Rues de Saint-Brice-Courcelles a-l

A

Amours-d’antan, allée des.

<= ZAC du Mont-Ermé

En souvenir d’une chanson de Georges Brassens, dont le texte et la musique furent écrits en 1962

Appert, allée Nicolas.

<= route de Reims, => impasse vers la Verrerie

(1749-1841). Inventeur de la conserve. Né à Châlons-sur-Marne le 17 novembre 1749, mort à Massy (Essonne) le 1er juin 1841. Nicolas Appert fut officier de bouche du duc de Deux-Ponts à Forbach, puis confiseur à Paris. Il épousa à Reims, en 1785, Élisabeth Benoist. Durant la Révolution, il sera nommé président de la Section des Lombards. Mis en accusation, à la chute des Girondins, il fut arrêté à Reims, le 29 germinal an 2, chez son cousin Nicolas Louis Benoist, 27, rue de l’Arbalète. Emprisonné à Reims, puis à Paris, il sera libéré après Thermidor. Il découvrit le procédé de conservation des aliments par chauffage en récipient hermétiquement clos, l’appertisation. Ses premières conserves furent effectuées dans des bouteilles de vin de Champagne. Il installa un atelier à Ivry-sur-Seine, en 1795, puis une importante fabrique à Massy, en 1802. Son établissement de conserves fut à l’origine de l’expansion de cette industrie dans le monde entier. Après le saccage de ses ateliers en 1814, il se rendit en Angleterre où son procédé fut utilisé avec des boîtes en fer blanc. De retour en France il perfectionna ce nouvel emballage. En 1815, son usine fut à nouveau détruite. Il se réinstalla à Paris et continua ses expérimentations. Il découvrit le procédé de chauffage des vins, dit aujourd’hui pasteurisation. Il serait mort dans le plus grand dénuement et aurait été inhumé en fosse commune.

Aragon, bibliothèque municipale Louis.

<= 5, place Jacques Brel

(1897-1982). Écrivain. Né à Paris le 3 octobre 1897, y est décédé le 24 décembre 1982. Louis Aragon fut l’un des fondateurs du surréalisme et se consacra à l’illustration des thèmes du communisme et de la Résistance. Louis Aragon et son épouse Elsa Triolet (1896-1970) reposent à Saint-Arnoult-en-Yvelines, dans le parc de leur propriété devenue la fondation Aragon-Triolet.

Auvergnat, chemin de l’.

<= ZAC du Mont-Ermé

En souvenir de la Chanson pour l’Auvergnat, de Georges Brassens, de 1954.

B

Bernex, rue de [1978].

<= place des Trois-Fontaines, => rond-point hypermarché Leclerc

Cette rue, bien que dénommée officiellement le 30 juin 1978, fut à nouveau dénommée le 22 juin 1990.

Commune de Haute-Savoie, près d’Evian-les-Bains, dans laquelle le SIVOM Saint-Brice-Courcelles-Cormontreuil fit l’acquisition de la maison familiale de l’Aucale. Y sont organisées des classes de neige depuis 1977.

Bertrand, rue Louis [1971].

<= rue Curie, => rue de Luzarches

(1890-1971). Maire de Saint-Brice-Courcelles. Né à Saint-Pierre Bénouville (Seine-Maritime) le 27 janvier 1890. Octave Louis Sylvain Bertrand, ancien combattant 1914-1918, Croix de guerre, fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1950 à 1970. Établi charron, puis menuisier à Saint-Brice, veuf de Marie Louise Renée Marcelle Boillet, il y épousa, en 1935, Marie Augustive Fauvet († 1953), veuve de Jules Constant Julien Fauvet († 1926), lui aussi charron à Saint-Brice.

(1811-1882). Homme politique. Né à Madrid le 28 octobre 1811, mort à Cannes le 6 décembre 1882. Jean Joseph Charles Louis Blanc, franc-maçon, socialiste, il contribua à la chute de la Monarchie de Juillet et fut membre du gouvernement provisoire en 1848. Député de Paris de 1876 à 1882, il avait pour frère le critique d’art Charles Blanc (1813-1882), fondateur de la Gazette des beaux-arts, membre de l’Académie française. Les frères Blanc reposent au Père-Lachaise.

Blanc, rue Louis [1980].

