avons la chance d'avoir un beau jardin avec des pelouses rigoureuses,des plates bandes ordonnées. ...c'est la beauté du jardin comme notre immeuble est la beauté du béton.

Enfin,pour entretenir et mettre en valeur ce jardin, la commission jardin proposera de déplacer ou remplacer certains arbustes, d'en tailler d'autres....on ne peut pas laisser le jardin vieillir. Il y aura de nouvelles plantations! j'espère que cela sera pour le plaisir de tous!

Bonne soirée A L

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En mettant un peu d'ordre chez moi, j'ai retrouvé ce jeu inspiré du jeu de l'oie, je le partage volontiers avec vous.

c'est en cliquant sur ce lien

ou alors en image ci-dessous, tout d'abord, le tableau de jeu :

les pions :

La règle du jeu :

Aux arbres, citoyens (l'appel d'Idefix...)

A la une !

ifs menacés

ARBRES DE LA VILLA DES HAUTS-BELLEVILLE : un espace vert protégé au PLU pourtant menacés par certains !

Si nous faisons le bilan de la zone protégée, depuis 15 ans nous déplorons :

- la disparition de plusieurs résineux sur notre terrain suite à la tempête de Noël 1999

- l'abattage de plusieurs peupliers le long de notre terrain de tennis, près du mur nous séparant des réservoirs, suite à la tempête, remplacés par de petits charmes

- l'abattage des grands arbres du cimetière pour raison de sécurité suite à la tempête de Noël 1999

- l'abattage de grands arbres et la la construction de l'immeuble des Pastels, sur un espace vert protégé 53- 55, rue du Borrego, vers 2002

- l'abattage de 3 peupliers sur le flan nord de l'église en 2000, pour commodité, jamais remplacés

- l'abattage de nombreux marronniers chez les sœurs pour raison de maladie (mais nous savons aujourd’hui que seules les feuilles sont parasitées et que les arbres ne sont pas profondément malades), jamais remplacés

- l'abattage d'un des bouleaux, mort, du côté nord de notre immeuble, avant 2008, non remplacé pour raison d’allergie au pollen

- l'abattage des grands peupliers de la zone non aedificandi du cimetière, au pied des réservoirs, (remplacés par de petits arbres)

- la mort d'un immense saule pleureur à la limite des villas des Hauts-de-Belleville et des Otages, suite à la sécheresse, remplacé un petit ginkgo biloba

- l'abattage d'un grand sapin, côté ouest de notre immeuble pour raison invoquée de luminosité, en 2014

- l'abattage de 3 tilleuls, 2 peupliers et un marronnier sur le parking des Otages, pour raisons de commodité , à l'automne 2014 (cf courriels ci-dessous) et qui ne seront jamais remplacés

- l'abattage programmé d'un beau cerisier pour l'agrandissement de la Maison des jeunes en 2015 sur la pelouse et par la même occasion, coupe d'une bonne partie des racines et menace sur la santé et la stabilité du peuplier centenaire, dernier vestige du parc de Saint-Fargeau, et imperméabilisation du sol

- et maintenant, l'abattage redemandé par le conseil d'une dizaine d'ifs, par pure fantaisie de quelques membres.

Pourtant ces derniers arbres

- nous protègent l'hiver du froid vent d'est,

- nous protègent des bruits avoisinants,

- sont sources de fraîcheur l'été,

- sont un plus joli point de vue de nos appartements que l'immeuble des sœurs ou le foyer des personnes âgées de la rue Haxo.

- sont un des derniers abri pour les oiseaux surtout l'hiver, depuis la disparition de moult autres arbres et le crépissage des murs du côté du cimetière, des réservoirs et bientôt des sœurs.

Il y a quelques années encore, les oiseaux nous réveillaient de bon matin, ce n'est plus guère le cas et ne le sera peut-être plus du tout bientôt ! MOBILISONS-NOUS pour défendre la faune et la flore des Hauts-de-Belleville !

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Quelques échanges de courrier au sujet de l'interdiction d'utiliser le PVC pour nos huisseries, dans l'ordre chronologique inverse de leur arrivée.

