Les Infrastructure Agro-Ecologique (IAE) sont définies comme étant des espaces semi-naturels ne recevant aucun traitement de pesticides ni aucune fertilisation, qu'elle soit chimique ou organique.
surfaces boisées, herbacées et même cultivées telles que les jachères mélifères ou encore les bandes culturales extensives.
Les mares, fossés humides, murets, tas d'épierrage sont également des refuges pour la biodiversité, considérés comme IAE.
elles permettent de restaurer le réseau écologique du territoire, et de favoriser les auxiliaires de culture afin de lutter "naturellement" contre les ravageurs.
D'après la bibliographie disponible, les IAE devraient occuper au moins 5% de la Surface Agricole Utile (SAU) pour jouer un rôle écologique et agronomique significatif dans les exploitations. L'idéal se situerait quant à lui à 15 % de la SAU.
nnement, qui regroupent tous les biens produits par les écosystèmes (nourriture, bois de chauffage, carburants fossiles et agrocarburants, fibres textiles, médicaments, etc.) ;
les services culturels, qui correspondent aux bénéfices inspirés de la nature comme les loisirs, l’inspiration artistique ou religieuse, les innovations scientifiques (par exemple le biomimétisme) ;
les services de régulation, qui participent à la régulation des conditions environnementales comme le climat (stockage de carbone, effet de la végétation sur les précipitations, etc.), les inondations, les maladies ou encore la détoxification
les services de support (nommés aussi « maintien »), qui regroupent toutes les propriétés écosystémiques permettant la réalisation des trois autres catégories de services, comme la pollinisation, le recyclage des nutriments (organismes détritivores, associations symbiotiques entre plantes et bactéries fixatrices d’azote, ou entre plantes et champignons mycorhiziens…) ou la formation des sols