Chaumont (Registre IV)
Parution : Namur, 7 février 2011, 113 pages.
Le registre paroissial IV (la collection complète en comporte 8) se présente sous la forme d'un volume 10 x 16 cm relié en percaline noire, marqué au dos : D. 1728-1792, comprenant 77 feuillets numérotés. Ce registre fut écrit par Frère Siméon Cuissez(1765), Fr. Jean de Ferare (1770), Fr. Adrien Brasseur (1794). Ce volume contient :
Décès : de 1728 à 1767 (pp. 1-42),
un acte de 1770 (p. 43)
Actes refaits d'après les déclarations des familles pour les années 1768 à 1770 (pp. 43-44), de février 1770 à décembre 1778 (pp. 44-61), de janvier 1790 à juin 1792 (pp. 61-73).
Récit de sept guérisons attribuées à Ste Lucie (pp. 74-77).
N.B. Les actes de décès de 1779 à 1789 sont dans le volume VII.
Sources : Inventaire des registres paroissiaux de Chaumont-Gistoux. Article de Jean MEURICE paru dans le revue Wavriensia du Cercle Historique, Archéologique et Généalogique de Wavre et du Brabant wallon (Tome II, 1953, numéro 6)
Remarques :
Ce registre IV a sans aucun doute été dépouillé par l'abbé Gustave BARBIAUX parce qu'on retrouve dans ses écrits des expressions latines recopiées telles quelles, leur traduction correcte étant quasi impossible !
On peut s'étonner de retrouver dans les registres de l'abbé BARBIAUX des dates de décès qui ne figurent pas dans le registre paroissial. Après analyse, des explications peuvent être avancées. Les dates en question sont des annotations retrouvées dans le registres des baptêmes et elles concernent des enfants mort-nés ou décédés quelques heures après leur mise au monde. La plupart de ces enfants ont eu des parrains et marraines Il y aussi des dates qui ont probablement été retrouvées par la suite car une note d'un vicaire précise que du 26 janvier 1768 au 19 février 1770 le curé de l'époque a tout simplement « oublié » d'inscrire les décès. Le registre paroissial a donc été reconstitué bien plus tard et pas nécessairement dans l'ordre chronologique sur base d'une seconde déclaration des parents mais on peut présumer que tous ne sont pas repassés à la cure surtout quand il s'agissait d'enfants morts-nés ou décédés en bas-âge.
Avant 1790 les actes ne sont pas signés par le curé et à partir de 1790, en plus de la signature, on relève l'apparition de certaines filiations, notamment quand le décès concerne un des époux ou des enfants morts en bas âge.
Le dictionnaire et le relevé chronologique repris à la fin du document ne concernent que les actes lus dans le registre paroissial. Par contre, dans la partie consacrée à l'analyse des périodes de crise, les statistiques englobent tous les décès retrouvés aussi bien dans le registre paroissial que dans les travaux de l'abbé Gustave BARBIAUX.
Ce dictionnaire a été déposé à la bibliothèque du Cercle d'Histoire et de Généalogie de Grez-Doiceau et Beauvechain (Nétradyle) où il peut être consulté gratuitement.