Concernant la privatisation des radiateurs et de manière générale de toute partie commune.

Cela nécessiterait une modification substantielle du règlement de copropriété...

Bonjour,

Personnellement je préfère les fenêtres en bois pour de multiples raisons mais c’est trop cher et du coup les gens ne vont pas changer leurs fenêtres et c’est un vrai problème pour la rénovation énergétique de l’immeuble..

Par ailleurs la question de l’assemblée sur la modification des radiateurs, de les mettre en partie privative est également très grave.

On pourra un jour mettre des comptages et des robinets thermostatiques ( les progrès en la matière sont considérables pour le faire à des prix raisonnables) parce que les radiateurs sont parties communes.

S’ils sont partie privative on ne peut plus gérer le comptage qui seul permet de changer les usages ( radiateurs à fond et fenêtres ouvertes)et d’autre part on ne peut plus gérer la taille des radiateurs, les gens pourront se surchauffer avec de grands radiateurs sans problèmes….. comme les propriétaires sont de plus en plus vieux, ils auront tendance à vouloir une T° max au frais de la collectivité au lieu de prendre un chauffage d’appoint pour les quelques heures nécessaires à leur frais.

Merci de mettre ce sujet en discussion sur le blog

Bonne journée

F.

Bonsoir,

Pour ma part, je ne vois que des aspects positifs à l’utilisation du bois : non polluant, respect de l’histoire de l’immeuble, recyclage sans problèmes techniques, pas de dégagement de gaz toxiques pour la santé, pas de dépolymérisation par le soleil, durabilité, absence de toxicité en cas d’incendie ; compte tenu du rapport ses surfaces bois /double vitrage, le soi-disant plus haut pouvoir d’isolation du PVC reste absolument marginal.

A R

Conservateur, Universcience

Source : http://www.menuiserie-bouillon.fr/documentation/ACV.pdf

Ressources naturelles

La fenêtre est constituée à plus de 50 % en masse par du chênes qui est une ressource renouvelable. L’utilisation de cette ressource renouvelable permet de réduire l’impact sur l’épuisement des ressources.

Par ailleurs, une partie des déchets bois sont valorisés en énergie servant à la fabrication de la fenêtre, permettant ainsi des économies d’énergie et donc de ressources.

Emissions dans l’air et dans l’eau

L’utilisation de bois comme matériau contribue à lutter contre le changement climatique, en permttant le stockage de CO2, soit 18 kg d’équivalent CO2 par unité fonctionnelle pour toute la DVT.

L’utilisation du bois énergie durant les différentes étapes de transformation du bois permet des économies de CO2 fossile et ainsi de réduire l’impact sur l’effet de serre de la fenêtre.

La fabrication de la fenêtre ne génère que de faibles émissions dans l’eau. La majorité des émissions dans l’eau proviennent de la production d’énergie.

Déchets

Les déchets de bois ou connexes, générés lors des différentes phases de transformation du bois, sont à plus de 95% valorisés (matière ou énergie).

Par ailleurs, le taux de perte est nul lors de la mise en oeuvre de la fenêtre sur mesure.

Le Chêne

En France, les chênes rouvre et pédonculé couvrent 4,2 millions d’hectares, surface globalement stable depuis 10 ans. Ces deux essences représentent 46% de la ressource de feuillus française. Le volume disponible de bois sur pied pour ces deux essences est estimé à 52 millions de m3. *

* source

Par aileurs, ayant travaillé dans une Conservation Régionale des Monuments historiques, je pourrai développer autant que vous des arguments sur le respect des parti pris des architectes, le respect de l'esprit de l'œuvre. Objectivement, sur le terrain, mesurez l'épaisseur des chassis PVC installés, vous verrez que la finesse de l'épure est loin d'être au rendez-vous; et que, aux Etats -Unis, n teste le rendu architectural qui a lui aussi des répercussions esthétiques directement mesurables sur le bien être des habitants (imagerie IRM)).

Convenez donc que le débat commence seulement à être ouvert .