<= rue Nicolas-Savin, => rue de la Commune

Bocquet, impasse du.

<= rue de la-Malle, => impasse

Bocquet viendrait du dialecte picard, boqueteau, signifiant un groupe d’arbres ou d’arbustes.

Bois-de-mon-cœur, allée au [1992].

<= allée Yves-Montand, => esplanade Georges-Brassens

D’une chanson de Georges Brassens, de 1957, dont le refrain était : Au bois d’Clamart, y a des petit’s fleurs/Y a des petit’s fleurs/Y a des copains au Bois

Bontemps, allée Georges.

<= route de Reims, => impasse

(1799-1884). Verrier. Né à Paris le 7 septembre 1799. Georges Bontemps, fils d'un officier de l’Empire, entra à polytechnique, fut officier d'infanterie puis d'état-major, chevalier de la Légion d’honneur et retraité comme chef de bataillon. Associé avec Thibaudeau, fils du conventionnel, pour la direction des verreries de Choisy-le-Roi, il partagea en 1840 avec Guinand le prix Lalande, de la Société d’encouragement, pour la fabrication du flint-glass. Exilé en Angleterre, pour raison politique après 1848, il en rapporta de nouveaux procédés pour l'industrie des verres colorés et des verres d'optique. On lui doit de grands progrès dans la réalisation des verres filigranés, genre Venise, dont il retrouva les secrets de fabrication, perdus depuis la Renaissance. Il publia, en 1868, le Guide du verrier et se retira à la fin de sa vie à Amboise.

Bords-de-l’eau, rue des [1995].

<= ZAC des Bords-de-Vesle

La délibération du 24 mars 1995 dénomma cette voie rue du Bord de l’eau, mais il apparut certainement plus euphonique de l’appeler des Bords de l’eau.

Brassens, espace Georges [1992].

<= parc du Mont-Hermé

(1921-1981). Chanteur. Né à Sète le 22 octobre 1921, mort à Saint-Gély-du-Fesc, près Sète, le 29 octobre 1981. Georges Brassens, parolier et compositeur, découvert par Patachou en 1952, reçut le grand prix de poésie de l’Académie en 1967. Parmi ses chansons poétiques, non conformistes, pleines de verve, écrites sur une musique très simple, citons : Les Copains d’abord, Je me suis fait tout petit, La mauvaise réputation, Le gorille, La chasse aux papillons, Les amoureux des bancs publics, La cane de Jeanne, Chanson pour l’Auvergnat. En outre, il mit en musique des poèmes du Rémois Paul Fort (Le petit cheval), dont il était ami et c’est d’ailleurs sur la scène de Bobino qu’il apprit la mort de son ami le 20 avril 1960. Brassens repose à Sète, au cimetière du Py, dit le cimetière des pauvres.

Brel, place Jacques [1980].

<= rue Robespierre, => place de la Fontaine

Cette place fut inaugurée le 8 janvier 1983.

(1929-1978). Chanteur et acteur. Né à Bruxelles le 8 avril 1929, mort à Bobigny le 9 octobre 1978. Jacques Brel fut également parolier et compositeur. On lui doit des titres poétiques ou satiriques : Quand on a que l’amour, La valse à mille temps, Ne me quitte pas, Le moribond, Madeleine, Les bourgeois, Le plat pays, Bruxelles, Rosa, La Fanette, Amsterdam, Mathilde, Les bonbons…

Buisson, rue Ferdinand [1998].

<= rue des Bords-de-l’eau, => impasse

(1841-1932). Pédagogue et homme politique. Né à Paris le 20 décembre 1841, mort à Thieuloy-Saint-Antoine (Oise) le 16 février 1932. Ferdinand Édouard Buisson, docteur ès lettres en 1891, fut le principal collaborateur de Jules Ferry. Ce dernier l’imposa en 1878 comme inspecteur de l’Éducation primaire en France et directeur de l’Enseignement primaire au ministère de l’Instruction publique. Titulaire de la chaire de pédagogie à la Sorbonne, en 1896, il fut l’un des fondateurs de la Ligue des Droits de l’homme et son président de 1913 à 1926. Député radical-socialiste de la Seine, de 1902 à 1924, il défendit la laïcité de l’État et le droit de vote des femmes. Prix Nobel de la paix en 1927, Ferdinand Buisson repose à Thieuloy-Saint-Antoine.

