Wavre

Nichée au creux de la vallée de la Dyle, à la porte des Ardennes brabançonnes, la ville de Wavre fut, dès le XI siècle, un carrefour routier où se croisaient les grands chemins de Bruxelles-Namur et de Nivelles-Louvain. Passage obligé pour les voyageurs et centre d’une région agricole, elle devint rapidement un centre commercial important et un lieu de transit où nombre d’hostelleries, d’auberges et de cabarets accueillaient les voyageurs de passage ainsi que les chalands et les marchands fréquentant ses marchés hebdomadaires. La ville a gardé ce caractère à travers les siècles jusqu’à nos jours. De nombreux commerces se sont installés sur les places et dans les rues du centre, offrant un choix de marchandises à la clientèle. Par contre, l’industrie n’a jamais joué qu’un rôle secondaire.

Carrefour routier et centre commercial résument et caractérisent l’histoire de cette ville, devenue, depuis le premier janvier 1995, la capitale de la nouvelle province du Brabant wallon.

Un des fils du couple fondateur de la lignée des FLEMAL de Chaumont, Adrien, né le 12 août 1607, quitte son village natal probablement vers 1628 pour s’établir à Wavre avec Jeanne JEAN, issue du lieu dans lequel son patronyme est bien implanté. Les époux décèderont d’ailleurs à Wavre tous les deux. Ce couple aura neuf enfants et tous ceux dont on connaît la date de décès sont inhumés à Wavre à l’exception d’un fils, Adrien qui est décédé à Chaumont le 24 septembre 1694 sans qu’on lui connaisse d’épouse, du moins au stade actuel de nos recherches.

Plus tard, dans les registres paroissiaux, on trouve la trace à Wavre, le 23 novembre 1640 d’un mariage entre un Aimé FLEMAL et une Jeanne SCODIN. Par la suite, on ne retrouve aucune descendance à ce couple.

Pour évoquer véritablement l’établissement d’une lignée il faut attendre le 1 er avril 1790 et un mariage entre Jean Joseph FLEMAL, journalier, né à Chaumont le 17 juillet 1763 et Anne Marie LIBERT issue d’une famille du lieu. Ce sont leurs enfants et petits-enfants qui s’établiront définitivement et qui feront souche dans la « Cité de Jean et Alice » et du Maca. La première fille de cette lignée de Wavre est Marie, née le 31 octobre 1790.

Cette hypothèse n'est peut-être pas la bonne car comme nous l'écrivions dans le chapitre consacré au couple fondateur : "Une autre piste intéressante se situe à Wavre où nous avons relevé dans les greffes de la cour scabinale l'information suivante qui date du 3 juin 1545 : "Guillaume WILHNA, dict de Wavre, vicaire et Waultho FLEMAL son héritier, vendent à Liénart CLAES habitant de Mousty deux muids de bled de rente sur divers biens à Ferrière."  Ce Waultho est, à première vue, d'une génération antérieure à celle d'Amand et de Mathieu et nous n'avons toujours pas trouvé d'explication au fait qu'il puisse être déclaré héritier d'un Guillaume WILHNA.

Organisation administrative et religieuse 

Au pied de l'Hôtel de Ville se trouve la statue du Maca, adolescent espiègle qui escalade la balustrade du perron municipal. Le Maca incarne l'esprit primesautier et moqueur des Wavriens dont il est le surnom. Il symbolise également le premier bourgeois de la ville qui reçut la charte de franchises du Duc de Brabant en 1222. 

Nous emprunterons à Jean MARTIN, ancien président du Cercle Historique et Archéologique de Wavre, une brève présentation historique de cette ville importante.