Cordialement,

A R

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Cher S.

Je crois que tu me confonds avec A.B., non ? Je ne fais que relayer son combat, (pas seulement contre les fenêtres PVC, mais contre tout ce qui lui semble nuire à notre patrimoine), à sa demande, comme je veux bien relayer ton message sur le site en respectant ton anonymat. Je me permettrai cependant d'enlever les passages qui me mettent en cause injustement. (Je n'ai aucune accointance à la Mairie du 20ème, encore moins aux services de l'urbanisme de la Mairie de Paris).

Je pense qu'elle a raison mais ne suis rien pour m'opposer aux décisions individuelles que les gens peuvent prendre de changer leurs fenêtres ou pas.

Nous avons été fortement incités à le faire il y a quelques années, et je me félicite que nous n'ayons pas tous cédés aux sirènes du bas coût, puisque désormais, il nous est interdit d'utiliser le PVC, l'annonce a été affichée dans les vitrines très peu de temps après la publication sur le site. Il est même envisagé de faire déposer les fenêtres en PVC pour les remplacer par des fenêtres en bois. J'espère que les co-propriétaires qui ont agi de bonne foi ne vont pas être obligé d'engager encore des dépenses, ces injonctions du service de l'urbanisme n'auraient pas du être ignorées et dissimulées aux principaux intéressés.

Franchement, plus que les mérites comparés du bois et du PVC, c'est ce point de la dissimulation (volontaire ?) de la législation qui me pose question.

Bien cordialement

A.L

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A.L.

Je ne comprends pas ton opposition systématique à la mise en place de fenêtres PVC dans la résidence des Hauts-de-Belleville.

Bien que je sois conscient des inconvénients de ces fenêtres (bilan carbone pire, doutes sur la santé, comportement lors des incendies, non respect du code de l'urbanisme), tes différents courriers ont pour conséquence principale de retarder la mise en place de l'amélioration énergétique de la résidence, au prix de nombreuses tonnes de CO2 émises.

Par rapport au bilan carbone, un calcul rapide (voir hypothèses et calculs ci-dessous), me fait dire que le coût carbone des fenêtres est minimal par rapport aux économies d'énergie qu'elles engendrent.

Le coût carbone des fenêtres en bois est amorti en 1 an, celui des fenêtres PVC est amorti en 3 ans. A comparer avec les 30 ans de durée de vie. Chaque année de retard sur le remplacement des fenêtres simple vitrage génere l'équivalent de 31t CO2/an.

Quant à l'impact sur la santé, oui le PVC émet des COV, responsable de pollution intérieure. Comme de très nombreux objets de la vie courante, y compris le bois verni. Certaines études qualifient les émissions de COV des fenêtres, bois comme PVC, équivalentes entre elles, et les font figurer sous l'étiquetage A+ en terme d'émissions de COV.

Par rapport au comportement des fenêtres PVC en cas d'incendie, elle sont apparemment plus résistantes au feu que les fenêtres en bois. bien que je n'ai pas réussi à trouver de sources fiables.

En cas d'incendie. les émissions liées à leur combustion sont faibles au regard des émissions de la combustion du reste des objets de l'appartement.

Enfin, je suis sceptique sur l'argument de la préservation du bâti que tu avances systématiquement. Moi personnellement, depuis le sol je n'arrive pas à dire si les fenêtres du deuxième étage sont en bois et en PVC.

Même si on arrivait à voir la différence, il me semble que le défi de la lutte contre réchauffement climatique justifie quelques concessions esthétiques mineures.

Les architectes sont connus pour être extrêmement conservateurs, et empêcher tout changement, même mineur, qui pourrait avoir un impact positif en terme d'émissions carbone.

Voir la réaction des Architectes des Bâtiments de France (ABF) lors de la mise en place du vélib qui ont interdit de très nombreuses stations près de sites préservés, alors que ces sites sont tous dénaturés depuis des années par le stationnement et la circulation automobile.

Que tu alertes sur les dangers potentiels du PVC me parait totalement justifié, afin que chaque propriétaire fasse un choix en conséquence de cause.