Buisson, rue Ferdinand [1998].

<= rue des Bords de l’eau, => impasse

(1841-1932). Pédagogue et homme politique. Né à Paris le 20 décembre 1841, mort à Thieuloy-Saint-Antoine (Oise) le 16 février 1932. Ferdinand Édouard Buisson, docteur ès lettres en 1891, fut le principal collaborateur de Jules Ferry. Ce dernier l’imposa en 1878 comme inspecteur de l’Éducation primaire en France et directeur de l’Enseignement primaire au ministère de l’Instruction publique. Titulaire de la chaire de pédagogie à la Sorbonne, en 1896, il fut l’un des fondateurs de la Ligue des Droits de l’homme et son président de 1913 à 1926. Député radical-socialiste de la Seine, de 1902 à 1924, il défendit la laïcité de l’État et le droit de vote des femmes. Prix Nobel de la paix en 1927, Ferdinand Buisson repose à Thieuloy-Saint-Antoine.

C

Canal, rue du.

<= rue de la Malle, => rue de La-Neuvillette

Le canal de l’Aisne à la Marne, dont le premier projet remonte à Henri IV, suivit d’un second projet en 1779, puis d’un troisième, en 1825, par le manufacturier Pierre Augustin Dérodé-Géruzez (1768-1849), ne fut entrepris qu’au milieu du XIXe siècle, en vertu de la loi du 8 juillet 1840. Les travaux commencèrent en 1842 pour s’achever en 1848, avec la liaison de Reims à Berry-au-Bac. Les premiers bateaux arrivèrent au port de Reims le dimanche 26 mars 1848 et reçurent la bénédiction du Cardinal Gousset. Le canal sera creusé dans sa totalité, en 1856, de Berry-au-Bac à Condé-sur-Marne, soit 58,108 km. Il compte 24 écluses. Creusé dans la craie, le canal était très perméable et fut fermé 6 mois en 1852-1853, faute d’eau. De 1857 à 1861 on bétonna sa cuvette sur 40 km, ce qui permit la navigation de 9 à 10 mois par an. Enfin, la construction de l’usine hydraulique de Condé-sur-Marne, en 1869, rendit sa navigation permanente. Son ingénieur en chef fut Payen (voir ce nom).

Cascade, rue de la [1995].

<= ZAC des Bords de Vesle

Château-Senart, rue du [1990].

<= avenue des Coïdes, => impasse

Ce château qui était, en réalité, un joli pavillon dans une belle propriété, qu’on appelait château de Courcelles, appartint à la veuve du négociant en tissus Senart-Colombier (1807-1881), puis à sa fille Marie Anaïs Senart (1826-1897) qui épousa Jacques Alexandre Senart (1821-1906), président de la Cour d’appel de Paris. C’est dans cette maison que logea Napoléon III lorsqu’il installa son quartier général à Courcelles, le 21 août 1870. Mme Senart-Colombier était alors absente, et l’on choisit sa maison en raison de son isolement et de sa surveillance facile. Elle se composait d’une première cour encadrée par des communs et précédée d’un petit parterre avec corbeille de fleurs. Le rez-de-chaussée, qui comportait un salon, une salle-à-manger et une chambre à coucher fut réservé à l’Empereur. La chambre unique du premier étage fut laissée au Prince impérial et à son précepteur. En arrière se développait un jardin ombragé avec petite pièce d’eau. L’Empereur, miné par la maladie, y resta trois jours sans sortir, prenant seul ses repas. C’est dans le salon de cette maison que se décida la funeste marche sur Sedan. En 1911 et 1925 le château de Courcelles était occupé par la famille Dupuit. Il semble avoir disparu peu avant 1933, car à cette date il n’existait plus que le château de la Malle et la propriété Charbonneaux-Marguet, qui de ce fait prit le nom de château de Courcelles.

Chènevières, avenue des.

<= rue Sorbon, => impasse

Lieudit cadastral. Les chènevières étaient des champs de chanvre, dont la fibre était utilisée pour la fabrication de textile.

Chènevières, chemin des.

<= place de Courcelles, => chemin des Marais

Ancienne place Saint-André, débaptisée en 1927.

