Correction à l’activité “la formation des nouvelles espèces”
1: Cas des crevettes pistolets
Par dérive génétique et mutations les populations de départ se sont
décomposées en 2 grandes branches de crevettes. La présence de l’isthme de panama interdit la reproduction des populations.Suite à la dérive génétique les populations actuelles de crevettes se sont éloignées génétiquement, l’accumulation de mutations dans le génome a entrainé la formation de groups d’individus qui ont une attitude agressive qui interdit toute reproduction, on a donc affaire à des nouvelles espèces.
Cas N° 2 le cas de la flouve odorante
Dans la population de départ suite à de mutations génétiques, une faible proportion d’individus sont tolérants au zinc (graphe de droite), ces individus sont les seuls capables de survivre sur un sol riche en ZINC. C'est la sélection naturelle
Suite à des phénomènes de dérives génétiques et de mutations, la date de pollinisation se décale dans le temps entre les deux types de flouve, ces deux populations ne peuvent plus se croiser. Les individus ne pouvant se reproduire entre eux, il y a formation de nouvelles espèces qui chacune subissent le phénomène de dérive génétique qui tend à les isoler encore plus
Conclusion : Pour que nouvelles espèces puissent apparaitre, il faut au départ une diversité d’allèle dans la population initiale, cette diversité est liée à l’apparition de mutations qui modifient les gènes. Ces allèles peuvent se fixer dans la population soit par dérive génétique (cas des crevettes), soit par sélection naturelle (cas de la flouve odorante) , si ces populations sont séparées dans l’espace ( cas des crevettes), soit dans le temps ( cas de la flouve),l’accumulation de modification génétique dans chaque population, éloigne encore plus génétiquement les population de départ ce qui permet la création de nouvelles espèces.
La fréquence d’un allèle au sein de tous les génotypes d’une population est appelée fréquence allélique.
Chaque parent ne transmet à un enfant que la moitié de ses allèles. Or certains enfants n’auront pas de descendants. Ainsi, certains allèles ne seront pas transmis au fil des générations. Ce phénomène explique la dérive génétique, c’est-à-dire le changement aléatoire des fréquences alléliques au fil des générations.
Plus les effectifs d’une population sont faibles, plus la dérive génétique est marquée.
Dans une population, il existe des différences génétiques entre les individus. Le milieu de vie, incluant les interactions entre organismes, exerce une pression sur les organismes.
Cette pression favorise certains individus de la population (meilleure survie, meilleure reproduction) et les allèles qu’ils portent. Ceux-ci pourront donc avoir une descendance plus nombreuse que les autres individus. Leurs allèles deviendront donc plus fréquents à la génération suivante : c’est la sélection naturelle.
Une population peut se diviser en sous-populations au cours du temps. Par sélection naturelle et/ou dérive génétique, ces sous-populations accumulent des différences génétiques.
Lorsque ces différences sont telles que les individus de deux sous-populations ne peuvent plus se reproduire entre eux, chaque sous-population forme une nouvelle espèce : c’est la spéciation.
En s’appuyant sur de nombreux faits observables et vérifiables, Charles Darwin a proposé, en 1859, la théorie de la sélection naturelle.
D’autres travaux ont depuis complété ceux de Darwin pour aboutir à la théorie de l’évolution actuelle, qui joue un rôle central dans les sciences du vivant.