الجواب: 

ربّي يسّر وأعن،

    أولا، "هل هاته الأعباء أُنفقت في إطار دورة إستغلال الكيان أم لا؟" الجواب: نعم، وما دامت كذلك، فهي أعباء تابعة للكيان، نشأت عن أحداث وقعت خلال السنة المالية لنشاطه، مما يستوجب تسجيلها في الدفاتر المحاسبية للكيان، بخاصة تطبيقا واحتراما لمبدأ إلحاق الأعباء بالمنتوجات.

    ثانيا، "هل تعتبر الفواتير إذا لم تكن باسم الكيان، وثيقة إثباتية لهاته الأعباء؟" الجواب: الأصل وجوب أن تحرر الفواتير باسم الكيان. ولكن قد يمكن إثبات بالدليل المادي أن الأعباء خاصة بالكيان "كعقد الكراء مع وجود بند يوضح أن أعباء الكهرباء والهاتف على عاتق الكيان، أو غيره من الوثائق الإثباتية، لذا وجب تسجيل هاته الأعباء بناءا على الفواتير+عقد الكراء الذي ينصّ على تحمل الكيان لأعباء الهاتف والكهرباء".

    ثالثا، "هل تقبل الإدارة الجبائية خصم هاته الأعباء، رغم أن الفواتير باسم صاحب المحل؟" الجواب: الأصل عدم قبول خصمها، لأن من شروط خصم الأعباء، أن تكون الأعباء خاصة بالكيان وأنفقت لصالح الكيان ونشاطه المباشر، لذا يقع الإشكال في قبول خصم هاته الأعباء، إذا كانت باسم صاحب المحل، لا باسم الكيان. ولكن في اعتقادي، إذا قدم الكيان الوثائق القطعية الثبوت والدلالة، على أن الأعباء يتحملها فعلا الكيان، فهنا الأصل أنه لا يسع الإدارة الجبائية إلا قبولها، لقيام الدليل المادي القطعي الذي يثبت ذلك "ربما يُرفض خصمها لتعنت بعض موظفيّ الإدارة الجبائية من جهة، أو للقرائن التي بدت أن الأعباء تخص صاحب المحل لا الكيان، باعتبار أن للإدارة الجبائية السلطة التقديرية في قبول خصم الأعباء" وفي الواقع يصعب إقناع الإدارة الجبائية بهذا الطرح، ممّا يستوجب استبدال الوصل باسم المستأجر لتفادي رفض خصم هاته الأعباء جبائيا. وممّا يؤكد فرضية قبول خصم هاته الأعباء من طرف الإدارة الجبائية "دائما من وجهة نظري"، رغم أن الفواتير باسم صاحب المحل، إن العبرة بالمضمون لا بالشكل "وإن كان الشكل له أهميته"، بدليل أن الإدارة الجبائية، لا تقبل فواتير الهاتف إن كانت للاستعمال الشخصي لمسؤولي الكيان، أو فواتير الكهرباء إذا كانت تخصّ المسكن الذي تمّ كراءه لمدير الشركة، لأنهما لا يتعلقان بالنشاط المباشر للشركة، حتى وإن كانت الفواتير باسم الشركة لا باسم صاحب المحل.

ملحوظتان:

• حالة وجود الفواتير باسم صاحب المحل لا الشخص، مردّه بصفة عامة، أن المستأجر لا ينوي أو غير متأكد من تجديده لعقد الكراء "بخاصة أصحاب المهن الحرة"، لذا لا ينشط لاستبدال فواتير الهاتف والكهرباء باسمه الشخصي، وقد يكون في حالات نادرة، مبلغ الكهرباء والهاتف مبلغ جزافي تمّ احتسابه ضمن مبلغ الكراء.

• يُنصح باستبدال الوصل باسم المستأجر لتفادي رفض خصم هاته الأعباء جبائيا.

وصلى الله على البشير النذير

Rabi Yassir Wa A3in,

    Premièrement, "Ces charges ont-elles été dépensées dans le cadre du cycle d'exploitation de l'entité ou non ?" Réponse : Oui, et tant qu'ils sont comme nous l'avons mentionné, ce sont des charges appartenant à l'entité, Elle est née d'événements survenus au cours de l'exercice de son activité, Ce qui nécessite son inscription dans les livres comptables de l'entité, notamment en application et respect du principe de rattachement des charges aux produits.

    Deuxièmement, "Les factures, si elles ne sont pas au nom de l'entité, sont-elles considérées comme un document justificatif de ces dépenses ?" Réponse : Le principe de base est que les factures doivent être émises au nom de l'entité. Cependant, il peut être possible de prouver par des preuves physiques que les charges sont spécifiques à l'entité "Tel qu'un contrat de location avec une clause stipulant que les charges d'électricité et de téléphone sont à la charge de l'entité ou d'autres documentes justificatives, Par conséquent, ces charges doivent être enregistrées sur la base des factures + le contrat de location, qui stipule que l'entité supporte les charges de téléphone et d'électricité". 

    Troisièmement, "L'administration fiscale accepte-t-elle de déduire ces charges, même si les factures sont au nom du propriétaire du magasin ?"Réponse : Le principe dans ce cas est de ne pas accepter sa déduction, car une des conditions pour déduire les charges est que les charges soient propres à l'entité et dépensées au profit de l'entité et de son activité directe, donc le problème réside dans accepter la déduction de ces charges, si elles sont au nom du propriétaire du magasin, et non au nom de l'entité. Mais à mon avis, si l'entité présente des documents péremptoires prouvant et indiquant que ces charges sont réellement supportées par l'entité, Ici, le principe est qu'il n'y a pas de solution pour l'administration fiscale si ce n'est de l'accepter, du fait de l'existence de la preuve physique définitive qui prouve cette situation, "Il peut être refusé la déduction en raison de l'intransigeance de certains employés de l'administration fiscale d'une part, ou en raison de la preuve que les charges semblaient appartenir au propriétaire du magasin et non à l'entité, étant donné que l'administration fiscale a le pouvoir discrétionnaire d'accepter la déduction des charges". En effet, il est difficile de convaincre l'administration fiscale de cette proposition qui oblige à remplacer le récépissé par le nom du locataire pour éviter de refuser de déduire fiscalement ces charges. Et la preuve confirmant l'hypothèse d'accepter la déduction de ces charges par l'administration fiscale est "toujours de mon point de vue", Bien que les factures soient au nom du commerçant, mais le contenu reste celui qui est pris en considération, pas la forme "Même si l'aspect formel présentait un intérêt", La preuve en est que l'administration fiscale n'accepte pas les factures de téléphone si elles sont destinées à l'usage personnel des agents de l'entité, ni les factures d'électricité si elles appartiennent à la maison louée au dirigeant de l'entreprise, car elles ne sont pas liées à la activité directe de l'entreprise, même si les factures sont au nom de l'entreprise et non au nom du commerçant.

Deux remarques :

• En cas d'existence de factures au nom du commerçant et non du locataire, cela est généralement dû au fait que le locataire n'a pas l'intention ou n'est pas sûr de renouveler le contrat de location "surtout les Travailleurs indépendants" , il ne procède donc pas au remplacement des factures de téléphone et d'électricité à son nom personnel, et il peut s'agir dans de rares cas, du montant d'électricité et de téléphone d'un montant forfaitaireinclus dans le montant de la location.

• Il est conseillé de remplacer le reçu par le nom du locataire pour éviter le refus de déduire ces charges  fiscalment.

Wa salla ALLAH 3ala El-Bachir El-Nadir