Mais ce que retiennent les co-propriétaires de tes différentes actions contre le PVC, notamment le courrier des services d'urbanisme, c'est que si ils font des travaux de fenêtres, ils risquent de devoir les refaire d'ici peu, ce qui mène au statu-quo.

C'est à mon sens extrêmement contre-productif, et retarde de plusieurs années l'amélioration énergétique de la résidence, avec des émissions de 31t CO2 qui auraient pu être économisées par année de retard.

Données

http://www.menuiserie-bouillon.fr/documentation/ACV.pdf

Analyse du cycle de vie :

bois 24kg eq Co2 (1m2 pour 30 ans)

PVC 65kg eq CO2

Donnés audit énergétique :

50% fenêtres récentes

67% surfaces vitrées

Consommation d'énergie liée au chauffage

1500 MWh/an

316t CO2/an

Economie en énergie finale du remplacement des 50% de fenêtres anciennes :

150 MWh/an

31t Co2/an

volume = 12000m2 * (2,4m * 8 étages)

surface ext = 100+12+100+12 * (2,4m * 8 étages) = 4300 m2

surface fenêtres: 4300 * 67% = 2880m2

Comparaison

Coût carbone de remplacer les 50% de fenêtres anciennes avec des fenêtres bois : 2880m2 * 50% * 24kg eq CO2 = 34 t eq CO2

Coût carbone de remplacer les 50% de fenêtres anciennes avec des fenêtres PVC : 2880m2 * 50% * 65kg eq CO2 = 93 t eq CO2

Economie d'énergie des fenêtres récentes : 31t Co2/an

Cordialement,

PS: Tu peux transférer et publier cet email si tu le désires. Si tu le mets sur le site de la résidence, merci de ne faire figurer que mes initiales.

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3 Février 2014 : Chères voisines, chers voisins, veuillez trouver ci-dessous un courrier de la Mairie du 20ème arrondissement qui n'a pas encore pu être affiché dans les vitrines.

P.J. : 1

Direction de l'Urbanisme

Sous Direction du Permis de Construire et du Paysage de la Rue

SYNDIC GIEP

Monsieur Florian MARQUER

28, rue Léon Frot

75011 PAIRIS

Paris, le 2 3 JAN. 2014

Objet : immeuble en copropriété sis 49, rue du Borrégo à Paris (20ème)

Monsieur,

Informée de votre qualité de Syndic de l'immeuble en copropriété sis 49, rue du Borrégo à Paris (20ème), je tiens à appeler tout particulièrement votre attention sur la réalisation - sans autorisation préalable - de travaux de remplacement des fenêtres en bois d'origine par des fenêtres en PVC.

Or, comme vous le savez, l'ensemble immobilier des Hauts-de-Belleville, construit de 1955 à 1958, comprend une unité d'habitation de 158 logements remarquable notamment pour son ossature en béton armé laissé brut de décoffrage, ses panneaux préfabriqués en gravillons lavés, ses colonnes coulées dans un coffrage polygonal de soixante-huit planchettes, ses menuiseries et huisseries bois.

En raison de ces caractéristiques, cet ensemble figure à l'annexe VI du règlement du PLU de Paris qui établit les listes des protections patrimoniales par rue, pour chaque arrondissement.

Les aménagements d'ores et déjà réalisés ne respectent donc pas les dispositions de l'article UG.11 -5-1' du règlement du PLU de Paris qui prévoient que les travaux réalisés sur un bâtiment protégé doivent respecter et mettre en valeur les caractéristiques architecturales du bâtiment, et notamment la forme des toitures, la modénature, les baies en façade, les menuiseries extérieures et les devantures.

Je vous invite en conséquence à porter à la connaissance de l 'ensemble des copropriétaires de l'immeuble, notamment par voie d'affichage dans les parties communes, le document joint au présent courrier et à mettre un terme immédiat aux travaux qui seraient en cours.

Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

L'Architecte Voyer en Chef

Chef de la 3ème circonscription

Direction de l'Urbanisme

Sous Direction du Permis de Construire et du Paysage de la Rue

75181 Paris cedex 04

Paris, le 2 3 JAN. 2014

Mesdames et Messieurs les copropriétaires de l'immeuble sis 49, rue du Borrégo à Paris (20ème)

Des copropriétaires ont procédé à la réalisation, dans l'immeuble, de travaux de remplacement des fenêtres en bois d'origine par des fenêtres en PVC, sans aucune autorisation préalable délivrée par la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris.

Or, l'ensemble immobilier des Hauts-de-Belleville, construit de 1955 à 1958, comprend une unité d'habitation de 158 logements remarquable notamment pour son ossature en béton armé laissé brut de décoffrage, ses panneaux préfabriqués en gravillons lavés, ses colonnes coulées dans un coffrage polygonal de soixante-huit planchettes, ses menuiseries et huisseries bois.

En raison de ces caractéristiques, cet ensemble figure à l'annexe VI du règlement du PLU de Paris qui établit les listes des protections patrimoniales par rue, pour chaque arrondissement.

Les aménagements d'ores et déjà réalisés ne respectent donc pas les dispositions de l'article UG.11 -5-1 • du règlement du PLU de Paris qui prévoient que les travaux réalisés sur un bâtiment protégé doivent préserver et mettre en valeur les caractéristiques architecturales du bâtiment, et notamment la forme des toitures, la modénature, les baies en façade, les menuiseries extérieures et les devantures.

Je vous confirme ainsi que seul le remplacement à l'identique des fenêtres existantes peut, le cas échéant, être autorisé.

Je vous invite en conséquence à vous conformer scrupuleusement à ces règles d'urbanisme et/ou à mettre un terme immédiat aux travaux qui seraient en cours, sous peine de vous exposer à la mise en oeuvre de poursuites pénales.

Je vous prie d'agréer, Mesdames, Messieurs, l'expression de ma considération distinguée.

L'Architecte Voyer en Chef

Chef de la 3eme circonscription

A~

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Connaissez-vous la Transition ? le concept de résilience vous évoque t'il quelque chose ?

De plus en plus de citoyens, dont nous, les habitants du quartier des Hauts de Belleville, nous penchons sur l'avenir du futur ; un futur sans pétrole ou presque, au climat bien différent de ce que nous connaissons actuellement...

Pour en savoir plus, suivre nos réunions, et pourquoi pas, nous rejoindre, un petit site à visiter : https://sites.google.com/site/transitionhautsdebelleville/

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Nous avons été encouragé par la Mairie de Paris pour notre expérience réussie de compostage en pied d'immeuble, à lire en cliquant sur l'image ci-dessus pour l'agrandir.

Un nouveau blog dans le quartier :

Belleville sur cour

• • Description : Le feuilleton hebdomadaire d'un immeuble à Belleville. Des histoires de vies quotidiennes qui se croisent, se rapprochent ou s'éloignent au gré des évènements extérieurs ou des incidents intérieurs... C'est tous les jeudis un nouvel épisode [Blog de famille avec dans l'ordre d'entrée en scène Armelle, Marine, Anna et François]

  • Catégorie : Feuilleton Relations Humaines Belleville Rebondissements Copro autogérée

Chères voisines, chers voisins,

Savez-vous que nous vivons dans un environnement protégé ?

agrandissez l'image ci-dessous pour en savoir plus.

Or, au moins deux des résolutions pour lesquelles il vous est demandé de voter très prochainement vont à l'encontre de cette protection.

Une habitante en a fait part à l'héritier de notre architecte, Claude Béraud, grand prix de Rome, lui-même architecte.

Bonjour Monsieur

A nouveau, je me permets de vous alerter au sujet d'une résolution de notre très prochaine assemblée générale.

En effet, il est envisagé de remplacer les grandes baies du rez-de-chaussée correspondant à la loge par des structures en PVC qui, outre les dangers liés du matériau, défigureraient l'ensemble (De plus, la protection PLU dont je vous adresse copie, mentionne bien les huisseries en bois).

