Albert FLEMAL

1899... notre grand-père

Albert Jean Baptiste Joseph FLEMAL voit le jour le mercredi 10 mai 1899 à Couillet. Il est le fils d'Emile Joseph FLEMAL, employé, âgé de 24 ans et d'Eugénie GAUCET, tailleuse, âgée de 23 ans. Sa sœur, Marguerite, née en 1901 décède deux ans plus tard. Avec ses parents, il est domicilié rue de l’Etang à Couillet.

Après ses études primaires, il fait tous les jours la route entre Couillet et Charleroi où il est inscrit à l’Université du Travail à l’Ecole professionnelle du jour dans la section des « Mouleurs ». Le 26 juillet 1916 il obtient avec la plus grande distinction, un « Diplôme de fin d'études », l’équivalent actuel d’un certificat d’enseignement secondaire du deuxième degré de l’enseignement professionnel secondaire inférieur. 

Trois ans plus tard, le 10 juillet 1919, il décroche avec grande distinction un Brevet de Technicien, contremaître d’aciérie, toujours à l’Université du Travail de Charleroi dans l’école industrielle supérieure. Cela doit correspondre à un certificat de qualification délivré actuellement en fin de sixième année de l’enseignement professionnel secondaire supérieur.

L’année suivante, le 6 juillet 1920, il obtient avec grande distinction, un Diplôme de contremaître de laminoirs. Il poursuit ses études une année encore pour obtenir, avec grande distinction, le 3 juillet 1921, un Brevet de capacité de contremaître de hauts fourneaux. Ces deux derniers diplômes correspondent à ceux que l’on obtient de nos jours après avoir effectué une ou plusieurs années dans une septième année de spécialisation de l’enseignement secondaire supérieur.  

Albert FLEMAL et Paula MALACORT

Il s'unit le 4 novembre 1923 à Couillet avec Paula Céline Marie MALACORT, ménagère, la fille légitime d'Oscar François Joseph MALACORT et de Marie MATHYSSEN. Son épouse le rejoindra ensuite à Hourpes.

Vers 1924, il est victime d’un grave accident de travail. Il tombe dans une cuve où l’on coule l’acier en fusion, fort heureusement vide à ce moment-là. Il en est retiré avec une fracture du crâne. Sans travail, il retourne à Couillet pour y poursuivre sa convalescence dans la maison de ses beaux-parents située rue de Gilly au numéro 272, en face de la rue qui monte au cimetière.

Paula Céline MALACORT était propriétaire de cette maison avec jardin, d'un ensemble contenant d'après titre trois ares cinquante-huit centiares, cadastré section B numéro 92i et située au numéro 272 de la rue de Gilly. Elle tenait cette maison de ses parents qui l'avaient acquise le 26 mai 1909 par acte passé devant le notaire Égide LOMBART de Montigny-sur-Sambre. C’est là que naîtra son fils unique, André FLEMAL, notre père, le 30 septembre 1925.

Ses études terminées, il quitte Couillet pour s’établir avec ses parents à Hourpes près de Thuin dans la vallée de la Haute-Sambre. Situé le long du cours d’eau, le hameau de Hourpes fut autrefois un lieu d’exploitation de hauts fourneaux; le premier y aurait été construit en 1738. Fondé au XVIIème siècle, le site est lié aux premiers balbutiements de l’industrie métallurgique dans l’Entre-Sambre-et-Meuse. En 1865, les installations appartenaient à la société de Thomas Bonehill, un personnage d’origine anglaise qui est un peu l’équivalent de Cockerill à Liège.

Paula MALACORT

Pendant sa convalescence, Albert suit des cours par correspondance pour acquérir une formation d’électricien qui lui permettra de réaliser des installations électriques chez les particuliers et d’être engagé aux Usines Métallurgiques du Hainaut à Couillet (en abrégé : U.M.H. et communément : Usine de Couillet). Il s’installe ensuite, avec sa famille, dans une autre maison de ses beaux-parents située dans la même rue, au numéro 245.