Coïdes, avenue des.

<= rue Marguerite-Harang, rue de La-Neuvillette

Lieudit cadastral.

Commune, rue de la [1985].

<= rue Paul-Millot, => rue Louis-Blanc

Ancienne rue du Parc.

« 26 mars 1871 », jour de l’élection du Conseil de la Commune de Paris. Ce gouvernement révolutionnaire socialiste parisien, se forma après la défaite de 1870. Paris s’opposa à l’armistice demandé par le gouvernement qui se refugia à Versailles. Celui-ci envoya l’armée contre Paris et fit de sévères représailles contre les communards. On reprocha longtemps celles-ci à Thiers. Son tombeau au Père-Lachaise fut même plastiqué il y a quelques années. Ce mouvement eut pour conséquence l’incendie des palais de Saint-Cloud et des Tuileries, du Palais de Justice et de l’Hôtel deVille de Paris. C’est ainsi que disparurent les deux collections de l’état-civil parisien.

Courcelles, place de.

<= rue Sorbon, => chemin des Chenevières

Le hameau de Courcelles fut séparé du village de Saint-Brice par la voie du chemin de fer. Vers 1960 on arrêta définitivement le nom de Saint-Brice-Courcelles pour ne plus former qu’une seule commune, cependant le nom de Saint-Brice-Courcelles était déjà utilisé dès 1876 et même 1856 sous la forme de Saint-Brice et Courcelles. C’est à Courcelles que se trouve le charmant château que fit construire, en 1828, Olivier Jobert-Paquot (1794-1856), fils du manufacturier Jobert-Lucas, qui, à la suite de la faillite de son père, devint contrôleur de l’administration des Postes à Paris et termina directeur de la Poste aux lettres à Paris. L’Almanach du département de la Marne pour 1829, s’était fait l’écho de cette construction : il y a à Courcelles trois maisons bourgeoises. M. Jobert-Paquot vient de faire rebâtir la sienne par un jeune architecte de Paris, qui lui a fait plutôt un petit palais qu’une maison de campagne. L’architecte, Antoine Martin Garnaud (1796-1861), Grand prix de Rome en 1817, est également l’auteur du pont du Carrousel à Paris. La maison fut vendue, en 1831, au colonel de cavalerie Hugues Clément, gendre du célèbre négociant en vins de Champagne Jean-Rémy Moët, d’Épernay. Elle fut cédée, en 1849, à Émile Marguet (1824-1900), notaire à Reims, époux de Marie Elisabeth Lucas (1837-1921). Elle passa ensuite par succession à leur fils Pol Marguet (1857-1912) époux de Berthe d’Anglemont de Tassigny (1864-1890), puis à leur fille Thérèse Marguet (1889-1974) qui épousa René Charbonneaux (1878-1951). Lors des événements de 1870, cette maison, reçut le Maréchal de Mac-Mahon. Napoléon III logeait alors au château Senart, juste en face, de l’autre côté du chemin, si bien qu’il y eut entre les deux maisons des allées et venues continuelles de généraux. Après la Grande Guerre, René Charbonneaux, industriel en produits chimiques, la fit restaurer à l’identique en 1920. Le roi d’Espagne Alphonse XIII y séjourna quelques jours, en 1932, pour une partie de chasse dans la région. Enfin le colonel Pol Charbonneaux (voir ce nom) et son frère le styliste Philippe Charbonneaux (1916-1998), créateur du Musée Automobile de Reims, y passèrent leur enfance. Depuis 1999, le château de Courcelles est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, en raison de son intérêt historique et architectural, de par la volonté de Mme Nicole Henriot-Charbonneaux, son actuelle propriétaire, qui ouvre généreusement son parc chaque année lors des Journées du Patrimoine.

Croix-Maurencienne, rue de la [1977].

<= rue Gutenberg, => Z.I.O

Nouvelle voie.

Ancien lieudit cadastral.

Curie, rue.

<= route de Bétheny, => rue Léon-Faucher

La rue Curie, fut débaptisée en 1976 pour la portion de gauche en venant de Reims. Cette voie, qui se composait de deux tronçons nettement distincts, était source de confusions. Un des tronçons a pris le nom de Paul-Millot. Elle fut prolongée en 1997.

