Chronologie

Avant 1477 :

Morcellement du pays dans un vaste ensemble de principautés, de duchés, de comtés et de multiples autres entités. C'est la force des armes qui est la règle avec un pouvoir urbain, constitué des magistrats des villes, qui devient de plus en plus important. La Principauté de Liège coupe le pays quasiment en deux, de Liège à Thuin, avec des enclaves ou des zones franches dans différents duchés.

1477 :

C'est le «Régime espagnol», le pays « De par-deçà » désigné sous le nom de « Dix-sept provinces » et que régente, en maître absolu Charles-Quint, roi d'Espagne et de Hollande, de 1506 à 1575.

Par l'ordonnance royale de Villers-Cotteret en 1539 François 1er, roi de France, impose la tenue de registres de baptêmes en français permettant de contrôler l'âge pour la nuptialité mais cette ordonnance sera assez mal respectée.

En 1563, c'est la fin du Concile de Trente qui impose aux curés de tenir des registres de baptêmes avec les noms des parrains et marraines mais il faudra attendre le début du 17 ème siècle pour que cette pratique arrive dans nos régions. C'est à cette époque que l'usage de l'écrit s'impose pour prouver les choses et c'est principalement la noblesse qui sert de moteur dans cette évolution.

1598-1621 :

Philippe II, fils et successeur de Charles-Quint lègue la souveraineté des Pays-Bas à Isabelle, sa fille, qui épousa l'archiduc Albert d'Autriche. Période calme et prospère avec « Albert et Isabelle » qui se consacrent à faire revivre leurs territoires et à procurer du bien à leurs sujets. La vie culturelle, scientifique, artistique, industrielle et agricole connaissent à nouveau de grands moments.

1621-1713 :

C'est le « Siècle des Malheurs » avec Louis XIV et les nombreux conflits entre la France et les Pays-Bas espagnols. Notre région est transformée en champ de batailles avec tout un cortège d'occupations, d'atrocités et de souffrances pour les populations civiles. La misère s'installe et touche tout le tissu social et économique de la région.

1713 :

En 1715, les Pays-Bas méridionaux passent sous le «Régime autrichien» par les traités d'Utrecht (1713) et de Rastatt (1714). Les archives de l'époque se trouvent aux «Archives nationales » à Vienne.

En France, par une déclaration royale du 9 avril 1736, Louis XV oblige de tenir les registres en double, inscription de la date de naissance sur l'acte de baptême, inscription des domiciles et de la parenté éventuelle des conjoints sur l'acte de mariage, inscription de la date de décès sur l'acte de sépulture. Depuis cette date les registres sont complets en deux exemplaires sauf destruction. 

1795 :

La Révolution française gagne nos régions et nous basculons dans le «Régime Français». La loi du 25 septembre 1792 votée en France n'est appliquée chez nous qu'en 1796. Elle instaure l'Etat-Civil qui organise les registres de « Naissances Mariages Décès » (N.M.D.) qui vont progressivement prendre le pas sur les registres de « Baptêmes Mariages Sépultures  » (B.M.S.) tenus depuis le Concile de Trente dans les paroisses.

1815 :

Après la défaite de Waterloo, nous retournons dans le «Régime Hollandais», pas pour très longtemps.

1830 :

C'est l'indépendance de la Belgique qui se constitue en état souverain.Il faudra attendre 1846 pour que s'organise le premier recensement national.

Pour illuster l'importance de ces repères dans la vie de nos ancêtres, nous prendrons la cas de Béatrice Joseph FLEMAL en notant au passage que c'est la seule Béatrice connue dans la famille.