Il est également envisagé de modifier l'espace pour les poubelles, ce qui porterait atteinte à l'aspect du pignon Sud.

Je souhaiterais savoir s'il vous serait possible contre ces mesures, d'intervenir ou de faire un courrier que je diffuserai au conseil syndical et au syndic ?

Avec tous nos remerciements pour l'appui que vous pourrez nous fournir pour la sauvegarde de l'habitat communautaire de la villa des Hauts-de-Belleville

Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

Anne B.

Voici sa réponse :

Mesdames, Messieurs,

J’ai été informé des travaux que vous envisagez de mener au bâtiment construit par mon père Claude BERAUD, 1^er grand prix de Rome.

Vous n’ignorez pas la grande tenue et la qualité de l’architecture de l’ensemble immobilier de la villa des Hauts de Belleville, consacrés d’ailleurs par une protection patrimoniale inscrite au PLU de Paris.

Aussi je vous recommande de porter le plus grand soin et la plus grande attention à ne pas abimer l’œuvre dont je suis par héritage, propriétaire.

Je vous rappelle l’inaliénabilité de cette propriété.

Il me semblerait, entre autre, particulièrement malvenu de modifier la volumétrie et la modénature du pignon sud par un quelconque rajout pour le local poubelles.

De même la nécessité de rénover ou remplacer les menuiseries bois des grandes baies de la loge exclut l’utilisation de menuiseries en PVC qui outre leur impact écologique négatif, défigureraient complètement l’architecture (comme on a pu constater au foyer des jeunes travailleurs). Le bois a tenu 60 ans des menuiseries nouvelles à l’identique dureront autant, l’investissement sera largement amorti.

Je demande à Madame B., par qui je vous fais transmettre ce message, de me tenir informé des suites qui y seront données.

Veuillez croire, Mesdames, Messieurs, à l’assurance des mes sentiments distingués et de ma vigilance dévouée.

A. BERAUD

Mon choix était déjà fait : accorder plus d'espace aux déchets, fussent-ils recyclables, et changer le bois contre un matériau issu du pétrole et très dangereux en cas d'incendie, c'est NON !

et vous ?

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Incendie d'un appartement le 19 mars 2012

Pensons à la famille de ce voisin, décédé des suites de ses brûlures.

Soyons tous vigilants.

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Assemblée générale 2012

des copropriétaires toujours force de propositions !

Lors des exercices des années précédentes (..., 2009, 2010), quelques copropriétaires avaient alerté le conseil syndical sur un certain nombre de travaux importants ou d'études à réaliser.

Le conseil syndical n'ayant pas souhaité donner suite à ces préconisations, nous en avions distribué la liste, pour information à l'ensemble des habitants, avant l'assemblée générale de 2011.

Ces différents travaux et obligations légales n'ayant pas toujours pas été pris en compte lors de l'exercice 2011, il a paru nécessaire, en cette année 2012, d'en présenter l'essentiel sous forme de résolutions, afin de les soumettre au vote de l'assemblée générale.

Voir les résolutions que nous proposons en 2012 !

Pour mémoire, ci-dessous des éléments de la liste diffusée à chacun l'année dernière :

Ø Mise en conformité des ascenseurs, qui aurait du être programmée en 2011 suite au rapport du bureau de contrôle (obligation légale) ;

Ø Etude pour le renouvellement des deux chaudières ;

Ø Mise en conformité et sécurisation des gaines palières (risque majeur de propagation en cas d’incendie);

Ø Ramonage des cheminées (risque majeur de propagation en cas d’incendie) ;

Ø Traitement des gaines d’extraction fumées (hottes) des cuisines (risque majeur de propagation en cas d’incendie) ;

Ø Loi Grenelle 2 et isolation thermique : diagnostic thermique de l’immeuble subventionné par l’ADEME (mais plus pour longtemps), permettant de prévoir le coût des travaux à réaliser dans les 10 ans, et qui aurait dû être proposé à l'AG 2011 !

Ø ...

Anne BOURGNE, Françoise CHEVALIER,

Anne-Lise MILLAN-BRUN et Solange ROUSSAT, copropriétaires