(1859-1906). Physicien et chimiste. Né et mort à Paris. Pierre Curie, avec sa femme Marie Sklodowska, découvrit le polonium et le radium. Ils partagèrent le prix Nobel de physique, en 1903, avec Henri Becquerel. Il mourut accidentellement. Pierre et Marie Curie reposaient à Sceaux. En 1995 leurs cendres furent transférées au Panthéon.

D

Danton, rue [avant 1926].

<= place Roosevelt, => rue Pasteur

Ancienne rue du Midi.

Dent d’Oche, rue de la [1990].

<= Croix Maurencienne, => hypermarché Leclerc

Ancien lieudit cadastral.

Détrès, rue Alphonse.

<= rue Pasteur, => rue Robespierre

(1829-1910). Maire de Saint-Brice. Né à Saint-Brice le 9 avril 1829, mort à Reims, 52, rue Jeanne d’Arc, le 22 décembre 1910. François Antoine Alphonse Détrès, président honoraire de la Société de secours mutuel des ouvriers de Saint-Brice-Courcelles, fut maire de cette commune de 1876 à 1892. Veuf de Marie Catherine Lefèvre († 1860), il épousa à Saint-Brice, en 1871, Marie-Thérèse Mathieu (1837-1925), veuve de Martin Félix Daire (1826-1863), et fut inhumé à Saint-Brice. Martin Félix Daire était le fils de Daire-Regnart (1777-1850), notaire royal à Reims et propriétaire d’une des belles propriétés de Saint-Brice.

Dorigny, rue Émile [1966].

<= place de la Folie, => rue de La-Neuvillette

Ancienne rue de La Neuvillette, débaptisée en partie.

Émile Dorigny, jardinier-potager, fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1941 à 1944.

E

Église, place de l’.

<= rue Jules-Guillochin [Saint-Brice-Courcelles].

F

Feuilles-mortes, allée des [1992].

<= allée Yves-Montand, => rue de la Commune

De la chanson, interprétée par Yves Montand, d’après un poème de Jacques-Prévert.

Flamandes, allée des [1981].

<= rue Robespierre, => place Jacques-Brel

Voie de desserte à l’arrière des commerces de la place Jacques Brel.

En souvenir de cette célèbre chanson de Jacques Brel, de 1959.

Les Flamandes dansent sans rien dire/ Sans rien dire aux dimanches sonnants/ Les Flamandes dansent sans rien dire/ Les Flamandes c’est pas causant/ Si elles dansent c’est parcequ’elles ont vingt ans/ Et qu’à vingt ans il faut se fiancer/ Se fiancer pour pouvoir se marier/ Et se marier pour avoir des enfants/ C’est ce que leur ont dit leurs parents/ Le bedeau et même son Éminence/ L’Archiprêtre qui prêche au couvent/ Et c’est pour ça et c’est pour ça qu’elles dansent/ Les Flamandes/ Les Flamandes/ Les Fla/ Les Fla/ Les Flamandes.

Folie, place de la.

<= rue Sorbon, => rue Émile-Dorigny

Cette place existait déjà à Courcelles, au début du XIXe siècle. C’est sur celle-ci que se tenait la fête communale de Courcelles. Il y eut jusqu’en 1963 une fête à Saint-Brice et une fête à Courcelles.

Le nom pourrait venir de ces petits châteaux, où maisons de campagne, qui existaient à Courcelles et que l’on appelait folies aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Fosse-Cochard, rue de la.

<= rue Marguerite-Harang, => impasse

Ancien lieudit cadastral. Ce quartier de Courcelles existait déjà au début du XIXe siècle.

Fraternité, rue de la [2002].

<= rue de la Liberté, => rue des Bords-de-l’eau

Le 22 mai 2002, le contexte politique d’alors, nous dit-on, nécessita de rappeler les valeurs républicaines.

G

Gaulle, place Charles-de.

<= rue Curie, rue Jean-Baptiste-Vaillant, => passage à niveau SNCF

Ancienne place du Souvenir.

