(d'après Jl Hemptine, A Magro, N Ortet, J Guin)
Objectif : Le but du TP est de suivre de la naissance à la mort la destinée d’une cohorte de pucerons
Introduction : Les pucerons appartiennent à l’ordre des homoptères.
Dans une même espèce il peut y avoir des formes ailées et des formes aptères (sans ailes).
Le nom commun des pucerons est généralement tiré de leur couleur ou du nom de leur plante hôte; ici on étudiera le puceron de la fève.
Pour étudier le puceron il faut connaître son cycle de vie :
Les femelles se reproduisent en majorité par reproduction asexuée ou parthénogenèse et ne donnent que des femelles. A la sorite de l’œuf, le puceron a le même aspect qu’à l’état adulte.
Après la naissance, plusieurs mues successives s’opèrent tout au long du développement. La peau dont les insectes se débarrassent s’appelle exuvie et est de couleur blanchâtre.
Lorsqu’il y a parthénogenèse, les petits ressemblent tout à fait à l’insecte adulte. Comme les œufs des femelles parthénogénétiques commencent leur développement immédiatement après l’ovulation, la nymphe peut déjà avoir des embryons qui se développent à l’intérieur des ses ovaires.
Ici on va maintenir des conditions de température et d’éclairement simulant le printemps. Il n’y aura donc pas de formes ailées qui apparaîtront.
Nous allons étudier le puceron de la fève qui est aussi spécifique du pois : Acyrthosiphon pisum harris
Pour réaliser des tables de survies il faut isoler un groupe d’individus nés à la même époque. Un tel groupe constitue une cohorte.
Protocole
Placer des pucerons dans des boites de pétri. Vous observerez ensuite à la loupe binoculaire les pucerons. Vous reconnaîtrez les femelles adultes facilement car à travers leur abdomen, par transparence vous verrez les yeux des petits qu’elles portent.
Prélever 3 femelles que vous placerez dans les clips. (voir photos)
Pour cela vous utiliserez les clips proposés (un clip par femelle). Vous placez alors la femelle dans le tube puis vous clipsez le clip sur la face inférieure de la feuille proche d’une petite nervure.
Pendant 4 jours on laisse les femelles sur les plantes afin qu’elles donnent naissance aux petits pucerons.
Les quatre jours passés les femelles de pucerons sont enlevées. Les petits pucerons présents sur les plantes constituent la cohorte que nous suivront.
Les pots sont transférés délicatement un par un sur une table afin qu’on soit plus à l’aise pour compter. Le premier comptage est réalisé.
Vous reporterez les résultats sur le tableau ci joint.
Pour faciliter le comptage, on utilise une lampe et on essaie de manipuler le moins possible la plante afin d’éviter de faire tomber les pucerons. Les gestes doivent être lents et retenus pour ne pas secouer les fèves. En effet un des mécanismes de défense des pucerons est de se laisser tomber de la plante.
Vous réaliserez ensuite des comptages au minimum 3 fois par semaine, les effectifs des populations seront notés dans la fiche de comptage correspondante.
A chaque comptage, énumérez le nombre de survivants et reportez-le dans la colonne « nombre de pucerons survivants de la cohorte de départ ».
Il faut compter également leurs descendants. Reportez ce nombre dans la colonne « nombre de descendant »
Après chaque comptage éliminez ces petits pucerons descendants.
Les comptages se poursuivront jusqu’à ce que les femelles de cohorte initiale meurent. On aura alors le nombre de descendant produit en moyenne par femelle pendant toute sa période féconde
A la fin on établira la moyenne de toutes les données afin de remplir la table de survie ( voir les résultats).
RÉSULTATS