Devenu chômeur lors de la grande crise économique de 1930/1934, il eut comme souci de valoriser son temps ainsi libéré. C’est dans cet esprit qu’il ouvrit un magasin d’accessoires électriques au 245 de la rue de Gilly. Il tenta aussi de commercialiser les premiers récepteurs de T.S.F. Il abandonna assez vite cette activité pour la remplacer par la vente d’articles de quincaillerie générale.

Dès la fin de la crise, il retrouva son poste aux U.M.H. Il n’y resta que quelques années et fut engagé comme ajusteur électricien aux Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi à Marcinelle. (A.C.E.C.). C’est là qu’il acheva sa carrière professionnelle jusque sa pension, en mai 1964.

L'usine sidérurgique située à Hourpes

Il s'unit le 4 novembre 1923 à Couillet avec Paula Céline Marie MALACORT, ménagère, la fille légitime d'Oscar François Joseph MALACORT et de Marie MATHYSSEN. Son épouse le rejoindra ensuite à Hourpes.

Son commerce devint vite florissant, son épouse l’assistant dans la tenue et la gestion du magasin .Des travaux importants sont réalisés : aménagement d’une grande vitrine et agrandissement du magasin par percement d’une baie entre les deux pièces de devant de la maison. Une extension du magasin était prévue sur le terrain attenant à la maison. La Seconde Guerre Mondiale a ruiné la réalisation de ce projet. Après la Libération et la fin de la guerre, le commerce se transforma considérablement. Albert et son épouse n’eurent ni le désir, ni les possibilités, de moderniser, à la fois, le magasin et son achalandage. Le magasin cessa progressivement ses activités après le mariage de son fils André en 1948.

Albert et ses parents devant la maison qu'ils occupaient à Hourpes

au numéro 27 de la rue des Bonniers.

Vers 1924, il est victime d’un grave accident de travail. Il tombe dans une cuve où l’on coule l’acier en fusion, fort heureusement vide à ce moment-là. Il en est retiré avec une fracture du crâne. Sans travail, il retourne à Couillet pour y poursuivre sa convalescence dans la maison de ses beaux-parents située rue de Gilly au numéro 272, en face de la rue qui monte au cimetière.

Paula Céline MALACORT était propriétaire de cette maison avec jardin, d'un ensemble contenant d'après titre trois ares cinquante-huit centiares, cadastré section B numéro 92i et située au numéro 272 de la rue de Gilly. Elle tenait cette maison de ses parents qui l'avaient acquise le 26 mai 1909 par acte passé devant le notaire Égide LOMBART de Montigny-sur-Sambre. C’est là que naîtra son fils unique, André FLEMAL, notre père, le 30 septembre 1925. 

Albert et Michel FLEMAL, Paula MALACORT

à Couillet en 1950

Paula MALACORTdécède le 4 octobre 1955 à l’âge de 55 ans. Quelques mois plus tard, le samedi 21 janvier 1956 à Mons, Albert se marie avec Rosalie DUTRIEUX, dite Nelly, également veuve, rencontrée via ... une petite annonce parue dans « Le  Rappel » de Charleroi.  

En 1964, Albert vend la maison héritée de ses parents et qui était située rue du Pa à Couillet, derrière l'église Saint-Basile. En 1965, son fils, André, vend la maison de la rue de Gilly, héritée de sa maman. Albert et Nelly s’établissent alors à Braine-l’Alleud dans le Brabant-Wallon, rue Colo-Hugues dans une maison qu’ils louent et qui est à proximité de l’appartement acheté par son fils André. Ils déménageront ensuite à Wauthier-Braine. Sa seconde épouse y décédera en  avril 1977. Albert est ensuite placé dans diverses maisons de repos et il terminera sa vie dans un home de Floreffe. Transporté à l’hôpital de Montigny-le-Tilleul, il y décède le mercredi 23 juin 1982, à l'âge de 83 ans.

Nelly DUTRIEUX, notre seconde "grand-mère"