(1890-1970). Libérateur de la Patrie. Né à Lille (Nord) le 22 novembre 1890, décédé à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne), à la Boisserie, le 9 novembre 1970. Charles André Marie Joseph de Gaulle, avait des origines familiales à Châlons-sur-Marne. Le trisaïeul du général y était né en 1720 et son ancêtre le plus éloigné, Claude de Gaulle, né en 1630, y était marchand. Le général de Gaulle rencontra à Reims, les 7 et 8 juillet 1962, Conrad Adenauer, chancelier d’Allemagne ; cette date marqua le début de la coopération franco-allemande. Il épousa à Calais, en 1921, Yvonne Charlotte Anne Marie Vendroux (1900-1979) et repose à Colombey-les-Deux-Églises.

Gaulle, place du Général-de [1945].

Ancienne place de la Mairie à Saint-Brice-Courcelles qui fut dénommé place du Général-de-Gaulle le 25 août 1945. Peu de temps après, le 16 novembre 1946, on la redénomma place Franklin-Roosevelt.

Genevoix, rue Maurice [1980].

Cette voie, bien que dénommée le 6 novembre 1980, ne semble pas avoir d’existence physique

(1890-1980). Écrivain. Né à Decize (Nièvre), mort à Alsudia-Cansades, Alicante. Maurice Genevoix, auteur de Raboliot, prix Goncourt 1925, fut membre de l’Académie française dont il devint le secrétaire perpétuel. Il repose au Cimetière de Passy.

Guillochin, rue Jules.

<= rue de Houdan, => rue Jean-Jaurès

(1938-1900). Adjoint au maire. Né à Reims le 4 février 1838, mort à Saint-Brice-Courcelles le 23 octobre 1900. Pierre Jules Guillochin, tenait un important établissement de blanchissage de linge à Saint-Brice, créé en 1820, qui existait encore en 1914. Il y épousa, en 1863, Adèle Augustine Baudon (1840-…) et fut élu adjoint au maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles le 17 mai 1896.

H

Harang, rue Marguerite [1972].

<= rue Sorbon, => pont de Courcelles

Le 24 octobre 1972 fut donné le nom de Marguerite Harant, avec un t, à la partie de la rue Curie située entre la rue Jean-Baptiste-Vaillant et la rue Robespierre. Cette portion de voie porte aujourd’hui le nom de Paul-Millot.

Marguerite Harang fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1945 à 1947.

Houdan, rue de.

<= rue de la Libération, => rue Jules-Guillochin

Cette ville, chef-lieu de canton des Yvelines, dans l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, apporta sans doute son aide financière après la Grande Guerre.

J

Jaillot, rue Jules [1969].

<= place de Courcelles, => rue Sorbon

Ancienne rue des Égouts.

Jules Jaillot, courtier en vins, fut maire de Saint-Brice-Courcelles de 1904 à 1908 et de 1927 à 1929.

Jaurès, rue Jean.

<= rue Pasteur, => rue Jules-Guillochin

(1859-1914). Homme d’État. Né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859, mort à Paris le 31 juillet 1914. Jean-Jaurès, le grand tribun socialiste, agrégé de philosophie, fut professeur à Albi (1881-1883), maître de conférences à l’Université de Toulouse (1883-1885), élu député du Tarn à 26 ans, en 1885, député socialiste de Carmaux en 1893. Il fonda, en 1901, le parti socialiste français, opposé au parti socialiste de France, et le journal L’Humanité en 1904. Il fut assassiné au café du Croissant, par un jeune Rémois, Raoul Villain (1885-1936) fils du greffier en chef du Tribunal civil de Reims, à la veille de la déclaration de guerre. Raoul Villain revenait de l’enterrement de sa grand-mère, décédée à Cormontreuil et inhumée à Reims au Cimetière du Nord, lorsqu’il assassina Jaurès. Jaurès repose au Panthéon. Le 21 juin 1896, Jaurès vint à Reims donner une conférence au Cirque, pour les verriers de Carmaux.

Joli-Mai, rue du [1980].

Cette voie, bien que dénommée le 6 novembre 1980, ne semble pas avoir d’existence physique [Saint-Brice-Courcelles].

K

Kergomard, école maternelle Pauline.

