Rappel : "al" désigne un garçon ou une fille indifféremment pour éviter la dominance du masculin sur le féminin quand on parle en général, pluriel "als" (pronoms créés).
Pourquoi de nombreuses personnes en souffrance ou de nombreux parents d'enfants en souffrance ne recherchent pas d'aide par psychothérapie ?
- parce qu'als ne savent pas que des émotions refoulées peuvent causer les symptomes, als sont conduits à croire que les maladies ou troubles dont als souffrent sont dùs à des causes physiques, puisque la recherche médicale est centrée uniquement sur la biologie et la génétique, ou
- parce qu'als n'ont pas les moyens de payer les séances de psychothérapie, ou
- parce qu'als n'ont pas de praticien en psychothérapie dans leur région, ou
- parce qu'als ne veulent pas faire face à des faits de leur passé qui les ont conduit plus tard en tant qu'adultes à ètre atteints de maladies ou troubles à l'apparence physique, ou
- parce qu'als ne veulent pas accepter la vérité qu'als ont causé la condition chronique dont leur enfant souffre, et als préfèrent attendre qu'un nouveau médicament miracle soit mis sur le marché.
Pourquoi fréquemment les séances de psychothérapie ne sont pas suffisantes pour guérir les enfants en souffrance ?
- parce que dans les cas chroniques ces jeunes personnes ont besoin d'un environnement spécifique où als peuvent ètre en confiance avec des adultes et peuvent décider de ce qui les concerne, y compris de pouvoir rester dans ce lieu aussi longtemps qu'als en ressentent le besoin, et y ètre protégés de vengeance possible de l'abuseur si als révèlent les mauvais traitements, et
- parce que fréquemment les praticiens en psychothérapie sont situés en centre ville et cela ne permet pas aux enfants en soufrance de donner libre cours aux émotions refoulées en als parce que le bruit éprouvant serait perturbant pour les personnes du voisinage.
Est-ce que le processus thérapeutique pourrait altérer la relation que l'enfant a avec ses parents ?
- la relation de l'enfant avec ses parents est déjà perturbée par la maladie ou les troubles dont l'enfant souffre qui compliquent la vie de la famille. Mais si l'enfant parvient à guérir, il est possible qu'al se tourne positivement vers ses parents, comprenant que personne n'étant parfait, les défauts que chacun de nous ont dans notre personnalité peuvent faire souffrir les autres si nous ne faisons pas assez attention à ce que les autres autour de nous peuvent ressentir de la façon dont nous nous comportons vis à vis d'als.
Pourquoi n'y a-t-il pas de participation financière exigée pour placer un(e) enfant au milieu thérapeutique ?
- parce que pour nous, aider ceux qui souffrent est un devoir qui doit ètre effectué qu'il y ait compensation ou non, et
- parce que nous ne voulons pas que les parents se sentent exploités, en plus de la peine d'avoir un(e) enfant malade ou perturbé(e), et
- parce que nous pensons que les parents aideront financièrement notre travail si als le peuvent si als sont convaincus de la qualité et de la nécessité du processus thérapeutique pour que leur enfant guérisse.
Est-ce que l'identité des parents qui placeraient leur enfant au milieu thérapeutique serait gardée confidentielle ?
- oui, sauf dans le cas où nous aurions des raisons de croire qu'un parent pourrait à nouveau maltraiter leur enfant ou un(e) autre enfant à l'avenir : les autorités compétentes en seraient informées.
Y aurait-il une participation requise des parents qui voudraient placer leur enfant au milieu thérapeutique ?
- non, les parents restent libres de participer suivant leurs souhaits, leur temps disponible et leur distance par rapport au milieu thérapeutique.
Nous pouvons considérer toutes les options, y compris des séances de psychothérapie pour les parents, gratuites si als n'ont pas de revenus suffisants.
La seule contrainte impérative à retenir est de ne pas chercher à voir leur enfant si l'enfant ne le souhaite pas car cela fait partie du processus de guérison et correspond au respect des besoins affectifs de l'enfant.
De toutes façons, nous fournirons régulièrement aux parents des nouvelles de leur enfant mais dont le contenu pourra ètre limité selon ce que l'enfant veut ou ne veut pas que ses parents sachent (confidentialité) : pour chaque communication, la permission de l'enfant est requise.
D'autre part, nous encourageons vivement les parents à nous faire connaitre tout fait qui pourrait nous aider à déterminer quels facteurs ont conduit l'enfant à devenir malade ou perturbé(e) pour pouvoir organiser à l'avenir au niveau du public une meilleure prévention de tels facteurs nuisibles à la santé mentale et physique des enfants.
revu 2016