Du déclin de l'empire romain au IV Siècle

La chute de l’Empire Romain à la fin du IVe siècle et l’avènement des rois francs, voit l’abandon progressif des villae au profit de la notion de village.

Cette nouvelle structure d’habitat groupé dont le centre est l’église se met en place dans le courant des IXe et Xe siècle avec l’apparition du système féodal.

Peu de vestiges et de traces archéologiques subsistent de cette période connue sous le nom de Haut Moyen Age. Sous l’impulsion des moines, appuyés par le pouvoir royal les plateaux, vont être défrichés entre le XIe et le XIIIe siècle et la vigne va se développer sur les coteaux.

Nos communes relèvent alors du Pagus Stampiensis (pays d’Etampes) et de trois diocèses, celui de Chartres à l’ouest et celui de Sens à l’est. Seuls, Torfou et Mauchamps dépendaient du diocèse de Paris.

C’est à cette période médiévale que remontent en grande partie les paysages que l’on peut observer aujourd’hui dans l’intercommunalité.

Ce début du XIIIe siècle voit aussi certains de nos villages se doter d’églises imposantes comme c’est le cas à Etréchy ou surtout à Saint-Sulpice-de-Favières, mais aussi d’édifices plus modestes comme à Villeconin, Mauchamps, Auvers-Saint-Georges, Bouray, Torfou….

Mais l’on ne saurait parler de Moyen-Age sans évoquer un autre aspect architectural de cette période : le château.

Il est alors intéressant de noter qu’à l’exception de quelques maisons fortes à Etréchy, Bouray ou Janville, une seule forteresse féodale a été édifiée sur notre terroir.

Il s’agit du premier château de Villeconin dont les ruines imposantes sont encore visibles aujourd’hui. Les raisons en sont simples. La voie Paris-Orléans, reliant deux villes fortes du royaume se devait d’être sécurisée et donc le pouvoir royal conforté, face à de petits seigneurs souvent en rébellion.

Mais le « temps des Cathédrales » a été marqué aussi par des évènements graves comme ce fût le cas pour la guerre de Cent Ans. Notre terroir n’a pas échappé aux misères de cette époque puisqu’il fût ravagé à plusieurs reprises par des incursions anglaises, entraînant pillages et incendies. Certaines communes comme Saint-Sulpice-de-Favières et Villeconin souffrirent particulièrement de ces évènements.

Dourdan : Après la mise au jour de tombes préhistoriques, il est possible de situer la première présence humaine à Dourdan autour du VIe millénaire avant Jésus-Christ27. L’histoire certifiée de Dourdan commence très certainement dès l’époque du peuplement par les Celtes, comme l’atteste l’étymologie de son nom, Dour signifiant l’eau et se rapportant à l’Orge. Le site était alors situé à la frontière entre les territoires des peuples Carnutes et Parisiis. Dès cette époque, un oppidum fut construit à Dourdan, comme l’atteste la découverte d’outils. Le village se développa dès la période gallo-romaine, fut nommé Dordincum et profita de la richesse du sol en fer et argile pour se spécialiser dans la production de poterie. En 1974 et 1977, deux nécropoles gallo-romaines furent mises au jour à l’Ariscotel et rue des Réservoirs28.

Au IVe siècle, le roi païen Dordanus ordonna à son fils Mesmin de tuer sa sœur Mesme, convertie au christianisme, sur la commune voisine yvelinoise qui porte désormais le nom de Sainte-Mesme29. C’est désormais une sainte catholique et orthodoxe fêtée le 7 mai

Sources et liens :

Communauté de Communes Entre Juine et Renarde http://www.entrejuineetrenarde.org/