<= rue Robespierre

(1838-1925). Femme de lettres. Née à Bordeaux. Pauline Reclus, dame Duplessis-Kergomard, devint inspectrice générale des écoles maternelles en 1879. Elle fut membre du Conseil supérieur de l’Instruction publique, de 1886 à 1892. On lui doit plusieurs ouvrages pour les enfants et l’Éducation maternelle dans l’école (1886). Elle fonda l’Ami de l’enfance et la Société de sauvetage de l’enfance. Mme Kergomard figure parmi les personnalités qui assistèrent à Reims, en 1897, au congrès de la Ligue Française de l’Enseignement.

L

Laïcité, rue de la [2005].

<= ZAC des Bords-de-la-Vesle

Rue dénommée à l’occasion du centenaire de la loi de séparation des Églises et de l’État, inaugurée le 9 décembre 2005, jour anniversaire.

La-Neuvillette, rue de.

<= route de Reims, => rue Marguetite-Harang

Une partie de cette voie fut débaptisée, en 1966, pour prendre le nom de rue Émile-Dorigny. Elle commença désormais à cette date du CD 75 pour finir au pont de Courcelles.

Elle menait au village de La Neuvillette-lès-Reims.

Lange, rue de la [1990].

Cette voie, bien que dénommée officiellement le 22 juin 1990, ne semble pas avoir d’existence physique

La-Varingue, allée du Père.

Voir à Père-La-Varingue

Lebesque, rue Morvan [1980].

<= rue de la Croix-l’Abbesse, => rue Louis-Blanc

(1911-1970). Journaliste. Né à Nantes, mort à Rio-de-Janeiro en juillet 1970. Maurice, dit Morvan Lebesque, directeur d’une entreprise de transports, se lança dans le journalisme et devint rédacteur en chef de l’Écho de la Loire à Nantes. Puis, vint à Paris où il collabora à différents journaux. Il est surtout connu comme l’un des rédacteurs les plus mordants du Canard enchaîné, où il entra en 1952. Il mourut, foudroyé par un infarctus, lors d’un reportage à Rio pour ce même journal. Auteur de talent, on lui doit plusieurs pièces de théâtre et un roman qui obtint en 1947 le prix du Cercle critique.

Libération, rue de la [1945].

<= place Roosevelt, => route de Champigny

Ancienne rue de Champigny.

On décida, par la même délibération du 25 août 1945, qui dénomma cette voie, de poser une plaque commémorative de l’arrivée des Américains à l’entrée de la rue Jean-Baptiste Vaillant.

Les Américains arrivèrent par cette rue, le 30 août 1944, pour libérer la commune.

Liberté, rue de la [1975].

<= rue Curie, => chemin de Ponton

Le 15 avril 1975, on dénomma rue de la Liberté une nouvelle voie en prolongement de la rue de la Liberté déjà existante. On voulut ainsi commémorer le souvenir des victimes du nazisme par l’apposition d’une plaque rappelant un épisode connu sous le nom du « Train de la mort » ; épisode rapporté dans un livre de C. Bernadac auquel, dit-on, il sera utile de se référer pour la rédaction du texte de la plaque commémorative. L’idée de M. Lambin était de perpétuer le souvenir douloureux de la dernière guerre dont ce secteur fut le théâtre, mais en évitant les risques d’ambiguïté ou de confusion pour les services de secours. Cette portion de rue longe effectivement la voie ferrée, et le dernier convoi pour le camp de Dachau, le 2 juillet 1944, s’arrêta en gare de Saint-Brice. Malgré l’aide des habitants, beaucoup de déportés moururent de soif, d’épuisement et d’étouffement durant le voyage.

Lilas, rue des.

<= place Charles-de-Gaulle, => rue Paul-Millot

Luzarches, rue de.

<= place Roosevelt, => rue Robespierre

Dans cette rue, une plaque rappelle sur l’ancienne école, aujourd’hui la Poste, que l’école fut reconstruite avec l’aide d’un prêt des habitants du canton de Luzarches en 1924. Un don de Luzarches, en faveur des familles nombreuses, fut institué par décision du 18 février 1926. Il fut attribué chaque année à 3 familles, puis à une seule jusqu’en 1961, puis il fallut attendre 1968 pour une nouvelle attribution, qui semble avoir été la dernière. Le prix fut probablement réduit à néant du fait de l’inflation de la monnaie.

Commune du Val-d’Oise, autrefois Seine-et-Oise, dans l’arrondissement de Montmorency.